• Quand Maryline et les rappeurs furent tous entrés chez lui, Ty prépara un grog comme promis et le servit à la petite black nue qui put s'asseoir dans un canapé. Ty lui recommanda d'en profiter pour bien se chauffer la gorge. Il y avait manifestement ajouté une bonne dose d'alcool. Effectivement la boisson chaude lui réchauffa la gorge ainsi que tout le corps. Puis Maryline fut conduite au sous-sol où une pièce sans fenêtres était aménagée en mini-studio pour les enregistrements et les répétitions. Il y avait là un tas d'appareils que la jeune fille identifia comme des amplis, tables de mixages, enceintes et d'autres qu'elle ne connaissait pas, dans un enchevêtrement de fils électriques. Au milieu de la pièce était un petit espace dégagé avec des micros montés sur trépieds. Ty s'installa assis derrière un ordinateur et une table de mixage et mis un casque sur ses oreilles. Les autres rappeurs restèrent debout sur les côtés. Maryline fut invitée à se positionner au centre de la pièce, face à un micro. Elle avait déjà entendu quelques morceaux des rappeurs à la répétition à laquelle elle avait assisté au bar associatif. Leur groupe se nommait City Rogz. On lui fit écouter des extraits de quelques titres, puis un en particulier en entier ; celui sur lequel il y avait un refrain mélodique que les rappeurs voulaient l'entendre chanter. Dans la démo qu'elle écoutait, c'est Ty qui chantait le refrain avec sa voix rocailleuse. On donna à la jeune fille un papier avec les paroles écrites. Deux ou trois écoutes suffirent à bien lui faire retenir la mélodie, et Maryline s'éclaircit la voix.

    • Allez c'est à toi, mets-toi bien devant le micro, lui indiqua Ty.

    Il lança la musique avec les couplets rappés par le groupe. Il avait juste enlevé la piste avec le refrain. Ce serait à Maryline de combler le vide. Elle se sentait gênée de faire ce test nue comme au premier jour. Mais presque plus rien ne l'étonnait depuis qu'elle connaissait Michaël. Elle se concentra sur ce qu'elle avait à faire et colla sa bouche au micro. Sa première victoire fut de ne pas être en décalage avec la musique. Elle chanta de sa petite voix douce, puis arracha des commentaires de satisfaction aux garçons quand il fallut monter en puissance. Elle répéta l'exercice plusieurs fois, le refrain répété en boucle à la fin du morceau. Elle termina en tenant le micro entre ses mains, faisant un peu son show avec une attitude sexy.

    • Ouais, super ! S'exclama Achdé.

    • C'est pas mal, fit MasterAz.

    • Ouais, on a vu pire, c'est clair, dit Gengis.

    Ty ne parla pas tout de suite, manipulant des boutons et réécoutant le morceau dans son casque. La petite black trépignait sur place. Et elle n'aurait su dire pourquoi, mais le stress de la situation se faisait ressentir dans son bas-ventre. Elle était de nouveau excitée.

    • On va essayer un peu de rap pour voir, fit soudain Ty.

    Il donna à la jeune fille une feuille avec d'autres paroles, et lança un autre morceau où elle put s'essayer au rap. Elle fit ce qu'elle put mais sentit bien qu'elle était moins à l'aise que dans le chant mélodique. Puis Gengis proposa de la tester comme choriste. Certains morceaux s'y prêtaient bien. Chacun des rappeurs prit alors un micro et tous s'entassèrent au milieu de la pièce. Romain resta en retrait, jouant l'oreille du public. La musique fusa, et le rap résonna. Maryline n'avait pas de feuille pour cette partie, et ce furent les garçons qui lui indiquèrent quand chanter les choeurs, en même temps qu'eux ou en canon. Ty la prit par les épaules et sa main se posa en partie sur un sein. La jeune fille sentit également une main se poser sur ses fesses. Mais elle ignora ces caresses et se concentra sur le chant. Le début fut hésitant, puis la petite black comprit rapidement ce qu'on attendait d'elle et le final fut plus harmonieux. Le morceau dura plus longtemps que prévu, les rappeurs le prolongeant intentionnellement, le plaisir de rapper ensemble les guidant. Ils étaient apparemment satisfaits de ce qu'avait proposé la petite black, et cessèrent la répétition improvisée en se congratulant à coups de checks.

    • Alors t'en dirais quoi, toi ? fit Ty sérieusement en se caressant le menton.

    Il faisait face à Maryline et elle se demanda ce qu'il attendait comme réponse.

    • Ben, c'était pas mal, non ? Osa-t-elle dire.

    • Tu le penses vraiment ? Demanda Ty. Ou c'est juste parce que tu veux pas que je te foute dehors à coups de tatannes dans le cul ?

    • Nan, oui, c'est vrai ! Fit la petite black visiblement perturbée. Je trouve que c'était bien.

    Le grand rappeur baissa son pantalon de jogging et sortit un sexe de grande taille à moitié tendu. Il prit la main de la jeune fille et la posa sur son membre. Maryline se demanda si ça signifiait qu'il voulait une fellation, mais s'il voulait en passer par là elle ne comptait pas le contrarier. Elle s'agenouilla.

    • C'était pas trop mal, tu feras tout à fait l'affaire comme choriste, et comme chanteuse y a encore du travail, dit Ty alors que la jeune fille le masturbait lentement de sa petite main. Mais ce qui fait que t'es meilleure que les autres c'est que tu vas être notre salope, sur scène et en dehors. Notre public adore les bonnasses dans ton genre, il va être dingue de toi. Et ça, ça n'a pas de prix, pas vrai les gars ?

    • Ouais ! C'est clair ! Firent les autres.

    • Maintenant suce-moi, fit simplement Ty.

    Maryline n'hésita pas. Elle ne répondit même pas à ce que venait de dire le rappeur, elle ne voulait pas le contredire et risquer d'être mise à la porte toute nue. Elle ouvrit la bouche et referma les lèvres sur la queue qui avait pris une taille généreuse. Le sexe du rappeur avait une odeur et un goût particulier qu'elle n'aurait su identifier. Ty ne comptait apparemment pas se fatiguer, il ne bougeait pas et c'était à la petite black de s'activer. Lorsqu'elle le comprit, elle mit à contribution l'expérience acquise des nombreuses pipes qu'elle avait administrées depuis à peine deux semaines. Elle suça avec ardeur la bite du rappeur. La longue queue pénétra jusque dans sa gorge, ce dont Maryline était à présent capable sans s'étouffer. Elle le pompa pendant de longues minutes, y mettant toute sa science, le membre disparaissant et reparaissant rapidement entre ses lèvres, la salive coulant aux coins de sa bouche. Mais rien n'y faisait, Ty ne semblait pas prêt à jouir.

    • Si tu comptes me faire éjaculer, te fatigue pas, dit-il finalement. J'ai niqué grave ma meuf juste avant et elle m'a vidé les couilles. T'arriveras à rien, laisse-moi faire.

    Ceci expliquait le goût particulier que Maryline avait ressenti, c'était celui du sexe de sa copine. Elle ressentit une honte nouvelle à sucer une bite qui venait de pénétrer la chatte d'une autre. Ty sortit son grand épieu de la bouche de la petite black, et lui dit de la laisser ouverte. Il se masturba lui-même au-dessus de son visage. Maryline comprit ce qu'il voulait et garda la bouche ouverte devant l'extrêmité de sa bite, la langue sortie. Il ne fallut que quelques secondes pour qu'enfin le rappeur lâche un grognement, et pour qu'une timide giclée de sperme jaillisse. Maryline l'accueillit entièrement sur sa langue et l'avala.

    • Nettoie-moi le bout, salope, ajouta Ty.

    Maryline ne s'offusqua pas du terme utilisé, elle en avait entendu d'autres ces dernières heures. Elle lécha le gland et l'aspira pour avaler les dernières gouttes.

    • OK, je crois qu'elle a passé le test, là, non ? Demanda MasterAz.

    • Ouais, elle a réussi son examen de passage, dit finalement Ty en souriant.

    Il rangea son sexe et ajouta pour la petite black :

    • On a une répét' demain soir vers 20h. Tu viendras, je te phonerai avant. En attendant tu peux te saper et on va te ramener chez toi comme promis. On n'est pas des sauvages.

    On donna à Maryline son sac et elle put enfin enfiler sa petite robe sport. Elle ne prit même pas la peine de remettre ses chaussures. Elle n'en voyait pas l'intérêt alors qu'elle avait passé toute la soirée pieds nus. Gengis repartait de son côté en voiture en emmenant Achdé. C'est Ty qui allait ramener la jeune fille chez elle, accompagné de MasterAz qu'il déposerait ensuite. Maryline se sentait flotter comme dans un rêve, tellement la situation paraissait étrangement normale après la débauche de la soirée. L'accumulation d'alcool y était également pour quelque chose. Elle profita du trajet en voiture pour jeter un coup œil à son téléphone. Elle était à l'arrière du véhicule avec MasterAz mais le petit rappeur la laissait tranquille. Elle avait reçu plusieurs messages de garçons : Jérémy, Max, Amine... Elle ne voulait répondre à aucun d'entre eux et ne les lut même pas. Mais cela lui fit penser à Michaël et elle lui envoya un texto pour dire qu'on était en train de la ramener chez elle. « OK envoie un selfie », répondit-il simplement. La petite black soupira, agacée et amusée en même temps. Il n'arrêterait jamais, songea-t-elle en souriant. Alors sans prendre de précaution, elle posa un pied nu sur le siège, ce qui dévoila sans pudeur son entrejambe.

    • Qu'est-ce que tu fais ? Demanda MasterAz.

    • C'est Michaël, il veut que je lui envoie un selfie, lui répondit-elle. Et quand il demande ça je sais qu'il veut voir mon minou.

    • Okayyyy ! Fit le petit rappeur amusé. Attends, je vais t'aider.

    Alors que la jeune fille mettait son téléphone devant elle pour se préparer à prendre la photo, il approcha ses doigts de la chatte qu'il avait visitée plus tôt dans la soirée. Il en écarta les lèvres de ses doigts en faisant bien attention de ne pas laisser apparaître son visage dans le viseur du téléphone. Maryline pouffa de rire et prit la photo. En la regardant ensuite elle rit carrément avec le rappeur. En dehors de son corps seules les mains de MasterAz apparaissaient et ouvraient son sexe largement. Elle envoya la photo à Michaël, qui ne tarda pas à répondre par un message.

    • C'est les doigts de qui ?

    • Masteraz un des rappeurs, répondit-elle.

    En retour un smiley montra que son copain était satisfait. Peu après Ty informa Maryline qu'ils étaient arrivés chez elle. Seul MasterAz accepta d'embrasser la jeune fille quand elle leur dit au revoir, il n'était pas gêné par le nombre de bites qu'elle avait gobées dans la soirée. Elle récupéra le grand sac plastique contenant ses tenues de pom pom girl, ses chaussures et son petit sac à dos et monta chez son cousin.

    Maryline eut la surprise de trouver François en compagnie de son collègue Cédric, en train de discuter devant la télé. La jeune fille revit dans sa tête des images de la soirée chez Cédric et de ce qui s'était passé entre elle et lui. Il n'était pas très tard, à peine 22 heures, mais son cousin demanda tout de même pourquoi Maryline rentrait à cette heure-ci. Elle posa son grand sac dans le coin du salon où elle entreposait ses affaires, et lui fit la bise en lui expliquant qu'elle avait été retenue après le spectacle de pom pom girls parce qu'elle avait été invitée à dîner par des gens du club ; ce qui n'était qu'un petit mensonge. François n'en demanda pas plus. Cédric, ravi de voir la petite black, lui fit la bise à son tour. Elle remarqua que le jeune homme la regarda avec délectation de haut en bas, jusqu'à ses pieds nus, en se caressant distraitement l'entrejambe. Après tout ce qu'elle avait subi dans la soirée, cela amusa Maryline de constater que même habillée elle faisait de l'effet aux hommes. Désinhibée par l'alcool qu'elle avait bu, elle en abusa et accentua le déhanchement de sa démarche en se rendant à la cuisine. Elle se concocta un thé chaud, à la fois pour se désaltérer et pour ôter les goûts de sperme et d'alcool qu'elle avait encore dans la bouche. Puis elle vint s'asseoir dans le canapé au côté des hommes pour regarder avec eux le reste du film. Cédric ne quittait pas des yeux ses jambes dénudées, et l'interrogea sur son spectacle de pom pom girls. La petite black leur raconta comment ça s'était passé, en omettant bien sûr les passages interdits aux mineurs. Excitée par le souvenir de cet après-midi de folie, elle proposa même de montrer à Cédric et à son cousin sa tenue de cheerleader. Elle sortit du sac la tenue qu'elle avait portée pour le show, mais bien entendu Cédric voulut la voir sur elle. Maryline fit semblant de discuter mais elle finit par céder, trop excitée de raviver les sensations qu'elle avait ressenties dans l'après-midi. Elle se changea rapidement dans la salle de bain et en ressortit avec son top à manches longues et sa jupette aux deux tons de bleu, ciel et marine, et toujours pieds nus. Cédric applaudit et siffla, et même François reconnut que Maryline avait de l'allure. Galvanisée par les encouragements, la petite black se laissa aller à faire quelques mouvements, reproduisant une partie de sa chorégraphie en tournant dans l'espace restreint du salon. Ce fut une erreur, car dans l'euphorie du moment elle se pencha et laissa sa minijupe se relever un peu trop, et les jeunes hommes le remarquèrent.

    • Waow ! Ne put s'empêcher de s'exclamer Cédric.

    • Maryline ! Cria François paniqué en tirant sur la jupe pour la rabattre sur les fesses de sa cousine. Mais ça va pas, non ? Pourquoi t'as pas de culotte ?

    • Oups ! Hi hi ! Je crois que j'ai oublié d'en remettre une ! Fit la pom pom girl gênée et amusée en même temps.

    La jeune fille partit d'un fou rire incontrôlable, et Cédric rit avec elle. Mais François ne riait pas, lui. Il essaya de ne pas paraître trop dur devant son collègue mais mit prématurément un terme à la soirée. Il suggéra à Cédric de rentrer chez lui. Celui-ci n'insista pas, voyant bien que le comportement de Maryline agaçait son cousin. Il fit la bise à la jeune fille et lui demanda tout bas si elle serait partante pour un ciné un soir dans la semaine.

    • Heu, peut-être, oui, répondit Maryline prise au dépourvu.

    • OK, je te rappellerai, dit Cédric avec un clin d'oeil.

    Il salua François avant de s'éclipser.

    • Quel rabat-joie ! Fit la petite black quand elle se retrouva seule avec son cousin.

    • Quoi ?! Je vais quand même pas te laisser montrer ton cul comme ça à tout le monde, non ? Lui envoya François à la figure. Qu'est-ce qui t'arrive en ce moment ? T'as le feu au cul ou quoi ? T'arrête pas de chauffer tous les mecs qui passent.

    • Fous-moi la paix, j'fais c'que j'veux, merde ! Répondit Maryline exaspérée par la réaction de François.

    Elle en avait assez des coups de colère de son cousin. Même si elle habitait chez lui, elle n'était plus une fillette et elle avait sa liberté. Auparavant elle aurait sans doute fait profil bas, mais là, l'alcool aidant, elle avait plutôt envie de le provoquer. Alors qu'il la sermonnait encore, elle ôta nerveusement son haut et sa jupe et les jeta vers ses affaires. Elle se retrouva entièrement nue et continua de se défendre verbalement comme si de rien n'était.

    • Alors c'est ça ? Tu veux faire ta madame qu'a pas froid aux yeux ? Fit François en élevant encore la voix. Tu peux te foutre à poil, je m'en fous ! Je suis pas choqué, si tu veux savoir. Tiens regarde, moi aussi je peux le faire.

    Sur ce il enleva son pantalon et son slip d'un seule geste, et se retrouva juste en t-shirt, son sexe circoncis s'agitant entre ses cuisses. Il resta debout fièrement, attendant l'effet de sa provocation. Maryline lui jeta un regard en biais en lâchant un « pfff ! » pour faire comme si elle n'en avait que faire. Mais intérieurement elle était choquée que son cousin se montre ainsi. Jamais elle n'aurait imaginé ça de lui. Il devait être vraiment hors de lui pour réagir de la sorte. Subitement François trouva son propre geste stupide ; il agita la tête en râlant et quitta le salon avec son pantalon sous le bras. Maryline ne put s'empêcher de regarder ses fesses nues alors qu'il s'éloignait. Il alla s'enfermer dans sa chambre.

    La lycéenne s'occupa alors de choses et d'autres : faire la lessive, prendre sa pilule, faire des devoirs. Son cousin ne quitta pas sa chambre et elle en profita pour rester nue. Elle commençait à s'habituer à ne pas porter de vêtements et c'était une sensation qu'elle trouvait agréable. Elle était en train de travailler sur un texte de français, allongée sur son canapé-lit, quand elle reçut un message de Mathias. Elle y jeta juste un coup d'oeil. Il regrettait de ne pas avoir pu être avec elle au tacos. Il avait vu des photos, et selon lui c'était « trop cho ». Maryline s'excita toute seule en imaginant les photos qu'il avait pu voir, et elle se laissa aller à se masturber, bravant l'interdit de Michaël. Elle jouit encore une fois, la dernière de cette journée, et s'endormit nue sur sa couverture avec ses devoirs non terminés.

    -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Maryline s'était réveillée au petit matin ce lundi comme elle s'était endormie : nue sur sa couverture, son devoir de français encore ouvert à côté d'elle. Elle avait dormi d'une seule traite, et son corps l'avait réveillée à l'heure habituelle ; fort heureusement, car François était déjà parti pour le travail et l'avait laissée dormir. Elle s'était préparée pour le lycée, terminé rapidement ses devoirs sans oublier de se raser le sexe. Elle allait à présent prendre son bus, sans se presser. Le fond de l'air était frais et le ciel chargé de nuages gris était menaçant. C'est pourquoi elle avait mis l'imperméable violet qui venait de la sœur de Michaël. Elle le trouvait plutôt chic et c'était le temps idéal pour le porter. En-dessous le choix de vêtements avait été cornélien. Maryline ne voulait pas revivre les séances de découpage de vêtements subis ces derniers jours. Il fallait donc qu'elle soit sûre que personne ne soit vêtue plus court qu'elle. Pour la jupe, elle avait eu une idée. Elle avait pris la jupe beige qu'elle n'avait pas encore portée depuis que Michaël la lui avait achetée lors de leur première séance de shopping. Elle avait refusé de la mettre jusqu'à présent car le tissu élastiqué de la jupe s'étirait jusqu'à devenir translucide et moulait ses formes comme un gant. Elle ne cachait rien, et l'absence de culotte risquait d'être évident. Cependant cette jupe avait aussi un avantage : celui de lui couvrir entièrement les cuisses jusqu'au-dessus des genoux, pourtant le tissu stretch offrait la possibilité de la remonter et ainsi de la raccourcir à volonté. C'était un bon moyen de garder le contrôle sur la règle de Michaël. La petite black était assez fière d'elle sur ce coup-là. Par contre en haut, elle avait pris un risque en enfilant le top blanc qui venait d'Alice. Il était un peu large et devait normalement se porter avec autre chose en-dessous, au moins un soutien-gorge, car il montrait plus qu'il ne cachait la poitrine si on n'y faisait pas attention. C'était risqué mais il était court sur le ventre, sans manches, très décolleté, et permettrait donc à coup sûr de ne pas enfreindre la règle « je suis vêtue le plus court », tout en étant plus propre que le t-shirt découpé de vendredi. Pour les chaussures, Maryline n'avait plus beaucoup de choix, il ne lui restait que des hauts talons. Le temps menaçant la décida à mettre les bottes noires à talons qu'elle avait déjà portées en boîte. Elle se retrouvait habillée pour aller au lycée d'une façon qu'elle n'aurait jamais imaginé possible il y a une dizaine de jours. Mr Philémon allait encore la réprimander à coup sûr.

    Pendant le trajet du bus la lycéenne s'enveloppa dans son imperméable pour dissimuler sa tenue au maximum. Elle entendit soudain le bip de son téléphone. Elle reçut deux messages :

    • Michaël : Ca va ma belle ? Pas en retard j'espère. RDV au parc on a un truc à voir avec tes potes.

    • Jérémy : Salut Mary. On doit se voir viens au parc. Michaël sera là. C'est un ordre sinon punition.

    Maryline se prit la tête entre les mains. Qu'est-ce que ça voulait dire cette réunion improvisée ? Jérémy et Max lui avaient envoyé des messages tout le week-end. Ils préparaient un truc et ça l'inquiétait. Mais si Michaël était impliqué elle ne pouvait pas refuser. Elle lui répondit donc simplement « OK » ainsi qu'à Jérémy.

    Quand la petite black descendit du bus elle eut la mauvaise surprise de croiser Jérémy qui arrivait à pieds, justement. Celui-ci fut ravi et lui attrapa la main en lui déposant un baiser sur les lèvres.

    • Le hasard fait bien les choses, quand même, dit-il. Viens, je t'emmène au parc.

    Elle le laissa faire sans réagir. Elle se laissa traîner par la main jusqu'au parc, tenant son imper fermé de l'autre main. L'espace vert était calme à cette heure matinale, avec presque personne en vue. Jérémy emmena sa camarade de classe à l'endroit où elle s'était fait punir quelques jours avant. Elle frissonna au souvenir des coups de fouet improvisés alors qu'elle était attachée et des trois garçons qui l'avaient baisée sous les yeux d'une fille qu'elle ne connaissait pas. Malgré elle, cela éveilla sa libido. Elle était de moins en moins étonnée d'être excitée par les situations humiliantes que les garçons lui faisaient vivre, ni même par leur simple souvenir. Dans la petite clairière cachée du reste du parc ils retrouvèrent Omar, Max, et Michaël un peu à l'écart les bras croisés. Elle posa son sac à côté de ceux des autres. Les deux camarades de classe de Maryline l'embrassèrent à tour de rôle, puis Michaël la prit dans ses bras et l'embrassa à son tour. Il la maintint entre ses bras musclés, dos à lui afin qu'elle fasse face aux autres garçons.

    • Ecoute Jérémy, dit-il, c'est lui qui a quelque chose à nous présenter ce matin.

    La jeune fille était intriguée. Que signifiait donc tout ce mystère ?

    • Bon, on n'a pas beaucoup de temps avant que ça sonne alors je vais essayer de faire vite, dit Jérémy presque solennellement.

    Il s'éclaircit la voix.

    • Depuis que Maryline s'est ouverte à nous, je dirais, on en a tous profité. On est super contents d'avoir une fille aussi libérée et qui n'a pas peur des mecs dans notre classe. Et on peut dire merci pour ça à Michaël, parce que c'est lui qui a révélé chez elle ce côté... heu...

    • Salope, tu peux le dire, fit Max en rigolant.

    • Trop bonne, ouais, fit Omar.

    • J'allais dire sensuelle, poursuivit Jérémy en fronçant les sourcils. Sensuelle, et ouverte aux expériences. On a de la chance que Michaël la partage avec nous. Et grâce à elle certains d'entre nous découvrent des choses, hein Max ?

    • Parle pour toi, moi j'ai d'jà eu des tas d'expériences, répondit le concerné visiblement vexé.

    • Ouéch, tu nous raconteras, bien sûr ? fit Omar avec un sourire sarcastique.

    • Bref ! Coupa Jérémy. Le problème c'est que la semaine dernière on voulait tous l'avoir pour nous en même temps, et du coup on lui faisait peur et au final on n'en a pas profité tant que ça. Donc je me suis dit qu'il fallait mettre au point un roulement, une sorte de planning pour qu'on puisse passer du temps avec elle chacun notre tour sans être emmerdé par les autres.

    • Mouais, t'as eu raison, fit Omar.

    Maryline écoutait, perplexe. En fait les garçons semblaient déjà tous au courant de ce qui se passait, et elle comprit que Jérémy faisait son discours pour elle. Elle jeta un regard interrogateur à Michaël derrière elle. Le grand gaillard semblait s'amuser de la situation, la serrant dans ses bras.

    • Vous savez que je me débrouille en informatique, et qu'on peut faire des choses sympas sur internet. J'ai donc eu l'idée de créer un forum dédié à Maryline. C'est entre nous et elle, un truc fermé où on ne peut accéder que si on est inscrit, avec un mot de passe, et où on partagera tout ce qu'on a sur elle.

    Sur ce il sortit son smartphone et montra l'écran à tous. De loin Maryline ne vit pas grand chose, juste qu'il y avait un grand bandeau coloré à son nom.

    • Les gars, je vous ai déjà envoyé le lien pour vous connecter, continua Jérémy. Je l'envoie aussi à Mary.

    • T'as eu ça toi ? Demanda la lycéenne à Michaël.

    • Oui, il me l'a envoyé hier soir. J'ai eu le temps de regarder tout ça et d'en parler avec lui pendant que t'étais partie avec les rappeurs. Au fait, il faudra que tu me racontes.

    • Oui...

    Jérémy reprenait déjà son explication, en montrant quelquefois son écran.

    • Vous avez plusieurs sections dans le forum. Alors la première, là, c'est toutes les règles qui s'appliquent actuellement pour Maryline. Je les ai revues avec Michaël pour être sûr que c'est à jour et il les a validées. On va les passer en revue une par une rapidement.

    Ce n'était pas au goût de la petite black. Jusque-là les règles étaient plutôt orales, même si Michaël en avait transmis à Omar par sms. Mais si elles étaient écrites dans ce forum accessible aux trois garçons, ça prenait une tournure plus officielle en quelque sorte, et ce n'était pas pour lui plaire.

    • Règle n°1 : Maryline ne doit jamais porter de soutien-gorge ou autre chose qui maintienne sa poitrine. Régle n°2 : Maryline ne doit jamais porter de culotte ou autre sous-vêtement qui couvre son sexe et ses fesses.

    • Il pourrait y avoir une seule règle « pas de sous-vêtements », et pis c'est tout, non ? Demanda Max.

    • Non, c'est important que ce soit deux règles différentes parce que les règles pourront évoluer, tu verras, expliqua Jérémy. Je continue, règle suivante : Maryline ne doit porter que des jupes ou robes, pas de pantalon, leggings, shorts, etc. Règle suivante : Elle ne doit pas contester une proposition ou un ordre sous peine de punition, en clair elle ne doit pas dire non.

    • Mais c'est pas dans nos règles, ça ? Fit la petite black en se tournant vers Michaël.

    • Implicitement c'était une règle, si on veut, répondit son copain. Jérémy a tenu à la lister avec les autres, ça lui fait plaisir que ce soit lui qui l'ajoute.

    • Règle suivante : quand elle s'asseoit elle ne doit pas serrer les cuisses, son sexe doit rester accessible. Règle suivante : Son sexe doit toujours être bien rasé. Règle suivante : elle ne doit pas se masturber sans autorisation. Autre règle : elle ne doit pas porter deux vêtements l'un sur l'autre. J'explique : pas de gilet sur un top, pas de chemise sur un t-shirt, etc. Une seule couche de vêtements. Les vestes ou manteaux sont autorisées si la météo le nécessite.

    • Par exemple, intervint Michaël. Là il ne pleut pas et il ne fait pas si froid, donc l'imper n'est pas nécessaire. Enlève-le, ma puce.

    • Tu rigoles ? Mais j'ai froid, moi, se justifia Maryline.

    • Enlève-le et on verra bien si tu as froid d'ici quelques minutes, insista le jeune homme. Tu ne voudrais pas déjà contester un ordre, non ?

    La petite black soupira rageusement et enleva son imperméable violet. Michaël le prit sur son bras. Les autres garçons sifflèrent en voyant la légèreté de la tenue de leur camarade de classe. La jupe la couvrait comme une seconde peau, ses tétons pointaient sous le top blanc, et les bottes à talons accentuaient la sensualité de sa silhouette.

    • Hum, la règle suivante, continua Jérémy le plus sérieusement du monde. Maryline doit toujours porter les vêtements les plus courts et les plus décolletés dans notre champ de vision. Sinon elle doit corriger tout de suite sa tenue sous peine de punition.

    Le garçon à lunettes observa la jeune fille et toute la peau noire mise à nu sur ses bras et ses épaules, son large décolleté et son ventre dénudé.

    • Là par exemple, expliqua-t-il, c'est déjà bien court tout ça, mais si on voyait autour de nous une fille avec une jupe plus courte, et ben elle devrait raccourcir la sienne ou la changer.

    • Ha ouais, cool ! Fit Max avec un air bête.

    Maryline ne trouvait rien de cool à ça, elle. Jérémy continua sa lecture.

    • Et dernière règle sur la liste : quand elle est en présence d'hommes avec qui elle a déjà été nue, et que personne d'autre n'est en vue, Maryline doit toujours être nue, où que ce soit. Donc là...

    La jeune fille tourna la tête dans tous les sens, paniquée.

    • Non mais là, on va partir en cours, c'est pas la peine.

    • J'ai pas encore entendu sonner, dit Michaël. La règle c'est la règle, allez.

    Maryline poussa un « naaaaan » désespéré, mais commença malgré tout à se déshabiller. Elle enleva son top en un clin d'oeil, se tortilla pour faire glisser sa jupe par le haut et ainsi ne pas la salir, et remit ses vêtements à Michaël. Il lui demanda les bottes aussi et elle les ôta en râlant. Elle se retrouva nue comme au premier jour dans ce parc public. Les garçons se régalaient. Malgré la fraîcheur ambiante Maryline n'avait pas froid, finalement. Elle était de nouveau complètement excitée, une onde de chaleur irradiant tout son corps en partant de son bas-ventre.

    • Bon du coup pour les autres règles, c'est vérifié, dit Jérémy. Pas de sous-vêtements, sexe rasé...

    Michaël passa la main sur le pubis et la vulve de sa copine.

    • Je confirme, dit-il. C'est bien doux... et humide aussi, ha ha !

    • Super ! Fit Jérémy. Alors ensuite sur le forum, après les règles, vous avez la section avec les photos et vidéos. J'ai réuni celles qu'on avait tous, tout est là au même endroit.

    • Quoi ??? s'exclama la petite black. Fais voir !

    Elle vint au côté du garçon à lunettes et regarda son écran de téléphone de plus près. Elle aperçut des miniatures de photos d'elle nue et dans d'autres situations plus explicites, certaines étant des arrêts sur image de vidéos. Jérémy les fit défiler, il y en avait des dizaines et beaucoup venaient clairement de Michaël. Elle lui jeta un regard noir d'incompréhension alors que Jérémy continuait de parler.

    • Toutes ces images ne sont accessibles qu'à nous et elles doivent rester exclusivement sur le forum. C'est un accord avec Michaël. Celui qui laissera fuiter n'importe quelle photo ou vidéo sera banni du forum et de la vie de Maryline. Je vous en ai déjà parlé, on est tous d'accord, hein ? De toute façon ça c'est écrit aussi clairement dans les règles du forum. Mary a des règles à suivre mais nous aussi.

    Les garçons acquiescèrent avec un air sérieux, mais ça ne suffisait guère à rassurer la jeune fille. Michaël avait promis de ne pas partager les photos et vidéos en sa possession. Elle se sentait trahie. La sonnerie du lycée retentit au loin. Ils n'avaient pas le temps de s'expliquer.

    • Merde ! S'exclama Jérémy. Bon, on se revoit tous à la récré, disons dans le hall, et je vous explique la suite, c'est le plus intéressant. En attendant on lui fout la paix à Mary, pas touche, c'est compris ?

    La dernière phrase s'adressait à Omar et Max, Michaël ne semblait pas concerné. Les garçons ramassèrent leurs sacs et quittèrent les lieux alors que Maryline s'habillait aussi vite qu'elle le pouvait. Seul Michaël était resté avec elle.

    • T'as pas froid, tu vois, lui dit-il. Alors je garde ton imper pour le moment.

    Ils rejoignirent le lycée en courant, les seins de la petite black ballotant dans tous les sens et sortant parfois de son top. Elle courait de manière dégingandée avec ses hauts talons, et Michaël l'aidait en la tirant par la main. Grâce à lui elle arriva juste à temps à son cours. Il était malgré tout trop tard pour choisir sa place, et elle se retrouva dans un coin de la classe entre Omar et Max.

    • On te fout la paix en attendant la récré, lui dit Max tout bas, mais tu dois quand même respecter les règles.

    Il lui fit signe de la main d'écarter les cuisses. Maryline soupira, elle n'était pas encore sortie de l'auberge. Sa jupe élastiquée lui couvrait les cuisses mais l'empêchait surtout de les écarter.

    • Te fatigue pas, remonte-là, lui chuchota Omar. Regarde Sandra.

    La petite black jeta un coup d'oeil à Sandra plus loin dans la même rangée. Elle se demanda un instant ce que voulait lui montrer Omar. Puis elle remarqua que sa camarade portait une jupe ultra-courte. En dessous elle portait des collants noirs en laine opaque, mais sa jupe était ultra-courte quand même et ça comptait pour la règle. Maryline fut abattue. Elle avait espéré que sa jupe resterait un moment à sa longueur initiale, et voilà que dès le premier cours elle devait déjà la raccourcir au maximum. Heureusement qu'elle avait prévu le coup avec sa jupe stretch. Discrètement, elle la remonta et la roula à la taille jusqu'à ce qu'elle ne couvre plus rien de ses cuisses. Elle ouvrit alors les jambes et son sexe fut clairement visible à quiconque regardait. Ce que ne tarda pas à faire quelqu'un juste devant elle : Fred. Il s'était retourné pour elle ne savait quelle raison, et ouvrit des yeux comme des soucoupes en voyant la chatte exposée. Il sourit à la petite black et se retourna. Heureusement elle restait dissimulée pour une grande partie de la classe et notamment le professeur qui ne pouvait voir sous sa table. Celui-ci fit passer des feuilles pour un contrôle, ce qui occupa une partie de l'heure de cours. Maryline se concentra sur le travail et essaya d'oublier le reste. Les garçons à ses côtés n'y parvinrent pas, perturbés par la fille impudiquement exposée.

