• chapitre 28

    Michaël jeta un coup d'oeil aux vêtements sur le banc, prêt à poursuivre la séance d'enchères dans le vestiaire des hommes. Maryline eut un frisson. Si elle voulait repartir d'ici un peu habillée, il ne restait plus que la robe gris-violet. Pourvu qu'il ne la propose pas aux enchères. A part elle, il restait le petit boléro noir, le t-shirt manches longues d'Alice et sa jolie veste fashion. Celle-là, elle y tenait.

    • Le choix est difficile, alors vous savez quoi ? Dit Michaël. Je laisserai le gagnant choisir ce qu'il veut.

    Il lança les enchères. Mais la bataille fut de courte durée. Pierre ne s'en mêla pas, cette fois. Et Hugo avait déjà dépensé une grande partie de ce qu'il avait sur lui. Sans surprise c'est Ronald qui l'emporta en proposant dix-sept euros.

    • Ben, t'aurais pu gagner l'enchère tout à l'heure, lui dit Hugo.

    • C'est clair, mais j'aurais perdu celle-là, fit Ronald. Je me réservais pour le meilleur.

    Il rigola et alla donner son argent à Michaël. Puis il se pencha devant Maryline et déboutonna sa jupe. Il essaya ensuite de la lui enlever, mais la jeune fille assise c'était impossible. La jupe était trop serrée.

    • Lève-toi, dit-il.

    La petite black se leva et elle aida le jeune homme à faire glisser la jupe centimètre par centimètre sur ses hanches. Lorsqu'elle franchit le cap le plus difficile, le vêtement tomba à ses chevilles. Elle dégagea ses pieds et Ronald ramassa la jupe. Elle vit la tâche humide qu'elle avait laissée sur le jean noir, et remarqua que le garçon l'avait vue aussi. Elle se sentait plus excitée que jamais. Ronald amena la jupe devant son nez et renifla la tâche.

    • A genoux petite, je veux la même chose que lui, dit-il avec un air de dédain en montrant Hugo.

    Maryline obéit plus rapidement qu'elle ne l'aurait voulu. Le jeune homme allait certainement prendre ça pour de l'envie. Il jeta la jupe sur le banc, et ouvrit son pantalon pour dégager une bite bronzée mais petite. Il ne bandait pas encore.

    • Allez, vas-y, dit-il pour encourager la petite black.

    Elle n'avait pas l'habitude des sexes mous. Mais s'il voulait la même chose que son copain elle allait le lui donner. Elle prit le pénis dans sa bouche et le suça du mieux qu'elle put, en faisant le tour avec sa langue. L'effet fut saisissant. En quelques secondes le membre prit vie dans sa bouche. Quelques spasmes le firent grossir jusqu'à devenir dur comme les bites que Maryline avait pris l'habitude de sucer. Celle-là n'était pas très longue mais plutôt épaisse. Elle pouvait la prendre entièrement dans sa cavité buccale sans suffoquer. Les poils pubiens du jeune homme lui caressèrent le nez. L'odeur de sueur était encore forte malgré la douche qu'il avait prise. Ronald prit alors l'initiative et baisa la petite black par la bouche comme l'avait fait son camarade. Il accompagnait ses mouvements de paroles crues qui ajoutèrent à la honte de Maryline. Elle le laissa faire et sa main glissa vers son bas-ventre. Elle voulait juste se caresser un peu pour évacuer la tension, pour ressentir ce plaisir elle aussi. Mais Michaël était vigilant. Il se glissa derrière elle et lui prit les bras. La jeune fille gémit de frustration alors que Ronald faisait des va-et-vients fermes et rythmés dans sa bouche. Michaël maintint ses poignets ensemble derrière son dos d'une main. Il posa l'autre à l'arrière de son crâne afin de soulager la tension dans son cou et permettre à Ronald de s'enfoncer aussi profondément qu'il le voulait. Il s'enfonçait jusqu'à la garde, le nez de la petite black enfoncé dans son pubis. Soudain, plus tôt que Maryline ne s'y attendait, la bite du jeune homme s'immobilisa à l'entrée de sa gorge et y déversa son sperme en un seul jet.

    • Pompe-moi le reste, vas-y, oui c'est ça, dit-il d'une voix rauque.

    Sa bite restée fichée jusqu'à la garde dans la bouche de la petite black, celle fit des mouvements de langue et de lèvres qui semblèrent le satisfaire. Elle sentit un peu de sperme s'écouler encore de son gland, puis il se retira. La jeune fille prit une grande inspiration, comme si elle avait failli se noyer. Michaël lui caressa la joue, et ce geste insignifiant lui fit le plus grand bien. Elle se releva et s'assit sur le banc pendant que Ronald remettait de l'ordre dans sa tenue.

    • N'oublie pas que tu as aussi un lot à prendre là-dedans, rappela Michaël à son camarade en montrant les quelques vêtements qui restaient sur le banc.

    • Hum, que vais-je prendre ? Fit Ronald en exagérant son expression de réflexion.

    Il jeta un regard à Maryline. Elle fixa ses yeux. Comprenait-il que ces vêtements étaient tout ce qu'elle avait à ce moment et que de sa décision dépendait le fait qu'elle serait en capacité de s'habiller après ou pas ?