    A l'entre-deux-cours, Maryline espérait voir Michaël pour lui parler au sujet des photos. Elle s'éclipsa et le chercha. Seul Jérémy l'avait suivie et ne la lâchait pas, lui tenant la main comme il aimait à le faire. La jeune fille n'avait pas rabaissé sa jupe qui ne couvrait le nécessaire que de justesse. Elle essayait d'ignorer les regards des élèves qui la toisaient avec perplexité, envie ou dégoût. Elle ne trouva pas Michaël, et se rendit compte qu'elle avait reçu sur son smartphone un message qu'elle n'avait pas lu ce matin. C'était Mathias, encore. « Si on se faisait un ciné un soir, juste toi et moi ? », lui disait-il. La lycéenne fut interloquée. Une nouvelle invitation au cinéma en moins de 24 heures, est-ce que les mecs s'étaient donné le mot ? Que voulait donc Mathias ? Cherchait-il à se rapprocher d'elle ? Le sexe ne lui suffisait-il donc pas ? Devait-elle en parler à Michaël ? Comment réagirait celui-ci dans ce cas ? Elle préférait éviter les embrouilles, et répondit dans le vague : « Je sais pas, peut être ».

    • Tu fais quoi ? Demanda Jérémy. Tu as reçu le lien que je t'ai envoyé ?

    • Non, je répondais au message d'un mec, répondit Maryline de manière sincère. Tu peux pas savoir comme je suis harcelée de messages depuis... depuis, heu... enfin voilà, quoi.

    • Ouais je vois.

    Il lui serra la main dans la sienne, tout fier d'être celui avec qui la petite black était à ce moment précis. Maryline regarda les autres messages, elle n'avait pas vu que Jérémy lui avait déjà envoyé le lien. Elle cliqua et ouvrit la page du forum. Elle dut s'identifier et créer un mot de passe. Enfin elle y eut accès. Elle jeta rapidement un coup d'oeil, vit les règles, puis la galerie de photos. Elle s'y attarda, cliquant sur quelques-unes pour les agrandir. Elle eut un hoquet de surprise. Il y avait même des photos qu'elle ne connaissait pas, de la soirée en boîte dont elle ne se souvenait pas. Elle était prise des deux côtés, nue dans une voiture. Elle se couvrit la bouche de honte. Mais elle n'eut pas le loisir d'en regarder plus sur le moment, il était temps de rejoindre le cours suivant. Elle referma la page, repassant les images humiliantes dans sa tête. Michaël devrait attendre, et pourtant il était impératif qu'elle lui parle.

    Jérémy ne parvint pas à se glisser à côté d'elle en classe, et Maryline put trouver une place à côté de sa copine Khedidja. Et Fred s'assit de l'autre côté. A l'écart de Jérémy, Omar et Max, elle put oublier un moment les règles et garder les cuisses fermées. Elle préférait éviter de montrer à sa copine qu'elle était de nouveau sans culotte, même si Khedidja en avait vu d'autres ces derniers jours. Sa jupe super courte, c'était déjà pas mal. Fred essaya bien de lui parler mais elle coupa court à la conversation. Elle reçut un nouveau message de Mathias qu'elle put lire avant que le cours ne commence, discrètement : « Ce soir ca te dit ? ». Elle n'oubliait pas qu'elle avait rendez-vous avec les rappeurs le soir-même.

    • Je peux pas j'ai rdv avec les rappeurs je t'expliquerai, répondit-elle en vitesse.

    • Cool, je peux venir ?, insista-t-il.

    • Je sais pas. Vois avec eux ou ton cousin.

    • Maryline, pas de téléphone en classe, vous le savez ! Donnez-le moi, je le garde sur mon bureau pour le reste du cours.

    Pas de chance, c'était un cours de maths avec Mr Philémon. Il vint à côté d'elle chercher l'appareil, et le lui confisqua en jetant un regard désapprobateur sur sa tenue. Il posa l'appareil sur son bureau et commença son cours comme si de rien n'était.

    • Tu tchattais avec un mec ? Chuchota Khedidja à sa copine. C'est Michaël ?

    • Nan... répondit Maryline tout bas. Laisse tomber.

    • Ces rappeurs avec qui t'as rendez-vous, c'est les mêmes dont tu me parlais l'autre fois ? Insista la beurette.

    • Quoi ? Tu... tu lis mes messages par-dessus mon épaule ? S'indigna la petite black en rigolant. Va te faire foutre !

    • Salope ! Ajouta Khedidja avec un coup de coude moqueur à sa copine.

    Un regard accusateur de Mr Philémon les incita à se taire. A la fin du cours Maryline alla voir le prof à son bureau pour réclamer son smartphone.

    • Non, je le garde, lui dit le jeune prof derrière ses lunettes rondes. Tu le récupèreras ce midi quand tu viendras me voir.

    • Mais non, s'il-vous-plaît, j'en ai besoin ! Plaida la jeune fille.

    • Besoin pour quoi ? Tu as cours jusqu'à ce midi, tu n'en auras pas besoin.

    • Mais c'est la pause là, s'il-vous-plaît ! Tenta encore Maryline.

    Elle remarqua que le prof avait posé la main sur sa hanche, en haut de sa jupe, et la caressait doucement en lui parlant. C'était à cet endroit qu'il aurait normalement dû sentir l'élastique d'une culotte, mais il n'en dit rien.

    • Ecoute Maryline, tu peux bien te passer un quart d'heure de ton téléphone, ce n'est pas insurmontable, dit-il sur un ton condescendant. Ne t'en fais pas, il reste là et tu le récupèreras tout à l'heure.

    La jeune fille tenta encore de le persuader, osant même se pencher vers lui nonchalamment pour accentuer son décolleté. Peut-être que ça le mettrait dans sa poche si Michaël avait raison. Son top ne cachait rien et le prof devait probablement avoir une vue entre ses seins libres jusqu'à son nombril. Il remonta nerveusement ses lunettes sur son nez mais malheureusement il conserva son sang-froid et ne céda pas. Maryline se sentait trop nerveuse à l'idée de lui laisser son smartphone. S'il avait l'idée d'aller fouiller dans les pages internet qu'elle avait ouvert juste avant, il tomberait sur la galerie de photos, et que se passerait-il alors ? Il valait mieux ne pas y penser. Ce serait une catastrophe dont elle n'osait même pas imaginer les conséquences. Elle n'insista pas davantage de peur d'éveiller la curiosité du jeune professeur. Et de toute façon elle devait rejoindre Michaël, Jérémy et les autres pour découvrir ce que lui réservait encore ce fameux forum. Elle pria intérieurement pour que ses photos restent secrètes.

     

    A suivre...


    votre commentaire
  • Dans l'arrière-salle du restaurant tous les jeunes hommes furent ravis de retrouver Maryline, mais certains se disputèrent le privilège de l'avoir près d'eux. C'est Michaël qui s'érigea en arbitre.

    • Ce soir c'est la priorité aux héros du jour ! Dit-il. Djibril et Alban ont marqué les buts de notre équipe, ils ont le droit de profiter de la fille en premier.

    Djibril ne s'imposa pas mais Alban en profita. Il tira la petite black à lui, et Michaël rappela des règles qu'il avait semblait-il édictées plus tôt. Les garçons pouvaient faire à la jeune fille ce qu'ils voulaient, sauf la blesser, et lui-même avait toujours le dernier mot sur ce qui était possible et pouvait arrêter ce qui se passait à tout moment. Maryline, à ses mots, frissonna. Elle s'attendait à une orgie comme elle en avait vécue quelques jours plus tôt avec Mathias, Romain et les rappeurs. Elle était effrayée par le désir animal qu'elle lisait dans les regards qui la dévoraient, et en même temps elle était excitée comme jamais. Alban la tenait à côté de lui quand quelqu'un d'autre entra dans la pîèce. La petite black reconnut Ronald, qui fut accueilli par une clameur.

    • J'ai rien manqué, j'espère ! S'exclama-t-il.

    Il ne sembla pas surpris de voir Maryline nue. Il salua ceux qu'il ne connaissait pas, et c'est Michaël qui fit les présentations. On lui servit une bière. Puis il embrassa la petite black sur la bouche en lui caressant la chatte.

    • Ho hé, attends ton tour, moi d'abord ! Fit Alban en rigolant.

    Il s'écarta un peu de la table, toujours assis, et fit venir Maryline entre ses jambes. La jeune fille se laissa manipuler. Il valait mieux suivre le mouvement, se dit-elle.

    • Agenouille-toi, passe sous la table, lui dit Alban. Tu vas finir ce que t'avais commencé l'autre fois, p'tite.

    Elle s'agenouilla et le jeune black se rapprocha de la table. Il ouvrit son pantalon et sortit son sexe. Seuls ses voisins directs pouvaient le voir, et Maryline, cachée sous la table, était agenouillée entre ses cuisses. Le pénis noir encore mou était juste devant son nez. Alban le saisit entre ses doigts et le pointa vers la bouche de la jeune fille. Elle se souvint que la dernière fois, au stade, elle ne l'avait pas sucé jusqu'au bout car elle avait couru après Michaël pour récupérer ses vêtements. Il voulait qu'elle termine le travail aujourd'hui. Elle se résigna donc et prit la verge molle entre ses lèvres. Au-dessus d'elle, les garçons trinquaient et discutaient. Elle n'écoutait pas tout ce qu'ils disaient, mais percevait parfois son prénom. Elle s'activait à sucer la bite d'Alban qui durcit rapidement et grossit jusqu'à lui remplir la bouche. Elle sentait le footballeur commencer à remuer doucement le bassin alors qu'elle le pompait du mieux qu'elle le pouvait. Le sexe en érection pénétrait jusqu'au fond de sa bouche mais n'entra pas dans sa gorge. Maryline fut surprise par l'éruption précoce. Alban éjaculait déjà alors que la jeune fille avait l'impression d'avoir à peine commencé. Le premier jet failli l'étouffer et elle ne garda en bouche que le gland pour aspirer le reste du sperme du jeune homme. Elle l'avala en totalité. Encore un sperme inconnu qu'elle goûtait, songea-t-elle. Alban lui caressa la tête.

    • Wooouuuuu ! P'tite, c'était trop bon, dit-il. T'es une bonne suceuse.

    • Déjà fini ? Fit Michaël en rigolant. T'as pas tenu longtemps, dis donc. C'est qu'elle sait y faire, ma belle. Allez Maryline, c'est le tour de Djib', maintenant.

    La petite black ne sortit pas de sous la table. Elle rampa jusqu'à se trouver face à Djibril. Elle avança les mains pour ouvrir son pantalon, mais le garçon l'en empêcha. Il s'écarta de la table et aida la jeune fille à se remettre debout.

    • Attends, pas ça maintenant, s'te-plaît, dit-il. Moi j'aime bien y aller doucement.

    • Alors passe ton tour, t'y reviendras plus tard, fit Romain qui était à côté de lui. Moi j'ai envie de son cul.

    Il joignit le geste à la parole et attrapa fermement les fesses de la petite black. Il les pétrit brutalement, et Maryline lâcha un petit « aïe ! ». Djibril laissa la jeune fille aux mains de Romain. Celui-ci la retourna et appuya dans son dos pour qu'elle se penche sur la table, le cul offert devant lui. Il lui écarta les fesses sans ménagement et passa ses doigts le long de la chatte luisante, puis contre son petit trou. Il entra un doigt dans l'anus noir.

    • Détends-toi, laisse-toi faire, dit-il à Maryline.

    Celle-ci se laissa aller, les seins pressés contre la table. Romain approcha sa canette de bière entre les fesses de la jeune fille, et sous les remarques amusées et les rires des autres, il fit couler un tout petit peu de bière dans le sillon. Le liquide doré glissa sur son doigt inséré dans l'anus et il le remua d'avant en arrière, faisant pénétrer le liquide. Il en ajouta encore un peu et continua de lubrifier ainsi le petit trou. Maryline était honteuse de se laisser humilier ainsi, et elle regarda Michaël afin de savoir si elle devait arrêter Romain. Mais le grand gaillard observait ce qui se passait avec un regard où brillait l'excitation, et la jeune fille comprit qu'elle ne devait pas s'opposer à ce qui se passait. Elle cacha son visage entre ses bras. Elle se souvenait qu'au bar des rappeurs Romain avait essayé de la sodomiser, et elle craignait qu'il ne le fasse pour de bon cette fois. Pourtant elle aurait voulu que son cul soit réservé à Michaël. Elle n'aimait pas se faire enculer, elle l'avait laissé faire parce que c'était lui. Avec un autre ce ne serait pas pareil. Pourtant elle savait que si Michaël ne s'y opposait pas elle l'accepterait. La petite black poussa un gémissement de douleur quand elle sentit Romain forcer pour insérer un deuxième doigt dans son fondement. Il y parvint et les fit aller et venir dans son anus. Certains des garçons firent des commentaires excités ou dégoûtés. Maryline gardait son visage caché entre ses bras, défaite de honte. Et malgré tout sa chatte ne cessait de s'humidifier, elle était excitée d'être le centre d'attention de tous ces gars.

    • Tiens, essaie avec ça ! Fit Michaël.

    Maryline leva à peine le visage pour apercevoir son copain d'un œil. Michaël tendait à Romain une petite bouteille de bière vide.

    • Non, c'est trop gros ! Fit la jeune fille d'une petite voix. Michaël, non !

    Devant le sourire silencieux de Michaël, elle replongea le visage entre ses bras, horrifiée. Romain rit, et juste après elle sentit qu'il écartait les deux doigts au bord de son anus, essayant de l'étirer afin de faire de la place pour le goulot de la bouteille. Il s'activa et força sous les encouragements de quelques autres garçons, et finalement la jeune fille sentit le verre froid prendre la place des doigts. Le goulot était entré. Il n'était pas plus large que la bite de Michaël et elle s'en accommodait sans trop de difficulté. Mais quand Romain tenta d'enfoncer davantage la bouteille sous les « hoooo ! » excités des autres, elle se mordit les dents. La partie de la bouteille qui s'enfonçait dans son cul s'élargissait et la douleur s'intensifiait. Elle n'osait plus regarder Michaël, elle savait qu'il aimait ça, c'est lui qui avait suggéré la bouteille. Elle devait supporter ça pour lui. Derrière elle Romain fit de nouveau couler un peu de bière sur son anus et sur la bouteille pour faciliter son insertion. Soudain Maryline entendit la voix de Michaël près de son oreille. Il s'était approché et posa les doigts sur sa vulve humide. Il l'encourageait tout doucement en lui caressant les lèvres et le clitoris. Le plaisir se mêla à la douleur. Les gémissements de la jeune fille mélangeaient les deux sensations. Des larmes coulaient sur ses joues. Son cul se détendit, les caresses de Michaël faisaient leur effet. La petite black se sentait écartelée, se demandant jusqu'où la bouteille pouvait écarter ainsi son petit trou. Les autres garçons l'encourageaient aussi ainsi que Romain. Soudain une clameur et des applaudissements retentirent. Le corps de la bouteille était entré, et moins de la moitié était encore dehors. Romain cessa de forcer, la laissant ainsi.

    • Woaw ! Ca c'est un cul prêt à accueillir n'importe quelle bite maintenant, s'exclama-t-il.

    Depuis l'autre côté de la table, le petit MasterAz se pencha pour donner une claque sur une fesse de la petite black. La chair trembla et Maryline poussa un petit cri de douleur. Michaël se rassit à sa place. Certains des gars sortirent leurs smartphones pour prendre des photos du cul d'où émergeait le fond de la bouteille. Ils laissèrent la jeune fille dans cette position en trinquant au-dessus d'elle. Puis Romain s'activa tout à coup derrière elle, dégrafant son pantalon.

    • Putain, faut que je visite ce cul, Michaël, c'est pas possible ! Fit-il entre ses dents en cherchant l'approbation du grand gaillard.

    C'est à ce moment que le serveur arriva en sauveur avec les plateaux de nourriture. Il s'arrêta net à la porte de l'arrière-salle, perplexe devant le spectacle qui s'offrait à lui.

    • Ha, trop tard ! Dit Michaël à Romain en rigolant. Pas avant de manger, c'est dégueulasse, t'attendras après, mon pote.

    • Fais chier ! Lâcha le jeune homme en refermant son pantalon.

    • Heu... je peux vous servir ? Demanda Fabrice.

    • Attendez, j'ai une idée, fit Michaël. Aidez-moi, on va la mettre sur la table, sur le dos.

    Maryline ne bougea pas, se demandant ce qu'il voulait faire. Elle se laissa porter en gémissant. Plusieurs des garçons la soulevaient par les bras et les jambes et l'allongèrent sur la table. Elle dut plier les jambes et poser les pieds à plat pour ne pas se faire mal avec la bouteille toujours fichée dans son fondement. Michaël approcha son visage du sien.

    • Tu vas être notre plateau de bouffe, ma belle, lui dit-il. Et tu ne touches pas à la bouteille.

    • Super idée ! Fit un autre.

    Le grand gaillard indiqua au serveur ce qu'il voulait. Celui-ci n'eut qu'à servir les tacos et les frites directement sur le ventre et la poitrine de la petite black.

    • Ne bouge pas, ne fais surtout rien tomber sinon t'auras une punition, ajouta Michaël pour la jeune fille. Et si tu te tiens bien, on pourra peut-être te nourrir aussi.

    Maryline se sentit tomber encore plus bas, alors que le serveur répartissait la nourriture sur son corps. Elle sentait de la sauce et de la graisse couler sur sa peau. Elle n'était plus qu'un élément du mobilier. Le moindre mouvement risquait de tout faire basculer et elle resta immobile. A peine servis et le serveur parti, les plus affamés des garçons prirent leur repas sur son ventre ou ses seins. Le contact de leurs doigts alors qu'ils se servaient l'électrisait. Certains mangeaient au-dessus d'elle et encore plus de sauce lui coulait dessus. Elle n'osait pas bouger à cause de l'avertissement de Michaël, mais aussi parce que le moindre mouvement faisait bouger la bouteille et envoyait des ondes de douleur dans tout son bassin. Des mains la caressaient en mangeant. Antoine prenait un malin plaisir à lui tirer les tétons, alors qu'Alban lui tapotait la chatte, parfois avec des claques plus fortes qui retentissaient d'un bruit mouillé, ce qui faisait sursauter de douleur la petite black. Les caresses qu'elle recevait mélangeaient et étalaient la sauce et la graisse, la maculant davantage de la poitrine jusqu'en haut des cuisses.

    • Pousse-toi Alban, j'ai envie d'une sauce maison.

    C'était Djibril qui écarta son copain footballeur et prit sa place pour avoir accès entre les cuisses de Maryline. La jeune fille leva la tête et le vit prendre un sachet de sauce américaine et le vider le long de sa vulve. Cela fit bien rire les autres. Il entreprit ensuite de manger ses frites en les frottant d'abord contre le sexe plein de sauce de la petite black, avec de grands « mmmmm » de satisfaction. Les autres le chambrèrent , et certains se léchaient les babines. Lorsqu'il eut terminé les frites, il ne s'arrêta pas là. Il ramassa la sauce avec ses doigts, n'hésitant pas à s'enfoncer un peu dans le vagin humide. Il les porta à sa bouche et les lécha, exagérant le plaisir qu'il en retirait.

    • Mmmm, ça a un petit goût de meuf en chaleur, fit-il pour amuser la galerie.

    • Tu devrais goûter directement à la source ! Lui suggéra un autre.

    Le jeune black prit un instant une mine outrée, puis son expression se changea en sourire. Il retira d'abord la bouteille de bière de son orifice, et la jeune fille, dans un gémissement de surprise, se sentit tout à coup vidée et soulagée. Djibril approcha ensuite sa bouche de la chatte encore maculée de sauce. Maryline sentit alors sa langue chaude et humide parcourir toute la longueur de sa vulve. Elle ferma à demi les yeux et savoura la sensation. Le footballeur ne s'arrêta pas là et continua de lui lécher le sexe, par petites touches ou par longues lapées. Il s'attardait parfois sur le clitoris qu'il allait chercher sous son capuchon, ce qui faisait remuer les hanches de la jeune fille. Et parfois encore sa langue s'insinuait entre les lèvres pour s'agiter à l'entrée du vagin. Ce n'était pas souvent qu'on lui léchait la chatte et Maryline adorait ça. Ca lui faisait un effet fou, même si Djibril n'avait pas le talent de Samira, et elle se sentit au bord de l'orgasme. Elle l'exprima à voix haute.

    • Je vais jouir, hoooooo ! Michaël...

    • Vas-y ma belle, tu peux jouir, lui dit son copain. Jouis pour Djib' !

    Mais Djibril retira sa langue, et enfouit immédiatement deux doigts dans le vagin de la petite black. Il les agita vivement d'avant en arrière, accentuant les spasmes de la jeune fille. Quelques frites qui restaient sur son ventre tombèrent sur la table. Le footballeur la baisait de ses deux doigts, et lorsqu'il l'entendit gémir plus fort et s'arc-bouter sur la table, il retira ses doigts et tapota le clitoris bien visible à présent. La chatte rosée laissa alors échapper un petit jet liquide qui suscita des exclamations d'admiration autour de la table.

    • 'Tin, elle pisse, c'est dégueu ! Fit Antoine.

    • Mais nan elle jouit, connard, répondit l'un des rappeurs en riant.

    Le corps de la petite black continuait de se tordre sous les spasmes de l'orgasme. Djibril ne la touchait plus, mais les ondes de plaisir la traversaient encore.

    • J'en peux plus, je vais m'faire son cul, exulta Romain qui se plaça entre les pieds de Maryline.

    Il lui attrapa les cuisses sans ménagement et tira tout son petit corps à lui. Elle se retrouva avec les fesses au bord de la table, encore secouée par les contrecoups de l'orgasme. Romain ouvrit son pantalon et sortit son sexe en érection. Il plaça les jambes de la petite black sur ses épaules et, de ses deux mains, lui écarta les fesses. Il pointa son gland contre l'anus encore dilaté par la bouteille de bière, et y pénétra sans trop de difficulté par plusieurs coups de hanches rageurs. Maryline émit un petit cri à chacune de ses poussées. Le jeune homme se retrouva introduit dans son cul jusqu'à la garde et il poussa un râle de satisfaction.

    •  Haaaa, elle est serrée, c'est trop bon, dit-il.

    Il recula les fesses et ne laissa que son gland dans l'anus de la jeune fille, puis la pénétra de nouveau d'un grand coup. Maryline se mordit les lèvres pour contenir la douleur mais ne put retenir un gémissement. Autour de la table les garçons terminaient leurs repas en assistant au spectacle. Romain continua de lents allers-retours au fond du cul de la petite black. Puis quand la friction se fit moins intense, il accéléra le rythme. Les seins aplatis de Maryline gigotaient de haut en bas en suivant la cadence. MasterAz, attiré par leur souplesse, en prit un et le malaxa. Antoine le rejoignit pour tirer sur le téton. Djibril et Ronald se mirent à deux pour faire de même avec l'autre. Quatre paires de mains maltraitaient la poitrine agitée. A travers cette forêt de bras, Maryline aperçut des bites tendues autour d'elle, celles d'Achdé et Gengis, et le membre noir d'Alban. Ils se caressaient la queue, se masturbaient tranquillement en la regardant se faire enculer. A l'insu de la jeune fille, Michaël enregistra une vidéo de ce qui se passait en arborant un large sourire. Puis il sortit pour aller commander des desserts et d'autres boissons. Lorsqu'il revint une dizaine de minutes plus tard, Romain était toujours en train de besogner la petite black, tous les deux en sueur. La température avait monté de quelques degrés dans la petite arrière-salle. Les autres mains avaient quitté la poitrine torturée, rougeoyante. Une coulée de sperme la maculait, alors que des bites se faisaient encore masturber au-dessus. Djibril se trouvait à côté du visage de Maryline tourné vers lui, la queue enfournée dans sa bouche. La pom pom girl avait accueilli la bite du jeune noir sans broncher. Mais elle ne pouvait le pomper correctement, agitée par les coups de boutoir de Romain. Soudain celui-ci ferma les yeux et se tendit, déversant son sperme au fond du cul de la petite black. Il resta en elle de longs instants, avant de se retirer lentement. Enfin libre de s'y prendre correctement, Maryline suça Djibril de manière plus experte. Elle tourna son corps vers lui, elle n'avait plus de nourriture sur elle, juste de la sauce qui la couvrait par endroits. Michaël servit les glaces et boissons à tout le monde, et interrompit ceux qui discutaient pour savoir qui allait prendre la suite entre les cuisses de Maryline.

    • Nettoyez-là, dit-il, on va quand même pas mélanger la glace avec la sauce.

    Djibril comprit et se retira de la bouche de la petite black sans avoir joui. Il se réservait pour plus tard. Ceux qui se masturbaient rangèrent leurs sexes, et les gars prirent alors des serviettes en papier qu'ils imbibèrent d'eau. Puis ils nettoyèrent la peau de la petite black qui reprit sa position allongée sur la table. En un rien de temps, gràce au travail d'une nuée de mains qui s'affaira sur toutes les parties de son corps, toute trace de nourriture et de sauce disparut.

    • Avant de continuer à profiter d'elle, Maryline a bien mérité de manger un peu quand même, annonça Michaël.

    Il fit asseoir sa copine au bord de la table, à côté de lui. Il la nourrit en lui mettant des morceaux directement dans la bouche, comme à une enfant. Ca semblait l'amuser, et Maryline se mit à glousser avec lui. Elle fit attention de ne pas se salir de nouveau, mais savait que ça viendrait de toute façon. Les garçons ne touchèrent pas à leurs glaces tout de suite, car Michaël leur dit que la pom pom girl leur servirait encore une fois de plateau pour le dessert. Maryline en frissonna d'avance, et mangea avec envie ce que lui donnait Michaël. Elle avait faim, et soif. C'était encore de la bière que lui fit boire son copain, mais elle l'accepta avec plaisir. La tête lui tournait pas mal à présent, et elle eut la surprise de laisser échapper un rot sonore, ce qui fit bien rire tous les garçons.

    • C'est quoi ça ? Demanda Michaël d'un air exagérément accusateur.

    • Pardon, pas fait exprès... s'excusa la petite black en gloussant.

    • C'est pas très classe ça, tu dois apprendre à te tenir, vilaine fille. Allez ! Remets-toi sur la table. Sur le ventre cette fois.

    Son ton était autoritaire, et Maryline obéit sans broncher. Elle se mit sur le ventre au milieu de la table.

    • Mets les mains devant toi, et écarte les jambes, ordonna Michaël.

    La jeune fille s'exécuta. Se retrouver dans cette position commençait à faire monter de nouveau la chaleur dans son bas-ventre. Tout à coup c'est un froid glacial qu'elle sentit dans son dos et elle poussa un petit cri. On lui faisait couler de la glace sur la peau. C'était une sorte de glace italienne dans des petits pots. Puis la même sensation apparut sur ses fesses. Bientôt elle sentit de la glace de ses omoplates jusqu'à ses cuisses et respira en haletant en attendant de s'habituer au froid. Les garçons avaient déversé presque toute leur glace et l'étalaient avec des cuillères sur sa peau qui se couvrait de chair de poule. Le liquide fondant coula entre ses fesses jusqu'à sa vulve, la faisant sursauter et lui faisant pousser un autre cri de surprise.

    • Maintenant tu ne bouges plus où tu auras une punition, fit Michaël.

    Puis le grand gaillard plongea son visage sur les fesses couvertes de glace et commença à lécher avec gourmandise. Ce fut le signal pour les autres qui se jetèrent sur le dessert à leur tout. Bientôt des langues s'affairaient sur le corps de la petite black, et la sensation était exquise. C'étaient comme des petites caresses humides partout à la fois. Elle ferma les yeux et se laissa aller à la douceur de la chose. Les garçons lui léchaient le dos, les épaules, les hanches, les fesses, les cuisses. Ils furent rapides à avaler toute la glace qui la recouvrait, et c'est leur salive qui la recouvra ensuite. La peau noire luisait sous la lumière blanche des plafonniers. Soudain Maryline sentit un coup sur sa joue et rouvrit les yeux. Un autre coup lui atterrit sur le nez. C'était Alban qui lui fouettait le visage avec sa bite noire. Elle était encore molle, il n'avait pas encore récupéré de la fellation que lui avait administré la petite black en arrivant. Mais il prenait un malin plaisir à l'humilier en la flagellant avec son sexe, et il en rigolait. Maryline mit la main devant son visage pour se protéger.

    • Mais arrête ! Cria-t-elle. Tu fais quoi là ?

    • C'est trop drôle, quoi ! Répondit le footballeur. Et puis tu l'aimes, ma teub, hein ?

    • Mais nan, arrête ça ! C'est dégueu, quoi, fit-elle en se mettant sur le côté pour éviter ses coups de sexe.

    • Mary, j't'ai dit de pas bouger, dit Michaël derrière elle.

    • Mais le laisse pas faire ! J'aime pas ça.

    • OK laisse-là, Alban, suggéra Michaël. T'as eu ce que tu voulais, ça va. Djib' veut qu'elle finisse de le sucer. On va te changer de sens, ma belle.

    Il indiqua à sa copine ce qu'il voulait, et les garçons aidèrent la jeune fille à bouger. Elle se retrouva avec le haut du corps allongé sur le ventre sur un coin de la table. Son cul était au bord, un pied touchait terre et l'autre jambe était pliée sur la table. Son visage était à l'autre bord de la table. Elle comprit rapidement que cette position lui permettait d'être disponible des deux côtés, car alors que Djibril se positionnait devant son visage la bite bien tendue, elle sentit quelqu'un d'autre derrière lui attraper les fesses. Un rapide coup d'oeil lui montra que c'était Ronald. D'un doigt sur sa joue, Djibril retourna son visage vers lui.

    • C'est ici que ça se passe, dit-il. Ouvre la bouche !

    Elle obéit et la bite noire s'enfourna entre ses lèvres. Des deux côtés, elle aperçut du coin de l'oeil les rappeurs reprendre leur masturbation. Et derrière, Ronald insérait deux doigts dans sa chatte, puis lubrifiait son anus avec sa propre mouille. Le footballeur ne fit pas de mystère sur ce qu'il voulait.

    • Je savais pas que t'aimais les prendre dans le cul, mais maintenant que je sais, je veux voir si t'es bonne à enculer, dit-il.

    Les gars prenaient de l'assurance et les commentaires graveleux fusaient, mais Maryline ne s'en préoccupait pas. Dans la position où elle était elle ne pouvait pas beaucoup bouger, mais elle tenait dans sa main la queue de Djibril et tentait de le pomper correctement. Lui l'aidait en faisant des mouvements de hanches d'avant en arrière. Il pénétrait jusqu'au fond de la bouche de la petite black. Elle, elle essayait de ne pas l'empêcher d'aller jusque dans sa gorge, acceptant l'invasion du membre viril. Elle sentit la bite de Ronald presser contre son petit trou. Avec ce qu'elle avait déjà pris précédemment, il s'y introduisit assez facilement. En quelques secondes il lui baisait le cul comme si c'était sa chatte. Ses mouvements amples et rapides faisaient bouger tout le corps de la jeune fille, forçant Djibril à s'enfoncer plus profondément. Elle eut un réflexe nauséeux mais le laissa replonger immédiatement dans sa gorge. Elle était prise des deux côtés, comme ça lui était déjà arrivé depuis qu'elle connaissait Michaël. Elle avait le souvenir du parking du centre commercial avec lui et Omar son camarade de classe. Autour d'elle certains des autres garçons se masturbaient doucement en la regardant être abusée ainsi. Le bruit des chairs humides qui claquaient, les bruits de succion, les excitaient davantage. La jeune fille se demanda ce qu'ils avaient tous avec son cul, ce soir. Ronald l'enculait profondément et avait l'air de prendre son pied. Elle qui avait souhaité réserver cette partie de son anatomie à Michaël, c'était déjà le deuxième gars qui en profitait ce soir. Djibril éjacula soudain directement dans la gorge de la petite black, elle ne sentit même pas le goût de son sperme. La bite se retira de sa bouche et elle put respirer plus commodément.

    • Est-ce que tu veux de la glace ? Demanda Michaël.

    Il présenta un petit pot devant le visage de Maryline, et elle fit oui d'un mouvement de tête. Son expression mêlait douleur et plaisir, car derrière elle, Ronald accélérait le rythme. Michaël prit de la glace dans sa petite cuillère en plastique, et l'enfourna dans la bouche de la petite black dont la tête remuait sous les coups de boutoir incessants de Ronald. Son copain lui fit manger la glace cuillère après cuillère, comme une enfant. Maryline se demandait quand son cul allait cesser de subir les assauts du footballeur qui la pilonnait. Il avait une endurance certaine mais pas éternelle, et il finit par jouir dans le ventre de la pom pom girl en lui écrasant les hanches de ses mains. Satisfait, il se retira alors que Michaël donnait la dernière cuillère de glace à sa copine.

    • Mmmm, ça coule ! S'exclama-t-elle la bouche encore pleine.

    • Tiens, dit Michaël en prenant une serviette en papier pour lui essuyer les lèvres.

    • Nan pas ici, derrière, fit Maryline.

    Michaël et les autres garçons partirent d'un éclat de rire. Il donna plusieurs serviettes en papier à la jeune fille et elle s'essuya le derrière où il commençait à y avoir une fuite de sperme.

    • Bon, je dois vous laisser les mecs, salut ! Fit Alban un peu frustré de ne pouvoir rester.

    Djibril, et Ronald qui terminait de se nettoyer le sexe avec une serviette, annoncèrent à leur tour leur départ. Ces derniers remercièrent Michaël et Maryline pour ce moment mémorable, et déposèrent une bise sur le front de la petite black. Alban, lui, la remercia en rigolant d'une claque sur les fesses. Elle l'aimait de moins en moins, celui-là. Il y avait quelque chose en lui qui commençait à l'agacer. Si ce n'était la présence de Michaël, elle l'aurait déjà envoyé balader. Les trois footballeurs quittèrent la pièce. Il restait Antoine, Romain et les trois rappeurs, en plus de Michaël, bien sûr. Les rappeurs donnèrent immédiatement le ton de la suite. Gengis et MasterAz enlevèrent leurs pantalons et remirent la petite black sur la table, bien decidés à la baiser. Antoine, lui , voulait qu'elle le suce et sortit son sexe près du visage de la jeune fille. Elle se retrouva à moitié sur le côté, une jambe levée tenue par le petit MasterAz qui lui pénétra le vagin sans tergiverser. Le torse de la pom pom girl était tourné vers Antoine qui put enfoncer son membre dur dans la bouche grande ouverte. Maryline se faisait prendre de nouveau des deux côtés, et elle aimait ça. MasterAz lui donnait beaucoup de plaisir en la baisant énergiquement. Après s'être fait prendre le cul par Romain et Ronald, ça lui faisait du bien de sentir enfin une bite dans son vagin. Elle gémissait de plaisir alors qu'Antoine s'agitait dans sa bouche, comme s'il la baisait lui aussi. Heureusement sa queue était de taille très moyenne, et elle put l'accueillir sans problème. Elle était secouée dans tous les sens, et les garçons ne se gênaient pas pour faire des commentaires dégradants. Romain s'était en partie déshabillé aussi et laissait les seins qui s'agitaient caresser son sexe nu. Les autres attendaient leur tour patiemment. Michaël restait en retrait, prenant des photos et vidéos pour la postérité. Maryline se retrouva rapidement dans un tourbillon de sexe dominé par le plaisir qui la traversait de part en part. Antoine jouit dans sa bouche et elle put goûter son sperme avant de l'avaler. Une autre bite prit immédiatement sa place, celle d'Achdé qui était cul nu mais n'avait pas enlevé sa casquette. Contrairement à son camarade il ne bougea quasiment pas et laissa la petite black le sucer comme elle le pouvait, malgré les coups de bite de MasterAz qui la faisaient trembler. Il la baisait à un rythme de plus en plus effrené et la jeune fille ressentait des vagues de plaisir la traverser. C'était un orgasme diffus mais qui montait en puissance. Le petit rappeur lui écrasait une cuisse sur le bord de la table, mais elle ignorait la douleur. Le plaisir était plus fort. MasterAz ne lui lâcha les cuisses que lorsqu'il fut sur le point de jouir. Il se retira du vagin de la petite black et éjacula sur la peau noire de ses cuisses. Immédiatement Gengis prit sa place et pénétra lui aussi la chatte accueillante sans ménagement, en évitant de poser ses mains sur les cuisses maculées de sperme. C'est à ce moment que Maryline remarqua que ses seins étaient pétris de manière assez douloureuse, et que ce n'était plus Romain qui était là. Un homme d'âge mur, à la courte barbe grisonnante, avait pris sa place. Aux mots qu'il échangeait avec Michaël, elle comprit que c'était le père d'Antoine, le propriétaire du tacos. A côté de lui, une bite tendue était en train d'être masturbée, celle du serveur aux cheveux gris, Fabrice. Elle ne les avait pas vus arriver. La bouche pleine du sexe d'Achdé, elle avait occulté ce qui se passait à côté. Elle ne dit rien et continua de sucer autant qu'elle le pouvait le membre qui lui remplissait la bouche. Le plaisir que lui procurait Gengis en s'enfonçant dans son vagin l'encourageait à satisfaire d'autant plus la bite qu'elle pompait. La petite black gémissait sous les ondes d'un orgasme qui ne s'arrêtait pas. Le plaisir se transforma en frustration quand le rappeur à la natte se retira soudain et éjacula sur son ventre. Achdé, cependant, n'était pas près de jouir. Maryline avait beau user de toute sa récente expérience en matière de fellation, le rappeur ne semblait pas prêt à éjaculer.

    • Vas-y, suce-moi bien et tu arriveras peut-être à me faire cracher encore une fois, dit-il.

    Il avait déjà joui, apparemment, c'était ce qui le faisait résister aux caresses buccales de la petite black. Maryline ne put se souvenir quand c'était, peut-être quand il s'était masturbé sur elle avec les autres rappeurs. Elle lui caressa les testicules en le suçant avec persévérance. Elle tenait à le faire jouir, c'était un peu un challenge personnel. Elle sentit une autre bite lui pénétrer la chatte et gémit de plaisir, mais ne regarda pas qui c'était. Elle restait concentrée sur ce qu'elle faisait. On lui malaxait toujours les seins, on lui tirait les tétons. Et soudain elle sentit qu'on éjaculait sur sa poitrine. Un coup d'oeil lui montra que c'était Fabrice, le serveur, qui se masturbait la queue pour en faire sortir les dernières gouttes et les essuyer sur ses seins agités. La petite black pompait énergiquement la bite d'Achdé mais rien n'y faisait. Elle s'arrêta soudain, la queue au fond de la bouche, alors que le plaisir qui la traversait sans discontinuer depuis de longues minutes atteignait son paroxysme. Elle se tendit en un spasme orgasmique, et les répercussions dans ses muqueuses internes provoquèrent l'éjaculation de la queue fichée dans son vagin. Elle sentit le sperme chaud se déverser au tréfond de son ventre, sensation qui prolongea encore l'orgasme. Malgré les spasmes provoqués dans sa bouche et sur sa langue, Achdé ne jouit toujours pas. Il gémissait lui aussi sous les sensations agréables mais ce fut tout. Maryline se libéra de sa bite pour respirer, et en profita pour jeter un coup d'oeil derrière elle. C'était le père d'Antoine qui venait de la baiser. Il resta planté en elle un moment, avant de se retirer en lui disant « merci ». Il rangea son sexe dans son pantalon et emmena le serveur vers la sortie en lui disant « Allez viens, on a encore du boulot. ». La petite black voulut reprendre le sexe d'Achdé dans sa bouche mais il ne la laissa pas faire. C'est Romain qui s'introduisit à sa place. Achdé se plaça à côté et masturba lui-même sa queue au-dessus du visage de la pom pom girl. La bite de Romain n'était qu'à moitié tendue et elle avait un goût désagréable. Maryline réalisa qu'il ne l'avait pas nettoyée alors qu'il l'avait enculée peu avant. Elle était dégoûtée mais ne put rien dire. Son vagin fut de nouveau envahi par un sexe tendu. Elle aperçut que c'était Antoine, qui tentait sa chance alors qu'elle l'avait déjà fait jouir dans sa bouche juste avant. Les orifices de la jeune fille étaient de nouveau remplis et ravivaient son plaisir. Elle n'avait plus la force de gémir, et s'activait peu sur la bite de Romain. Celui-ci ne s'agitait pas non plus. Il posa juste sa main sur l'arrière du crâne de la pom pom girl et la faisait aller doucement d'avant en arrière. Achdé se masturbait à quelques millimètres de son nez. Et Antoine la baisait doucement en lui soulevant une jambe. Maryline entendit vaguement son téléphone sonner et Michaël répondre à sa place.

    • Oui, elle est avec moi, disait-il. Je sais, ça dure plus longtemps que prévu, mais elle a fait un show magnifique avec les pom pom girls. Elle a impressionné les pontes du club et du coup ils ont invité tout le monde à manger au resto... Heu, non, j'peux pas te la passer maintenant. Elle est sortie un instant avec les filles et c'est moi qui garde ses affaires... T'inquiète pas, oui. Ca risque de s'éterniser un peu, mais je te la ramènerai.

    Maryline comprit que c'était son cousin François qui s'inquiétait. Michaël lui fit un clin d'oeil pour la rassurer. Elle était contente qu'il gère la situation et se laissa aller au plaisir d'être le jouet des garçons. Achdé finit par éjaculer sur son visage, juste un peu de sperme qui coula sur son nez. Mais les deux autres la besognèrent pendant longtemps avant d'arriver à leurs fins. Elle ressentit encore un orgasme diffus. Puis Antoine se retira finalement pour déposer son sperme sur le pubis presque rasé, et Romain éjacula sur le front de la pom pom girl. Maryline se retrouva allongée sur la table, épuisée, avec des tâches de sperme de son front à ses cuisses. On la laissa un peu tranquille. Les gars étaient satisfaits, repus du corps de la petite black. Quelqu'un commanda des cafés et autres boissons, et le serveur les apporta avec un commentaire pour la jeune fille abusée.

    • Elle a l'air complètement déchirée, fit-il avec un petit rire. Jamais vu une bonnasse comme ça, d'où vous la sortez les mecs ?

    Il n'eut pas vraiment de réponse, chacun répondant par des commentaires plus crus les uns que les autres. Maryline avait les yeux à demi fermés, allongée sur la table cuisses ouvertes, humiliée par ces propos et en même temps fière de faire autant d'effet à tous ces mecs. L'odeur d'un chocolat chaud la fit finalement asseoir au bord de la table.

    • Je l'ai commandé pour toi ma belle, tiens ! Lui dit Michaël.

    Elle prit le gobelet et sirota la boisson bien chaude. Elle voulut nettoyer le sperme qui la couvrait avec des serviettes en papier mais Michaël l'en empêcha.

    • Garde-le fièrement sur toi, lui dit-il. C'est le fruit du plaisir que tu as donné à tout le monde ce soir.

    Maryline fut un peu surprise par cette phrase, mais elle ne fit qu'opiner du chef. Elle se sentait trop fatiguée pour discuter.

    • T'es trop bonne comme ça, Maryline, t'es un fantasme devenu réalité, fit Achdé tout sourire.

    • Au fait, Ty n'es pas là mais il m'a demandé de te proposer un truc, ajouta Gengis à l'attention de la jeune fille. Tu sais, c'est le leader de notre groupe. Il n'y a pas vraiment de chef chez nous, mais c'est lui qui nous a réunis pour former ce groupe et il en est un peu l'âme. On rappe tous un peu, mais ça fait un moment que Ty cherche à ajouter une voix féminine à notre rap. Et il s'est demandé si tu chantais ou si tu rappais un peu.

    • C'est vrai ? Vous avez pensé à moi ? Fit Maryline surprise. J'ai déjà fait un peu de karaoké, mais je n'ai jamais chanté autrement. Je veux dire, juste pour le plaisir, quoi.

    • Tu voudrais pas faire un essai ? Demanda Gengis. Ca coûte rien, et nous on saurait si tu peux faire l'affaire.

    La petite black n'était pas sûre que ce soit une bonne idée. Elle n'aimait pas être sur le devant de la scène. Pom pom girl c'était déjà beaucoup pour elle. Elle était prise au dépourvu et ne savait pas quoi dire. Elle ne voulait pas non plus décevoir les rappeurs.

    • J'sais pas, c'est... ça me tombe dessus comme ça.

    • Dis oui, s'te plaît, firent Achdé et MasterAz en choeur.

    Elle hésita et jeta un regard interrogateur à Michaël pour voir ce qu'il en pensait.

    • C'est toi qui vois, ça pourrait être cool, dit-il simplement en souriant.

    • OK alors, je suis d'accord pour un essai, répondit-elle sous les cris de joie des rappeurs. On fait ça quand ?

    • Tout de suite, fit Achdé. Gengis, on peut, non ?

    • C'est clair, répondit le rappeur à la natte. On peut aller chez Ty, il habite pas trop loin et il a du matos. Faut juste que je l'appelle pour voir s'il est dispo à c't'heure-ci.

    • Tout de suite ? Vous êtes sûr ? Demanda Maryline qui trouvait que tout allait un peu vite, et qui ne se sentait pas en état de faire ça sur le champ.

    Elle avait dit oui pour un bout d'essai, en se disant qu'elle pouvait y aller et que si elle ne réussissait pas le test, elle aurait fait plaisir aux rappeurs sans se mettre en danger. Mais là, elle se trouvait déjà dépassée par les évènements. Achdé essaya de la rassurer. Il ne fallut pas longtemps à Gengis pour téléphoner à Ty et savoir si c'était faisable.

    • OK c'est bon les mecs, Ty est dispo, on est partis ! Fit-il tout sourire.

    Ils terminèrent tous leurs boissons chaudes et se préparèrent au départ, sauf Antoine. Il ne venait pas avec eux. En guise d'au revoir il fit juste une caresse sur les fesses de la petite black. L'embrasser alors que son visage dégoulinait de sperme ne l'emballait pas plus que ça. Lorsque Michaël annonça qu'il ne les accompagnait pas non plus, elle eut un sursaut de surprise.

    • Quoi ? Tu restes pas avec moi ? Demanda-t-elle avec angoisse.

    • Non, je dois rentrer, répondit-il en posant une main sur la joue qui n'était pas couverte de sperme. Et puis je pense que tu es en de bonnes mains. Tout va bien se passer, crois-moi. Tant que tu respectes les règles, bien sûr.

    Il continua plus haut pour que les rappeurs l'entendent bien.

    • Les gars, Maryline n'a pas le droit de s'habiller tant qu'elle est juste avec vous et votre copain Ty. C'est une de ses règles, pas de fausse pudeur devant des mecs qui l'ont déjà baisée.

    • Des règles ? S'interrogea MasterAz tout haut. Ca veut dire quoi ça ?

    • Elle a des règles à respecter, c'est tout, précisa Michaël. Je vais pas entrer dans le détail, je vous en reparlerai plus tard. En tout cas, elle reste à poil si elle est juste avec vous. Elle peut se rhabiller s'il y a quelqu'un d'autre.

    Les rappeurs et Romain acquiescèrent. Maryline était déconfite. Il avait fallu que Michaël mette encore quelqu'un dans le confidence des règles.

    • Je peux prendre mes fringues, alors? demanda-t-elle tout de même.

    • Oui, tu peux prendre le sac mais tu te rhabilles pas maintenant, lui accorda le grand gaillard. Les gars, prenez bien soin d'elle, OK, c'est un trésor ! Et promettez-moi de la ramener chez elle pas trop tard, sinon il n'y aura pas de prochaine fois.

    Les autres gars lui promirent, et l'un d'eux prit le sac pour Maryline. Michaël tint à prendre une photo d'elle nue et couverte de sperme, et la fit poser. Elle était dans un état second alors que son copain prenait la photo. Une foule d'émotions la traversait et c'était trop pour elle. Le grand gaillard prit juste sa main dans la sienne pour lui susurrer « au revoir », et la laissa partir avec Achdé qui l'emmena vers la porte arrière du tacos, par où elle était arrivée plus tôt dans la soirée. Gengis les attendait dans la petite rue arrière au volant de sa voiture. Maryline n'arrivait pas à croire qu'elle se retrouvait nue et couverte de sperme dans la rue. C'était comme si elle se regardait à travers un écran, comme si elle se retrouvait dans un monde parallèle. Heureusement la nuit était tombée, la petite rue était déserte, et cette situation ne dura qu'un instant. MasterAz monta à l'avant de la voiture, et la petite black se retrouva à l'arrière, coincée entre Romain et Achdé. Son sac avait été mis dans le coffre.

    Le trajet ne fut pas très long, et la nuit tombée, Maryline ne craignait pas vraiment qu'on la voie. Ils arrivèrent dans un quartier résidentiel de banlieue, et la voiture se gara devant un pavillon coquet avec un petit terrain. La jeune fille ne s'attendait pas à ce genre d'endroit comme domicile d'un rappeur. Et pourtant c'était bien Ty qui les accueillit devant la maison. Il ne portait pas les lunettes noires qu'il avait la dernière fois qu'elle l'avait vu, et il salua chacun de ses camarades d'un check. Romain était à côté de la petite black, la main sur ses fesses. Lorsque Ty la vit, nue et couverte de tâches de sperme séché, il eut un instant de perplexité.

    • Putain ! Qu'est-ce qui s'est passé, les mecs ? S'exclama-t-il. Vous auriez pu me prévenir. Heureusement que ma gonzesse est partie, vous êtes ouf !

    Maryline baissa les yeux, honteuse. Elle frissonna. Il faisait assez froid, à cette heure. Ty approcha d'elle avec sa grande carrure. Il lui souleva un sein et le renifla.

    • C'est bien ce que je pensais, c'est du foutre. Vous avez dû bien vous amuser, tous. Bon, petite, je peux pas te laisser entrer comme ça chez moi. On va te faire une petite toilette d'abord.

    Il la prit par la main et l'amena de force sur le côté de la maison. Un spot s'alluma à leur passage. Ty laissa la petite black devant le mur et prit un tuyau d'arrosage. Les autres regardaient de loin en rigolant. Maryline n'eut pas le temps de se demander ce qui se passait. Un jet d'eau glacée la plaqua contre le mur de la maison. Elle hurla d'un cri perçant. Elle se retourna, s'accroupit, respirait avec difficulté tellement l'eau était froide et la fouettait. Elle percevait la voix de Ty mais n'entendait pas ce qu'il disait. Elle comprit à ses gestes qu'il voulait qu'elle se remette de face. Elle prit sur elle et se remit face au jet d'eau puissant. Ty la décapa de la tête aux pieds. Il envoya Achdé chercher une serviette, et quand celui-ci revint Ty coupa l'eau et cessa de torturer la jeune fille. On l'enroula dans la serviette alors qu'elle grelottait et n'arrivait plus à parler.

    • Je vais te faire un bon grog après ça, il faudrait pas que tu tombes malade, fit Ty.

    Il prit la petite black par la taille et la frictionna en l'amenant à l'entrée de la maison. Il termina de l'essuyer de la tête aux pieds sur le paillasson devant la porte ouverte, alors que les autres étaient déjà entrés. Gengis lui raconta en quelques mots ce qui s'était passé et quelles étaient les consignes de Michaël. Maryline apprit qu'ils avaient rencontré son copain à la sortie des vestiaires alors que Romain était allé voir son cousin Mathias. C'est là que Michaël, après avoir fait leur connaissance et compris qu'ils étaient les rappeurs avec qui Maryline avait passé une soirée quelques jours avant, leur avait proposé de participer à une troisième mi-temps avec la pom pom girl.

    • On a ses fringues et son sac à main dans ce grand sac, là, conclut Gengis. On lui rendra quand on la ramènera chez elle.

    Ty réfléchit un instant alors que Maryline était toujours debout sur le paillasson devant la porte ouverte. Elle craignait que des voisins ne la voient, mais elle n'osait pas bouger. Le grand rappeur sortit le petit sac à dos de la jeune fille du grand sac, et fouilla dedans. Il en sortit son smartphone.

    • C'est quoi ton numéro ? Demanda-t-il à Maryline.

    Elle le lui donna et Ty l'appela avec son propre téléphone. Celui de la petite black sonna et Ty fut satisfait. Il ne décrocha pas mais y enregistra son numéro. Puis il remit le téléphone et le petit sac dans le plus grand.

    • OK, alors voilà le deal, dit-il enfin en pointant un doigt sur la poitrine de la jeune fille. On va te faire faire un essai pour le groupe et tu as intérêt à être bonne. Pour trois raisons. La première c'est que ça fait un bail que je cherche une chanteuse et que j'en ai carrément marre de tomber sur des tassepé nulles à iéch. La deuxième c'est que t'es pas coincée du cul, et une chanteuse prête à donner de sa personne ce serait vraiment cool pour nous. Et la troisième c'est que si tu n'arrives pas à nous convaincre que c'est toi qu'il nous faut, je garde tes affaires là, je te fous à la porte à poil et tu te démerdes pour rentrer chez toi.

    • Heu... intervint Gengis. C'est qu'on a promis à son copain de la ramener chez elle, pas trop tard.

    • Je m'en bats les couilles ! Je le connais pas ce bouffon, aboya Ty.

    Maryline sentit qu'il ne valait mieux pas le contrarier. Mais si elle acceptait ces conditions, ce sur quoi elle n'avait pas vraiment le choix, ça signifiait qu'elle devrait se donner à fond pour réussir son entrée dans le groupe alors qu'elle aurait préféré rater l'audition.

    • OK OK, pas la peine de s'énerver, dit-elle en essayant de paraître calme. Je vais faire ce test. Vous verrez, je ferai l'affaire, vous aurez pas à le regretter. Je... peux entrer maintenant ? C'est qu'il fait froid, là.

    Ty la laissa entrer et referma la porte derrière elle. Gengis parla à voix basse au leader de son groupe, lui demandant s'il avait vraiment l'intention de mettre la fille dehors si elle ne leur convenait pas.

    • Bien sûr que non, répondit Ty à voix basse avec un sourire narquois, mais elle n'a pas à le savoir.

    Gengis lui fit un check en ricanant.

     

    A suivre...


    6 commentaires
  • Le match terminé les spectateurs quittaient les tribunes. Beaucoup partaient directement mais un certain nombre se rendaient à la buvette pour la troisième mi-temps. Ses amis partis, Maryline aperçut Alice et Laetitia vers les vestiaires et quitta la tribune pour les rejoindre. Lorsqu'elle les retrouva, les cheerleaders s'apprêtaient à se rendre du côté de la buvette. Mathias discutait avec elles, encore en tenue de match.

    • Mon père veut qu'on se mêle aux supporters à la buvette ou aux alentours, dit Alice. Il faut qu'on fasse bonne impression, qu'on soit avenantes, et qu'on ne refuse pas de faire des photos, par exemple. Alors je compte sur vous, les filles. On va sûrement tomber sur des relous mais on doit rester cools.

    Mathias retint Maryline par le bras alors que les deux autres filles partaient déjà.

    • Hé, ça fait plaisir de te voir, petite, lui dit-il en déposant un baiser sur ses lèvres. Paraît que vous avez fait un carton avec votre spectacle. Tu m'étonnes !

    Discrètement il glissa la main sous la jupe de la petite black et caressa directement les lèvres de son sexe.

    • Arrête, je dois rejoindre les autres, dit Maryline. T'as entendu Alice ?

    • Je sais, dit le grand jeune homme. Vous allez exciter les mecs pour qu'ils dépensent leur fric à la buvette ou à la boutique. Fais quand même attention à toi, ok ?

    • T'inquiète, qu'est-ce qui peut m'arriver ? Répondit-elle en rigolant.

    Elle le quitta et Mathias se retrouva avec les doigts humides. Il les porta à son nez pour en savourer l'odeur. La fragrance musquée fit apparaître un grand sourire sur son visage.

    Lorsque les pom pom girls firent leur apparition devant la buvette, les supporters commençaient à affluer. Le match se terminait sur un score nul de deux buts partout. Les tribunes allaient se vider, et la rumeur que les pom pom girls étaient là attira du monde. Alice, Laetitia et Maryline ne tardèrent pas à être sollicitées. On les félicita, on leur lança des sifflets et des mots plus crus, et bien sûr on leur demanda de poser pour des photos, toutes les trois ensemble au début. Puis certains supporters demandèrent des selfies, et les filles se séparèrent pour satisfaire tous ceux qui en demandaient. Elles ne se départaient pas de leurs grands sourires malgré le peu de courtoisie de certains. Maryline tomba aussi sur une fille qui lui posa des questions sur les cheerleaders et leur entraînement. Elle avait à peu près son âge, était pâle de peau aux cheveux châtains et était accompagnée de deux garçons plus vieux. Ceux-ci ne manquèrent pas de poser les mains sur la pom pom girl noire alors qu'elle parlait avec la fille. Ils lui tenaient les hanches et les épaules et prirent eux aussi leurs selfies. La fille semblait intéressée pour devenir pom pom girl elle aussi, et Maryline l'emmena alors voir Alice.

    • Super ! Comment tu t'appelles ? Demanda la sœur de Michaël.

    • Elsa, répondit la jeune fille.

    • Je vais t'expliquer ce qu'on fait, puis tu me donneras ton numéro.

    Maryline les laissa discuter entre elles, et les deux jeunes gens qui accompagnaient Elsa en profitèrent pour inviter la petite black à prendre une boisson avec eux. Elle sentait que ce n'était peut-être pas une bonne idée, mais elle ne pouvait pas dire non, elle était là pour ça : inciter les gens à consommer. Elle voulut prendre un soda mais les deux jeunes gens insistèrent pour lui offrir une bière. Elle accepta pour ne pas les contrarier. Mais leurs mains ne quittaient pas son corps. Elle les sentait dans le bas de son dos, sur ses hanches, sa nuque, ses cuisses. Les deux hommes lui parlaient du côté sexy du spectacle des pom pom girls, qu'ils avaient apprécié évidemment, et finirent par demander avec amusement ce que les jeunes filles portaient sous leur uniforme. Une main se posa alors sur les fesses de Maryline et elle se dégagea prestement afin d'éviter que ça n'aille plus loin.

    • Bas les pattes ! Ca ne vous regarde pas ce qu'on a en-dessous, dit-elle avec un air mutin qui leur parut plus excitant que dissuasif.

       

    La buvette était encore fréquentée, et rapidement à ses deux dragueurs d'autres s'ajoutèrent. La petite black se sentit oppressée par ces hommes qui la serraient de près et la draguaient sans vergogne, et elle but quelques gorgées de bière afin de déstresser. La discussion tournait à présent franchement autour du sexe, et Maryline ne parvenait plus à écarter les mains baladeuses. Elle sentait carrément le sexe tendu sous le pantalon de jogging d'un des mecs contre son flanc, et une main se glissa dans le bas de son dos sous l'élastique de la jupe pour lui caresser le haut des fesses. Si celui à qui appartenait la main avait eu jusque-là un doute sur le fait qu'elle ne portait pas de culotte, il n'en avait plus à présent. Mais il n'en dit rien, heureusement. Maryline, elle, cherchait des yeux un secours quelconque mais ne voyait plus ni Alice ni Laetitia. Les hommes cherchaient à l'emmener plus loin, à lui faire quitter la foule festive de la buvette afin de profiter d'elle plus facilement, mais elle refusa. C'est alors qu'une grande silhouette noire aux cheveux grisonnants apparut : Gilbert.

    • Maryline, dit-il de sa voix grondante en attrapant la jeune fille par l'épaule.

    Celle-ci fut plus que ravie que le vieil africain la tire du piège dans lequel elle s'embourbait. Les hommes qui l'entouraient la laissèrent partir à contrecoeur avec Gilbert, croyant que c'était son père. Les deux noirs s'éloignèrent de la foule en marchant tranquillement.

    • Merci de m'avoir tirée de là, lui dit la pom pom girl. Ils devenaient carrément trop collants, ceux-là.

    • Pas de quoi, répondit Gilbert. Je crois qu'ils avaient tous bien envie de te besogner dans un coin. Et je les comprends, ajouta-t-il avec un large sourire. Tu as fait un spectacle très réussi. Tu as bien chauffé tous les hommes.

    • Arrête, c'est pas ce que j'ai voulu faire, fit Maryline gênée.

    • Hé, fais pas la petite innocente. Tu mets ton joli cul sous notre nez, qu'est-ce que tu crois ? Nous sommes que des hommes. Moi aussi ça m'a chauffé.

    La petite black avala une large gorgée de bière pour finir son gobelet qu'elle jeta dans une poubelle en passant. Puis sur une impulsion elle posa la main à l'entrejambe du vieil africain. Elle sentit son sexe à demi-tendu. Elle prit une inspiration pour s'éclaircir la tête. Sa chatte réclamait une bite, elle en avait envie et elle envisagea un instant l'idée de faire plaisir à Gilbert, puis elle se ressaisit. Ce n'était ni l'endroit ni le moment et ni la bonne personne. Il était trop vieux ! Plus vieux même que Pierre. Soudain elle entendit qu'on l'appelait : « Maryline ! ». C'était justement Pierre qui lui faisait signe de loin. Il était avec Alice et Laetitia. Elle saisit avec plaisir l'occasion d'abandonner le vieil homme.

    • Je suis désolée, je dois rencontrer le président du club, c'est super important, dit-elle. Merci encore, et à une prochaine fois peut-être ?

    Elle ne voulait pas quitter Gilbert d'une manière aussi abrupte, et déposa juste un chaste baiser sur ses lèvres.

    • Attends ! Lui dit le vieil africain. Donne-moi au moins ton numéro pour que je te rappelle.

    • OK, soupira Maryline.

    Elle lui donna son numéro de téléphone que Gilbert enregistra dans son appareil, et il envoya tout de suite un texto à la jeune fille.

    • Comme ça tu as le mien aussi, fit Gilbert avec un large sourire.

    Maryline lui fit encore un signe de la main en rejoignant Pierre et les filles. Le béninois répondit en levant la main lui aussi, un peu tristement. Ce ne serait pas aujourd'hui qu'il profiterait de la fraîcheur du corps de la jeune fille. Il allait certainement de nouveau se reporter sur sa femme qui ne comprendrait pas ce qui lui arrivait.

    Pierre mena les pom pom girls à l'intérieur du stade, vers une grande salle de réception d'où une baie vitrée offrait une vue imprenable sur le terrain de football. Une quinzaine de personnes, principalement des hommes, étaient là à discuter en petits groupes en buvant du Champagne et en grignotant le peu de petits fours qu'il restait sur une grande table nappée de blanc. Un vieil homme corpulent au ventre qui tendait sa chemise sous sa cravate fit un signe à Pierre en le voyant arriver et leva sa coupe de Champagne.

    • Mesdames et messieurs, clama-t-il tout souriant à haute voix afin d'attirer l'attention de tout le monde, j'ai le plaisir de vous présenter la toute nouvelle attraction du club. Faites un triomphe à nos pom pom girls pour qui c'était la première aujourd'hui.

    Des applaudissements retentirent dans toute la salle. Pierre et les filles n'étaient pas arrivés jusqu'à l'homme qui avait parlé et ils se retrouvèrent au centre de l'attention.

    • Ces trois filles ont fait un boulot extraordinaire en très peu de temps, continua l'homme corpulent, puisque cela fait à peine deux semaines que le groupe a concrètement été mis en place. Et aujourd'hui elles ont été plus efficaces que nos joueurs ! Je plaisante, bien sûr. J'en profite pour mettre à l'honneur Pierre Correia notre directeur de la communication qui est à l'initiative de ce projet. Il a su nous convaincre, contre vents et marées, que ce serait un atout pour le club. Et jusque-là il n'a pas eu tort. La démonstration d'aujourd'hui lui a donné raison.

    L'homme prononça encore quelques phrases flatteuses agrémentées de traits d'humour, puis porta un toast à Pierre et aux pom pom girls. Un barman servit une coupe de Champagne à chacun et chacune, et Maryline et les filles participèrent donc au toast. Pierre les amena à la rencontre de l'homme qui avait prononcé le discours.

    • Jean-Marc Roux, le président du club, fit-il à l'attention des filles. Jean-Marc, je te présente Alice ma fille, Laetitia et Maryline.

    • Félicitations mesdemoiselles, vous nous avez offert un spectacle de qualité.

    Jean-Marc était un homme affable, bon vivant et au sourire communicatif. Pierre présenta un autre homme qui était à ses côtés, Jérôme. Maryline ne retint pas son nom ni sa fonction au sein du club. Il était tout aussi vieux que Jean-Marc, mais d'allure plus mince et plus réservé. Ils firent un peu la conversation aux filles, puis discutèrent ensuite plutôt avec Pierre. Un autre homme rejoignit le groupe peu après, que Pierre présenta sous le nom de Pascal, un autre membre du staff du club. La discussion prit une tournure professionnelle.

    • Vous pouvez y aller, les filles, dit Pierre. Allez vous changer et vous pouvez partir. Merci encore, vous avez assuré, fit-il avec un pouce levé.

    Les trois jeunes filles ne se firent pas prier et quittèrent le salon de réception pour rejoindre les vestiaires. Le Champagne les avait excitées et, après une bière et une coupe de Champagne Maryline sentait déjà la tête lui tourner. Michaël l'attendait à la porte des vestiaires. Il fit la bise à Laetitia et à sa sœur, puis embrassa sa copine.

    • Tu as été géniale à ce qu'on m'a dit, lui dit-il en la tenant encore dans ses bras alors que les deux autres pom pom girls entraient au vestiaire. Je suis déçu de pas t'avoir vue, mais P'pa m'a dit qu'il aura une belle vidéo.

    • Et ça doit me rassurer ? Fit Maryline d'un air sarcastique.

    • Fais pas ta tête, t'étais géniale, j'te dis. Mais au fait, on est tout seuls, là, ajouta-t-il en regardant de part et d'autre.

    • Ho naaaaan, s'il-te-plaît.

    • C'est la règle, tu sais bien, insista le grand gaillard en haussant les épaules.

    • Mais il y a encore du monde là-haut, je le sais, on y était, et à la buvette peut-être aussi. Et les filles ? Demanda la petite black avec un signe de tête vers le vestiaire.

    • T'inquiète, on est loin de tout le monde, personne ne viendra ici. Et les filles, elles t'ont déjà vue à poil, et au vestiaire y a rien de bizarre à ça.

    • Mais on n'est pas dans le vestiaire, là, c'est le couloir.

    • Tu tiens vraiment à continuer à discuter alors que t'as déjà une punition en réserve ? Fit le jeune homme avec un air condescendant. Alors file-moi ta tenue vite fait et tu entres au vestiaire. Mais ne t'habille pas tout de suite, attends-moi.

    • Quoi ? S'exclama la jeune fille.

    • T'as bien compris, ne me fais pas répéter.

    • Mais qu'est-ce que je vais leur dire, moi ?

    • La vérité, que c'est moi qui t'ai demandé de faire ça. Elles me prennent déjà pour un pervers, ça changera rien.

    • Fait chier, maugréa Maryline.

    Elle s'exécuta malgré tout et se déshabilla complètement, chaussures comprises, ce qui fut rapide. Elle frissonna, pieds nus sur le sol qui lui paraissait si froid. Michaël prit ses vêtements et chaussures et la laissa entrer au vestiaire. Elle le vit s'éloigner avec sa tenue de pom pom girl alors qu'elle franchissait la porte. Alice et Laetitia, qui étaient en train de se changer, poussèrent des cris de surprise.