    • Je crois que je vais prendre ça, dit-il en prenant la veste.

    • Non, s'te plaît ! Fit la jeune fille instinctivement. J'aime beaucoup cette veste, c'est ma préférée...

    Elle ne savait pas quoi ajouter d'autre pour le persuader. Ronald posa la veste, et posa la main sur la robe. Maryline retint son souffle.

    • Si je prends ça qu'est-ce que tu vas mettre après ? Lui demanda-t-il. Tu serais dans la merde, non ? Mika, tu comptes lui donner autre chose ? Demanda-t-il au grand gaillard.

    • Non, elle fera avec ce qu'elle a, répondit simplement Michaël.

    Maryline eut un frisson.

    • Je prends ça alors, annonça le jeune homme en prenant le t-shirt à manches longues. J'espère que ça ira à ma copine.

    Il rigola et ramassa aussi la jupe en jean.

    • OK, est-ce que vous en avez encore plein les poches, les gars ? Demanda Michaël. On continue ?

    • T'es sérieux ? Fit Ronald. Moi j'ai plus rien, et pis ta copine est à poil. Qu'est-ce que tu veux de plus ? Tu vas pas non plus nous gratter toutes nos tunes, non ?

    • Heu, je peux plus grand chose non plus là, et puis je dois pas trop traîner, faut que je rentre chez moi maintenant, ajouta Hugo.

    Michaël regarda sa copine nue, comme s'il regrettait de ne pas la voir abusée davantage.

    • D'accord, concéda-t-il. On arrête là. Merci de votre participation, les mecs.

    Pierre quitta le vestiaire, et les deux garçons rangèrent dans leurs sacs respectifs les vêtements gagnés. Ils saluèrent Michaël, puis Maryline de loin. Elle se retrouva seule avec Michaël.

    • Allez habille-toi, lui dit-il avec un sourire de connivence. Tu as été très bien.

    La petite black essuya de sa main les gouttes de sperme sur ses seins et lécha ses doigts. Elle savait qu'elle en garderait un moment l'odeur sur sa peau. Puis elle prit sa robe et l'enfila. Elle lissa le tissu luisant aux reflets violets sur ses cuisses, le bas lui arrivant à peine au-dessus des genoux. Elle réajusta le décolleté en V plongeant entre ses seins. C'était tout, elle n'avait rien d'autre à mettre et rangea le petit boléro et la veste dans son sac de sport. Celui-ci paraissait bien vide à présent.

    • Michaël, je... hésita-t-elle. Je n'ai plus de chaussures.

    • Ha oui ! Fit-il dans un rire. On va remédier à ça, t'en fais pas. Et puis t'inquiète pas pour ton train, on va te conduire à la gare.

    Il prit leurs deux sacs de sport. Maryline prit sa parka et s'en couvrit. Dans le couloir elle se sentit mal à l'aise de marcher pieds nus. Elle se demanda ce que Michaël avait en tête.

    - Au fait, je t'ai pas dit que j'ai rappelé Jérémy aujourd'hui ? Dit-il en attendant son père. Bah en fait il ne m'a pas dit grand chose. Il a parlé d'un projet pour toi avec ses potes, mais il avait l'air pressé et ne pouvait pas m'en dire plus sur le moment. Il me rappelera peut-être demain pour m'expliquer.

    Ce ne fut pas pour rassurer la jeune fille sur les intentions de son camarade de classe. Peu après Pierre les rejoignit et les mena à la voiture. Maryline eut rapidement les pieds sales en marchant sous la pluie. Le bas de sa robe fut mouillé mais le reste était protégé par la parka à capuche.

    A l'arrière de la voiture la jeune fille enleva sa parka pour la poser à côté d'elle afin qu'elle sèche un peu. Elle essaya d'éventer le bas de sa robe, mais c'était peine perdue. Michaël, assis à l'avant, se retourna vers elle.

    • Tu ferais mieux de l'enlever aussi, elle sèchera mieux, lui dit-il avec un clin d'oeil.

    Maryline émit un petit rire cynique devant l'absurdité de l'argument.

    • Ca sert à rien, on va pas mettre longtemps à arriver à la gare, non ? Demanda-t-elle.

    • C'est vendredi, heure de pointe, on va rouler au pas, ma petite. En temps normal on y serait en dix minutes mais là... Tu as le temps de te mettre à l'aise, répondit-il avec un sourire intéressé.

    • Et pour les chaussures ? Continua-t-elle pour essayer de détourner son esprit de l'idée de la déshabiller.

    • Je crois qu'ils viennent d'ouvrir une boutique à la galerie marchande de la gare, fit le grand gaillard. Avec ce que j'ai gagné aux enchères, on pourra t'acheter une petite paire de jolies shoes.

    • Il faudrait étaler la robe sur le dossier des sièges, elle aurait le temps de sécher un peu, c'est clair.

    C'était Pierre qui avait renchérit. Il s'y mettait aussi.

    • Non merci, c'est à peine humide, c'est pas grave, fit Maryline en tournant le regard par la fenêtre.

    Hélas, elle constata que la route allait être longue. Ils étaient déjà englués dans un ralentissement à un large carrefour.