    • Ne dites rien s'il-vous-plaît, c'est Michaël, fit la petite black tête baissée en traînant les pieds.

    Laetitia pouffa en se moquant ouvertement alors que Maryline s'asseyait sur le banc. Elle laissa les cuisses ouvertes mais posa les mains entre elles pour cacher un peu son sexe.

    • Finalement je suis contente de ne pas avoir dragué ton frère, Alice, dit la grande blonde. Il est trop chelou, moi je l'aurais jamais laissé me faire ça.

    • Tu crois ? Fit la petite brune d'un air exagérément interrogateur. Tu loupes peut-être quelque chose, c'est peut-être hyper excitant, va savoir ?

    • Pffff ! Laisse tomber, même pas en rêve ! s'exclama Laetitia.

    • Mary ? Tu t'habilles pas ? Demanda Alice.

    Elle et Laetitia étaient déjà en train d'enfiler leurs tenues de ville.

    • Non, soupira la petite black. Michaël m'a dit de l'attendre ici avant de me rhabiller.

    • 'Tain ? Il veut te baiser ici ou quoi ? Demanda Laetitia. Je veux pas assister à ça, merci. Beurk ! Je vais vous laisser.

    Elle termina rapidement de s'habiller, ainsi qu'Alice qui fit un clin d'oeil à la petite black.

    • Amusez-vous bien, je m'attarde pas non plus, dit-elle.

    Elles firent juste un signe de la main et sortirent. Celle-ci les entendit échanger quelques mots avec quelqu'un dans le couloir. Ne sachant qui c'était Maryline eut un instant de panique, puis elle reconnut la voix de Michaël. Il entra dans le vestiaire juste après, et elle enleva immédiatement les mains de son entrejambe afin de ne pas l'énerver. Il avait un grand sac plastique à la main.

    • J'ai mis tes tenues de pom pom girl là-dedans avec les baskets, dit-il. Tu pourras les remmener chez toi.

    Il ramassa ensuite la petite robe sport de sa copine et la mit dans le sac à son tour.

    • Mais qu'est-ce que tu fais ? Demanda Maryline avec appréhension.

    • T'en auras pas besoin pour l'instant, répondit simplement le grand gaillard.

    Il prit aussi les chaussures à talons carrés et le petit sac à dos de la petite black. Ils rejoignèrent le reste dans le grand sac.

    • Mais comment je vais rentrer chez moi ? Demanda la jeune fille avec un sanglot dans la voix.

    • Tu rentres pas tout de suite, on a autre chose à faire pour l'instant.

    Il lui tendit la main.

    • On va jouer la troisième mi-temps avec des potes, viens.

    Maryline lui attrapa la main et se leva.

    • Mais on... on va où ? Je peux pas y aller comme ça quand même ? S'il-te-plaît...

    • Si si, je t'emmène à poil, répondit le jeune homme avec un sourire carnassier. Si tu avais été sage tu aurais pu te rhabiller, mais je te rappelle que tu as une punition. Et c'est celle-là. Pas de fringues jusqu'à ce que je t'y autorise.

    • Nan, tu peux pas me faire ça, j'sais même pas où on va ni avec qui ? Je les connais au moins ? Demanda la petite black avec un brin de panique.

    • Tu verras bien, c'est la surprise.

    • S'il-te-plaît, non ! Punis-moi autrement.

    Elle se dégagea de la main qui la tenait et se tourna vers le mur du vestiaire. Elle y posa les mains à plat et cambra son cul vers son copain. Elle écarta les cuisses puis remua les fesses. Les globes charnus tressautèrent d'un côté à l'autre, et la fente humide et rosée du sexe de la petite black s'offrit à la vue de Michaël.

    • Prends-moi ! Baise-moi si tu veux ! Fit-elle en tournant le visage vers lui d'un air aguicheur. J'en ai envie en plus. Tu peux pas savoir comme on m'a chauffée cet après-midi.

    Le grand gaillard avait prévu d'éviter de baiser sa copine à ce moment-là, il comptait le faire plus tard. Mais il n'était pas de marbre. Elle l'excitait au plus haut point. Il s'approcha de la petite black et posa une main ferme sur son cul.

    • C'est vrai ? On t'a chauffée ? Demanda-t-il en pétrissant une fesse sans douceur. Raconte-moi ça.

    Maryline savait que ça allait exciter son copain qu'elle lui raconte ses aventures de l'après-midi. Elle commença par lui dire combien sa prestation de cheerleader sans culotte l'avait embarrassée mais excitée en même temps, combien elle s'était sentie honteuse de voir que de nombreux téléphones captaient son image, combien elle s'était sentie salope. Michaël lui mit son majeur dans le vagin en écoutant ce qu'elle avait ressenti alors. Il ne pouvait que constater à quel point elle était chaude. Son doigt ressortit tout humide. Il le plaça alors sur l'anus de la jeune fille nue et elle interrompit un instant son récit, surprise. Le grand gaillard enfonça les deux premières phalanges dans le petit trou.

    • Continue, ne t'arrête pas, dit-il à la petite black.

    Maryline reprit le récit, parlant de Pierre et de la manière dont il l'avait prise dans son bureau. Michaël, lui, récolta encore de la mouille sur la chatte avec trois doigts, puis en badigeonna son sexe dressé qu'il venait de sortir de l'autre main. Cette fois c'est son gland qu'il posta à l'entrée du cul de la petite black. Il attrapa les hanches charnues des deux mains et força pour lui enfoncer sa queue dans le cul.

    • Hoooooo, gémit Maryline en fermant les yeux. Doucement !

    • Raconte encore, dit le jeune homme en lui ramonant lentement le derrière. Il s'est passé quoi après ?

    La jeune fille s'appuyait fermement au mur. Elle sentait avec douleur son copain lui envahir le ventre et se mordit les lèvres. Ses seins ballotaient en rythme. Elle savait que Michaël avait envie de tout entendre et que plus ce serait dépravé plus ça l'exciterait. Elle se décida alors à lui raconter comment elle en était venue à faire une pipe à son copain Amine, et comment elle avait étalé le sperme sur ses seins. L'effet fut immédiat. Le grand gaillard semblait apprécier et il l'encula plus énergiquement, s'enfonçant jusqu'à la garde. Il ponctuait ses efforts de « c'est pour ça que tu sens le sperme petite chienne », « ça t'a plu de le sucer ? », « tu as aimé te comporter comme une salope ? », et autres gentillesses. Maryline était secouée de plus en plus fort sous les coups de reins du footballeur. Malgré la douleur, elle sentait aussi une vague de plaisir la traverser à chaque fois que sa bite s'enfonçait en elle. Elle parla ensuite des supporters à la buvette, et comment Gilbert le vieil africain était venu la sortir de là.

    • Tu l'as remercié comme il faut, j'espère ? Demanda le jeune homme. Tu as laissé le vieux te prendre comme une chienne ?

    L'idée semblait galvaniser le grand gaillard qui s'activa plus énergiquement encore. Le bruit des chairs qui claquaient l'une contre l'autre résonnait dans le vestiaire. Michaël s'arc-bouta tout à coup en écrasant les hanches de sa partenaire.

    • Aïïïe ! Cria la petite black. Non ! Non je l'ai pas laissé me baiser.

    • Salope ! Cracha Michaël en éjaculant au fond d'elle. P'tite allumeuse ! Tu peux pas laisser comme ça un gars qui vient de te sauver la vie. T'aurais pu au moins le sucer comme l'autre.

    Il se tendit encore deux fois pour déverser en elle ce qui lui restait de sperme. Puis il se retira et donna une bonne claque sur les fesses de la petite black. Elle cria de surprise autant que de douleur. Il lui donna un autre aller-retour encore plus fort. Les claques résonnaient dans le vestiaire.

    • Pauv'gars, il pensait pouvoir se taper ce petit cul et tu l'as laissé en plan comme une merde. Tu mérites bien ta punition, tiens.

    Il lui donna encore une bonne claque sur les deux fesses, puis se rhabilla et ramassa le grand sac plastique. La jeune fille resta dans la même position, respirant par à-coups, essayant de reprendre le contrôle de son corps. Elle n'avait pas joui et se trouvait dans un état de tension sexuelle intense.

    • Allez suis-moi, on y va, fit-il en se dirigeant vers la porte.

    • Quoi ? Et mes fringues ? Demanda la jeune fille en se redressant avec peine. Tu m'as enculée comme tu voulais, c'est bon quoi !

    • Nan, c'est toi qui m'as demandé et qui en avait envie, répondit Michaël avec un sourire sardonique. C'était pour te faire plaisir, mais ça n'a pas effacé la punition.

    Maryline serra les bras autour de son corps. Elle eut soudain un frisson, par crainte de ce qui allait lui arriver. Elle se retrouva seule dans le vestiaire vide, et elle serra les fesses de peur de laisser couler le sperme de son copain. Elle n'avait pas le temps de se nettoyer et partit en trottinant rejoindre Michaël dans le couloir. Son cul lui faisait un peu mal. Le jeune homme était déjà à la porte et sortait sans regarder derrière lui. Paniquée, la petite black jeta un coup d'oeil à l'extérieur. D'ici elle ne voyait pas la buvette mais elle entendait encore le bruit lointain de conversations. A quelques mètres d'elle Michaël s'était retourné et l'attendait avec une expression d'impatience. Maryline prit une grande inspiration et se lança à l'extérieur, nue comme un ver, ses seins tressautant au rythme de ses pas, avec la délicate sensation du gazon sous ses pieds. Elle crut tout à coup qu'elle allait jouir. Son bas-ventre fut traversé de spasmes et elle sentit son jus couler le long de sa cuisse. Etait-ce le danger de la situation ou la sensation de liberté extrême qui provoquait cela ? Elle n'aurait su le dire. Elle s'accrocha au bras du grand gaillard, frissonnante, toute petite à côté de lui. Michaël tenait le grand sac de l'autre main, et il mena la jeune fille vers la sortie du stade. Le ciel se teintait déjà des couleurs du coucher de soleil. Maryline espérait que la lumière déclinante jouerait en sa faveur et que personne ne la verrait dans cet état, quel que soit l'endroit où l'emmenait son copain. Celui-ci regardait la petite silhouette aux formes généreuses de la petite black avec délectation. Le couple franchit la sortie du stade, laissant les bruits de la buvette au loin derrière eux. Les abords du stade, verdoyants de carrés de pelouse et d'arbres clairsemés, étaient peu fréquentés le dimanche après-midi en dehors des matchs. Maryline ne voyait personne aux alentours mais elle entendait les bruits de la rue plus loin : la circulation automobile, des pas, des voix. Elle s'accrocha plus fermement au bras de Michaël. Celui-ci eut soudain une idée.

    • Il faut immortaliser ce moment, fit-il. Je vais prendre des photos !

    • Quoi !? S'exclama la petite black.

    • Ouais, quoi ! C'est pas tous les jours que tu vas t'aventurer dans les rues de Paris à poil. Il faut en garder un souvenir. Personne ne te croira, sinon.

    • T'es ouf ! Répondit Maryline complètement paniquée. Grouillons-nous plutôt, restons pas ici. Tu veux m'emmener où ?

    Cependant, l'idée de faire des photos nue en pleine rue lui provoquait une nouvelle bouffée de chaleur dans tout le corps. L'air se rafraîchissait à cette heure, mais la petite black sentait des gouttes de sueur perler sur son front. Et ce qui coulait entre ses cuisses n'était pas de la sueur.

    • Tiens, met-toi à côté de l'arbre, là, dit Michaël en la détachant de son bras.

    Il la mena d'une main ferme à côté d'un arbre planté dans un carré de pelouse. Puis il recula de quelques pas, posa le grand sac et sortit son smartphone.

    • Pose tes mains sur le tronc et prends une pose sensuelle, ma belle ! Intima le jeune homme.

    La jeune fille était pétrifiée, debout les bras le long du corps, les jambes flageolantes.

    • Dépêche-toi ! Prends la pose ou je me casse et je te laisse là, s'énerva Michaël.

    Maryline voulait que ce cauchemar se termine le plus vite possible, alors elle obéit. Elle posa les deux mains sur le tronc de l'arbre et cambra les reins en regardant vers le grand gaillard. Celui-ci mitrailla de photos en donnant ses consignes à la petite black.

    • Cache-toi derrière l'arbre, sors juste ton visage ! Ouais c'est ça... Sors une cuisse maintenant. Génial ! Reviens de ce côté, et mets-toi face à l'arbre, c'est ça. Le cul vers moi, parfait. Ecarte les cuisses ! J'adore... Face à moi maintenant, oui. Lève les bras, sors ta poitrine ! On dirait une actrice porno, t'es trop bonne ma belle.

    Maryline sentit une rougeur lui envahir le visage, mais elle suivait les directives de Michaël à la lettre, et à chaque pose il prenait une rafale de photos. Si elle n'avait pas été en pleine rue, la jeune fille aurait pu prendre un réel plaisir à ce shooting. Mais là, seul son corps semblait réagir à la situation, indépendamment de son cerveau. Elle était toujours aussi excitée. Elle serrait les fesses de peur d'avoir des pertes. Michaël s'agenouilla en continuant de mitrailler.

    • C'est ça, tiens-toi les seins. Rapproche-toi de l'arbre, voilà. Comme ça je vois bien le mec derrière toi...

    • Quoi ?!

    Maryline quitta l'arbre et courut se cacher derrière la grande silhouette de Michaël qui s'était relevé. Celui-ci partit d'un fou rire alors que la petite black voyait un jeune homme qui s'était posté à une vingtaine de mètres d'eux afin d'assister au spectacle. Surpris par la frayeur de la jeune fille, l'inconnu s'éloigna et poursuivit son chemin. Michaël prit sa copine par la main.

    • Allez, ça suffit pour les photos. Allons rejoindre les autres, dit-il.

    • Les autres ? Demanda Maryline.

    Le grand gaillard ramassa le sac et mena de nouveau la jeune fille en direction de la rue, là où elle entendait la circulation.

    • Oui, les autres, dit Michaël. Je t'ai pas dit que le père de mon pote Antoine tient un genre de resto tacos juste à côté et qu'on s'y retrouve quelquefois avec les copains ?

    La petite black répondit à peine. C'était là qu'il voulait l'emmener ? Si c'étaient ses copains qu'il voulait voir, peut-être les connaissait-elle déjà tous ? Au moins ça lui éviterait de se retrouver nue avec des inconnus. C'était déjà ça. Michaël et elle arrivaient en vue de la rue. Ce n'était pas une rue très fréquentée mais une voiture passait quand même de temps en temps. Des arbres masquaient encore en partie les deux jeunes gens. Maryline se cachait derrière Michaël sans lui lâcher la main. De l'autre côté de la route le jeune homme lui montra l'établissement où ils se rendaient, une étroite façade de fast-food.

    • Tu vas quand même pas m'y faire entrer comme ça ? Il doit y avoir du monde là-dedans, demanda Maryline.

    • Ca serait marrant mais non, la rassura Michaël. On va passer par derrière.

    • Par derrière ? Tu vas me faire passer dans les rues ? Mais t'es malade !

    Le grand gaillard ne répondit pas et lui agrippa la main plus fermement. Il attendit le moment propice où les passants s'étaient éloignés et leur tournaient le dos, puis il fonça en tirant la jeune fille derrière lui. Maryline courut aussi vite qu'elle le put pour suivre le rythme de son copain, paniquée. Ses pieds nus claquaient sur l'asphalte et ses seins dansaient dans tous les sens. Ils traversèrent la route dans un sprint effréné alors qu'une voiture arrivait plus loin. Le conducteur les avait vus, forcément. Michaël continua de courir jusqu'à emprunter une petite rue perpendiculaire afin de faire le tour du pâté de maisons. Il ralentit alors dans cette petite rue, se sentant plus en sécurité. Derrière, la voiture les dépassa. Cette voie était déserte ; enfin, presque. Maryline reprenait son souffle, et elle aperçut soudain des gens qui venaient vers eux au bout de la rue. Elle tira sur la main de son copain vers l'arrière en retenant un cri. Michaël, lui, l'entraîna de force vers l'avant en marchant d'un pas ferme et rapide. La petite black essayait de le retenir car ils allaient droit vers les gens, en vain. Elle crut que son cœur allait exploser. Soudain, le jeune homme bifurqua dans une ruelle sur le côté. Un peu plus loin, ils se postèrent dans un renfoncement qui les dissimulait en partie. Michaël toqua à la porte qu'il y avait derrière eux. Maryline s'accrochait à lui comme à une bouée de sauvetage, terrifiée à l'idée que les passants qu'ils avaient aperçus ne viennent jusqu'à eux. Soudain la porte s'ouvrit et Michaël la tira à l'intérieur avant de refermer derrière eux. Sauvée ! Là, elle se trouva dans un étroit couloir, nez à nez avec un des copains de foot de Michaël, un noir aux courtes dreadlocks, celui qui s'appelait Djibril. Le premier réflexe de la petite black fut de se dissimuler derrière la carrure de son copain, même si elle ne pouvait pas dissimuler complètement sa nudité.

    • Franchement Micka, je croyais que tu déconnais, dit Djibril en rigolant. Jamais de la vie j'croyais qu'elle le ferait ! Vous êtes complètement ouf, tous les deux.

    Maryline se souvenait que Djibril l'avait déjà vue se changer dans le vestiaire au moins une fois. Il avait l'air sympa et ce n'était pas comme s'il n'avait jamais vu la jeune fille nue. Les circonstances étaient différentes, malgré tout elle se sentit un peu rassurée. Elle osa quitter la protection du corps de son copain et se mit à ses côtés le regard baissé, un peu honteuse, dévoilant son corps nu dans toute sa splendeur. Elle ressentait intensément l'excitation de s'exhiber ainsi. Djibril la détailla de haut en bas, visiblement content de ce qu'il voyait. Il s'avança et lui fit la bise.

    • Venez, tout le monde vous attend, fit-il en leur montrant le chemin.

    Michaël poussa la petite black devant lui en posant la main sur ses fesses. Les deux garçons suivirent le couloir et menèrent la jeune fille nue à une porte sur le côté, à peine plus loin. Ils entrèrent les premiers et annoncèrent Maryline. La petite black les suivit timidement, jetant d'abord un coup d'oeil pour voir qui était là. Il s'agissait d'une petite arrière-salle de restaurant, visiblement. Des « haaaaaa » de satisfaction l'accueillirent chaleureusement. Il y avait deux tables rapprochées l'une contre l'autre et six garçons autour. Maryline reconnut trois des rappeurs acoompagnés de Romain le cousin de Mathias. Deux footballeurs étaient présents aussi : Antoine dont elle se souvenait car il l'avait vue nue dans le vestiaire, et Alban le noir qui l'avait déjà baisée sous la douche. Elle se sentait un peu plus à l'aise de ne voir que des têtes connues, et s'avança plus assurément dans la petite salle. Le petit groupe avait commencé à boire, ils avaient quelques sodas et bières sur les tables accompagnés d'amuse-gueules.

    • J'ai rencontré tes amis rappeurs au stade, expliqua Michaël à sa copine. Ils ont assisté à ton show. Antoine est là car c'est le resto de son père, c'est lui qui nous invite. Et Alban et Djibril ont marqué les deux buts de notre équipe aujourd'hui, ils méritent bien une récompense, non ? Mathias aurait voulu être là aussi mais il ne pouvait pas.

    Le petit MasterAz fut le premier à se lever pour saluer et embrasser la petite black, directement sur la bouche. Sa langue s'enfonça entre les lèvres charnues et sa main se posa sur les fesses nues de la jeune fille. Celle-ci, perplexe face à la situation, ne réagit pas et se laissa faire.

    • Content de te revoir, bébé ! Fit-il.

    Ce fut le signal pour les autres qui se succèdèrent pour embrasser Maryline à leur tour. Elle fit le tour des tables pour se laisser déposer un baiser sur les lèvres par chacun des garçons. Ceux-ci ne se gênèrent pour la caresser en même temps, sur les hanches, les fesses, les seins.

    • Et les autres pom pom girls ? Elles viennent pas non plus ? Demanda Gengis en pelottant le cul de la petite black. Je ferais bien son affaire à la blonde, moi.

    • Nan, les autres ne sont pas aussi ouvertes que Maryline, dit Michaël. Tu peux tenter ta chance avec la blonde si t'en as l'occasion, mais elle est pas aussi cool que ma beauté. Et par contre pas touche à la brune, c'est ma sœur.

    Maryline continua son tour de table. Alban fut plus audacieux que les précédents, glissant la main entre les cuisses charnues en lui mordant les lèvres. Son majeur pénétra dans le vagin de la petite black avec facilité. Elle laissa échapper un soupir gémissant.

    • T'es toute mouillée, petite, t'attendais que ça de nous voir, on dirait ! Lâcha-t-il en déclenchant un éclat de rire parmi l'assemblée.

    Il retira son doigt et le porta à la bouche de la jeune fille. Celle-ci comprit ce qu'il voulait et entrouvrit les lèvres pour sucer le doigt couvert de sa mouille. Antoine attira alors la jeune fille à lui et l'embrassa à son tour. Maryline fut un court instant gênée par ce geste de familiarité alors qu'elle le connaissait à peine. Mais Antoine, lui, encouragé par le geste d'Alban, ne se gêna pas et introduisit lui aussi un doigt dans la chatte de la petite black. Il lui caressa l'intérieur du vagin et elle s'assit sur ses genoux pour lui faciliter la tâche.

    • Tu as soif peut-être ? Lui demanda le garçon. Tiens, prends une bière.

    Il lui proposa un gobelet de bière et la jeune fille but avec envie. Toutes ces émotions lui avaient donné soif. Le doigt d'Antoine bougeait doucement en elle, attisant sa libido.

    • Excuse-moi, j'ai envie de faire pipi, dit-elle. Je peux aller aux toilettes ?

    • Bien sûr !

    • Viens, je vais te montrer où c'est, dit Djibril.

    • Heu... On va pas rencontrer quelqu'un ? Demanda Maryline. J'veux dire, y a d'autres clients dans le resto ?

    • Ha ha ! Rigola le jeune black. T'as peur qu'on te voie maintenant ? Allez suis-moi, c'est un peu tard pour faire ta trouillarde, non ?

    Il emmena la petite black par la main par la porte où ils étaient entrés. Il la mena au bout du couloir à une autre porte. Elle y entra. C'étaient des toilettes étroites mais propres, et elle put s'y soulager et évacuer le sperme qu'elle avait retenu dans son cul depuis tout ce temps. Elle prit ensuite le temps de se nettoyer, de se laver les mains et de se regarder dans le miroir. Elle se passa un peu d'eau sur le visage, et prit une grande inspiration. La soirée allait être agitée, elle n'osait pas imaginer ce que Michaël et tous ces garçons lui feraient. Lorsqu'elle ressortit dans l'étroit couloir, Djibril était en train de parler à un homme d'apparence assez jeune mais aux cheveux curieusement gris. Il portait un plateau et une serviette à la main. Maryline eut un réflexe de recul, mais Djibril la rassura tout de suite.

    • Pas de panique Maryline, c'est Fabrice, il est serveur ici. Il vient de prendre les commandes pour la bouffe.

    • En... Enchanté, mademoiselle, fit le serveur visiblement gêné en faisant la bise à la jeune fille nue.

    Maryline resta stoïque, répondant à sa bise, mais Djibril intervint.

    • Hola ! Pas de chichis, dit-il. Tout le monde ici embrasse la petite comme ça, Fabrice.

    Le footballeur joignit le geste à la parole, attrapa la tête de la petite black et l'embrassa à pleine bouche. Elle sentit sa langue explorer sa cavité buccale, puis il se retira.

    • Vas-y, à toi, fit Djibril tout sourire à Fabrice.

    Le serveur hésita un instant, puis approcha son visage de celui de la jeune fille. Voyant que celle-ci ne reculait pas, il prit confiance et déposa un baiser sur sa bouche. Il était moins fougueux que Djibril, et Maryline le laissa lui suçoter les lèvres un court instant. Puis il toussota pour s'éclaircir la voix.

    • Hum, je... je prenais les commandes pour la nourriture, dit-il enfin. Tu prendras un tacos ?

    Il présenta à la petite black les différentes options qu'elle avait et elle fit son choix. Djibril passa sa commande à son tour, puis Fabrice repartit vers les cuisines. Les deux jeunes noirs retournèrent alors vers l'arrière-salle. Maryline sentit les battements de son cœur s'accélérer. Michaël avait apparemment prévu que cette journée se termine en apothéose et c'est elle qui allait en être le divertissement principal. Cette soirée s'annonçait comme une des plus chaudes que son copain lui aurait fait vivre jusque-là, et à cette idée elle prit une grande inspiration pour calmer son cœur qui s'emballait.

     

    A suivre...


    3 commentaires
  • Dans le stade, la voix du speaker retentit dans les hauts-parleurs. Alors que les deux équipes de football regagnaient les vestiaires pour la dernière causerie de leurs coachs respectifs, il annonça un événement exceptionnel, la première représentation des pom pom girls du club, les Parisiennes Blue Girls. Les quelques centaines de spectateurs qui jusque-là discutaient nonchalamment en attendant le match tendirent l'oreille et portèrent leur attention sur le terrain. Le speaker demanda un tonnerre d'applaudissements pour encourager les pom pom girls, et les trois jeunes filles surgirent sur le terrain en trottinant et en agitant leurs pom pom, ces pompons colorés qui accompagnaient leur performance, toutes vêtues de bleu marine et bleu ciel. Elles étaient bien différentes toutes les trois, une mince brunette athlétique, une grande blonde lumineuse, et une petite black voluptueuse. Le public essentiellement masculin applaudit à tout rompre. Des sifflets se firent entendre, des hurlements hystériques fusèrent. Avant même qu'elles aient commencé leur show, c'était la folie. Pierre, qui était au bord du terrain avec trois autres membres du staff du club dont le président, se dit que le pari était déjà gagné. Quelques jolies filles ne pouvaient qu'apporter une valeur ajoutée au spectacle d'un match. Et on n'en était qu'à la phase de test avec des prestations pour les matchs de l'équipe de jeunes. Mais Pierre avait de plus grandes ambitions pour Alice et son groupe de cheerleaders.

    Maryline avait les jambes tremblantes alors qu'elle se mettait en place pour le début du show dans le rond central du terrain. Les filles se placèrent en triangle, Alice à la pointe à l'avant, Laetitia sur sa droite et Maryline à sa gauche. Les cris et les sifflets fusaient de toutes parts dans le public. La petite black sentait son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine. C'était la première fois qu'elle ressentait ça. Est-ce que c'était ce qu'on appelait le trac ? Etrange, car elle n'avait jamais entendu dire que le trac pouvait exciter sexuellement. Or elle sentait son bas-ventre s'éveiller, s'échauffer et son sexe s'humidifier comme jamais. Elle voyait Carine et Amine dans le public, à la place où elle les avait repérés. Ils lui faisaient de grands signes pour l'encourager. Elle leur sourit simplement en retour, se demandant s'ils verraient son sourire de si loin, car Alice avait donné la consigne de ne pas bouger jusqu'au début de la musique. Les trois filles étaient juste debout les pieds légèrement écartés, tenant leurs pom pom le long des cuisses. Maryline aperçut soudain une silhouette noire qui faisait de grands signes. Elle se demandait s'ils lui étaient adressés, puis elle reconnut subitement Gilbert, le vieux béninois qu'elle avait rencontré au match du dimanche précédent. Le souvenir de ses caresses en public lui revint en mémoire et elle ouvrit des yeux comme des soucoupes, pendant qu'un spasme secouait son bas-ventre. Elle avait oublié qu'il avait dit qu'il viendrait peut-être voir le match. Soudain la musique choisie par Alice démarra, très forte dans les hauts-parleurs.

    Amine n'avait d'yeux que pour Maryline. Elle commença sa chorégraphie au son de la musique dancefloor en agitant ses pom pom. Certes les deux autres pom pom girls étaient jolies aussi, chacune dans leur genre. Mais quand il regardait la petite black il voyait l'image de la photo qu'elle lui avait envoyée la veille danser devant ses yeux. La jeune fille entièrement nue, sa vulve luisante au premier plan, avait hanté ses rêves toute la nuit. Il avait bien vu sur les selfies qu'il avait pris lors de la soirée qu'elle ne portait pas de culotte. Ca l'avait déjà estomaqué. Mais cette dernière photo l'avait achevé. Lui qui avait décelé depuis des années la beauté que sa copine dissimulait sous ses tenues de garçon manqué était aujourd'hui aux anges. Maryline sortait enfin de sa coquille et c'était avec lui. Lorsqu'il la vit remuer les épaules et que ses seins tressautèrent en rythme, son érection le fit sentir à l'étroit dans son pantalon.

    Le début de la chorégraphie s'était bien passé. Dès qu'elles avaient commencé les mouvements et qu'elles étaient entrées dans le rythme, Maryline avait oublié le trac. La concentration prenait le pas. Lorsqu'elle fit la première pose penchée en avant, elle se souvint avoir vu quelques personnes au bord du terrain derrière elle. La brise caressa sa vulve et ses fesses dévoilées, mais aussi l'humidité qu'elle sentait au creux de ses cuisses. La honte fit monter son excitation d'un cran. Elle voyait la culotte couleur chair d'Alice devant elle. Pourvu que le subterfuge fonctionne et qu'on croie qu'elle aussi portait une culotte de sa couleur de peau.

    Romain, le cousin de Mathias, se régala du spectacle même s'il en avait déjà eu un aperçu quelques jours auparavant quand Maryline avait fait une démonstration dans la loge des rappeurs. Ceux-ci étaient venus avec lui, d'ailleurs, sauf Ty le leader du groupe qui avait dû rester avec sa compagne. Frédéric aussi avait décliné l'invitation pour une raison inconnue. Ils étaient donc quatre présents à apprécier le spectacle et ils participaient largement aux cris et sifflets d'encouragement.

    • Elle est trop bonne la blonde, là, lança Gengis avec sa natte qui lui tombait dans le dos.

    • Tu rigoles ? Moi je ferai pas d'infidélité à Maryline, c'est ma bombasse, fit Achdé avec sa casquette de basket US qu'il portait quasiment en permanence.

    • 'Tain ! Vous avez vu ça les gars ? S'exclama soudain MasterAz le petit musculeux.

    Les filles venaient de faire leur première roue et une clameur retentit dans les tribunes.

    • On dirait qu'elles ont pas de culotte, ajouta le petit rappeur.

    • J'ai pas vu. Tu déconnes ? Fit Romain.

    Les autres n'avaient rien vu et MasterAz en parlait encore quand les filles firent leur deuxième roue. Dès le début du mouvement tous les yeux se fixèrent sur l'entrejambe des filles, et les cris redoublèrent dans le public.

    • La blonde a une culotte bleue, c'est clair, fit Gengis.

    • Mais t'as pas vu ? Les deux autres elles ont rien, je te dis, insista MasterAz.

    • Naaaan, la brune elle a un slip couleur chair, je l'ai bien vu, dit Achdé. C'est fait exprès pour exciter le public.

    • Je suis pas sûr, dit Romain moins fort. T'as vu Maryline? Elle en est capable, la dernière fois elle avait rien sous sa mini.

    Il sortit rapidement son smartphone pour faire une vidéo de la dernière partie du show. D'ailleurs d'autres avaient eu la même idée dans les tribunes et l'imitaient. Quelques téléphones étaient pointés sur les pom pom girls.

    Maryline avait réalisé les deux roues dans un état second, comme si ce n'était pas elle qui était au cœur du spectacle, comme si ce n'était pas elle qui montrait son cul volontairement à des centaines de supporters. D'un côté son mental voulait se détacher de ce qui lui arrivait, mais de l'autre l'effort physique la ramenait immanquablement à son corps et à ses sensations. Elle essayait de faire au mieux ce qu'Alice lui avait appris à l'entraînement. En se concentrant sur sa tâche, elle tentait de faire abstraction de son exhibition sexuelle. Mais le trac amplifiait son effort physique et son essouflement, et elle était en sueur avant la fin de la chorégraphie. Il ne restait plus que le grand final avec la double roue. Il fallait donner le maximum encore quelques secondes, puis ce serait terminé, se dit-elle.

    Gilbert n'avait plus une aussi bonne vue que dans sa jeunesse. Le béninois perçut non loin de lui dans le public un commentaire sur les culottes des filles, mais lui n'avait rien vu de particulier. Il se satisfaisait de voir les pom pom girls se trémousser dans leurs petites tenues, c'était vraiment un spectacle qui rendait le match de football encore plus festif et divertissant. Son attention était davantage portée sur Maryline, bien entendu. En la regardant, il se remémorait sa peau si douce. En voyant ses seins tressauter sous son haut bleu, il se souvenait comme ils étaient souples dans ses mains. Il ressentait encore la douceur des muqueuses de son vagin juvénile. Le dimanche passé, il avait sauté sur sa femme le soir même et l'avait baisée comme il ne l'avait pas fait depuis longtemps. D'habitude ses chairs flétries ne lui inspiraient pas beaucoup de désir, mais cette fois il s'était imaginé qu'il baisait la petite Maryline et ça lui avait plu. Il formait secrètement le souhait de pouvoir un jour introduire pour de vrai son sexe entre les cuisses de la jeune fille. Il regarda la petite pom pom girl s'élancer et réaliser une roue, puis une deuxième dans la continuité du mouvement, en coordination avec la brune et la blonde. Et à bien y regarder, il avait bien vu la culotte bleue de la blonde, mais rien chez les deux autres.

    La chorégraphie était enfin terminée, et les trois filles restèrent quelques instants debout à agiter leurs pom pom sous les applaudissements du public et les commentaires élogieux du speaker dans les hauts-parleurs. Maryline tenait à peine sur ses jambes flageolantes, elle crut que le sol allait se dérober sous ses pieds. Un coup d'oeil à Alice et Laetitia lui montra qu'elles s'abreuvaient de la joie du public, une récompense bien méritée après tant d'efforts. La petite black, elle, avait plutôt hâte de quitter le devant de la scène. Aussi elle suivit Alice avec soulagement dès que celle-ci quitta le terrain en trottinant. Les trois pom pom girls restèrent juste à l'extérieur de la ligne de touche, face au public. Elles devaient encore rester là le temps de la présentation des équipes, et ne quitter la scène qu'au coup d'envoi du match. Elles se trémoussèrent en dansant sur place sur la musique et en agitant les pom pom. A ce moment-là elles servaient juste de potiches, songea Maryline. Elle avait hâte d'aller se rafraîchir au vestiaire, d'autant plus qu'elle savait que son calvaire n'était pas terminé. Les cheerleaders devaient encore se produire pendant le quart d'heure de la mi-temps. Puis en fin de match elles devraient rester disponibles pour des photos, d'après ce que leur avait dit Pierre.

    D'ailleurs, Pierre était ravi. Les pom pom girls, c'était son projet. Lui qui s'occupait de la partie communication du club, ce n'était pas toujours une partie de plaisir. Les relations avec la presse, avec les officiels, le développement du club sur le web, tout ça était chronophage pour des résultats aléatoires et limités. Lorsqu'une discussion avec sa fille avait fait germer l'idée d'un show de cheerleaders pour agrémenter les matchs du club, il s'était lancé avec enthousiasme dans le projet. Puis quand Michaël lui avait présenté Maryline et qu'il avait pu tester à quel point cette jeune fille était docile, il s'était dit que c'était vraiment une occasion en or. Des pom pom girls pour un match de foot, c'était un fantasme pour le public masculin. Mais ils s'en lasseraient vite. Par contre, s'il y ajoutait un petit côté provoc ça pouvait être un coup de pub extraordinaire. Il fallait se démarquer de la concurrence, certaines équipes avaient déjà des showgirls. Maryline était arrivée à point nommé pour ajouter la touche sulfureuse qu'il voulait à ce projet. Pierre avait toujours eu un côté dominateur avec les femmes, c'était d'ailleurs ce qui avait provoqué la séparation avec la mère de Michaël. Et son fils avait hérité de cette envie d'avoir une femme à dominer et dont il pouvait abuser. Il allait même plus loin que son père par certains aspects mais Pierre ne serait pas celui qui allait brider son fils. Il fallait que le jeune homme explore ses fantasmes afin de se trouver en tant qu'homme. S'il avait trouvé en Maryline celle qui l'emmènerait au bout de ses perversions, Pierre en était content pour lui. Mais ce qui l'intéressait, lui, c'était ce qui se passait aujourd'hui avec la première performance des Parisiennes Blue Girls. Le public semblait conquis. Et à ses côtés, le président du club et autres membres du staff semblaient ravis également. « Tu les as trouvé où ces filles ?... Chouette le show... Le public a l'air d'aimer... » lui disaient-ils. L'investissement financier était faible, les filles étaient bénévoles, et le risque peu élevé. Pierre connaissait bien tous les membres de la direction du club. Il savait qu'ils aimaient les femmes, jeunes ou moins jeunes. L'exhibition de ses pom pom girls était un risque limité qu'il prenait afin de les mettre dans sa poche. Et c'était précisément ce qui se passait. Bien qu'ils n'exprimèrent pas par des mots qu'ils appréciaient le côté « sexe » de ces pom pom girls, Pierre comprit par leurs regards de connivence. La partie était gagnée et le président et le staff allait forcément demander à revoir ces filles. Et si ça allait plus loin, s'ils en voulaient plus pour le club ou pour eux-mêmes, en clair s'ils voulaient tâter la marchandise, Pierre avait dans sa manche l'atout de la petite black qui était à sa botte.

    Lorsque le match commença et que les filles retournèrent au vestiaire, elles étaient toutes excitées. Ca papotait dans tous les sens, toutes joyeuses de leur performance qui avait enflammé le public. Elles burent un peu d'eau et se refirent une beauté. Laetitia fit montre de sa frustration qu'Alice lui ait demandé de mettre une culotte assortie à la tenue du club alors qu'elle-même avait finalement fait autrement. Mais la petite sœur de Michaël mit en avant la solidarité dans le groupe afin de soutenir Maryline. Et le subterfuge semblait avoir marché. Alice tenta de rassurer la petite black, personne n'avait remarqué quoi que ce soit. Ce à quoi la concernée croyait à peine.

    On frappa à la porte. Pierre venait les féliciter. Il exprima aux filles sa satisfaction. Le show était une réussite. Le président du club avait été enchanté, et il aurait certainement envie de les voir après le match. A présent il fallait confirmer avec une prestation au moins aussi bonne à la mi-temps. Les filles exultèrent. Alice et Laetitia se jetèrent dans les bras l'une de l'autre, et, prise dans l'émotion du moment, Maryline fit de même avec chacune d'elles. Lorsque Pierre quitta le vestiaire, la petite black partit derrière lui.

    • Où tu vas ? Lui demanda-t-il dans le couloir.

    • Je voudrais voir Michaël. Où en est le match ?

    • S'il te voit ça risque de le perturber. Attends un peu, lui dit-il en la retenant par le bras.

    Il prit la jeune fille par les épaules et la mit face à lui.

    • Je ne voulais pas le dire devant les autres, lui dit-il, mais toi tu as fait particulièrement impression. Je voulais que tu le saches. Tu peux être fière de toi.

    Il enserra la pom pom girl dans ses bras et l'embrassa dans le cou. Puis il la regarda soudainement comme si une idée venait de surgir dans son esprit.

    • Mais j'y pense, Michaël avait modifié une règle, non ? Quand tu es toute seule avec moi...

    • Ho non ! Oui je sais, gémit la petite black. Mais là c'est pas le moment, c'est un peu dangereux, non ?

    Pierre la prit entre ses bras immenses et elle se laissa entraîner malgré elle. Elle se retrouva dans son bureau, celui-là même où tout avait commencé avec des photos d'elle seins nus. L'homme aux cheveux grisonnants ferma la porte à clé derrière lui.

    • Maintenant déshabille-toi, ordonna-t-il.

    Maryline ne discuta pas et ôta ses vêtements et ses chaussures. Pierre souleva alors la jeune fille et la déposa sans ménagement sur son bureau, allongée sur le dos, et approcha entre ses cuisses. Il ouvrit son pantalon et sortit son sexe encore mou. Maryline voulut lui demander d'attendre, de ne pas faire ça maintenant, d'attendre après le match, mais elle renonça. Il était inutile de frustrer Pierre et de risquer bêtement une punition.

    Quelques minutes plus tard, elle sortait prendre l'air. Leur coït avait été rapide. Pierre avait pris son pied et éjaculé en elle, mais la petite black, trop tendue par le stress de sa journée, n'avait pas joui. Pierre ne s'en était pas préoccupé et s'était rhabillé sans commentaire. Il avait quitté le bureau et Maryline s'était rhabillée à son tour avant que quelqu'un ne la surprenne dans cet état. Alice et Laetitia n'étaient plus dans le vestiaire et Maryline ne les trouva pas. Elle alla se nettoyer l'entrejambe dans les toilettes. La baise rapide dans le bureau de Pierre n'avait fait qu'amplifier sa tension sexuelle, loin de la calmer. Sa chatte était trempée. Elle décida d'aller se rafraîchir les idées à l'extérieur. Et surprise ! A l'écart du terrain, au pied des tribunes, elle tomba nez à nez avec sa copine Khedidja. Elle en sauta de joie et les deux copines se serrèrent dans les bras.

    • Je viens d'arriver, je suis en retard, désolée, s'excusa la beurette. J'ai tout loupé, je parie ?

    • Connasse ! lança sur un ton moqueur la petite black. Je t'avais dit de pas venir. Mais nan, t'as pas tout loupé, je refais un show à la mi-temps.

    • J'allais pas manquer ta première, quand même, pétasse ! rétorqua Khedidja sur le même ton.

    • Par contre je te préviens, fit Maryline plus sérieusement, pas de photo, pas de vidéo, et pas un mot au bahut. C'est compris ?

    • Ben quoi, t'as honte ? T'es si nulle que ça ?

    • Fais pas chier ! J'suis pas nulle. C'est même très bon si tu veux savoir.

    • Alors c'est quoi le problème ?

    • Promet-moi, c'est tout, insista Maryline. S'il-te-plaît.

    • D'accord. C'est juste entre toi et moi de toute façon, je suis venue voir ma cop', c'est tout.

    Elles restèrent à l'écart et continuèrent de discuter un moment, en regardant le match de loin. A l'approche de la mi-temps pas un but n'avait été marqué. Khedidja encouragea sa copine qui devait se préparer pour la suite du show, puis la laissa pour rejoindre les tribunes. Maryline rejoignit les autres cheerleaders à l'entrée des vestiaires. Alice leur redonna leurs pom pom. Elles croisèrent à peine les joueurs qui entrèrent pour leur briefing de mi-match. Les filles reçurent des clins d'oeil, la petite black en particulier de la part d'Alban, Ronald, Mathias et d'autres. Elle reçut aussi un baiser de loin de la part de Michaël.

    • Allez les cheerleaders ! Lança Alice avec énergie pour motiver ses troupes.

    De nombreux supporters quittaient les tribunes pendant la mi-temps pour aller acheter à boire ou à manger à la buvette. Maryline en fut soulagée, ça ferait moins de témoins de son exhibition. Les pom pom girls arrivèrent au petit trot au milieu du terrain afin de réitérer leur performance et divertir les spectateurs clairsemés qui restaient. Bien qu'ils soient moitié moins nombreux qu'à l'avant-match, davantage de téléphones étaient pointés vers les filles. La rumeur avait circulé et de nombreux supporters voulaient subitement filmer le show. Gengis et Achdé étaient de ceux-là. Tous deux se préparaient à filmer, leurs appareils bien en main. Les jeunes gens avaient joué à pierre-feuille-ciseau pour désigner ceux qui iraient chercher à boire, et c'était Romain et MasterAz qui avaient perdu. Le speaker annonça de nouveau le spectacle extraordinaire des Pariennes Blue Girls, et la musique démarra.

    Maryline se demandait qui avait bien pu inventer ce nom : les Parisiennes Blue Girls. C'était d'un kitsch ! Elle commença la chorégraphie en suivant les pas d'Alice. Ca lui semblait plus facile que la première fois. Moins de trac, peut-être parce que le public semblait moins nombreux. Mais dès la première pose « penchée en avant » et la sensation qu'une partie de son cul se retrouvait à l'air libre, la petite black sentit de nouveau l'excitation de l'exhibition. Si Michaël pouvait la voir, il aurait certainement été heureux, ce beau gosse pervers, pensa-t-elle.

    Pierre se trouvait dans la régie image et son du stade. Il adressa un pouce levé de satisfaction au speaker qui faisait toujours un très bon job. Mais là il voulait surtout que Mehdi, le jeune photographe freelance que le club employait à la pige sur les matchs et d'autres évènements, fasse du bon boulot. Il lui avait demandé de faire une vidéo au top de la première représentation des pom pom girls. Le jeune homme avait amené son matériel pro et était en train de capter des images qui seraient d'une qualité supérieure à ce qu'un amateur ferait avec son smartphone.

    • N'oublie pas de m'envoyer tes images en premier et à moi seul, rappela-t-il au jeune photographe concentré sur sa caméra numérique. Je dois les valider avant toute chose.

    Le public, même moins nombreux, se faisait entendre encore presque aussi fort qu'avant. La prestation des pom pom girls faisait de nouveau son effet. Les cris, sifflets et applaudissements atteignaient un nouveau pic à chacune des roues des jeunes filles. Maryline suivait sa chorégraphie comme un robot, portée par l'émotion du moment, repoussant la fatigue physique. A la dernière roue elle crut que ses bras n'allaient pas tenir le coup. Dans un dernier effort elle la réussit malgré tout, et se retrouva synchrone avec Laetitia et Alice pour la pose finale. Elle agita ses pom pom, essouflée et en sueur face à la tribune chauffée à blanc. La vague d'applaudissements et de cris de joie du public semblait vibrer directement dans son bas-ventre. L'idée que tout ce monde était en délire à cause de son cul provoquait une réaction physique incontrôlable entre ses cuisses. Elle se retrouvait aussi dégoulinante que si elle ne s'était pas nettoyée peu de temps auparavant. Le pire était passé. Enfin presque. Qu'allaient maintenant penser d'elle ses amis présents dans le public ?

    Les trois cheerleaders retrouvèrent Pierre à l'entrée des vestiaires.

    • C'était super, les filles ! Leur dit-il. En attendant la fin du match vous avez droit à des boissons et collations gratuites à la buvette. Demandez ce que vous voulez, c'est le club qui offre. Vous méritez bien ça. Attendez juste que le match ait repris, il y aura moins de monde. Et surtout restez en tenue, c'est bon pour la communication du club. J'aurai du monde à vous présenter après le match.

    Les filles accueillirent cette annonce avec joie. Elles entrèrent au vestiaire se rafraîchir avec un peu d'eau sur le visage. Maryline ressortit tout de suite afin d'apercevoir les joueurs rentrer sur le terrain. Elle aperçut Michaël qui lui fit un signe de la main. Elle lui fit signe en retour, comme une collégienne amoureuse. Alice et Laetitia lui proposèrent de les accompagner à la buvette, mais la petite black leur dit d'y aller sans elle, elle les rejoindrait plus tard. Elle voulait regarder un peu le match. Ce n'était pas qu'elle s'y intéressait vraiment, mais elle se plut à observer Michaël courir et se dépenser sur le terrain. Elle le trouvait beau en tenue de match, elle mettait en valeur sa poitrine musclée et ses fesses galbées. Son copain eut un coup de colère quand l'équipe adverse marqua un but, et Maryline décida alors d'aller voir ce qui se passait à la buvette.

    Là elle retrouva Alice qui sirotait un soda en discutant parmi des gens du club qu'elle connaissait. La buvette était encore fréquentée malgré la reprise du match. Laetitia n'était plus là. Par contre Maryline aperçut Khedidja seule au bar. Elle laissa Alice à sa discussion et rejoignit sa copine qui semblait s'ennuyer devant un jus de fruit.

    • Ca va Khed ? Demanda la petite black.

    • Oui. Tu sais, moi, le foot ça m'emballe pas beaucoup. Je suis venue pour toi.

    Elle furent interrompue par Amine qui s'incrusta parmi elles, deux verres à la main. Il les posa sur le comptoir.

    • Maryline, salut ! Fit-il.

    • Ha, Amine, tu es venu, ça me fait plaisir, mentit Maryline.

    Elle arbora sur le visage une joie feinte.

    • Khed, je te présente Amine, un copain d'enfance. Amine, c'est Khedidja, une copine de lycée.

    Les deux jeunes se saluèrent timidement.

    • T'es tout seul ? Demanda Maryline à Amine.

    • Carine est restée dans les tribunes. Je suis venu chercher à boire pour nous deux. Elle s'intéresse au match. Et elle cherche à savoir lequel des joueurs est ton copain, dit-il avec un clin d'oeil.

    Il passa le bras autour de la taille de la pom pom girl.

    • Ton show était superbe. Je l'aurais pas vu de mes propres yeux, je l'aurais pas cru, ajouta le jeune beur en rigolant et en descendant sa main sur la hanche de la petite black.

    • Mais sérieux Mary, fit Khedidja en fronçant les sourcils et en baissant la voix. T'as mis quelque chose là-dessous ? Je t'assure que des tribunes on avait l'impression que t'avais rien.

    Elle avait montré d'un geste de la main la jupe de sa copine.

    • Heu, je...

    Maryline cherchait ses mots, paniquée. Elle savait que Khedidja pouvait être très directe, mais là en présence de quelqu'un d'autre c'était un problème. Et pas n'importe qui d'autre. C'était le mec à qui elle avait envoyé des photos d'elle nue la veille. Mais dans quel pétrin elle se retrouvait ?

    • C'est clair, l'interrompit Amine en rapprochant son visage de la petite black pour lui parler plus bas. Moi aussi j'ai vu qu'il y avait rien, mais ça ne m'étonne qu'à moitié.

    Sa main avait encore glissé pour se poser directement sur une fesse. Maryline se tendit comme un arc. Khedidja n'avait rien vu.

    • Non, je... C'est pas ce que vous croyez, tenta d'expliquer Maryline à voix basse elle aussi. On a mis des culottes couleur chair. Vous pensez quand même pas que je ferais un truc pareil, non ?

    • J'espère que c'est vrai, fit Khedidja, sinon c'est que t'as vraiment pété un câble, ma pauvre. En public, comme ça.

    • Je te crois pas, coquine, susurra Amine à l'oreille de la petite black. Bon, ajouta-t-il plus haut. J'amène sa boisson à Carine. Tu viens, Maryline ? Elle serait déçue de pas te voir.

    Maryline commanda deux sodas au bar et en offrit un à Khedidja.

    • Tiens Khed, j'ai droit à des boissons gratuites, c'est pour toi. Tu m'attends ici ou tu viens avec nous ?

    • Ouais, je viens, répondit la beurette.

    Amine ne sembla pas enchanté que Khedidja les accompagne. Il avait espéré un moment seul à seul avec Maryline. Au moment de monter dans la tribune le trio croisa Laetitia.

    • Hé miss cul nu ! Fit-elle à Maryline sur un ton acerbe. T'as vu Alice ?

    • Elle est toujours à la buvette, je crois, répondit la petite black sans vouloir faire d'esclandre.

    La pom pom girl blonde partit vers la buvette.

    • Elle a pas l'air cool celle-là ! Fit Khedidja.

    • Tu la laisses te parler comme ça ? Demanda Amine.

    • J'sais pas ce qu'elle a, elle m'aime pas depuis le début, répondit la petite black. C'est peut-être à cause de Michaël, je crois qu'elle est jalouse.

    • Tu veux que je lui casse la gueule ? Demanda Khedidja en rigolant et en serrant le poing devant le nez de Maryline.

    La petite black en rigola elle aussi. Le trio retrouva Carine et Maryline fut heureuse de retrouver sa copine. Elle fit les présentations avec Khedidja, et tout de suite le courant passa entre les filles. Les quatre jeunes gens trinquèrent avec leurs boissons et discutèrent de choses et d'autres. Carine félicita sa copine pour le show. Et Maryline fut soulagée que ni Khedidja ni Amine ne mette les pieds dans le plat en évoquant encore ce qu'elle portait ou pas sous sa jupe. Par contre elle sentait bien que sa présence dans la tribune attirait les regards autour d'elle, principalement masculins. Elle serra bien les cuisses et tira le bas de sa jupe.

    • Vous avez faim les filles, demanda-t-elle soudain ? J'ai open bar sur la buvette, je peux vous prendre des barres chocolatées ?

    • Et moi aussi ? Même si je suis pas une meuf ? Demanda Amine.

    Tout le monde rit, et accepta la proposition de Maryline. Elle leur dit de rester là et qu'elle allait les chercher. Mais Amine ne l'entendait pas de cette oreille et l'accompagna de toute façon. Sur le chemin de la buvette il prit la pom pom girl par le bras et l'attira à l'écart, derrière un groupe d'arbres. Maryline se retrouva dos contre le tronc, le jeune beur face à elle, les mains posées des deux côtés de son visage.

    • Alors ça te fait vraiment plaisir de me voir? demanda-t-il. Moi ça me fait super plaisir, j'ai attendu ça avec impatience depuis hier.

    • C'est pas le moment, Amine. S'te-plaît. Les filles vont nous attendre.

    Elle ne souhaitait pas se confronter maintenant au jeune homme. Elle ne savait pas encore s'il valait mieux assumer les messages envoyés la veille ou faire comme si tout ça était un grand malentendu.

    • J'veux juste... hésita le jeune beur. Tu m'as dit que je te verrai comme sur ta photo, hier. C'était ton message. Moi je sais que t'as vraiment rien là-dessous. Je veux juste que tu me montres.

    Il attrapa le bas de la jupe de Maryline à deux mains et la souleva doucement. La jeune fille posa les mains sur les siennes pour l'en empêcher.

    • Non, je t'assure, tu devrais pas... essaya-t-elle d'argumenter.

    • Tu peux pas me dire non, supplia Amine en approchant son visage du sien. Pas après ce qu'il y a eu hier soir.

    La petite black tourna la tête et sentit son souffle dans son cou. Son désir se ravivait au creux de ses reins. Alors qu'elle cherchait quoi lui répondre, elle relâcha ses mains. Le jeune homme prit cela pour une invitation et releva la jupe bleue sur les hanches de la pom pom girl. Il regarda entre ses cuisses et lâcha un soupir de satisfaction. Maryline suivit son regard posé sur son pubis et le mince filet de poils qui l'ornait. Elle aperçut la bosse au creux du pantalon de son ami d'enfance.

    • J'en reviens pas que tu oses ne rien mettre sous des jupes si courtes, souffla le jeune homme. Comme hier soir, c'était trop auch !

    Il s'agenouilla devant la jeune fille et lui écarta les cuisses de ses mains. Le souffle de Maryline s'accéléra, elle avait trop envie qu'il la touche, à présent. Elle s'attendait à ce qu'il pose les doigts sur sa chatte humide, mais subitement c'est son visage qu'il enfouit entre ses cuisses. Elle eut une inspiration de surprise. Le nez d'Amine pressé contre son clitoris, la petite black sentit sa langue s'agiter le long de sa fente. L'effet fut immédiat. Toute la tension sexuelle de la jeune fille remonta à la surface et elle souhaita que son ami la lèche ainsi jusqu'à la faire jouir. Son bassin s'avança, elle frotta son sexe contre le visage du jeune beur. Celui-ci était heureux de voir à quel point sa langue procurait du plaisir à sa partenaire, sans se douter que cette réaction fulgurante était dûe à la frustration sexuelle accumulée depuis un certain temps. Il suça et lécha l'abricot de la pom pom girl et s'abreuva de son nectar. Ils entendaient le bruit du match et du public, dans les tribunes à peine dissimulées derrière les arbres.

    • Arrête, tu vas me faire jouir, souffla Maryline.

    • C'est l'idée, dit le jeune homme en reprenant sa respiration un instant.

    • J'peux pas, pas maintenant, arrête !

    La petite black se sentait honteuse de se laisser entraîner dans cet acte sexuel avec son ami d'enfance sur un malentendu. Elle luttait dans un conflit intérieur. Son plaisir l'incitait à prolonger l'instant, alors que la raison lui dictait d'arrêter. Elle se trouva comme prétexte la règle de Michaël qui lui interdisait de jouir sans son autorisation afin de faire cesser cette folie.

    • Arrête je te dis, ça va trop vite ! J'peux pas, essaya-t-elle encore.

    • T'as raison, pas si vite, fit le jeune homme en arrêtant subitement ses caresses buccales.

    Il se remit debout, tout contre son amie. En se frottant à sa poitrine il releva son haut bleu d'une main et dévoila les seins aux pointes dardées. Son autre main s'activa plus bas entre les deux corps, et Maryline sentit alors son pénis tendu contre son ventre. Il l'avait sorti de son pantalon.

    • Pas trop vite, je voudrais pas te faire jouir avec ma bouche, continua Amine. Je veux que tu prennes ton pied avec ça.

    Il appuya son propos en glissant sa bite le long de la vulve de la petite black.

    • Mmmmm non, on devrait pas...

    Le mental de Maryline cherchait à mettre un terme à cette étreinte mais son corps disait tout le contraire. Ses cuisses s'écartèrent davantage pour accueillir le membre qui voulait s'insérer en elle. Mais soudain dans un effort de volonté elle repoussa assez brutalement Amine qui recula d'un pas. Il avait une expression d'incompréhension sur le visage, son pantalon ouvert et sa queue circoncise dressée devant lui, luisante de l'humidité de la chatte de Maryline.

    • J'suis pas prête pour ça maintenant, il faut pas, s'expliqua la jeune fille en rabaissant son haut sur ses seins. C'est pas le moment, pas ici...

    Elle lui parlait doucement, tendrement. Les traits du jeune beur se détendirent.

    • Je comprends, dit-il en se rapprochant de nouveau et en posant la main sur le sexe de la pom pom girl. C'est déjà un cadeau que tu me fais là.

    Elle était si humide qu'il plongea son majeur dans l'antre chaude avec une extrême facilité.

    • Mais tu peux pas jouer avec moi comme ça, fit-il plus durement en fronçant les sourcils. Tu me chauffes comme pas possible hier soir et aujourd'hui tu penses que tu vas t'en tirer juste en me montrant ce que j'ai déjà vu en photo. Nan ! Ca marche pas comme ça, je vais te faire l'amour et t'envoyer au septième ciel, Maryline.

    Il avait terminé dans un souffle rauque et la petite black vit bien qu'elle devrait lui en donner plus si elle voulait calmer les choses. Le jeune beur frottait de nouveau sa bite contre elle, et elle recula le bassin pour éviter la pénétration.

    • Attends, on peut pas baiser maintenant, s'il-te-plaît ! Mais je vais te donner autre chose.

    Elle enleva son haut d'un geste rapide et échangea sa place avec celle d'Amine, l'incitant par le bras à s'adosser à l'arbre. Elle s'agenouilla alors devant lui et il comprit ce qui allait se passer. Un sourire narquois apparut sur son visage. Dans cette position la petite black voyait ce qui se passait derrière les arbres vers la tribune, au cas où quelqu'un approcherait. Maintenant qu'elle avait la queue tendue de son ami devant ses yeux, elle se rendit compte qu'elle était grosse. Elle ouvrit les lèvres en grand et baissa la tête. Elle ne put prendre que la moitié de la bite et sa bouche était déjà remplie. Elle commença à le pomper doucement. Maryline se demanda comment elle avait pu en arriver là avec son copain, son ami d'enfance. Elle n'aurait jamais imaginé que ça puisse arriver. Elle revoyait leurs moments passés ensemble avec Carine et les autres au collège. Amine avait toujours été un copain de jeu et de délire. Elle le suçait en revoyant le garçon timide qu'il était. Jamais elle n'avait eu la moindre envie que leur relation prenne une tournure plus sentimentale ou coquine. Mais pour lui c'était différent, c'était clair. Il lui avait déjà fait comprendre qu'il aurait bien aimé qu'ils tentent leur chance tous les deux. Elle le lui avait toujours refusé de peur de pervertir leur amitié. Et à présent elle avait son sexe dans la bouche et elle utilisait tout le savoir-faire acquis avec Michaël pour lui donner le plaisir qu'il attendait d'elle. Et du plaisir il en avait, Amine, à voir sa copine d'enfance à genoux devant lui, seins nus, ses lèvres allant et venant le long de son membre viril. Un léger sourire béat s'affichait sur son visage. Il avait encore du mal à croire que ce dont il avait toujours rêvé était en train de lui arriver. Combien de fois avait-il imaginé s'enfoncer entre les lèvres pulpeuses de la petite black ? Il se demandait ce qui avait transformé Maryline à ce point pour qu'elle lui accorde aujourd'hui quelque chose dont il ne la croyait même pas capable quelques semaines auparavant. Elle qui avait toujours paru si pure, si innocente, si naïve. La fellation de la jeune fille produisait son effet et le jeune beur ferma les yeux en inspirant un grand coup. Maryline sentit le gland palpiter sur sa langue et comprit le message. Elle le retira rapidement de sa bouche, et la bite tendue déversa son jus sur ses seins. De longs jets de sperme maculèrent sa poitrine brune. La petite black fut étonnée du volume de l'éjaculation du jeune homme. Elle en avait plein la poitrine. Comment allait-elle s'en débarrasser ? Devant Amine, elle avait préféré ne pas avaler de peur de le choquer. C'était déjà loin de l'image de la fille qu'il avait connue de lui faire une pipe en plein air, elle ne voulait pas paraître encore plus salope. Mais à présent, elle ne savait que faire de la crème blanchâtre qui bariolait ses seins. Alors qu'Amine rangeait sa queue dans son pantalon, la jeune fille essayait de ramasser du sperme avec ses doigts et le jetait à terre. Ca ne menait pas à grand chose, elle s'en mettait plutôt plein les mains, et elle préféra alors faire comme Michaël lui avait fait faire au lycée, elle l'étala sur sa poitrine jusqu'à ce que plus rien ne soit visible. Amine la regardait faire, incrédule. Puis Maryline enfila son haut sur sa poitrine encore poisseuse en maugréant un « c'est dégueu ! », et quitta l'abri des arbres. Son ami lui emboîta le pas pour aller à la buvette.

    Carine et Khedidja poussèrent un hourra de satisfaction en voyant revenir leurs deux amis avec des barres chocolatées. Elles avaient trouvé le temps long. Les quatre jeunes gens profitèrent du match en discutant de choses et d'autres. Amine s'était assis à côté de Maryline. Celle-ci craignait que l'odeur du sperme qui avait maculé sa poitrine ne soit repérée par ses amies, mais en plein air il y avait peu de chances. Amine était plus tactile que d'habitude, posant une main sur sa cuisse ou sur son épaule. La petite black évita de réagir afin de ne pas attirer l'attention de ses amies sur le changement de comportement du garçon. Mais ce contact incessant lui faisait presque regretter de ne pas l'avoir laissé la baiser. Le coït rapide avec Pierre l'avait laissée sur sa faim. Elle était à fleur de peau et rêvait de se faire pénétrer par une bite virile qui lui ferait enfin atteindre l'orgasme qui la délivrerait. Un deuxième but de l'équipe adverse provoqua des huées et des insultes dans le public. Le temps n'était plus à la fête. Pour se changer les idées, Khedidja parla de ce qu'ils pourraient faire ensemble après le match, et Maryline dut calmer ses envies. Elle expliqua qu'elle et les autres pom pom girls devaient rencontrer la direction du club qui semblait avoir apprécié le spectacle, et faire un peu acte de présence auprès des supporters pour la promo du club. Elle ne savait pas combien de temps ça lui prendrait. Elle ne pourrait pas sortir avec ses amis et ne voulait pas les retenir.

    Le dernier quart d'heure du match apporta son lot de joie aux supporters de l'équipe locale. Les coéquipiers de Michaël marquèrent deux buts d'affilée et revinrent à égalité dans cette rencontre. Maryline hurla de joie lorsqu'elle vit que l'un des buteurs était Alban. La fin du match enflamma les supporters qui poussaient pour que leur équipe marque un troisième but et remporte la victoire. Maryline n'attendit pas le coup de sifflet final pour dire au revoir à ses amis à contrecoeur. Au moment de l'embrasser, au lieu de lui faire la bise sur les joues comme les filles, Amine parvint sans rien lui demander à lui poser un discret baiser sur les lèvres. La petite black en fut gênée. Il faudrait qu'elle ait une discussion sérieuse avec lui. Elle savait qu'il était sentimental et elle ne voulait pas lui briser le cœur, mais il fallait qu'elle lui explique que ce qui s'était passé n'avait rien à voir avec de l'amour.

     

    A suivre...

     


    4 commentaires
  • Maryline et Carine coururent sous la pluie, soulevant leurs vestes au-dessus de leurs têtes pour se protéger. Les deux copines noires auraient fait tourner la tête à n'importe quel homme si le mauvais temps n'avait obligé tout le monde à déserter les rues. Heureusement elles n'allaient pas loin. Leur lieu de rendez-vous était un snack-café-sandwicherie qui était ouvert le soir et qu'elles connaissaient bien. C'était le quartier général de leur bande quand ils étaient tous au collège. Lorsqu'elles y arrivèrent, Maryline regretta de s'être aventurée sous la pluie vêtue de cette robe et de sa petite veste. Le tissu de la robe était mouillé partout où la veste ne la protégeait pas, et elle collait au corps de la petite black comme une seconde peau. Elle la collait à l'abdomen, aux cuisses et sur les fesses. S'il y avait eu un doute sur le fait qu'elle ne portait pas de sous-vêtements, ce doute était clairement levé. Sous le porche d'entrée du café elle essaya d'agiter le tissu pour l'essorer un minimum mais c'était peine perdue. Carine, elle, portait un pull et un short sur des collants opaques, avec une veste. Ses jambes étaient mouillées mais ça ne révélait rien de plus que ce qui ne l'était déjà. Maryline suivit sa copine à l'intérieur en faisant comme si de rien n'était. Comme tous les samedi soir la petite salle était comble, et la petite black sentit de nombreux regards sur elle. Elle se sentit terriblement dénudée. Leurs deux amis étaient déjà là. Les garçons étaient un peu plus âgés que les deux filles, ils approchaient de leurs vingt ans. Liam était un blanc aux cheveux bruns ras avec une courte barbe juvénile. Amine avait un peu le même physique, en plus méditerranéen. Ils sirotaient déjà une bière et accueillirent les filles avec des embrassades. Carine et Liam ne cachèrent pas leur relation mais ils restèrent pudiques avec juste un petit baiser sur les lèvres. Les filles commandèrent à boire à leur tour. Carine prit une bière et Maryline la suivit. Les retrouvailles des copains et copines furent joyeuses et Maryline se détendit. Elle retira sa veste pour la poser sur le dossier de sa chaise. On parlait fort et on riait beaucoup. Sa tenue suscita immédiatement des réactions, des compliments bien sûr, mais aussi des questions. Liam se prit un coup de coude dans les côtes de la part de Carine, et il comprit qu'il devait cesser de reluquer les nichons de sa copine mis en évidence par le décolleté en V plongeant et la robe mouillée. Les tétons de la petite black pointaient sous le tissu humide à quelques centimètres de l'ouverture du décolleté. Amine était visiblement tout excité par la nouvelle apparence de son amie, et Maryline décida donc de parler de Michaël, à la fois pour expliquer sa tenue et faire comprendre à Amine qu'elle n'était pas disponible. Cependant, l'attention des garçons avait ravivé sa libido. Si sa robe n'était pas déjà mouillée elle aurait craint de la tâcher sous ses fesses. C'est le moment que choisit Michaël pour lui envoyer un nouveau message : « Envoie un selfie. T'as 2 mn ». Maryline pesta intérieurement et réfléchit à toute vitesse. Il voulait certainement encore une photo où on verrait son sexe. Elle choisit de faire ça sur place. Leur table se trouvait à côté d'une grande vitre qui donnait sur l'extérieur. Avec la pluie et la nuit tombée la rue était déserte. Maryline proposa donc à ses amis de faire un selfie de groupe. Elle se tourna vers la vitre et donc vers la rue, smartphone devant elle, ses amis derrière, chacun faisant son plus beau sourire, et elle écarta les cuisses juste au moment de faire la photo. Elle vérifia immédiatement la photo et elle lui convenait. Il était clair qu'elle n'était pas cadrée comme un selfie normal. On la voyait de la tête aux genoux, et la fente de son sexe était bien visible. Michaël serait content. Elle lui envoya la photo.