    • OK je crois que t'as pas bien compris que c'était pas juste une suggestion, dit Michaël d'une voix ferme. Enlève cette robe, tout de suite.

    La petite black replongea les yeux dans ceux de son copain. Elle y reconnut cette inflexibilité qui raviva immédiatement le désir dans son bas-ventre. Sans hésiter, elle releva le bas de la robe sur ses hanches, autant pour obéir à Michaël que pour ne pas tâcher le vêtement. Sa chatte la trahissait de nouveau et la menaçait d'une fuite. Elle poursuivit son geste et enleva complètement la robe. Puis elle l'étala sur le dossier du siège à côté de la parka. Le temps était gris et pluvieux, les vitres de la voiture étaient couvertes de gouttes. Il y avait peu de chances que quelqu'un d'extérieur ne remarque qu'elle était nue.

    • C'est très bien, ma belle, la complimenta Michaël. T'es tellement plus jolie au naturel, sans rien sur toi. Surtout quand t'es visiblement complètement excitée. Tu sais, la voiture, c'est chez nous, c'est un peu l'extension de notre appartement, donc à partir de maintenant on va considérer que la règle du « à poil à l'appartement » s'applique aussi à la voiture. T'as compris ?

    • Oui, mais... et si il y a quelqu'un d'autre avec nous ? répondit la jeune fille en haletant.

    Elle se rendit compte que dès que Michaël ajoutait une règle ou ne faisait même qu'en changer une existante, son cœur s'emballait. Le jeune homme réfléchit un instant.

    • A l'appartement aussi on pourrait avoir de la visite, dit-il. Tu as eu la chance que ça ne se soit pas encore produit. Mais dans la voiture je t'accorde un passe-droit, d'accord. Heu, en fait non, je vais faire autrement. On va reformuler la règle. Quand tu es seule avec moi ou mon père, où que l'on soit, tu dois être nue. Et dès qu'il y a au moins une autre personne en plus, tu peux te rhabiller, en suivant les règles habituelles bien sûr. Sauf si c'est quelqu'un qui t'a déjà vue à poil ou avec qui tu as déjà eu une relation intime, on va dire. Dans ce cas ça servirait à rien de faire ta sainte nitouche, hein, c'est clair.

    Pierre acquiesça en hochant la tête sans quitter la route des yeux. Maryline, elle, réfléchissait déjà aux conséquences de cette règle, récapitulant dans quelles circonstances elle pouvait-elle se retrouver seule avec eux. Ca semblait faisable, sauf au lycée où c'était carrément risqué. Ces derniers temps elle s'était parfois retrouvée seule avec Michaël. Et souvent elle s'était retrouvée alors au moins en partie dénudée. Elle dut s'avouer que ça ne changerait pas grand chose, finalement. Mais l'idée lui procurait tout de même un surplus d'adrénaline.

    Lorsqu'ils arrivèrent en vue de la gare, Pierre entra au parking souterrain. Là, Michaël prit la parka et la robe de sa copine puis la fit sortir de la voiture. Maryline frissonna, pieds nus sur le sol froid du parking. Celui-ci était plein de voitures mais on ne voyait pas une âme qui vive. La jeune fille réclama ses vêtements mais Michaël refusa.

    • Regarde autour de toi, dit-il. Il n'y a personne d'autre que nous. Tu ne vas pas déjà transgresser ta nouvelle règle, quand même ? Alors s'il n'y a que nous, tu restes toute nue. Et puis on se voit pas jusqu'à demain, tu sais. Tu vas me manquer, et je veux profiter de toi avant que tu partes. Alors d'abord tu vas me sucer la bite, ma chérie.

    Maryline se plaignit en gémissant. Elle voulait vite se rhabiller avant que quelqu'un n'arrive, et ça c'était sans compter sur les caméras de sécurité qu'il y avait certainement. Si elle obéissait à Michaël il y avait un grand risque de se faire prendre, elle en était certaine. Et malgré cela elle se sentait obligée de faire ce qu'il lui demandait. Ils étaient debouts entre deux voitures, celle de Pierre et une autre. Michaël donna les vêtements de sa copine à son père. Puis il fit face à la jeune fille. Vaincue, celle-ci s'agenouilla devant lui. Le sol était sale et ça la dégoûtait d'y poser ses genoux. Mais elle se résigna et ouvrit le pantalon du jeune homme. Elle en sortit son sexe qui grossissait déjà. La situation excitait le grand gaillard, c'était évident. Il aimait mettre Maryline mal à l'aise, repousser ses limites. Au bord des larmes, elle engloutit entre ses lèvres la bite tendue. Michaël lui mit la main derrière la tête pour l'encourager. Elle commença à le sucer sur un rythme rapide. Elle voulait en finir vite.

    • Je monte voir les horaires de train, dit Pierre. Je vous laisse à vos amours, je reviens vite.

    Angoissée, Maryline le vit s'éloigner avec ses vêtements. Elle voulut l'en empêcher, dire quelque chose, mais Michaël lui maintint fermement la tête de sa main puissante. La bouche pleine, elle ne put rien faire d'autre que de continuer à le pomper. Une larme coula sur sa joue. Le grand gaillard donnait des coups de bassin vers l'avant afin de s'enfoncer de plus en plus loin dans la gorge de sa partenaire. Il ponctuait ses efforts de « vas-y avale-moi ça ma salope », « prends ma bite bien profond » et autres encouragements des plus poétiques. La petite black parvint finalement à avoir toute la longueur de sa queue dans la bouche, non sans baver abondamment sur son menton. Ca coulait à terre. Soudain un bruit attira leurs regards à tous les deux, sur leur gauche. Maryline ouvrit des yeux comme des soucoupes lorsqu'elle vit que c'était un jeune homme, deux ou trois voitures plus loin. Il avait des cheveux longs qui lui cachaient presque les yeux mais il regardait clairement vers eux. Ses jambes étaient dissimulées par les voitures, mais pas son sexe qu'il était en train de masturber tranquillement alors qu'il regardait le spectacle. Maryline avait peur, cet inconnu pouvait être dangereux. On ne savait pas les rencontres malsaines qu'on pouvait faire dans ce genre de parking souterrain. Il avait l'air propre, ce n'était peut-être pas un SDF et il ne faisait que regarder et se masturber sans rien dire ni approcher. Elle cessa de le regarder alors que Michaël lui baisait la bouche plus rapidement à présent, proche de la jouissance. La petite black elle-même résistait à l'envie de se masturber, elle savait que Michaël ne la laisserait pas faire, et pourtant elle était excitée au plus haut point. De son menton coulait des gouttes de bave sur le sol, et en-dessous de son sexe d'autres gouttes coulaient.

    • Ne bouge pas ma salope, quoi qu'il arrive, cracha Michaël en plantant son regard de braise dans les yeux de la jeune fille.

    Il se contracta à l'extrême et colla son pubis au nez de Maryline. Il gicla directement au fond de sa gorge. Puis le grand gaillard se retira d'un geste, autorisant la petite black à respirer un grand coup. D'autres jets de sperme lui peignirent le front et le nez.

    • Nettoie-moi la bite comme tu sais faire, dit Michaël.

    Maryline reprit le gland dans sa bouche et aspira les dernières gouttes du jus de son copain.

    • Hé toi ! Viens ! Fit-il avec un geste de la main en s'adressant au voyeur. Tu vas pas jouir par terre, ce serait dommage.

    La petite black était en train de lécher le pourtour du pénis luisant quand elle vit avec horreur le jeune homme aux cheveux longs approcher, la bite à la main comme une épée tendue devant lui, ne cessant de la branler.

    • Vas-y, crache tout sur elle, fit Michaël.

    • C'est une teupu ? Demanda l'inconnu. Elle peut me sucer aussi ?

    • Nan c'est pas une pute, elle fait ça pour le plaisir. Alors tu te branles sur elle mais y aura rien de plus.

    • OK ! Humpf !

       

    Dans un gémissement sourd il déversa une longue ligne de sperme de la joue de la petite black jusqu'à son épaule. Michaël rangea sa queue qu'elle avait bien nettoyée et referma son pantalon. Maryline toucha le sperme du jeune homme sur sa joue et regarda son copain d'un air interrogateur. Michaël hocha la tête, et alors avec son assentiment elle récupéra le sperme sur ses doigts puis les mit à sa bouche. Elle fit de même avec le sperme de son copain sur son visage. Elle lécha tout jusqu'à ne plus en avoir de trace visible sur sa peau. Un peu plus loin, un homme venait récupérer sa voiture. Il jeta un regard vers les jeunes gens, mais ne montra aucune réaction. Il monta dans sa voiture et démarra. Maryline fut éclairée un instant par les phares alors que le véhicule passait à côté d'eux. Elle n'avait pas vu l'homme et sursauta.

    • Pauv' p'tite chatte, elle a eu peur ! Fit le jeune inconnu en rigolant.

    Il était toujours la queue à l'air, dans l'espoir qu'allait se passer autre chose dont il pourrait profiter.

    • Mon père revient, tu ferais mieux de te tirer, lui dit Michaël.

    Effectivement Pierre arrivait. Le jeune homme remballa immédiatement son sexe et déguerpit sans un mot, d'un pas rapide. Il ne voulait pas savoir qui était le nouveau venu et comment il allait réagir à la situation.

    • Qui c'est ce mec ? Demanda Pierre qui avait bien vu le jeune homme s'en aller.

    • C'est juste un type qui est venu mater ce qui se passait, répondit Michaël.

    • Eh ben, il doit être content de sa journée ! Fit son père en rigolant. Ca va, Maryline ? Ajouta-t-il d'un ton plus doux et prévenant.

    Elle était toujours agenouillée et hocha la tête. Elle voulut dire oui mais aucun son ne sortit de sa bouche. Pierre lui prit la main pour l'aider à se lever. Michaël récupérait son sac de sport dans le coffre.

    • Il y a un train dans un quart d'heure puis encore un quart d'heure après, dit-il. Suivez-moi.