     

    • Tu nous montres la photo ?

    • Ouais vas-y, envoie-là nous, même !

       

    Elle aurait dû le prévoir. Carine et les garçons voulaient voir la photo. Quelle gourde ! Après d'âpres négociations elle refusa définitivement de la leur montrer et encore moins de l'envoyer, et chacun voulut prendre alors son propre selfie. Les garçons commandèrent d'abord une nouvelle tournée de bières pour tout le monde. Michaël répondit rapidement au message, visiblement ravi du résultat :« Ma petite salope ki montre sa chatte devant ses potes. Jadore ». Il demanda qui étaient les autres personnes sur la photo et la petite black présenta ses amis. « Elle a un joli short Carine », le nouveau message de Michaël était accompagné d'un smiley représentant un petit diable. L'espace d'un instant Maryline crut qu'il avait juste flashé sur les cuisses de sa copine. Et tout à coup elle comprit, bouche ouverte de stupeur, alors qu'on déposait une bière devant elle. Il lui rappelait la fameuse règle « je dois être habillée le plus court ». Maryline but une grande gorgée de bière et lui répondit : « Stp pas devant mes amis et je suis pas chez moi je peux rien faire ». Elle espérait sans conviction qu'il comprendrait, mais sa réponse ne la surprit pas : « Tu as déjà une punition pour essayer de discuter. Mais je suis bon je te donne 5 mn pour raccourcir ta tenue ». La jeune fille crut que son cœur allait s'arrêter. Elle s'excusa auprès de ses amis et prit sa veste pour se rendre aux toilettes. Sur place elle se planta devant le miroir et réfléchit. Sa robe était déjà mini et ne lui arrivait même pas à mi-cuisses après la retouche qu'elle avait faite à la gare. La raccourcir davantage serait un appel au viol, mais elle ne pouvait pas faire autrement. Elle fouilla dans les poches de la veste. Elle n'avait rien pour couper le tissu de la robe. Elle essaya d'utiliser ses clés pour faire un trou dans le tissu, mais elle perdait du temps. A force d'acharnement elle parvint à le percer enfin, et arracha à la main une bande du bas de sa robe. Elle se plaça devant le miroir et prit une photo de son reflet qu'elle envoya immédiatement à Michaël. La robe était plus que mini à présent, il ne restait plus que quelques centimètres sous ses fesses et ses cuisses charnues étaient dévoilées dans toute leur splendeur. « Cé toujours plus long ke le short. 5 mn de plus ». La petite black lâcha un gémissement de frustration. Comment Michaël pouvait-il être aussi cruel ? Des larmes lui montaient aux yeux. Comment pouvait-elle faire plus court ? Elle joua de nouveau des clés, essayant de retirer encore quelques centimètres de tissu. Le bord du textile déjà abîmé se déchira plus facilement et la jeune fille put enlever encore une mince bande du bas de la robe. Elle regarda le résultat dans le miroir. Le tissu n'était pas coupé de manière tout à fait égale et elle arracha du bout des doigts quelques fils qui dépassaient, mais elle ne pouvait pas faire plus propre. Surtout, le bord de la robe s'arrêtait juste sous son sexe. Elle fit un demi-tour pour voir son derrière. La forme rebondie de son cul faisait remonter le tissu et le bas de ses fesses dépassait de la robe. Les larmes coulèrent franchement sur ses joues. Elle était plus dénudée encore que quand elle avait porté juste son maillot de foot. Le mal était fait, elle ne pouvait pas revenir en arrière. Elle prit une photo montrant son derrière et l'envoya à Michaël. Puis elle tira sur le tissu encore humide de la robe pour l'allonger autant que possible. Elle put couvrir ses fesses mais l'opération fit descendre son décolleté davantage. Elle reçut un nouveau message : « Té bandante ma chérie » avec un pouce levé. Au moins il était content. Maryline se passa un peu d'eau sur le visage pour effacer ses larmes, puis sortit des toilettes. Elle n'avait pas le choix. Trois pas suffirent à faire remonter la robe et remettre à nu le bas de ses fesses. Elle la remit en place en tirant dessus, tenant sa veste devant elle pour dissimuler le changement à ses camarades. Elle put se rasseoir sans que personne ne se rende compte de rien, pour le moment. Du moins à sa table ; car d'autres clients avaient bien aperçu le bas de ses fesses et la chair rebondie qui tressautait à chaque pas. Ils ne quittaient pas des yeux la petite black sexy à hauts talons dans sa robe au ras des fesses. Il y eut des sourires et des discussions étouffées. En bout de table, les jambes dissimulées en dessous, Maryline se sentit un peu rassurée, bien qu'elle sentit ses fesses nues en contact avec la chaise. Elle but une grande rasade de bière fraîche pour faire baisser la fièvre qui semblait l'envahir.

     

    • Allez, à mon tour, fit Carine. Tous derrière moi pour le selfie !

     

    Elle avait attendu le retour de sa copine à table pour prendre à son tour son selfie avec ses amis. Le petit groupe posa donc derrière elle, heureusement pour Maryline sans bouger de place. Le bas de son corps restait dissimulé sous la table. Amine voulut alors prendre son selfie à son tour, mais s'y reprit à plusieurs fois sans y parvenir.

     

    • Je vois pas tout le monde, ça va pas ! Dit-il. Maryline, viens sur mes genoux.

     

    Il tapotait ses genoux pour illustrer sa demande, mais la petite black avait bien compris son manège. Bien entendu elle refusa, avec sa robe diminuée elle n'osait pas imaginer la scène. Alors afin d'esquiver le selfie elle lança la conversation sur autre chose. Elle parla foot en espérant intéresser les garçons, ce qui fut le cas. Elle parla des matchs auxquels elle avait assisté ces derniers jours. Mais l'alcool aidant elle alla plus loin que prévu. Elle parla de son maillot personnalisé, et ses amis demandèrent forcément qu'elle le leur montre un de ces quatre. Et elle évoqua aussi son entraînement de pom pom girl et sa première prestation prévue le lendemain.

    • C'est pas vrai ?! S'exclama Carine en riant. Toi, faire du sport ? Il va neiger, c'est sûr.

       

    Carine la félicita malgré tout, toute excitée, et les garçons semblaient intéressés également. Ils se demandèrent s'ils pouvaient venir assister au match. Maryline comprit son erreur et essaya de les en dissuader sous des prétextes bidons. Ils semblaient déjà prêts à se mettre d'accord pour y aller ensemble, alors afin de couper court au sujet la petite black ne trouva rien de mieux que de lancer avec un sourire forcé :

    • Alors on le fait ce selfie, Amine ?

     

    Elle se leva de son siège en tirant sur le bas de sa robe pour faire le tour de la table du coté d'Amine et se jeta sur ses genoux en un éclair, sans laisser le temps au garçon de la regarder avec attention. Elle se trouva face à la vitre, de l'autre côté de la table et espérait ainsi ne rien dévoiler d'indécent à ses amis. Le jeune beur l'accueillit avec joie sans se rendre compte que c'étaient les fesses nues de la petite black qui se posaient sur son pantalon. Liam et Carine restèrent assis à leurs places et s'avancèrent juste un peu derrière lui. Le visage par-dessus l'épaule de la jeune fille, Amine avait une vue imprenable sur le sillon entre ses seins, qui descendait jusqu'à dévoiler le bas des globes de chair. La poitrine volumineuse lui masquait l'entrejambe de son amie, mais pas les cuisses charnues entièrement nues. Il posa une main sur la clavicule de la petite black et prit plusieurs photos. Chacun y alla de sa grimace et les rires fusèrent. Maryline n'arrivait pas à maintenir sa position sur les genoux de son ami qui bougeait beaucoup. Elle savait que les cuisses serrées sans bouger sa robe ne cachait déjà peut-être pas son pubis nu, et en plus les mouvement incontrôlés lui faisaient un peu trop ouvrir les cuisses à certains moments. Elle espérait que les photos n'avaient pas été prises à ces instants-là, mais Amine refusa de les lui montrer :

    • Tu veux pas me montrer la tienne, je te montre pas les miennes, déclara-t-il.

    • Fais pas le chien ! Allez ! Plaida Maryline. Montre-moi ça !

     

    Toujours assise sur les genoux du jeune homme, elle se chamailla quelques secondes avec lui en rigolant en essayant de lui prendre son téléphone, mais abandonna quand elle vit que cela faisait remonter sa robe dangereusement. Elle put apercevoir elle-même le filet de poils de son pubis. Maryline cessa de gigoter et Liam enchaîna en demandant un selfie pour lui, alors qu'elle tirait sur le bas de sa robe. Amine la maintint sur ses genoux d'une main ferme posée sur sa poitrine à la limite du décolleté(c'est dire qu'il couvrait la moitié de ses seins) et d'une autre sur son ventre juste en dessous, et se tourna vers Liam. La petite black avait le cul en contact avec l'entrejambe d'Amine, et quelque chose de dur enfonça la chair de sa fesse gauche. Elle tenta de tirer davantage sur sa robe pour bien couvrir son pubis, mais le jeune homme l'attira alors vers lui et elle bascula en arrière au moment où il y eut le flash de la photo. Elle resserra ses cuisses mais craignit de l'avoir fait trop tard. Ses amis rigolaient franchement mais elle ne sut s'ils avaient vu quoi que ce soit. Ils n'en dirent rien. Elle se leva des genoux d'Amine et regagna sa place où elle put cacher le bas de son corps sous la table. Le jeune beur lui proposa enfin de lui envoyer les photos qu'il avait prises et lui demanda son numéro de téléphone. Maryline le donna à voix haute de façon à ce que Carine et Liam puissent l'enregistrer aussi.

    La jeune fille tenta d'oublier l'incident, et la soirée se termina après de longues discussions entre amis lorsque le café allait fermer, peu avant minuit. La robe de Maryline avait séché mais elle allait devoir la mouiller de nouveau. La pluie avait redoublé. Les amis se retrouvèrent sur le pas de la porte, protégés sous le porche. Maryline tentait de garder son derrière hors de vue de ses amis, et personne ne fit de remarque sur le changement de sa robe. Elle espérait vainement qu'ils n'avaient rien remarqué, ou alors peut-être craignaient-ils de la gêner ? En tout cas elle ne s'en plaignait pas.

     

    • Je suis en voiture. Je peux vous ramener si vous voulez, proposa Liam. Ca vous évitera d'être trempés.

     

    Ils s'étaient déjà embrassés pour se dire au revoir mais la proposition était bienvenue. Maryline se glissa à l'arrière de la petite voiture, et il lui fut impossible d'avoir une position décente. Ses fesses étaient à nus sur le siège et même genoux serrés son pubis n'était pas couvert. Heureusement il faisait sombre dans les rues peu éclairées en pleine nuit. Amine s'était glissé à côté d'elle et ils étaient serrés cuisse contre cuisse. Le garçon posa même la main à cheval sur sa cuisse et sur celle de Maryline, à la limite de la robe. Ses doigts n'étaient qu'à quelques centimètres de la vulve humide de la petite black. Heureusement le trajet fut très court, Liam s'arrêta chez Maryline en premier. Le petit ami de Carine descendit pour lui ouvrir la portière. Descendre d'une petite voiture avec une robe si courte sans être indécente était impossible. Maryline mit sa main en paravent devant son entrejambe lorsqu'elle ouvrit les cuisses et espérait qu'avec la pénombre de la nuit ce serait suffisant pour couvrir sa nudité. Liam ne montra aucun signe qu'il ait vu davantage que les cuisses voluptueuses de la petite black. Elle le remercia de l'avoir ramenée, avant de courir vers le petit immeuble pour éviter la pluie au maximum. Quand elle entra chez elle, son cousin et sa copine n'étaient plus là et son père était déjà couché. Elle dormirait dans son ancienne chambre. Là, elle pensa à prendre sa pilule. Puis elle remarqua que Michaël venait de lui envoyer un message : « encore un selfie stp. 2 mn ». Maryline lui répondit qu'elle venait de rentrer se coucher. Elle ferma la porte de sa chambre, puis enleva ses chaussures et sa robe et prit un selfie nue, assise sur le bord du lit, de profil dans une pose aguichante. Elle espérait lui faire plaisir et peut-être lui faire oublier la punition qu'elle avait gagnée. Elle reçut alors un autre message, d'Amine cette fois. Il lui envoyait les photos qu'il avait prises. Elle les regarda tout de suite afin de vérifier si on ne voyait pas qu'elle n'avait pas de culotte. « Ho mon dieu », fit-elle dépitée. Il y avait cinq photos, et sur deux d'entre elles où elle avait les cuisses entrouvertes on voyait nettement son pubis. Sa fente rosée était même visible sur la dernière. C'était une catastrophe. Maryline se prit la tête entre les mains, se demandant comment elle allait justifier ça. Soudain elle se rendit compte qu'elle avait failli oublier Michaël. Elle revint sur la photo qu'elle venait de prendre et lui envoya. Assise nue au bord de son lit elle réfléchissait à ce qu'elle pouvait dire à Amine, lorsqu'elle reçut un message de Michaël : « 2mn passées. Punition. Ca fait 2. J'attends ta photo tout de suite ». La petite black ne comprenait pas. Elle lui avait bien envoyé la photo. Elle recommença l'opération, et cette fois il lui répondit de suite : « Bien ! Tu es très belle sur celle là. ». Elle respira. Mais son problème avec Amine n'était pas résolu. Tout en réfléchissant, elle fouilla dans son placard pour prendre un t-shirt pour la nuit. Elle en trouva un avec un motif féérique qu'elle enfila. Il était cintré et ne lui couvrait pas les parties intimes mais ça suffirait pour dormir. Un bip lui indiqua qu'elle avait encore un message. Il venait d'Amine : « Té tro belle ! Merci pour ce super cado. Je vé rêver de toi cette nuit. Love ! » Qu'est-ce que ça signifiait ? Maryline eut une sueur froide. Elle regarda plus haut et vit avec horreur qu'elle avait envoyée sa photo nue à Amine la première fois. Elle avait dû se tromper en croyant l'envoyer à Michaël. Elle pesta, désespérée. En plus cette erreur lui avait valu une punition ! Elle regarda de nouveau la photo. Elle était assise de profil et on voyait ses seins et ses fesses. Amine n'aurait jamais dû voir ça ! Maryline envoya un texto à Michaël pour lui expliquer la chose et demander son aide : « Jé fait une connerie. Jé envoyé la photo nue à Amine. Je croyais cété toi. Keske je fais ??? ». Son téléphone sonna immédiatement. Michaël la rappelait en vocal.

     

    • Alors comme ça t'envoies des photos de toi à poil à tes copains ? Demanda-t-il en rigolant.

    • C'est pas drôle, j'ai pas fait exprès, se plaignit la jeune fille. C'est pour ça que je t'ai envoyé la photo en retard, je croyais te l'avoir envoyée avant. J'ai fait ce que tu voulais mais j'ai merdé, tu m'enlèves la punition stp ?

    • Tss tss, une punition donnée ne se retire pas. Sinon je perds en crédibilité, après, moi. Et c'est pas ma faute si tu t'es trompé de destinataire. En plus c'est ce que tu dis, je sais même pas si c'est vrai, si ça se trouve t'essaies juste de trouver une excuse pour éviter la punition.

    • Mais non c'est vrai, je t'assure ! Plaida la petite black. Et ça sera quoi la punition ?

    • Je sais pas encore. Et puis t'en as deux, je vais y réfléchir.

    • Ho merde, lâcha-t-elle dans un soupir. Et qu'est-ce que je dois faire pour Amine, alors ? Il va croire que je le drague alors que je lui ai bien dit que je suis avec toi.

    • Donc c'est bien vrai ? Il a la photo de toi à poil ?

    • Oui... Et il a aussi des selfies qu'on a fait, et on y voit ma chatte à cause de la robe trop courte que tu m'as fait couper.

    • Ha ha ! Mais c'est un petit veinard ce mec.

    • Je vais lui expliquer que c'était pas pour lui, je crois que c'est ce que j'ai de mieux à faire. Mais j'ai trop la honte, j'ose pas, merde.

    • Pas question, dit Michaël. Tu assumes. Pauv' mec, t'imagines, il reçoit une super photo d'une fille à poil, il se fait un super film genre tu le kiffes, et toi tu vas tout casser en lui disant que c'était une erreur et que c'était pas pour lui.

    • Mais je vais quand même pas lui faire croire que c'était voulu ? Objecta Maryline, outrée.

    • OK je vois, tu discutes. Donc ça va être ta punition : tu lui envoies un message genre « Ca te plaît ? La prochaine fois tu pourras me voir comme ça en vrai ».

    • Mais tu déconnes ? Lâcha la jeune fille. Je peux pas faire ça ?!

    • Hoooo, tu te rebelles encore ? T'en profites parce que je suis pas à côté de toi pour te flanquer une bonne fessée. Pour la peine tu vas non seulement lui envoyer ce message, mais tu vas l'accompagner d'une autre photo encore plus chaude. Et t'as pas intérêt à te défiler, parce que demain je vérifierai ce que t'auras envoyé sur ton tél.

    • C'est pas vrai...

     

    La petite black n'osa pas le contrarier une nouvelle fois mais elle se prit la tête dans les mains. Ce n'était plus une catastrophe, c'était un cauchemar.

     

    • Prends une autre photo mais cette fois tu t'allonges sur le lit et tu écartes les cuisses, continua Michaël. Tu m'envoies la photo avant pour que je la valide.

    • Okayyyyy, fit la petite black vaincue.

     

    Elle coupa la conversation et s'allongea sur le lit, les jambes écartées. Elle prit un selfie et l'envoya à son copain. Celui-ci répondit par texto qu'elle devait enlever son t-shirt. Elle obtempéra en l'insultant à voix basse et se rallongea cuisses ouvertes. Elle reprit une photo. Elle la regarda avant de l'envoyer. Son sexe était offert en gros plan, grandes lèvres entrouvertes sur sa fleur rose luisante. C'était indécent. Envoyer cette photo à Amine était impensable. Elle glissa les doigts le long de sa vulve. Elle était trempée. Son clitoris lui envoya une onde de plaisir quand elle l'effleura et elle fut tentée de se masturber. Deux ou trois aller-retour le long de sa fente la firent haleter, et elle sentit qu'il ne faudrait pas grand chose pour la faire jouir. Elle se força à arrêter de se toucher, et envoya la photo à Michaël. Bien entendu il la valida, et lui ordonna de l'envoyer tout de suite à son ami avec le petit message spécial. Maryline se mordit les lèvres en tapant le texto : « Si ça te plaît la prochaine fois tu pourras me voir comme ça en vrai ». Et elle joignit la photo. Une photo porno comme elle n'en avait jamais prise elle-même. Et elle allait envoyer ça à un copain qu'elle connaissait depuis des années ; un copain qui l'avait déjà souvent draguée mais dont elle avait toujours repoussé les avances. Elle appuya sur la touche « envoyer ». Puis elle ne put s'empêcher de se toucher la chatte. Le contact de ses doigts sur sa vulve la rendit folle. Elle plongea deux doigts dans son vagin et se masturba furieusement. Elle entendit les bips de messages qu'elle recevait, et imaginer ce qu'Amine pouvait lui répondre faillit l'amener à l'orgasme. Il lui fallut toute sa force de volonté pour retirer les doigts de sa chatte en feu et éviter de jouir. Elle resta prostrée sur le lit à respirer bruyamment quelques instants. Elle ne jouierait pas maintenant. Elle faisait tout ça pour Michaël.

    Finalement elle osa regarder son smartphone. Il y avait un message de Michaël qui demandait si elle avait bien envoyé la photo, ce à quoi elle répondit oui. L'autre message était d'Amine : « Tro auch ! Tro impatient de te revoir, Mary. Peut être demain au match ». La petite black plongea la tête dans son oreiller. Le lendemain risquait d'être une journée de folie.

    -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Maryline fut réveillée par son père qui lui annonçait qu'il sortait faire des courses. Il était un peu tôt pour elle un dimanche matin, elle n'ouvrit même pas les yeux, encore à moitié dans ses rêves et elle resta un peu au lit pour profiter de la grasse matinée. Elle se décida à se lever quand même avant le retour de son père. Elle voulait faire un tri dans ses vêtements pour en emmener quelques-uns. Elle se rendit compte qu'elle n'avait pas remis son t-shirt avant de s'endormir la veille et que la couverture ne la couvrait pas complètement. Son père avait du apercevoir sa poitrine nue. Ce n'était pas grave mais depuis qu'elle était devenue femme elle essayait tout de même de rester pudique avec lui. Elle enfila son t-shirt féérique et trouva un short dans son placard. Elle prenait son petit déjeûner dans cette tenue quand son père rentra. Il lui demanda comment s'était passée sa soirée entre copines, et Maryline lui dit la vérité, en partie. Elle lui dit que Liam et Amine qu'Alcide connaissait bien étaient là, et que la soirée avait été sympa. Puis en parlant de la journée à venir, la jeune fille rappela à son père qu'elle repartait assez tôt car elle avait à faire cet après-midi, reprenant son mensonge d'une sortie prévue avec Khedidja. Alcide comprit et lui dit qu'il l'emmènerait à la gare. En attendant Maryline retourna dans sa chambre pour se plonger dans sa garde-robe. Elle trouva un message de Michaël sur son smartphone : une demande de selfie ! Elle n'avait pas pris l'appareil avec elle pour le petit déjeûner et l'avait manqué. Un autre message suivait : « Peut-être ke tu dors encore mais tant pis pour toi. Les 2 mn sont passées. Donc tas une autre punition. Fais-moi signe dès que tas le message. Et ne traine pas. Plus tu attends plus la punition sera sévère. » Ce dernier message avait été reçu cinq minutes plus tôt. Maryline répondit aussitôt : « désolée excuse moi, je prenais mon petit déj je n'avais pas mon tél. ». Michaël l'appela en vocal juste après.

     

    • C'est pas grave, ma belle, lui dit-il . Tu fais ta punition et ce sera oublié.

    • Maintenant la punition ? Demanda-t-elle. S'il-te-plaît, ne sois pas trop dur, je suis chez mon père.

    • Je sais mais tu peux le faire, la rassura son copain. Je veux que tu cherches quelque chose comme une banane ou un manche de cuillère, ou autre chose de long et arrondi. Tu vois ce que je veux dire.

    • Heu, oui, répondit la petite black qui avait une petite idée de ce qu'il voulait faire de ça.

    • Tu me montreras d'abord ce que tu as trouvé en m'envoyant une photo. OK ? Allez, va le chercher. Tu as deux minutes.

     

    Et il raccrocha. Maryline fonça à la cuisine, évitant son père qui était au salon, assis à la table en train de consulter des papiers avec ses lunettes sur le nez. Elle ne trouva pas de banane. La cuillère en bois ne l'emballait pas. Si elle devait faire ce qu'elle pensait que Michaël allait lui faire faire, elle préférait éviter que ce soit avec la cuillère. Dans le frigo elle trouva une courgette. Elle resta figée un instant les yeux rivés sur le légume vert. La forme était parfaite mais c'était gros. Vraiment gros. Maryline remua la tête, hésitante. Le temps tournait, et elle ne voulait clairement pas de la cuillère. Alors elle prit la courgette et retourna dans sa chambre en catimini. Elle prit le légume en photo et l'envoya à Michaël.

     

    • C'est parfait, dit-il lorsqu'il rappela sa copine. Maintenant la punition c'est de m'envoyer un selfie ou tu as la courgette dans le cul.

    • Quoi ??? s'exclama la jeune fille. T'es, t'es... Et si mon père me voit, je peux pas faire ça ici.

    Elle ne voulait pas le contrarier connaissant les conséquences possibles, mais il était impensable de faire ce qu'il demandait ici ; pas avec le risque de se faire prendre par son père.

    • J'sais ça, répondit le grand gaillard. C'est pourquoi tu dois faire ce selfie en dehors de l'appart'. Comme la tâche n'est pas facile, je te laisse dix minutes.

    • Je... Tu... Maryline en restait bouche bée.

    • Dix minutes, top chrono.

     

    Il raccrocha de nouveau. La petite black avait les yeux comme des soucoupes, posant les yeux alternativement sur la porte de sa chambre et sur la courgette qu'elle avait en main. Elle lui semblait énorme, plus grosse que ce qu'elle avait déjà reçu dans son anus, plus grosse que la bite de Michaël, et plus grosse que la banane. Mais elle n'avait pas le temps d'hésiter si elle voulait éviter une punition plus dure encore. Elle cacha la courgette derrière son dos, enfila des claquettes et sortit de sa chambre, son smartphone à la main.

     

    • P'pa ! Tu as déjà sorti les poubelles ? Demanda-t-elle sans voir le salon.

    • Pas encore ma chérie, mais tu peux le faire, c'est gentil de te proposer.

     

    Elle savait qu'il répondrait ça, et elle en sourit, tellement prévisible. Elle râla un peu pour la forme.

     

    • Okayyyy, pfff, j'y vais.

     

    Elle prit les deux sacs poubelle à la cuisine, câla la courgette et le smartphone dans l'élastique de son short et sortit de l'appartement. Elle se dépêcha de prendre l'ascenseur pour descendre vers le local à poubelles. Elle croisa une voisine au rez-de-chaussée et lui dit bonjour en se tournant pour dissimuler la courgette. Puis, le champ libre, elle entra dans le local à poubelles. Elle posa ses sacs à terre. Il fallait lubrifier le légume sinon jamais elle ne pourrait se l'enfoncer dans l'anus. Elle frémit à l'idée de ce qu'elle allait faire. Elle utilisa sa langue et lécha la courgette en essayant d'en mouiller une bonne moitié, la partie la plus étroite. Puis elle baissa son short, et se pencha en avant, une main sur un conteneur à poubelles où elle posa son smartphone. De l'autre main elle pointa l'extrémité de la courgette contre son anus. Elle poussa et la pointe du légume ouvrit son petit trou. Mais pour le faire entrer davantage c'était difficile. Elle poussa de toutes ses forces mais son orifice était encore trop sec, c'était douloureux et le légume entra à peine. Elle se souvint de ce que Michaël lui avait fait faire avec la banane. La petite black changea alors de trou et enfourna la courgette dans sa chatte. Elle se rendit compte que celle-ci était déjà humide, et le légume s'y enfonça plus facilement. Il était gros et elle dut forcer tout de même. Elle parvint malgré tout à l'enfoncer jusqu'au fond de son vagin, dans un soupir de plaisir. La courgette la remplissait complètement. Elle fit quelques va-et-vients qui ne firent qu'augmenter son plaisir, et le légume fut abondamment mouillé. Elle le retira dans un bruit de succion, frustrée de ne pas pouvoir se faire jouir de cette façon. Elle pointa de nouveau le bout de la courgette contre son anus et poussa sans délai. Elle ne pouvait plus perdre de temps. Elle se mordit les lèvres, ferma les yeux, et poussa de toutes ses forces. Elle essayait de détendre son bassin et son sphincter. Elle s'y reprit à plusieurs fois, poussant par de longs à-coups, lâchant des petits gémissements de douleur. Par moments elle regardait en arrière afin de voir quelle longueur du légume disparaissait dans son fondement. Soudain le bruit de la porte qui s'ouvrait lui donna un frisson. En un éclair elle prit son smartphone et en marchant en canard elle franchit la deuxième porte... celle qui menait dans la rue. La porte claqua derrière elle et elle savait qu'elle ne pouvait pas l'ouvrir dans ce sens. La petite black se retrouvait short baissé, penchée en avant une main sur le mur, une courgette dépassant de son cul nu. Elle se trouvait dans la petite rue à l'arrière de l'immeuble, heureusement déserte en ce dimanche matin. Elle transpirait. Le temps passait et elle n'aurait pas la force de recommencer cette épreuve plus tard. Elle devait prendre la photo maintenant. Elle poussa encore une fois avec force pour faire entrer la courgette au maximum. Elle y était presque à moitié. En maintenant la position, Maryline prit un selfie en essayant de cadrer son derrière au mieux. La première tentative fut la bonne. Sans prendre le temps de retirer le légume de son fondement, elle envoya la photo à Michaël. Seulement quand elle fut envoyée la jeune fille retira la courgette dans un souffle de soulagement et remonta son short. Le message de réponse de Michaël ne se fit pas attendre : « Super ! Té où ? ». « Dans la rue », lui répondit Maryline sans arriver à croire ce qu'elle venait de faire. « Tas dépassé mes espérances. Bravo je suis fier de toi ». Ce compliment redonna le sourire à la petite black. Elle jeta la courgette souillée dans une bouche de caniveau et fit le tour du pâté de maisons vers l'entrée de l'immeuble, le cul encore douloureux. Elle appela son père à l'interphone et lui dit qu'elle avait oublié la clé et était coincée dehors. Son père lui ouvrit et lui remonta les bretelles lorsqu'elle rentra à l'appartement, sans plus de conséquences.

    Maryline prit quelques instants pour reprendre ses esprits dans sa chambre. Puis elle se décida à faire un tri dans sa garde-robe pour trouver ce qu'elle pouvait emmener. Elle avait bien quelques jupes et robes qu'elle ne mettait pas souvent mais beaucoup devaient être trop petites à présent. Elle ne voulait pas emmener de pantalons ni de sous-vêtements de peur que Michaël ne la punisse encore une fois et les vende. Elle fit quelques essayages. Ses jupes étaient trop petites pour la plupart, elle ne les portait plus depuis longtemps. Mais elle en trouva tout de même trois qui pouvaient faire l'affaire et qu'elle rangea dans son sac. Elle prit aussi une petite robe de style sportswear qu'elle avait achetée il y a peu de temps mais qu'elle avait dû porter seulement deux fois pendant l'été. Elle hésita puis ajouta également ses tenues en pagne, ce tissu traditionnel africain épais aux motifs colorés, ça pouvait toujours servir. Il y avait une robe et un ensemble top et jupe. Pour les hauts elle prit un petit pull au cas où le froid arriverait, puis décida qu'elle prendrait aussi le t-shirt à motif féérique qu'elle portait. D'ailleurs elle emmènerait le short aussi, elle n'en avait qu'un pour faire du sport et un de rechange ne serait pas du luxe.

    Maryline voulait prendre un train avant midi et en avertit son père. Malgré ce qu'elle avait dit à Michaël, elle comptait finalement passer chez son cousin afin d'y déposer ses affaires. Elle préférait éviter d'emmener son sac de sport avec tous ses vêtements au stade et risquer que ce diable de Michaël ne s'en débarrasse d'une manière ou d'une autre. La jeune fille alla ensuite faire sa toilette et pensa à se raser le pubis, puis elle choisit sa tenue pour la journée. Avec sa petite aventure du matin, elle avait pu constater qu'il ferait très beau aujourd'hui. Le ciel était d'un bleu azur et la température était agréable. Certaines jeunes femmes allaient à coup sûr profiter encore de leurs tenues d'été même si on avait dépassé la mi-septembre. Si elle voulait suivre à la lettre la règle « je suis la moins vêtue du quartier », Maryline devait oublier les vêtements trop sages et être audacieuse. Pas question qu'elle prenne une punition supplémentaire alors qu'elle en avait déjà une en attente. Cependant elle ne voulait pas remettre la robe qu'elle avait portée la veille. Elle était bien trop courte à présent, et la lycéenne faisait une différence entre audace et inconscience. Elle se décida plutôt pour la robe coupée sport. Elle était moderne, avec un motif géométrique vert fluo et noir. Maryline l'enfila. Certes elle avait des manches courtes et elle n'était pas décolletée, mais elle était tout de même courte sur les cuisses. La petite black devait l'admettre, elle avait porté des vêtements bien plus osés ces derniers temps à cause de son copain. Mais cette petite robe lui semblait bien assez sexy, et son audace avait des limites : elle renonça à la raccourcir davantage. Pourvu que Michaël approuve ! Maryline mit ses escarpins à talons aux pieds, et rangea le reste de ses affaires dans le sac de sport. Vu le beau temps, elle oublia veste et parka qui rejoignirent aussi le sac. Elle était prête à partir.

    Son père l'emmena à la gare et la complimenta sur sa beauté en lui disant au revoir.

     

    • Fais quand même attention à toi ma puce. Tu es une jolie gazelle et les fauves sont à l'affût, lui conseilla-t-il.

     

    Il lui donna quelques billets pour son argent de poche avant de la quitter. Maryline prit le train toute guillerette, son père était parfois capable de sortir des phrases amusantes. Cependant il n'avait pas tort. La petite black fut à peine assise dans le wagon qu'un jeune homme avec un accent méditerranéen l'aborda pour lui demander la destination du train. Comme s'il ne savait pas pourquoi il était monté dans celui-là ! Elle lui répondit poliment malgré tout et il en profita pour s'asseoir à côté d'elle. Et il lui fit la conversation pendant tout le trajet. Maryline ne cherchait pas à l'encourager. Elle regardait dehors la plupart du temps, et elle répondait par des phrases courtes si ce n'était pas par oui ou non. Ce jeune homme n'était pas désagréable mais il parlait beaucoup, et elle se laissa un peu prendre au jeu. Elle se détendit et participa plus activement à la conversation alors qu'ils approchaient de leur destination. Le jeune homme prit certainement cela pour de l'intérêt et se permit de poser une main sur la cuisse de la jeune fille. Elle la lui retira gentiment une première fois, puis il recommença quelques minutes plus tard. Elle retira de nouveau la main de sa cuisse, puis il recommença. Ce petit jeu se reproduisit plusieurs fois, et Maryline ne fut sauvée qu'en arrivant à destination. Le jeune homme se présenta sous le nom de Mario, et demanda son numéro de téléphone avant qu'ils ne se quittent. Maryline refusa mais Mario ne se leva pas de son siège tant qu'il n'obtint pas le numéro. Il occupait le siège côté couloir et empêchait à la petite black de sortir. Amusée et agacée en même temps elle finit par céder et lui donna son numéro afin qu'il la laisse tranquille. Le jeune homme l'entra dans son téléphone et envoya tout de suite un message smiley afin d'entendre le smartphone de la jeune fille sonner. Rassuré sur la véracité du numéro, il lui fit la bise et la laissa partir à regret. Son sac de sport sur l'épaule, Maryline regagna l'appartement de son cousin.