    La petite black n'osa même pas demander ses vêtements. Pierre les avait encore, pliés sur son bras. Ils se rendirent à la porte d'un ascenseur et Maryline craignait de rencontrer encore quelqu'un. Quelle vision elle devait offrir, nue avec les genoux sales. Heureusement l'ascenseur était vide. Pierre attendit d'être à l'intérieur pour enfin donner la robe à la jeune fille. Sans un mot elle l'enfila en quatrième vitesse, craignant que l'ascenseur n'arrive à leur étage avant qu'elle ne soit entièrement couverte. Elle était en train de lisser la robe sur ses cuisses quand la porte se réouvrit sur le hall de la gare. Maryline soupira de soulagement. Elle regarda la gare autour d'elle. Ce n'était pas un hall de gare à l'ancienne, mais une véritable galerie commerciale qu'il fallait traverser pour accéder aux quais. C'était noir de monde qui se déplaçaient dans tous les sens à l'heure de pointe, une ruche en activité. La jeune fille ne se sentait pas à son aise de marcher pieds nus dans cet espace public. Michaël l'emmena dans une boutique de chaussures où son père les suivit. L'espace n'était pas grand, c'était juste une boutique de gare, et il y avait déjà une poignée de clients.

    - Quelles chaussures t'intéressent ? Demanda Michaël à la grande surprise de sa copine.

    Cette demande redonna un peu d'entrain à la petite black et elle flâna pour regarder et toucher les chaussures. Elle en montra quelques modèles à Michaël, tous plus ou moins sages, principalement des chaussures de ville ou des tennis. Le grand gaillard lui suggéra plutôt des chaussures à talons plus féminines. La jeune fille observa ce qu'il lui montrait, et ils se mirent d'accord sur un compromis, une paire d'escarpins à petits talons carrés dont la couleur grise tirant sur le violet s'accordait avec la robe. Maryline resta debout pour les essayer. Elle frotta un peu ses pieds afin d'ôter la saleté qui avait séché, et c'est Michaël qui lui enfila les chaussures aux pieds. Il en profita pour lui caresser les jambes et relever la robe jusqu'en haut de ses cuisses pour voir ce que ça donnait.

    • Ca te fait vraiment de belles jambes, dit-il.

    La petite black fut flattée du compliment. Elle remarqua qu'un homme qui essayait des chaussures assis plus loin les observait alors que Michaël caressait l'intérieur des cuisses de sa copine. Le grand gaillard glissa ses doigts jusque sous le tissu de la robe, atteignant la vulve.

    • La vache ! Tu dégoulines, dit-il un peu trop fort au goût de Maryline. Elles te plaisent tant que ça ?

    • Arrête, fit la jeune fille morte de honte à voix basse. J'ai trop envie de jouir, c'est vrai.

    • Pas maintenant, dit fermement Michaël en se relevant.

    Il porta ses doigts à la bouche de Maryline qui, comprenant ce qu'il voulait, les suça pour les nettoyer de son propre jus. L'inconnu la regardait toujours du coin de l'oeil. Puis elle rabaissa sa robe et la lissa sur ses cuisses.

    • Pas d'orgasme tant que je ne l'autorise pas, ajouta Michaël. Même chez ton père, c'est compris ?

    • Haaaaaan, fit la jeune fille d'une plainte gémissante. Tu peux pas me faire ça, s'te-plaît ! Tu vas me rendre folle, là !

    • C'est l'idée, dit le grand gaillard avec un sourire moqueur. Je veux te rendre folle de sexe.

    Il emmena sa copine maugréante à la caisse sous les yeux de l'inconnu qui ne la lâchait pas. Le vendeur ne montra pas de signe d'étonnement à ce qu'elle garde les chaussures aux pieds. Leur achat effectué, Pierre leur indiqua la voie où Maryline attraperait son train de banlieue. Elle avait une carte d'abonnement qui lui évitait d'avoir à acheter un billet. Il y avait autour d'eux du monde qui marchait dans tous les sens. La jeune fille aperçut une grosse dame en minijupe moulante. Cela lui fit penser à la règle qui stipulait qu'elle devait toujours être la moins habillée. Ce n'était vraiment pas le moment, pas ici. Alors elle fit son possible pour attirer l'attention de Michaël et son père en leur montrant une pub de l'autre côté. Le subterfuge fonctionna et la dame fut très vite hors de vue. Maryline souffla, ça avait été juste ! Arrivés sur le bon quai, alors qu'ils attendaient le train, elle eut un peu froid et demanda à enfiler sa parka. Ce fut une erreur et elle le regretta aussitôt. Cela attira l'attention de Michaël sur les femmes qu'il voyait autour.

    • Regarde, dit-il, il y en a une là qui n'a pas de veste ni de manteau. Donc tu ne le mets pas.

    Maryline n'insista pas et baissa juste la tête. Michaël, lui, continuait d'observer. Soudain un grand sourire apparut sur son visage.

    • Celle-là a une jupe courte, dit-il à sa copine qui releva aussitôt la tête. Regarde !

    • Nooooon, se plaignit-elle.

    Effectivement, une jeune fille avec des jambes maigres comme des piquets portait une minijupe.

    • Tu dois arranger ça tout de suite, tu le sais. Sinon je le fais moi-même et je vais pas faire dans la dentelle.

    La robe de Maryline lui arrivait presque aux genoux, la jupe de la femme lui arrivait à mi-cuisses. Il n'y avait pas photo. La petite black n'avait pas d'autre vêtement à mettre pour s'habiller plus court. Elle devait modifier sa robe. Pierre avait sur lui un couteau suisse et fut ravi de le lui prêter. Les deux hommes se mirent devant la jeune fille afin de la protéger un minimum du regard des voyageurs clairsemés sur le quai. A regret elle perça le tissu de sa jolie robe à la moitié de ses cuisses. Michaël lui fit signe de couper plus haut, elle ne devait pas être aussi courte que l'autre mais plus courte. Maryline rechigna mais obéit et après avoir percé plus haut, elle coupa le tissu tout autour de ses cuisses. Lorsqu'elle retira définitivement un large pan de tissu, sa robe était devenue vraiment mini. Elle devrait être prudente en s'asseyant. Elle rangea le bout de tissu dans son sac.

    • Voilà, t'es content maintenant ? Fit-elle à Michaël avec de la colère dans la voix.

       

    Pour toute réponse Michaël la prit dans ses bras et approcha ses lèvres des siennes. Tétanisée, la jeune fille le laissa faire et il l'embrassa d'un baiser enflammé. Le temps fut suspendu un moment et la lycéenne sentit son cœur fondre au contact des douces lèvres de celui qu'elle considérait comme son amoureux. Toute colère s'évapora sous le feu de la passion. Le grand gaillard lui parla doucement, des mots simples et romantiques accompagnés de câlins très sages. Même Pierre restait à l'écart, et Maryline aurait voulu que cet instant ne s'arrête jamais. Michaël pouvait être tellement charmant par moments. Mais ces moments étaient trop rares et elle voulait en profiter. C'est l'arrivée du train qui brisa la magie.

    • N'oublie pas, les règles s'appliquent même si je suis pas là, lui dit Michaël en reprenant son attitude autoritaire. Garde ton tél avec toi, je t'enverrai des messages.

       

    Maryline prit en main son sac de sport et Pierre lui déposa aussi un baiser sur les lèvres. Puis elle monta dans le train. Elle se trouva une place assise près d'une fenêtre malgré le monde. S'asseoir décemment avec cette robe raccourcie était un challenge. Mais elle y parvint en tournant ses jambes vers la fenêtre. Pas question d'écarter les cuisses. Michaël n'était pas là et malgré ce qu'il lui avait dit, elle était décidée à oublier ses foutues règles le temps de ce court week-end. Lorsque le train démarra elle partit rapidement dans ses pensées.

    La petite black médita sur sa situation depuis deux semaines qu'elle avait rencontré Michaël. Elle avait l'impression que ça faisait une éternité, tout s'était passé si vite. Il la rendait complètement folle. Etait-ce le chantage aux photos et vidéos ou l'amour, elle ne saurait le dire. Elle avait certainement eu l'occasion d'arrêter tout ça si elle l'avait voulu, bien qu'elle n'ait pas le souvenir d'un moment où ça aurait été possible. Elle avait laissé les choses escalader dangereusement, et maintenant elle n'avait plus aucun contrôle. Elle repensa à l'épisode du parking et sentit le rouge de la honte envahir ses joues, une bouffée de chaleur la traversant de sa poitrine jusqu'au creux de ses jambes. Elle serra les cuisses afin d'endiguer une fuite. Et pourtant elle n'avait même pas touché l'inconnu. Michaël aurait pu lui faire sucer la bite du jeune SDF et elle l'aurait fait, certainement ; comme elle l'avait fait pour Ronald et Hugo plus tôt, et elle pensa aussi à Cédric la veille, même si elle ne lui avait pas vraiment fait de fellation elle avait quand même avalé son sperme. Elle vit défiler les images de toutes les bites qu'elle avait dû sucer depuis si peu de temps. Il y avait ses camarades de classe Omar et Jérémy, Max, et Michaël et Mathias au foot bien sûr, mais aussi Alex le vendeur de la boutique du club, et Alban. Ca c'étaient ceux dont elle se souvenait le mieux. Mais il y avait aussi les gars qu'elle avait rencontrés en boîte. D'après Michaël et Mathias elle avait été vraiment salope avec eux. Elle les avait peut-être sucés aussi. C'était comme pour le groupe de rappeurs avec Romain et Fred, elle savait qu'elle en avait sucés mais n'aurait su dire combien : trois, quatre, cinq, ou plus ? Elle compta et se rendit compte qu'elle avait dû avoir dans sa bouche au moins une quinzaine de bites différentes, alors qu'auparavant ça ne lui était arrivé qu'une fois. Oserait-elle compter ceux qui l'avaient baisée, qui avaient introduit leurs sexes dans son vagin ? Ca devait être à peu près les mêmes : les gars en boîte, les rappeurs et leurs amis, Michaël et son père bien entendu, et puis Mathias. Chez les footballeurs il y avait Alban sous la douche, et puis Laurent dans la voiture de Pierre. Au lycée il y avait Jérémy et Omar, Max, Tom, et Etienne. Ca devait être tout pour ceux de sa classe. Elle sourit ironiquement, « seulement » cinq de sa classe. Soudain elle repensa à la punition dans le parc. Un plus jeune l'avait prise, comment s'appelait-il déjà ? Ha oui, Ismaël. Elle fit le compte, ça devait faire pas loin de vingt mecs qui l'avaient baisée en deux semaines, dont certains plusieurs fois. Mais si elle ne comptait que les individus, ça faisait en moyenne plus d'un mec différent par jour. Elle assimila le concept avec horreur. Quelle fille pouvait bien se taper chaque jour plus d'un nouveau mec ? Il n'y avait qu'une réponse : une pute ou une salope. Cependant la pute se faisait payer et ce n'était pas son cas. Maryline se rendit à l'évidence : elle n'était qu'une salope, même si on l'avait poussée jusque-là malgré elle. Ses yeux se posèrent sur ses genoux sales qui attestaient de ce qu'elle était. Le dégoût l'envahit. Elle essaya vainement d'ôter la saleté en frottant de ses mains. Mais ce n'est pas la saleté physique qui la dégoûtait réellement. C'est le mot qui la dégoûtait. Salope, se répétait-elle. Mais au-delà de ce mot, et si elle en faisait abstraction, repenser à ces deux semaines de débauche lui procurait une excitation intense. Elle serra encore les cuisses. Elle avait envie de jouir terriblement. Elle se mit à observer les hommes dans le wagon, les jeunes, les moins jeunes, les vieux, les blancs, les noirs, les basanés, les minces, les gros. Elle imaginait leurs bites, de formes et de couleurs différentes. Puis elle ne put s'empêcher de les visualier dans sa bouche, dans son vagin. L'annonce de sa gare d'arrivée la sortit de sa rêverie. Dans un état second, elle sortit du wagon avec son sac de sport et se rendit compte qu'elle arrivait plus tard qu'elle ne l'aurait cru. Le train avait pris du retard pendant le trajet et, ailleurs dans ses pensées, elle ne l'avait même pas remarqué.