    François était là et demanda des nouvelles du père de Maryline, son oncle, et comment s'était passé la soirée. La petite black ne remarqua pas qu'en discutant elle s'était assise sur le canapé avec une jambe repliée sous elle – elle avait retiré ses chaussures – et que son cousin avait vue entre ses cuisses. Intérieurement François était choqué de voir que sa cousine avait oublié de porter une culotte, mais il décida de ne rien dire. Elle revenait de chez son père, il préféra ne pas faire d'esclandre à ce moment. Mais il se jura d'essayer de la reprendre en main. Il la laissa répondre à son téléphone lorsque celui-ci sonna et la quitta pour s'occuper d'autre chose. C'était Max, son camarade de classe, qui appelait Maryline. Elle ne connaissait pas son numéro sinon elle ne lui aurait certainement pas répondu. Max lui parla d'une voix mielleuse, l'appelant « ma chérie », mais quand la petite black lui répondit sèchement « Pourquoi tu m'appelles ? Qu'est-ce que tu veux ? » la voix de Max devint dure et menaçante.

     

    • Je voulais juste être sympa et tchatcher avec toi, mais puisque tu le prends comme ça on va oublier les gentillesses, lui répondit-il. Est-ce qe t'as eu Jérém' au téléphone ?

    • Nan. Mais je crois qu'il a essayé de m'appeler. Pourquoi ?

    • Il a un truc à te dire qui devrait t'intéresser, fit Max avec un petit rire sadique. Mais c'est pas grave sinon t'auras la surprise demain.

    • C'est quoi ? Demanda la jeune fille qui commençait à s'inquiéter de ce qu'étaient en train de mijoter les garçons de sa classe.

    • Je te le dirai pas, Jérém' est le mieux placé pour t'expliquer ça. Ou alors on se voit c't'aprèm et faut que tu sois très gentille et peut-être que je te le dirai.

    • J'peux pas c't'aprèm, j'ai un truc important à faire. Avec Michaël, ajouta-t-elle pour lui couper l'envie d'insister.

    • OK pas grave, tu te rattraperas une prochaine fois. J'ai hâte de te prendre encore comme une chienne en chaleur.

     

    Maryline lui raccrocha au nez en crachant « Fils de pute ! ». Elle enregistra le numéro afin de le reconnaître la prochaine fois qu'il appellerait. Puis elle chercha à se calmer un peu en rangeant ses affaires. Elle reçut un message de Michaël demandant si elle était partie de chez son père, et elle lui répondit affirmativement, et de ne pas s'inquiéter, elle serait bien à l'heure au stade. Il lui demanda alors un selfie, et après avoir vérifié que François était dans sa chambre, Maryline lui envoya une photo d'elle assise sur le canapé, cuisses ouvertes. « Jolie robe ! » répondit Michaël qui était content du résultat. Puis la petite black se prépara un repas rapide et regarda un peu la télé.

    Elle partit pour le stade avec une boule au ventre à l'idée de ce qu'allait lui réserver cette après-midi. Elle n'avait rien à emmener, ses tenues de pom pom girls étaient déjà là-bas. Elle prit juste son petit sac à dos féminin avec sa carte d'abonnement aux transports en commun, sa carte d'identité, son smartphone et d'autres babioles. A part cela elle ne portait que sa petite robe sport et ses chaussures à talons. Question chaussures elle n'avait plus d'autre choix que des talons. Il faudrait qu'elle négocie avec Michaël pour avoir autre chose de plus confortable. Dans le bus Maryline se fit de nouveau importuner. Un inconnu assis à côté d'elle profita des mouvements du bus pour frotter sa main contre ses cuisses. Son geste semblait involontaire mais dura une bonne partie du trajet. Elle ne voulut pas faire de scandale et ne l'en empêcha pas. S'il le faisait exprès, il n'osa pas en tout cas aller plus loin. La jeune fille se posa tout de même des questions car ça faisait deux fois depuis le matin. Est-ce que c'était l'effet talons et minijupe ? Ne pouvait-elle plus se déplacer sans attirer l'attention de la gent masculine ? Avant ça ne lui serait jamais arrivé, mais depuis qu'elle avait rencontré Michaël c'était devenu une habitude. Devrait-elle donc s'habituer à ce que son espace intime soit régulièrement envahi à son insu ?

    La petite black arriva au stade un peu en retard. Les deux équipes de footballeurs s'échauffaient déjà sur le terrain. Il y avait un peu de monde dans les tribunes mais Maryline ne s'attarda pas de ce côté-là. Elle jeta juste un coup d'oeil pour essayer de repérer si des gens qu'elle connaissait étaient là. Elle eut un coup au cœur quand elle aperçut sa copine Carine. A côté d'elle se trouvait Amine. Ils ne semblaient pas l'avoir vue et la petite black préférait que ça reste ainsi. Elle se dépêcha d'aller vers les vestiaires. Michaël, en tenue de foot et chaussures à crampons la rattrapa à l'entrée du couloir.

     

    • T'es à la bourre ma belle ! Dit-il en la prenant dans ses bras.

    • Je sais, c'est dimanche et y a moins de bus, j'avais pas prévu, se justifia la jeune fille.

     

    Le grand gaillard l'embrassa dans le cou et releva sans ménagement le bas de sa robe. Maryline jeta un regard effarouché vers la sortie mais là où ils se trouvaient on ne pouvait pas les voir depuis l'extérieur. La robe relevée sur son ventre, Michaël lui malaxa les fesses. Puis sa main glissa entre les deux globes de chair jusquà atteindre la fente de la chatte par en-dessous. Son autre main se posa sur le pubis de la petite black à l'avant. Elle mis ses bras autour du cou du jeune homme, écartant les cuisses instinctivement.

     

    • Pas ici, pas maintenant, lâcha-t-elle dans un souffle où l'on sentait le désir. J'en ai envie mais je dois aller me changer.

    • Je sais, Alice est déjà là, elle vous attend. Je voulais juste vérifier que t'avais bien suivi les règles aujourd'hui.

    • Salaud ! Murmura Maryline en mordant dans sa poitrine.

    • Salope ! Répondit Michaël sur un ton moqueur. Donne ton téléphone, fais voir la photo que t'as envoyée à ton copain hier soir.

     

    La jeune fille sortit le smartphone de son sac et montra au grand gaillard qu'elle avait bien envoyée sa photo nue à Amine la veille. Michaël fut satisfait et remit ses mains sur le bas de la robe. Il cherchait à la relever davantage.

     

    • Qu'est-ce que tu fais ? Demanda Maryline.

    • Je te l'enlève. Tu as déjà oublié la nouvelle règle ? On n'est que tous les deux ici, alors à poil.

    • Je vous dérange ? Fit une voix féminine derrière lui.

     

    C'était Laetitia qui arrivait, plus en retard que Maryline. Celle-ci ne fut pas fâchée qu'elle arrive au bon moment pour empêcher Michaël de la déshabiller. Le grand gaillard lâcha sa copine qui profita de l'écran que lui procurait sa silhouette imposante pour remettre sa robe en place, espérant que Laetitia ne l'avait pas vue à moitié nue. Michaël marmonna quelque chose d'inintelligible, visiblement gêné d'avoir été surpris, ce qui n'était pas dans ses habitudes. La grande blonde dépassa le couple en faisant glisser une main sur l'épaule musclée du jeune homme.

     

    • Je rigole, vous faites ce que vous voulez, fit Laetitia avec un ricanement. Mais il vaut mieux que tu te fasses sauter plus tard, Maryline, on est déjà en retard et Alice ne va pas être contente.

     

    La blonde entra dans le vestiaire dédié aux pom pom girls quelques mètres plus loin.

     

    • Poufiasse ! Marmonna Maryline.

    • Tu as de la chance, elle a raison, dit Michaël à contrecoeur à la petite black. Va te changer. Mon père a déjà mis ta tenue au vestiaire.

     

    Il lui donna une tape sur les fesses et retourna s'échauffer sur le terrain. Effectivement Alice l'accueillit froidement dans le vestiaire. Elle était déjà en tenue, portant l'uniforme du jour, le haut à manches longues qui laissait le ventre nu et la petite jupe droite. Elle fit lourdement remarquer aux deux filles qu'elles auraient dû arriver plus tôt et qu'aucun retard ne serait plus toléré à l'avenir.

     

    • J'ai été gentille jusque-là mais s'il faut être chiante, je le serai, dit-elle. Et j'irai jusqu'aux punitions s'il le faut.

     

    Laetitia et Maryline gardèrent la tête basse et commencèrent à se changer sans rien ajouter. Les deux tenues et les chaussures de sport de la petite black étaient posées sur le banc, préparées par Pierre. Lorsqu'elle enleva sa robe et se retrouva nue, Laetitia ne put s'empêcher de faire une remarque acerbe.

     

    • Alors t'es décidée à aller jusqu'au bout ? Tu vas montrer ton cul à tout le monde ?

    • Arrête, supplia Maryline plus attristée qu'énervée. Tu sais bien, Michaël...

    • On revient pas encore là-dessus, les filles, l'interrompit Alice. C'est comme ça, et ça se fera comme ça. Je crois que ça plaît à mon père qu'il y ait ce côté provoc et sexy. Et puis à la direction du club c'est tous un peu des vieux pervers à ce que j'ai entendu dire. Ca devrait pas leur déplaire non plus. De toute façon on le saura assez vite, ils devraient être là pour assister au spectacle.

    • Quoi ? La direction du club ? Ho nan, je suis foutue, se lamenta Maryline.

    Alice approcha d'elle et prit la petite black nue par les épaules, d'un geste rassurant.

    • T'inquiète, je crois que tout se passera bien. Tu as vu les tribunes et le terrain ? On fera notre show au centre du terrain. On sera assez loin des spectateurs. Je suis pas sûre qu'ils verront nettement ce qu'on porte sous nos jupes. Et puis... j'ai trouvé une astuce.

     

    Elle s'éloigna d'un pas et releva sa jupe pour dévoiler ce qu'elle portait en dessous. Laetitia porta les mains à sa bouche en faisant « ho ! ». L'espace d'un instant Maryline crut qu'Alice était nue sous sa jupe, mais un regard plus attentif montra qu'elle portait un petit slip couleur chair. Vue de près on la remarquait bien. Mais de loin il était clair que le doute resterait entier.

     

    • Mais on va croire que toi aussi t'as pas de culotte ! S'offusqua Laetitia.

     

    Maryline comprit qu'Alice faisait ça pour elle. Elle comptait insinuer le doute dans l'esprit des spectateurs qui allaient regarder le show : culotte ou pas culotte ? Et elle ne serait pas la seule concernée. Elle en était toute retournée. Un sanglot lui monta à la gorge et elle voulut prendre la brunette dans ses bras pour la remercier, mais celle-ci la repoussa.

     

    • Pour les câlins, on va attendre que tu sois habillée, d'ac ? Dit Alice en rigolant.

    • Merci, fit la petite black avec une larme qui coulait le long de sa joue.

     

    A suivre...


    10 commentaires
  • Michaël jeta un coup d'oeil aux vêtements sur le banc, prêt à poursuivre la séance d'enchères dans le vestiaire des hommes. Maryline eut un frisson. Si elle voulait repartir d'ici un peu habillée, il ne restait plus que la robe gris-violet. Pourvu qu'il ne la propose pas aux enchères. A part elle, il restait le petit boléro noir, le t-shirt manches longues d'Alice et sa jolie veste fashion. Celle-là, elle y tenait.

    • Le choix est difficile, alors vous savez quoi ? Dit Michaël. Je laisserai le gagnant choisir ce qu'il veut.

    Il lança les enchères. Mais la bataille fut de courte durée. Pierre ne s'en mêla pas, cette fois. Et Hugo avait déjà dépensé une grande partie de ce qu'il avait sur lui. Sans surprise c'est Ronald qui l'emporta en proposant dix-sept euros.

    • Ben, t'aurais pu gagner l'enchère tout à l'heure, lui dit Hugo.

    • C'est clair, mais j'aurais perdu celle-là, fit Ronald. Je me réservais pour le meilleur.

    Il rigola et alla donner son argent à Michaël. Puis il se pencha devant Maryline et déboutonna sa jupe. Il essaya ensuite de la lui enlever, mais la jeune fille assise c'était impossible. La jupe était trop serrée.

    • Lève-toi, dit-il.

    La petite black se leva et elle aida le jeune homme à faire glisser la jupe centimètre par centimètre sur ses hanches. Lorsqu'elle franchit le cap le plus difficile, le vêtement tomba à ses chevilles. Elle dégagea ses pieds et Ronald ramassa la jupe. Elle vit la tâche humide qu'elle avait laissée sur le jean noir, et remarqua que le garçon l'avait vue aussi. Elle se sentait plus excitée que jamais. Ronald amena la jupe devant son nez et renifla la tâche.

    • A genoux petite, je veux la même chose que lui, dit-il avec un air de dédain en montrant Hugo.

    Maryline obéit plus rapidement qu'elle ne l'aurait voulu. Le jeune homme allait certainement prendre ça pour de l'envie. Il jeta la jupe sur le banc, et ouvrit son pantalon pour dégager une bite bronzée mais petite. Il ne bandait pas encore.

    • Allez, vas-y, dit-il pour encourager la petite black.

    Elle n'avait pas l'habitude des sexes mous. Mais s'il voulait la même chose que son copain elle allait le lui donner. Elle prit le pénis dans sa bouche et le suça du mieux qu'elle put, en faisant le tour avec sa langue. L'effet fut saisissant. En quelques secondes le membre prit vie dans sa bouche. Quelques spasmes le firent grossir jusqu'à devenir dur comme les bites que Maryline avait pris l'habitude de sucer. Celle-là n'était pas très longue mais plutôt épaisse. Elle pouvait la prendre entièrement dans sa cavité buccale sans suffoquer. Les poils pubiens du jeune homme lui caressèrent le nez. L'odeur de sueur était encore forte malgré la douche qu'il avait prise. Ronald prit alors l'initiative et baisa la petite black par la bouche comme l'avait fait son camarade. Il accompagnait ses mouvements de paroles crues qui ajoutèrent à la honte de Maryline. Elle le laissa faire et sa main glissa vers son bas-ventre. Elle voulait juste se caresser un peu pour évacuer la tension, pour ressentir ce plaisir elle aussi. Mais Michaël était vigilant. Il se glissa derrière elle et lui prit les bras. La jeune fille gémit de frustration alors que Ronald faisait des va-et-vients fermes et rythmés dans sa bouche. Michaël maintint ses poignets ensemble derrière son dos d'une main. Il posa l'autre à l'arrière de son crâne afin de soulager la tension dans son cou et permettre à Ronald de s'enfoncer aussi profondément qu'il le voulait. Il s'enfonçait jusqu'à la garde, le nez de la petite black enfoncé dans son pubis. Soudain, plus tôt que Maryline ne s'y attendait, la bite du jeune homme s'immobilisa à l'entrée de sa gorge et y déversa son sperme en un seul jet.

    • Pompe-moi le reste, vas-y, oui c'est ça, dit-il d'une voix rauque.

    Sa bite restée fichée jusqu'à la garde dans la bouche de la petite black, celle fit des mouvements de langue et de lèvres qui semblèrent le satisfaire. Elle sentit un peu de sperme s'écouler encore de son gland, puis il se retira. La jeune fille prit une grande inspiration, comme si elle avait failli se noyer. Michaël lui caressa la joue, et ce geste insignifiant lui fit le plus grand bien. Elle se releva et s'assit sur le banc pendant que Ronald remettait de l'ordre dans sa tenue.

    • N'oublie pas que tu as aussi un lot à prendre là-dedans, rappela Michaël à son camarade en montrant les quelques vêtements qui restaient sur le banc.

    • Hum, que vais-je prendre ? Fit Ronald en exagérant son expression de réflexion.

    Il jeta un regard à Maryline. Elle fixa ses yeux. Comprenait-il que ces vêtements étaient tout ce qu'elle avait à ce moment et que de sa décision dépendait le fait qu'elle serait en capacité de s'habiller après ou pas ?

    • Je crois que je vais prendre ça, dit-il en prenant la veste.

    • Non, s'te plaît ! Fit la jeune fille instinctivement. J'aime beaucoup cette veste, c'est ma préférée...

    Elle ne savait pas quoi ajouter d'autre pour le persuader. Ronald posa la veste, et posa la main sur la robe. Maryline retint son souffle.

    • Si je prends ça qu'est-ce que tu vas mettre après ? Lui demanda-t-il. Tu serais dans la merde, non ? Mika, tu comptes lui donner autre chose ? Demanda-t-il au grand gaillard.

    • Non, elle fera avec ce qu'elle a, répondit simplement Michaël.

    Maryline eut un frisson.

    • Je prends ça alors, annonça le jeune homme en prenant le t-shirt à manches longues. J'espère que ça ira à ma copine.

    Il rigola et ramassa aussi la jupe en jean.

    • OK, est-ce que vous en avez encore plein les poches, les gars ? Demanda Michaël. On continue ?

    • T'es sérieux ? Fit Ronald. Moi j'ai plus rien, et pis ta copine est à poil. Qu'est-ce que tu veux de plus ? Tu vas pas non plus nous gratter toutes nos tunes, non ?

    • Heu, je peux plus grand chose non plus là, et puis je dois pas trop traîner, faut que je rentre chez moi maintenant, ajouta Hugo.

    Michaël regarda sa copine nue, comme s'il regrettait de ne pas la voir abusée davantage.

    • D'accord, concéda-t-il. On arrête là. Merci de votre participation, les mecs.

    Pierre quitta le vestiaire, et les deux garçons rangèrent dans leurs sacs respectifs les vêtements gagnés. Ils saluèrent Michaël, puis Maryline de loin. Elle se retrouva seule avec Michaël.

    • Allez habille-toi, lui dit-il avec un sourire de connivence. Tu as été très bien.

    La petite black essuya de sa main les gouttes de sperme sur ses seins et lécha ses doigts. Elle savait qu'elle en garderait un moment l'odeur sur sa peau. Puis elle prit sa robe et l'enfila. Elle lissa le tissu luisant aux reflets violets sur ses cuisses, le bas lui arrivant à peine au-dessus des genoux. Elle réajusta le décolleté en V plongeant entre ses seins. C'était tout, elle n'avait rien d'autre à mettre et rangea le petit boléro et la veste dans son sac de sport. Celui-ci paraissait bien vide à présent.

    • Michaël, je... hésita-t-elle. Je n'ai plus de chaussures.

    • Ha oui ! Fit-il dans un rire. On va remédier à ça, t'en fais pas. Et puis t'inquiète pas pour ton train, on va te conduire à la gare.

    Il prit leurs deux sacs de sport. Maryline prit sa parka et s'en couvrit. Dans le couloir elle se sentit mal à l'aise de marcher pieds nus. Elle se demanda ce que Michaël avait en tête.

    - Au fait, je t'ai pas dit que j'ai rappelé Jérémy aujourd'hui ? Dit-il en attendant son père. Bah en fait il ne m'a pas dit grand chose. Il a parlé d'un projet pour toi avec ses potes, mais il avait l'air pressé et ne pouvait pas m'en dire plus sur le moment. Il me rappelera peut-être demain pour m'expliquer.

    Ce ne fut pas pour rassurer la jeune fille sur les intentions de son camarade de classe. Peu après Pierre les rejoignit et les mena à la voiture. Maryline eut rapidement les pieds sales en marchant sous la pluie. Le bas de sa robe fut mouillé mais le reste était protégé par la parka à capuche.

    A l'arrière de la voiture la jeune fille enleva sa parka pour la poser à côté d'elle afin qu'elle sèche un peu. Elle essaya d'éventer le bas de sa robe, mais c'était peine perdue. Michaël, assis à l'avant, se retourna vers elle.

    • Tu ferais mieux de l'enlever aussi, elle sèchera mieux, lui dit-il avec un clin d'oeil.

    Maryline émit un petit rire cynique devant l'absurdité de l'argument.

    • Ca sert à rien, on va pas mettre longtemps à arriver à la gare, non ? Demanda-t-elle.

    • C'est vendredi, heure de pointe, on va rouler au pas, ma petite. En temps normal on y serait en dix minutes mais là... Tu as le temps de te mettre à l'aise, répondit-il avec un sourire intéressé.

    • Et pour les chaussures ? Continua-t-elle pour essayer de détourner son esprit de l'idée de la déshabiller.

    • Je crois qu'ils viennent d'ouvrir une boutique à la galerie marchande de la gare, fit le grand gaillard. Avec ce que j'ai gagné aux enchères, on pourra t'acheter une petite paire de jolies shoes.

    • Il faudrait étaler la robe sur le dossier des sièges, elle aurait le temps de sécher un peu, c'est clair.

    C'était Pierre qui avait renchérit. Il s'y mettait aussi.

    • Non merci, c'est à peine humide, c'est pas grave, fit Maryline en tournant le regard par la fenêtre.

    Hélas, elle constata que la route allait être longue. Ils étaient déjà englués dans un ralentissement à un large carrefour.

    • OK je crois que t'as pas bien compris que c'était pas juste une suggestion, dit Michaël d'une voix ferme. Enlève cette robe, tout de suite.

    La petite black replongea les yeux dans ceux de son copain. Elle y reconnut cette inflexibilité qui raviva immédiatement le désir dans son bas-ventre. Sans hésiter, elle releva le bas de la robe sur ses hanches, autant pour obéir à Michaël que pour ne pas tâcher le vêtement. Sa chatte la trahissait de nouveau et la menaçait d'une fuite. Elle poursuivit son geste et enleva complètement la robe. Puis elle l'étala sur le dossier du siège à côté de la parka. Le temps était gris et pluvieux, les vitres de la voiture étaient couvertes de gouttes. Il y avait peu de chances que quelqu'un d'extérieur ne remarque qu'elle était nue.

    • C'est très bien, ma belle, la complimenta Michaël. T'es tellement plus jolie au naturel, sans rien sur toi. Surtout quand t'es visiblement complètement excitée. Tu sais, la voiture, c'est chez nous, c'est un peu l'extension de notre appartement, donc à partir de maintenant on va considérer que la règle du « à poil à l'appartement » s'applique aussi à la voiture. T'as compris ?

    • Oui, mais... et si il y a quelqu'un d'autre avec nous ? répondit la jeune fille en haletant.

    Elle se rendit compte que dès que Michaël ajoutait une règle ou ne faisait même qu'en changer une existante, son cœur s'emballait. Le jeune homme réfléchit un instant.

    • A l'appartement aussi on pourrait avoir de la visite, dit-il. Tu as eu la chance que ça ne se soit pas encore produit. Mais dans la voiture je t'accorde un passe-droit, d'accord. Heu, en fait non, je vais faire autrement. On va reformuler la règle. Quand tu es seule avec moi ou mon père, où que l'on soit, tu dois être nue. Et dès qu'il y a au moins une autre personne en plus, tu peux te rhabiller, en suivant les règles habituelles bien sûr. Sauf si c'est quelqu'un qui t'a déjà vue à poil ou avec qui tu as déjà eu une relation intime, on va dire. Dans ce cas ça servirait à rien de faire ta sainte nitouche, hein, c'est clair.

    Pierre acquiesça en hochant la tête sans quitter la route des yeux. Maryline, elle, réfléchissait déjà aux conséquences de cette règle, récapitulant dans quelles circonstances elle pouvait-elle se retrouver seule avec eux. Ca semblait faisable, sauf au lycée où c'était carrément risqué. Ces derniers temps elle s'était parfois retrouvée seule avec Michaël. Et souvent elle s'était retrouvée alors au moins en partie dénudée. Elle dut s'avouer que ça ne changerait pas grand chose, finalement. Mais l'idée lui procurait tout de même un surplus d'adrénaline.

    Lorsqu'ils arrivèrent en vue de la gare, Pierre entra au parking souterrain. Là, Michaël prit la parka et la robe de sa copine puis la fit sortir de la voiture. Maryline frissonna, pieds nus sur le sol froid du parking. Celui-ci était plein de voitures mais on ne voyait pas une âme qui vive. La jeune fille réclama ses vêtements mais Michaël refusa.

    • Regarde autour de toi, dit-il. Il n'y a personne d'autre que nous. Tu ne vas pas déjà transgresser ta nouvelle règle, quand même ? Alors s'il n'y a que nous, tu restes toute nue. Et puis on se voit pas jusqu'à demain, tu sais. Tu vas me manquer, et je veux profiter de toi avant que tu partes. Alors d'abord tu vas me sucer la bite, ma chérie.

    Maryline se plaignit en gémissant. Elle voulait vite se rhabiller avant que quelqu'un n'arrive, et ça c'était sans compter sur les caméras de sécurité qu'il y avait certainement. Si elle obéissait à Michaël il y avait un grand risque de se faire prendre, elle en était certaine. Et malgré cela elle se sentait obligée de faire ce qu'il lui demandait. Ils étaient debouts entre deux voitures, celle de Pierre et une autre. Michaël donna les vêtements de sa copine à son père. Puis il fit face à la jeune fille. Vaincue, celle-ci s'agenouilla devant lui. Le sol était sale et ça la dégoûtait d'y poser ses genoux. Mais elle se résigna et ouvrit le pantalon du jeune homme. Elle en sortit son sexe qui grossissait déjà. La situation excitait le grand gaillard, c'était évident. Il aimait mettre Maryline mal à l'aise, repousser ses limites. Au bord des larmes, elle engloutit entre ses lèvres la bite tendue. Michaël lui mit la main derrière la tête pour l'encourager. Elle commença à le sucer sur un rythme rapide. Elle voulait en finir vite.

    • Je monte voir les horaires de train, dit Pierre. Je vous laisse à vos amours, je reviens vite.

    Angoissée, Maryline le vit s'éloigner avec ses vêtements. Elle voulut l'en empêcher, dire quelque chose, mais Michaël lui maintint fermement la tête de sa main puissante. La bouche pleine, elle ne put rien faire d'autre que de continuer à le pomper. Une larme coula sur sa joue. Le grand gaillard donnait des coups de bassin vers l'avant afin de s'enfoncer de plus en plus loin dans la gorge de sa partenaire. Il ponctuait ses efforts de « vas-y avale-moi ça ma salope », « prends ma bite bien profond » et autres encouragements des plus poétiques. La petite black parvint finalement à avoir toute la longueur de sa queue dans la bouche, non sans baver abondamment sur son menton. Ca coulait à terre. Soudain un bruit attira leurs regards à tous les deux, sur leur gauche. Maryline ouvrit des yeux comme des soucoupes lorsqu'elle vit que c'était un jeune homme, deux ou trois voitures plus loin. Il avait des cheveux longs qui lui cachaient presque les yeux mais il regardait clairement vers eux. Ses jambes étaient dissimulées par les voitures, mais pas son sexe qu'il était en train de masturber tranquillement alors qu'il regardait le spectacle. Maryline avait peur, cet inconnu pouvait être dangereux. On ne savait pas les rencontres malsaines qu'on pouvait faire dans ce genre de parking souterrain. Il avait l'air propre, ce n'était peut-être pas un SDF et il ne faisait que regarder et se masturber sans rien dire ni approcher. Elle cessa de le regarder alors que Michaël lui baisait la bouche plus rapidement à présent, proche de la jouissance. La petite black elle-même résistait à l'envie de se masturber, elle savait que Michaël ne la laisserait pas faire, et pourtant elle était excitée au plus haut point. De son menton coulait des gouttes de bave sur le sol, et en-dessous de son sexe d'autres gouttes coulaient.

    • Ne bouge pas ma salope, quoi qu'il arrive, cracha Michaël en plantant son regard de braise dans les yeux de la jeune fille.

    Il se contracta à l'extrême et colla son pubis au nez de Maryline. Il gicla directement au fond de sa gorge. Puis le grand gaillard se retira d'un geste, autorisant la petite black à respirer un grand coup. D'autres jets de sperme lui peignirent le front et le nez.

    • Nettoie-moi la bite comme tu sais faire, dit Michaël.

    Maryline reprit le gland dans sa bouche et aspira les dernières gouttes du jus de son copain.

    • Hé toi ! Viens ! Fit-il avec un geste de la main en s'adressant au voyeur. Tu vas pas jouir par terre, ce serait dommage.

    La petite black était en train de lécher le pourtour du pénis luisant quand elle vit avec horreur le jeune homme aux cheveux longs approcher, la bite à la main comme une épée tendue devant lui, ne cessant de la branler.

    • Vas-y, crache tout sur elle, fit Michaël.

    • C'est une teupu ? Demanda l'inconnu. Elle peut me sucer aussi ?

    • Nan c'est pas une pute, elle fait ça pour le plaisir. Alors tu te branles sur elle mais y aura rien de plus.

    • OK ! Humpf !

       

    Dans un gémissement sourd il déversa une longue ligne de sperme de la joue de la petite black jusqu'à son épaule. Michaël rangea sa queue qu'elle avait bien nettoyée et referma son pantalon. Maryline toucha le sperme du jeune homme sur sa joue et regarda son copain d'un air interrogateur. Michaël hocha la tête, et alors avec son assentiment elle récupéra le sperme sur ses doigts puis les mit à sa bouche. Elle fit de même avec le sperme de son copain sur son visage. Elle lécha tout jusqu'à ne plus en avoir de trace visible sur sa peau. Un peu plus loin, un homme venait récupérer sa voiture. Il jeta un regard vers les jeunes gens, mais ne montra aucune réaction. Il monta dans sa voiture et démarra. Maryline fut éclairée un instant par les phares alors que le véhicule passait à côté d'eux. Elle n'avait pas vu l'homme et sursauta.

    • Pauv' p'tite chatte, elle a eu peur ! Fit le jeune inconnu en rigolant.

    Il était toujours la queue à l'air, dans l'espoir qu'allait se passer autre chose dont il pourrait profiter.

    • Mon père revient, tu ferais mieux de te tirer, lui dit Michaël.

    Effectivement Pierre arrivait. Le jeune homme remballa immédiatement son sexe et déguerpit sans un mot, d'un pas rapide. Il ne voulait pas savoir qui était le nouveau venu et comment il allait réagir à la situation.

    • Qui c'est ce mec ? Demanda Pierre qui avait bien vu le jeune homme s'en aller.

    • C'est juste un type qui est venu mater ce qui se passait, répondit Michaël.

    • Eh ben, il doit être content de sa journée ! Fit son père en rigolant. Ca va, Maryline ? Ajouta-t-il d'un ton plus doux et prévenant.

    Elle était toujours agenouillée et hocha la tête. Elle voulut dire oui mais aucun son ne sortit de sa bouche. Pierre lui prit la main pour l'aider à se lever. Michaël récupérait son sac de sport dans le coffre.

    • Il y a un train dans un quart d'heure puis encore un quart d'heure après, dit-il. Suivez-moi.

    La petite black n'osa même pas demander ses vêtements. Pierre les avait encore, pliés sur son bras. Ils se rendirent à la porte d'un ascenseur et Maryline craignait de rencontrer encore quelqu'un. Quelle vision elle devait offrir, nue avec les genoux sales. Heureusement l'ascenseur était vide. Pierre attendit d'être à l'intérieur pour enfin donner la robe à la jeune fille. Sans un mot elle l'enfila en quatrième vitesse, craignant que l'ascenseur n'arrive à leur étage avant qu'elle ne soit entièrement couverte. Elle était en train de lisser la robe sur ses cuisses quand la porte se réouvrit sur le hall de la gare. Maryline soupira de soulagement. Elle regarda la gare autour d'elle. Ce n'était pas un hall de gare à l'ancienne, mais une véritable galerie commerciale qu'il fallait traverser pour accéder aux quais. C'était noir de monde qui se déplaçaient dans tous les sens à l'heure de pointe, une ruche en activité. La jeune fille ne se sentait pas à son aise de marcher pieds nus dans cet espace public. Michaël l'emmena dans une boutique de chaussures où son père les suivit. L'espace n'était pas grand, c'était juste une boutique de gare, et il y avait déjà une poignée de clients.

    - Quelles chaussures t'intéressent ? Demanda Michaël à la grande surprise de sa copine.

    Cette demande redonna un peu d'entrain à la petite black et elle flâna pour regarder et toucher les chaussures. Elle en montra quelques modèles à Michaël, tous plus ou moins sages, principalement des chaussures de ville ou des tennis. Le grand gaillard lui suggéra plutôt des chaussures à talons plus féminines. La jeune fille observa ce qu'il lui montrait, et ils se mirent d'accord sur un compromis, une paire d'escarpins à petits talons carrés dont la couleur grise tirant sur le violet s'accordait avec la robe. Maryline resta debout pour les essayer. Elle frotta un peu ses pieds afin d'ôter la saleté qui avait séché, et c'est Michaël qui lui enfila les chaussures aux pieds. Il en profita pour lui caresser les jambes et relever la robe jusqu'en haut de ses cuisses pour voir ce que ça donnait.

    • Ca te fait vraiment de belles jambes, dit-il.