    Avec sa robe courte, ses talons dont le claquement résonnait dans le hall de la petite gare de banlieue, et ses seins qui s'agitaient à chacun de ses pas, Maryline attirait les regards. Elle fut surprise quand elle entendit son nom à la sortie. Un jeune homme grand et mince au teint café au lait agitait la main en l'appelant. C'était son cousin Théo, à peine plus vieux qu'elle, qui était venu la chercher. Il était accompagné de sa copine Anna, une antillaise métissée.

    • C'est ton père qui m'a demandé de passer te chercher, dit Théo en embrassant sa cousine. On allait chez lui, j'allais pas te laisser rentrer seule.

    Maryline les serra tous les deux dans ses bras, heureuse de les voir. Leur présence la ramenait à sa vie d'avant, loin de Michaël et de la vie dissolue qu'elle avait depuis qu'elle l'avait rencontré.

    Son cousin Théo était en voiture. Il avait déjà son permis de conduire, lui. Sur la route ils échangèrent quelques paroles entre jeunes. Maryline était assise seule à l'arrière, cuisses serrées. Soudain elle entendit son smartphone bipper. C'était Michaël qui avait envoyé un message : « Té arrivée ? Envoie un selfie de la tête aux pieds pour voir si tas pas déjà zappé les règles. ». Elle soupira. « Tas 2 mn. Sinon punition ». Maryline réfléchit un instant. Ca signifiait qu'elle devait prendre la photo en écartant les cuisses, sinon c'était fichu. Théo et sa copine regardaient la route. La petite black ne perdit pas de temps, elle positionna son smartphone devant elle, écarta les cuisses un court instant et prit la photo. Elle referma aussitôt les jambes, et croisa le regard de son cousin dans le rétroviseur.

    • Tu prends un selfie ? Demanda-t-il.

    • Heu, oui, fit Maryline en se demandant s'il avait eu le temps de la voir les cuisses ouvertes. C'est pour heu... C'est pour mon copain.

    Elle avait répondu sans réfléchir et le regretta aussitôt. Elle se mordit les lèvres. Elle ne voulait pas que sa famille soit au courant de l'existence de Michaël. A présent c'était trop tard. Cela dit, en y réfléchissant, François le connaissait déjà. Ca ne resterait pas un secret bien longtemps. Elle envoya à son copain la photo qu'elle venait de prendre.

    • T'as un copain ? Demanda Anna avec un sourire entendu. Faudra nous le présenter.

    • Hé, première nouvelle ! Dit Théo en rigolant. C'est pour lui que tu t'es sapée sexy comme ça alors ? Tout s'explique. Je me disais aussi que ça te ressemblait pas.

    La discussion tourna alors autour de Michaël et Maryline n'eut d'autre choix que de tout leur dire : son prénom, son âge, son apparence physique, ce qu'il faisait, etc. Elle leur fit promettre de ne rien dire à son père. Elle lui en parlerait elle-même en temps voulu. Entretemps Michaël avait envoyé un autre message : « Pas mal mais je veux voir ta chatte sur la photo. 2 mn ». La petite black soupira de nouveau bruyamment. Elle vérifia la photo qu'elle avait envoyée. Effectivement ses jambes y étaient à peine ouvertes et dans la pénombre entre ses cuisses on ne voyait rien. Théo garait la voiture, ils étaient arrivés. Le père de Maryline habitait un petit immeuble en bordure de route. Théo, gentleman, prit le sac de sport de sa cousine et s'étonna qu'il soit si léger. Alors que lui et Anna se dirigeaient vers l'entrée de l'immeuble, la petite black s'adossa à la portière de la voiture côté route. Le soir obscurcissait le ciel, aucune voiture ni personne n'était visible. Elle souleva le devant de sa robe et fit un selfie en pliant légèrement le genou dans une pose sexy. Ca avait pris deux secondes. Elle envoya aussitôt la photo, et rejoignit son cousin et sa copine d'un pas rapide. Michaël répondit par un smiley heureux alors qu'ils arrivaient à l'étage de son père. Celui-ci était sur le pas de sa porte en discussion avec un voisin, José. Chacun se salua, heureux de se revoir, et Maryline fit même la bise à José, qu'elle connaissait. Celui- ci les laissa en famille pour retourner à ses affaires et Alcide, le père de Maryline, embrassa chaleureusement la lycéenne.

    • Je suis content de te voir, ma fille ! Dit-il en lui caressant la joue. Ca fait plaisir.

       

    Il la fit entrer dans l'appartement familial avec son cousin et sa copine. La soirée en famille fut des plus agréables. Alcide cuisina aidé des deux filles, et tous partagèrent le repas devant une émission de télé musicale. Maryline fut interrogée par son père sur sa tenue, d'une féminité qu'il ne lui connaissait pas, même si elle avait déjà enlevé ses chaussures à talons dont elle n'avait pas l'habitude et qui lui faisaient mal aux pieds. Théo et Anna ne dirent rien mais pensèrent très fort au petit copain, sourires en coin. La petite black ne se sentait pourtant pas prête à parler tout de suite à son père de son petit copain. Elle fit une maladroite pirouette verbale afin d'éviter de répondre :

    • Je suis une fille, quand même ! Je vais pas toujours m'habiller comme un mec, non ?

    C'est à ce moment que sa copine Carine arriva. Maryline dit à son père qu'elle l'avait invitée pour qu'elles se voient. Son père ne s'y opposa pas car il connaissait la proximité des deux copines. Carine entra et salua tout le monde, et les deux copines sautèrent dans les bras l'une de l'autre. Carine connaissait bien la famille de Maryline. Les deux filles étaient copines depuis l'école primaire. Carine était noire elle aussi, d'origine ivoirienne comme sa copine. Elle était plus grande et plus mince que Maryline, et avant ces dernières semaines elle avait plus de succès avec les garçons. Les deux copines commencèrent à papoter sans plus s'arrêter. Carine partagea le dessert avec tout le monde, puis annonça qu'elle sortait avec sa copine. Maryline fut surprise et voulut refuser.

    • Tu m'en as même pas parlé !

    Ce n'était pas qu'elle n'avait pas envie de sortir mais elle préférait éviter de le faire dans cette tenue. Cependant Carine était persuasive et avait déjà tout prévu. Maryline dut se résoudre à cette sortie. Elle prit cependant le temps de prendre une douche, et envisagea un moment de se changer avec des vêtements plus sages. Elle en avait ici dans sa chambre. Après tout une grande partie de sa garde-robe était encore là. Mais elle se demanda ce qu'elle ferait si Michaël lui demandait encore une photo. Elle préféra donc remettre sa robe, et n'osa pas non plus enfiler une culotte. Elle pourrait gérer. Après tout elle ne serait pas seule, sa copine était avec elle et Carine lui dit même tout bas qu'il y aurait des garçons, Liam et Amine, deux amis de longue date. Maryline était contente à l'idée de les voir mais pas plus rassurée pour sa tenue. Elle sortit de son sac de sport sa veste fashion. Ca ne la protègerait pas de la pluie ni des voyeurs mais ce serait plus stylé que sa parka pour une sortie. Elle enfila aussi de nouveau ses chaussures à talons. Puis elle dit au revoir à son cousin et sa copine avant de suivre Carine. Celle-ci attendit d'être dans l'ascenseur pour interroger sa copine.

    • Mais c'est quoi cette mini-robe, ma pauvre ? T'es venue pour pécho ou quoi ?

    Maryline lui avait déjà fait des confidences sur Michaël au téléphone, et elle avoua que c'était lui qui la poussait à être plus sexy. A l'entrée de l'immeuble Carine fit aussi une confidence à sa copine : elle et Liam étaient officiellement ensemble. Maryline éclata de joie et embrassa sa copine. Ca faisait longtemps que les deux se tournaient autour sans être plus que des amis, et à présent qu'ils s'étaient décidés Maryline était contente pour eux. Carine avoua aussi qu'Amine s'était invité de lui-même à cette sortie. Il était très copain avec Liam et avait toujours eu un faible pour Maryline. Quand il avait appris qu'elle serait là il s'était imposé. Cela ne dérangeait pas la petite black. Amine était timide et elle avait toujours su repousser les avances maladroites qu'il avait pu lui faire. Malgré tout elle l'aimait bien, c'était un bon copain.

     

    A suivre...

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  • Commentaires

    1
    Ben boum
    Vendredi 15 Septembre 2023 à 01:13

    Très bon , comme d’habitude

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