    La petite black fut flattée du compliment. Elle remarqua qu'un homme qui essayait des chaussures assis plus loin les observait alors que Michaël caressait l'intérieur des cuisses de sa copine. Le grand gaillard glissa ses doigts jusque sous le tissu de la robe, atteignant la vulve.

    • La vache ! Tu dégoulines, dit-il un peu trop fort au goût de Maryline. Elles te plaisent tant que ça ?

    • Arrête, fit la jeune fille morte de honte à voix basse. J'ai trop envie de jouir, c'est vrai.

    • Pas maintenant, dit fermement Michaël en se relevant.

    Il porta ses doigts à la bouche de Maryline qui, comprenant ce qu'il voulait, les suça pour les nettoyer de son propre jus. L'inconnu la regardait toujours du coin de l'oeil. Puis elle rabaissa sa robe et la lissa sur ses cuisses.

    • Pas d'orgasme tant que je ne l'autorise pas, ajouta Michaël. Même chez ton père, c'est compris ?

    • Haaaaaan, fit la jeune fille d'une plainte gémissante. Tu peux pas me faire ça, s'te-plaît ! Tu vas me rendre folle, là !

    • C'est l'idée, dit le grand gaillard avec un sourire moqueur. Je veux te rendre folle de sexe.

    Il emmena sa copine maugréante à la caisse sous les yeux de l'inconnu qui ne la lâchait pas. Le vendeur ne montra pas de signe d'étonnement à ce qu'elle garde les chaussures aux pieds. Leur achat effectué, Pierre leur indiqua la voie où Maryline attraperait son train de banlieue. Elle avait une carte d'abonnement qui lui évitait d'avoir à acheter un billet. Il y avait autour d'eux du monde qui marchait dans tous les sens. La jeune fille aperçut une grosse dame en minijupe moulante. Cela lui fit penser à la règle qui stipulait qu'elle devait toujours être la moins habillée. Ce n'était vraiment pas le moment, pas ici. Alors elle fit son possible pour attirer l'attention de Michaël et son père en leur montrant une pub de l'autre côté. Le subterfuge fonctionna et la dame fut très vite hors de vue. Maryline souffla, ça avait été juste ! Arrivés sur le bon quai, alors qu'ils attendaient le train, elle eut un peu froid et demanda à enfiler sa parka. Ce fut une erreur et elle le regretta aussitôt. Cela attira l'attention de Michaël sur les femmes qu'il voyait autour.

    • Regarde, dit-il, il y en a une là qui n'a pas de veste ni de manteau. Donc tu ne le mets pas.

    Maryline n'insista pas et baissa juste la tête. Michaël, lui, continuait d'observer. Soudain un grand sourire apparut sur son visage.

    • Celle-là a une jupe courte, dit-il à sa copine qui releva aussitôt la tête. Regarde !

    • Nooooon, se plaignit-elle.

    Effectivement, une jeune fille avec des jambes maigres comme des piquets portait une minijupe.

    • Tu dois arranger ça tout de suite, tu le sais. Sinon je le fais moi-même et je vais pas faire dans la dentelle.

    La robe de Maryline lui arrivait presque aux genoux, la jupe de la femme lui arrivait à mi-cuisses. Il n'y avait pas photo. La petite black n'avait pas d'autre vêtement à mettre pour s'habiller plus court. Elle devait modifier sa robe. Pierre avait sur lui un couteau suisse et fut ravi de le lui prêter. Les deux hommes se mirent devant la jeune fille afin de la protéger un minimum du regard des voyageurs clairsemés sur le quai. A regret elle perça le tissu de sa jolie robe à la moitié de ses cuisses. Michaël lui fit signe de couper plus haut, elle ne devait pas être aussi courte que l'autre mais plus courte. Maryline rechigna mais obéit et après avoir percé plus haut, elle coupa le tissu tout autour de ses cuisses. Lorsqu'elle retira définitivement un large pan de tissu, sa robe était devenue vraiment mini. Elle devrait être prudente en s'asseyant. Elle rangea le bout de tissu dans son sac.

    • Voilà, t'es content maintenant ? Fit-elle à Michaël avec de la colère dans la voix.

       

    Pour toute réponse Michaël la prit dans ses bras et approcha ses lèvres des siennes. Tétanisée, la jeune fille le laissa faire et il l'embrassa d'un baiser enflammé. Le temps fut suspendu un moment et la lycéenne sentit son cœur fondre au contact des douces lèvres de celui qu'elle considérait comme son amoureux. Toute colère s'évapora sous le feu de la passion. Le grand gaillard lui parla doucement, des mots simples et romantiques accompagnés de câlins très sages. Même Pierre restait à l'écart, et Maryline aurait voulu que cet instant ne s'arrête jamais. Michaël pouvait être tellement charmant par moments. Mais ces moments étaient trop rares et elle voulait en profiter. C'est l'arrivée du train qui brisa la magie.

    • N'oublie pas, les règles s'appliquent même si je suis pas là, lui dit Michaël en reprenant son attitude autoritaire. Garde ton tél avec toi, je t'enverrai des messages.

       

    Maryline prit en main son sac de sport et Pierre lui déposa aussi un baiser sur les lèvres. Puis elle monta dans le train. Elle se trouva une place assise près d'une fenêtre malgré le monde. S'asseoir décemment avec cette robe raccourcie était un challenge. Mais elle y parvint en tournant ses jambes vers la fenêtre. Pas question d'écarter les cuisses. Michaël n'était pas là et malgré ce qu'il lui avait dit, elle était décidée à oublier ses foutues règles le temps de ce court week-end. Lorsque le train démarra elle partit rapidement dans ses pensées.

    La petite black médita sur sa situation depuis deux semaines qu'elle avait rencontré Michaël. Elle avait l'impression que ça faisait une éternité, tout s'était passé si vite. Il la rendait complètement folle. Etait-ce le chantage aux photos et vidéos ou l'amour, elle ne saurait le dire. Elle avait certainement eu l'occasion d'arrêter tout ça si elle l'avait voulu, bien qu'elle n'ait pas le souvenir d'un moment où ça aurait été possible. Elle avait laissé les choses escalader dangereusement, et maintenant elle n'avait plus aucun contrôle. Elle repensa à l'épisode du parking et sentit le rouge de la honte envahir ses joues, une bouffée de chaleur la traversant de sa poitrine jusqu'au creux de ses jambes. Elle serra les cuisses afin d'endiguer une fuite. Et pourtant elle n'avait même pas touché l'inconnu. Michaël aurait pu lui faire sucer la bite du jeune SDF et elle l'aurait fait, certainement ; comme elle l'avait fait pour Ronald et Hugo plus tôt, et elle pensa aussi à Cédric la veille, même si elle ne lui avait pas vraiment fait de fellation elle avait quand même avalé son sperme. Elle vit défiler les images de toutes les bites qu'elle avait dû sucer depuis si peu de temps. Il y avait ses camarades de classe Omar et Jérémy, Max, et Michaël et Mathias au foot bien sûr, mais aussi Alex le vendeur de la boutique du club, et Alban. Ca c'étaient ceux dont elle se souvenait le mieux. Mais il y avait aussi les gars qu'elle avait rencontrés en boîte. D'après Michaël et Mathias elle avait été vraiment salope avec eux. Elle les avait peut-être sucés aussi. C'était comme pour le groupe de rappeurs avec Romain et Fred, elle savait qu'elle en avait sucés mais n'aurait su dire combien : trois, quatre, cinq, ou plus ? Elle compta et se rendit compte qu'elle avait dû avoir dans sa bouche au moins une quinzaine de bites différentes, alors qu'auparavant ça ne lui était arrivé qu'une fois. Oserait-elle compter ceux qui l'avaient baisée, qui avaient introduit leurs sexes dans son vagin ? Ca devait être à peu près les mêmes : les gars en boîte, les rappeurs et leurs amis, Michaël et son père bien entendu, et puis Mathias. Chez les footballeurs il y avait Alban sous la douche, et puis Laurent dans la voiture de Pierre. Au lycée il y avait Jérémy et Omar, Max, Tom, et Etienne. Ca devait être tout pour ceux de sa classe. Elle sourit ironiquement, « seulement » cinq de sa classe. Soudain elle repensa à la punition dans le parc. Un plus jeune l'avait prise, comment s'appelait-il déjà ? Ha oui, Ismaël. Elle fit le compte, ça devait faire pas loin de vingt mecs qui l'avaient baisée en deux semaines, dont certains plusieurs fois. Mais si elle ne comptait que les individus, ça faisait en moyenne plus d'un mec différent par jour. Elle assimila le concept avec horreur. Quelle fille pouvait bien se taper chaque jour plus d'un nouveau mec ? Il n'y avait qu'une réponse : une pute ou une salope. Cependant la pute se faisait payer et ce n'était pas son cas. Maryline se rendit à l'évidence : elle n'était qu'une salope, même si on l'avait poussée jusque-là malgré elle. Ses yeux se posèrent sur ses genoux sales qui attestaient de ce qu'elle était. Le dégoût l'envahit. Elle essaya vainement d'ôter la saleté en frottant de ses mains. Mais ce n'est pas la saleté physique qui la dégoûtait réellement. C'est le mot qui la dégoûtait. Salope, se répétait-elle. Mais au-delà de ce mot, et si elle en faisait abstraction, repenser à ces deux semaines de débauche lui procurait une excitation intense. Elle serra encore les cuisses. Elle avait envie de jouir terriblement. Elle se mit à observer les hommes dans le wagon, les jeunes, les moins jeunes, les vieux, les blancs, les noirs, les basanés, les minces, les gros. Elle imaginait leurs bites, de formes et de couleurs différentes. Puis elle ne put s'empêcher de les visualier dans sa bouche, dans son vagin. L'annonce de sa gare d'arrivée la sortit de sa rêverie. Dans un état second, elle sortit du wagon avec son sac de sport et se rendit compte qu'elle arrivait plus tard qu'elle ne l'aurait cru. Le train avait pris du retard pendant le trajet et, ailleurs dans ses pensées, elle ne l'avait même pas remarqué.

    Avec sa robe courte, ses talons dont le claquement résonnait dans le hall de la petite gare de banlieue, et ses seins qui s'agitaient à chacun de ses pas, Maryline attirait les regards. Elle fut surprise quand elle entendit son nom à la sortie. Un jeune homme grand et mince au teint café au lait agitait la main en l'appelant. C'était son cousin Théo, à peine plus vieux qu'elle, qui était venu la chercher. Il était accompagné de sa copine Anna, une antillaise métissée.

    • C'est ton père qui m'a demandé de passer te chercher, dit Théo en embrassant sa cousine. On allait chez lui, j'allais pas te laisser rentrer seule.

    Maryline les serra tous les deux dans ses bras, heureuse de les voir. Leur présence la ramenait à sa vie d'avant, loin de Michaël et de la vie dissolue qu'elle avait depuis qu'elle l'avait rencontré.

    Son cousin Théo était en voiture. Il avait déjà son permis de conduire, lui. Sur la route ils échangèrent quelques paroles entre jeunes. Maryline était assise seule à l'arrière, cuisses serrées. Soudain elle entendit son smartphone bipper. C'était Michaël qui avait envoyé un message : « Té arrivée ? Envoie un selfie de la tête aux pieds pour voir si tas pas déjà zappé les règles. ». Elle soupira. « Tas 2 mn. Sinon punition ». Maryline réfléchit un instant. Ca signifiait qu'elle devait prendre la photo en écartant les cuisses, sinon c'était fichu. Théo et sa copine regardaient la route. La petite black ne perdit pas de temps, elle positionna son smartphone devant elle, écarta les cuisses un court instant et prit la photo. Elle referma aussitôt les jambes, et croisa le regard de son cousin dans le rétroviseur.

    • Tu prends un selfie ? Demanda-t-il.

    • Heu, oui, fit Maryline en se demandant s'il avait eu le temps de la voir les cuisses ouvertes. C'est pour heu... C'est pour mon copain.

    Elle avait répondu sans réfléchir et le regretta aussitôt. Elle se mordit les lèvres. Elle ne voulait pas que sa famille soit au courant de l'existence de Michaël. A présent c'était trop tard. Cela dit, en y réfléchissant, François le connaissait déjà. Ca ne resterait pas un secret bien longtemps. Elle envoya à son copain la photo qu'elle venait de prendre.

    • T'as un copain ? Demanda Anna avec un sourire entendu. Faudra nous le présenter.

    • Hé, première nouvelle ! Dit Théo en rigolant. C'est pour lui que tu t'es sapée sexy comme ça alors ? Tout s'explique. Je me disais aussi que ça te ressemblait pas.

    La discussion tourna alors autour de Michaël et Maryline n'eut d'autre choix que de tout leur dire : son prénom, son âge, son apparence physique, ce qu'il faisait, etc. Elle leur fit promettre de ne rien dire à son père. Elle lui en parlerait elle-même en temps voulu. Entretemps Michaël avait envoyé un autre message : « Pas mal mais je veux voir ta chatte sur la photo. 2 mn ». La petite black soupira de nouveau bruyamment. Elle vérifia la photo qu'elle avait envoyée. Effectivement ses jambes y étaient à peine ouvertes et dans la pénombre entre ses cuisses on ne voyait rien. Théo garait la voiture, ils étaient arrivés. Le père de Maryline habitait un petit immeuble en bordure de route. Théo, gentleman, prit le sac de sport de sa cousine et s'étonna qu'il soit si léger. Alors que lui et Anna se dirigeaient vers l'entrée de l'immeuble, la petite black s'adossa à la portière de la voiture côté route. Le soir obscurcissait le ciel, aucune voiture ni personne n'était visible. Elle souleva le devant de sa robe et fit un selfie en pliant légèrement le genou dans une pose sexy. Ca avait pris deux secondes. Elle envoya aussitôt la photo, et rejoignit son cousin et sa copine d'un pas rapide. Michaël répondit par un smiley heureux alors qu'ils arrivaient à l'étage de son père. Celui-ci était sur le pas de sa porte en discussion avec un voisin, José. Chacun se salua, heureux de se revoir, et Maryline fit même la bise à José, qu'elle connaissait. Celui- ci les laissa en famille pour retourner à ses affaires et Alcide, le père de Maryline, embrassa chaleureusement la lycéenne.

    • Je suis content de te voir, ma fille ! Dit-il en lui caressant la joue. Ca fait plaisir.

       

    Il la fit entrer dans l'appartement familial avec son cousin et sa copine. La soirée en famille fut des plus agréables. Alcide cuisina aidé des deux filles, et tous partagèrent le repas devant une émission de télé musicale. Maryline fut interrogée par son père sur sa tenue, d'une féminité qu'il ne lui connaissait pas, même si elle avait déjà enlevé ses chaussures à talons dont elle n'avait pas l'habitude et qui lui faisaient mal aux pieds. Théo et Anna ne dirent rien mais pensèrent très fort au petit copain, sourires en coin. La petite black ne se sentait pourtant pas prête à parler tout de suite à son père de son petit copain. Elle fit une maladroite pirouette verbale afin d'éviter de répondre :

    • Je suis une fille, quand même ! Je vais pas toujours m'habiller comme un mec, non ?

    C'est à ce moment que sa copine Carine arriva. Maryline dit à son père qu'elle l'avait invitée pour qu'elles se voient. Son père ne s'y opposa pas car il connaissait la proximité des deux copines. Carine entra et salua tout le monde, et les deux copines sautèrent dans les bras l'une de l'autre. Carine connaissait bien la famille de Maryline. Les deux filles étaient copines depuis l'école primaire. Carine était noire elle aussi, d'origine ivoirienne comme sa copine. Elle était plus grande et plus mince que Maryline, et avant ces dernières semaines elle avait plus de succès avec les garçons. Les deux copines commencèrent à papoter sans plus s'arrêter. Carine partagea le dessert avec tout le monde, puis annonça qu'elle sortait avec sa copine. Maryline fut surprise et voulut refuser.

    • Tu m'en as même pas parlé !

    Ce n'était pas qu'elle n'avait pas envie de sortir mais elle préférait éviter de le faire dans cette tenue. Cependant Carine était persuasive et avait déjà tout prévu. Maryline dut se résoudre à cette sortie. Elle prit cependant le temps de prendre une douche, et envisagea un moment de se changer avec des vêtements plus sages. Elle en avait ici dans sa chambre. Après tout une grande partie de sa garde-robe était encore là. Mais elle se demanda ce qu'elle ferait si Michaël lui demandait encore une photo. Elle préféra donc remettre sa robe, et n'osa pas non plus enfiler une culotte. Elle pourrait gérer. Après tout elle ne serait pas seule, sa copine était avec elle et Carine lui dit même tout bas qu'il y aurait des garçons, Liam et Amine, deux amis de longue date. Maryline était contente à l'idée de les voir mais pas plus rassurée pour sa tenue. Elle sortit de son sac de sport sa veste fashion. Ca ne la protègerait pas de la pluie ni des voyeurs mais ce serait plus stylé que sa parka pour une sortie. Elle enfila aussi de nouveau ses chaussures à talons. Puis elle dit au revoir à son cousin et sa copine avant de suivre Carine. Celle-ci attendit d'être dans l'ascenseur pour interroger sa copine.

    • Mais c'est quoi cette mini-robe, ma pauvre ? T'es venue pour pécho ou quoi ?

    Maryline lui avait déjà fait des confidences sur Michaël au téléphone, et elle avoua que c'était lui qui la poussait à être plus sexy. A l'entrée de l'immeuble Carine fit aussi une confidence à sa copine : elle et Liam étaient officiellement ensemble. Maryline éclata de joie et embrassa sa copine. Ca faisait longtemps que les deux se tournaient autour sans être plus que des amis, et à présent qu'ils s'étaient décidés Maryline était contente pour eux. Carine avoua aussi qu'Amine s'était invité de lui-même à cette sortie. Il était très copain avec Liam et avait toujours eu un faible pour Maryline. Quand il avait appris qu'elle serait là il s'était imposé. Cela ne dérangeait pas la petite black. Amine était timide et elle avait toujours su repousser les avances maladroites qu'il avait pu lui faire. Malgré tout elle l'aimait bien, c'était un bon copain.

     

    A suivre...


    1 commentaire
  • Maryline prit sa petite tunique et se rhabilla, faisant attention autant que possible à remettre la ceinture de façon à ne pas trop raccourcir le bas de la robe. Puis elle sortit de la chambre derrière Cédric, discrètement. François était toujours en discussion avec Michaël et sembla n'avoir rien remarqué. Cédric alla prendre de nouvelles bières au frigo et Maryline resta au comptoir à parler avec lui. Mais elle sentait qu'elle avait une fuite entre les cuisses et s'excusa pour aller aux toilettes. C'était le sperme de Michaël qui commençait de couler de son vagin. Elle se nettoya et remit sa tenue en place en se regardant dans le miroir. Peu de temps après être ressortie des toilettes, Michaël annonça que son père les attendait en bas.

    Ils remirent leurs chaussures et Cédric les raccompagna à la porte de l'immeuble. La voiture de Pierre était à moitié montée sur le trottoir, juste devant. Le père de Michaël fit connaissance avec Cédric et François. Il se comportait en parfait père de famille responsable, et cela sembla rassurer davantage François. Malgré ses airs bougons, il s'inquiétait pour sa cousine dont il avait la responsabilité tant qu'elle logeait chez lui. Il se demandait où la conduisait sa relation avec Michaël. Et rencontrer Pierre, son père, et constater qu'il était sérieux, comme son fils semblait l'être, fit tomber encore un peu ses inquiétudes. Tous dirent au revoir à Cédric et montèrent en voiture. Maryline se retrouva à l'arrière, derrière son cousin qui avait la place du passager à l'avant. Elle put ainsi ouvrir les cuisses pour Michaël en toute discrétion. Celui-ci lui rendit son smartphone, et la jeune fille constata qu'elle avait des messages de Jérémy. Celui-ci semblait tout excité mais ne disait rien d'intéressant. Il avait apparemment hâte de parler à Maryline d'un projet. Cela ne fut pas pour la rassurer.

    Quand Pierre déposa François et sa cousine devant leur immeuble, il sortit du coffre le sac d'école de Maryline, ainsi qu'un autre sac contenant des vêtements : ceux qu'Alice avait donnés et d'autres qu'il avait lavés. La petite black le remercia et lui fit la bise, puis embrassa Michaël. Celui-ci lui rappela l'entraînement de foot du lendemain en début d'après-midi, et surtout de ne pas oublier ses tenues de pom pom girl. Les deux hommes repartirent en voiture, et Maryline remonta avec son cousin chez lui. Elle était fatiguée et ne demanda pas son reste. Elle se déshabilla dans la salle de bain et enfila un débardeur et un simple slip. Puis elle se glissa sous sa couverture dans son canapé-lit. Elle ne tarda pas à se rendre compte qu'elle ne trouvait pas de position confortable et que ses vêtements la gênaient, la tiraillaient, la grattaient. La couverture plus les vêtements, ça faisait trop. Elle avait perdu l'habitude d'être aussi couverte. Elle soupira, et décida qu'il valait mieux les enlever si elle voulait dormir tranquille. La petite black se déshabilla donc sous la couverture et posa le débardeur et la culotte à côté d'elle. Elle se sentit mieux, emmitouflée nue sous sa couverture. François sortit de la salle de bain où il venait de se brosser les dents. Il traversa le salon avant de retrouver sa chambre, et vit sa cousine couchée avec ses vêtements à côté d'elle. Il la regarda un instant, comprenant qu'elle dormait nue, et des images troublantes lui traversèrent l'esprit. Maryline était devenue une belle jeune fille, et dernièrement elle s'habillait plutôt sexy. Cela ne le laissait pas indifférent, mais il ne voulait pas se l'admettre. Il préféra penser à Michaël. Ou plutôt non. Il valait mieux ne penser à rien. François ne savait plus où il en était. Il aimait autant les filles que les garçons, mais penser de cette façon à sa cousine ou à son copain, ce n'était pas très moral. Il quitta le salon et alla se coucher dans sa chambre.

     

    -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

     

    Maryline fut réveillée par le bruit de la télé que regardait François. Il était à la table du salon en train de prendre son petit déjeuner. Il était déjà onze heures. La jeune fille s'habilla sous sa couverture, enfilant son débardeur et son slip. Elle avait l'impression que ça faisait une éternité qu'elle n'avait pas pris son petit déjeûner avec son cousin. Regarder la télé, échanger quelques mots simples, c'était un petit plaisir qu'elle avait presque oublié. Elle prit le temps de faire sa toilette tranquillement et de se raser le pubis. Comme à son habitude elle ne laissa qu'un fin liseret de poils dans le prolongement de sa fente. Puis elle fit un peu de lessive à la main et mit ses affaires à sécher. Elle chercha ensuite comment s'habiller pour la journée. Avec ce que lui avait ramené Pierre elle avait du choix. Mais à cause des règles de Michaël celui-ci s'amenuisait. Cependant, elle se dit qu'en allant à l'entraînement de foot il y avait peu de chances de voir d'autres filles, à part Alice et Laetitia. Elles étaient habillées très sagement chaque fois qu'elle les avait vues. Elle choisit la jupe la plus couvrante dont elle disposait, la jupe en jean noir qui venait d'Alice. Certes elle était trop serrée mais elle allait l'avoir sur elle toute la journée et c'était la seule qu'elle pouvait décemment porter pour aller voir son père. Pour le haut elle opta pour son sweat marine sans manches et à capuche, bien large. C'était parfait pour dissimuler sa poitrine. Elle s'habilla et en se regardant dans le miroir elle trouva ça très bien. La jupe était trop serrée, c'était évident. Elle lui contractait le ventre et les cuisses, et des bourrelets débordaient au-dessus de la ceinture. Maryline soupira. Elle ne s'était jamais souciée de son poids mais peut-être y serait-elle obligée à présent. Heureusement le sweat cachait ses formes. Elle s'occupa ensuite de préparer son sac pour le voyage. Dans un sac de sport elle rangea un pantalon, le t-shirt blanc à manches longues qui venait d'Alice, ainsi qu'une brassière et un slip blanc. Ca c'était pour s'habiller normalement avec son père. Ensuite elle songea à ce qu'elle devrait porter dimanche pour se rendre au match et à sa première prestation officielle de cheerleader. Elle se décida pour la robe gris-violet qu'elle avait déjà portée plusieurs fois, c'était à la fois sexy et pas trop dénudé, ce serait parfait pour Michaël, du moins l'espérait-elle. Elle y ajouta le petit boléro noir d'Alice, un accessoire couvrant les bras qu'elle pouvait retirer facilement à tout moment. Elle mit ces vêtements dans le sac, puis y fourra en plus la veste fashion qu'elle aimait bien. Elle n'oublia pas d'y ajouter ses deux tenues de pom pom, ne sachant pas laquelle elle utiliserait aujourd'hui, ainsi que sa trousse de toilette sans oublier ses pilules. Il restait de la place dans le sac, elle pourrait ainsi récupérer d'autres vêtements chez son père.

    Elle prit le repas du midi avec François. Son cousin ne le montrait pas beaucoup, mais Maryline crut déceler qu'il appréciait ce moment où elle était enfin un petit peu avec lui. Après manger elle appela sa copine Carine pour papoter entre filles. Carine habitait près de chez son père, et les deux copines prévoyèrent de se voir le soir-même. Maryline proposa que sa copine passe la voir chez son père. Elles discutèrent encore longuement, puis vint le temps où Maryline dut partir pour l'entraînement. Dehors le temps était à la pluie qui n'avait pas cessé de tomber depuis le matin. Elle mit aux pieds ses simples chassures de ville, les seules qu'elle envisageait de porter devant son père. Il n'était pas question de mettre les chaussures roses de bimbo ou les bottes à hauts talons, les seules autres alternatives qu'elle avait. Puis elle enfila sa parka avec la capuche, prit son sac et embrassa son cousin qu'elle ne reverrait que le lendemain soir.

    En sortant du métro, à l'approche du stade, elle reçut un message de Michaël : « Tu arrives bientôt ? Retrouve moi à l'entrée des vestiaires». La pluie n'était pas forte mais constante, et froide. Emmitouflée dans sa parka, son sac de sport sur l'épaule, la jeune fille répondit : « Oui j'arrive dans cinq minutes ». Le terrain de football était encore désert. Maryline était arrivée en avance. Michaël, lui, était déjà là et l'accueillit à l'entrée des vestiaires.

    • Tu es en avance, dit-il en lui déposant un baiser sur les lèvres. C'est bien.

    • Toi aussi t'es en avance, fit Maryline. Personne n'est encore là ?

    • Si, il y a Daniel dans les vestiaires. Tu te rappelles ? C'est celui qui a gagné tes shoes aux enchères. Viens, on va lui dire bonjour.

    Gentleman, il prit le sac de sport de sa copine et la devança au vestiaire. La petite black n'avait pas oublié Daniel, bien sûr. Comment ne pas se souvenir de la vente aux enchères de ses vêtements aux potes de foot de Michaël ? Le jeune blanc au crâne presque rasé était en train de mettre sa tenue de football. Il était encore torse nu quand il accueillit Maryline avec une bise, tout souriant. La jeune fille ne put s'empêcher d'admirer ses pectoraux bien dessinés.

    • Vous allez vous entraîner dehors par ce temps ? Demanda-t-elle afin de détourner son attention du torse du garçon.

    • Ho oui, tu sais, nous on s'entraîne par tous les temps, répondit-il. Qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige, ça nous arrête pas.

    • Et nous, les filles, on va aussi s'entraîner dehors ? Demanda-t-elle alors un peu inquiète.

    • Non, répondit Michaël. Alice a négocié pour avoir une salle, du côté de votre vestiaire là-bas. Vous serez au chaud.

    • Ouf ! Je me voyais pas faire nos trucs là, sous la pluie.

    • T'inquiète. Tiens, tant qu'il n'y a personne, t'as qu'à te changer ici avec nous, ajouta le grand gaillard. Comme ça je peux vérifier si tu respectes toutes tes règles aujourd'hui.

    Daniel releva la tête, subitement intéressé. Maryline eut un frisson, et sentit son sexe se mettre en éveil immédiatement. Il venait de parler des règles tout haut. Elle aurait dû s'attendre à ne pas vivre une après-midi tranquille. En fait si, elle s'y était attendue. L'avait-elle même espéré ? Sa chatte, en tout cas, réagissait positivement.

    • Les autres vont arriver bientôt, fit Michaël tranquillement. Dépêche-toi tant qu'il n'y a encore personne.

    • C'est quoi ces règles ? Demanda Daniel alors que la petite black l'indiquait de la main.

    • C'est pas comme si Daniel ne t'avait jamais vue à poil, non ? Dit le grand gaillard à l'attention de sa copine. Allez, dépêche-toi !

    Maryline soupira, comme souvent. Ca ne servait à rien de se rebeller. Elle n'avait qu'à supporter juste une heure encore les exigences de Michaël, et après elle aurait un répit jusqu'au lendemain. Elle s'assit sur un banc et ôta ses chaussures. Michaël commença lui aussi à se déshabiller. Daniel enfila son maillot de foot et une veste de survêtement, gardant les yeux rivés sur la petite black qui enleva son sweat.

    • Pas de soutif, dit Michaël pour Daniel en désignant les seins en poire qui s'agitaient. C'est la première règle.

    Maryline se débattait pour faire glisser la jupe sur ses fesses lorsque trois garçons entrèrent dans le vestiaire ensemble. La petite black laissa échapper un petit cri et s'assit sur le banc, les seins et le pubis à l'air, la jupe coincée en haut de ses cuisses. Les garçons restèrent figés un court instant, leurs regards fixés sur la jeune fille presque nue.

    • Salut les gars ! Fit Michaël pour briser la glace. Maryline, tu ne leur dis pas bonjour ?

    • Heu... Bonjour ? Fit-elle d'une petite voix eraillée.

    Les garçons ne se le firent pas dire deux fois et passèrent chacun leur tour lui faire la bise. Ils se présentèrent pour lui rappeler leurs prénoms : il y avait Maxence, Aurélien et un noir avec de courtes dreadlocks, Djibril. Ils gagnèrent ensuite leurs bancs pour se changer à leur tour. Leurs yeux ne quittèrent pas la petite black alors qu'elle se battait avec sa jupe pour enfin parvenir à l'enlever.

    • Pas de culotte, et une belle chatte rasée, dit Michaël en s'adressant encore à Daniel. Deux règles qu'elle a encore suivies à la lettre. C'est très bien, ma chérie.

    Les nouveaux venus échangèrent des paroles discrètes avec Daniel en rigolant. Maryline les entendit parler des règles. Elle sentait son sexe s'humidifer autant que ses joues rougeoyaient. Elle préféra ignorer les garçons et sortit les tenues de pom pom girl de son sac.

    • Heu, Michaël, je dois mettre laquelle ?

    • Je sais pas, Alice ne t'a pas dit ?

    • Non, je ne me souviens pas, répondit-elle en commençant à angoisser.

    Elle craignait de voir arriver d'autres garçons si elle ne s'habillait pas rapidement.

    • Alice est arrivée en même temps que nous, dit l'un des garçons. Elle doit être partie se changer de l'autre côté... elle, ajouta-t-il avec un sourire pervers à l'attention de Maryline.

    • OK, je vais lui demander. Attends-moi ici, je fais vite, dit Michaël a sa copine.

    ll était déjà en short, maillot et chaussures à crampons. Maryline se rassit sur le banc, les cuisses serrées. Le grand gaillard lui susurra à l'oreille avant de se diriger vers la porte : « Tu veux une bonne punition ? N'oublie pas les règles ! ». Elle réalisa avec horreur de quoi il parlait. Elle voulait absolument éviter une nouvelle punition avant de partir chez son père. Alors, elle prit sur elle et ouvrit les cuisses alors que son cœur battait la chamade. Michaël fut satisfait et quitta le vestiaire. La petite black n'osait pas regarder les garçons, elle avait le visage baissé. Elle voyait bien que sa chatte était humide, les lèvres entrouvertes sur sa fleur rose. Pourvu que Michaël fasse vite avant que quelqu'un d'autre n'arrive ! Soudain elle entendit des pas approcher et se figea. Quelqu'un entra dans le vestiaire et elle n'osa pas regarder qui c'était.

    • Mary ! Ca fait plaisir de te voir comme ça, ma poule !

    C'était la voix de Mathias, tout enjoué. Maryline leva les yeux, soulagée que ce soit lui, et il lui fit la bise avant de s'asseoir à côté d'elle pour se changer.

    • Qu'est-ce que tu fais là comme ça ? Demanda-t-il.

    • J'attends Michaël, répondit-elle. Il est allé voir sa sœur et...

    Elle fut interrompue par Michaël qui revenait, justement.

    • Alice dit que tu dois mettre les manches longues avec la jupe volante, dit-il.

    La jeune fille prit la jupe et l'enfila en une seconde. Juste au moment où elle prenait le haut, quelqu'un entra de nouveau dans le vestiaire. C'était Alban. Jean, l'un des entraîneurs avec qui Maryline se souvenait avoir discuté, était derrière lui. La petite black plaqua le vêtement sur sa poitrine pour la cacher. Mais Jean n'entra pas dans le vestiaire. Il eut l'air un peu surpris de voir la jeune fille à cet endroit, mais lui fit juste un clin d'oeil.

    • Bonjour les gars ! Fit-il d'une voix puissante aux garçons. Couvrez-vous bien, il fait pas très chaud.

    Puis il s'éclipsa. Alban approcha de Maryline avec un sourire sadique.

    • Content de te voir, petite, fit-il. Tu m'as manqué, ajouta-t-il à son oreille.

    Il colla ses lèvres aux siennes. La petite black eut un mouvement de recul, elle ne voulait pas que les autres garçons le voient l'embrasser. Mais en même temps, la main du jeune noir se glissa sous le vêtement qu'elle tenait contre elle et il lui serra un téton. Elle ouvrit la bouche pour crier de douleur et il en profita pour l'embrasser avec la langue. Cela ne dura que deux secondes, et après il alla s'asseoir pour se changer. Les autres garçons, qui étaient presque habillés, n'en avaient rien manqué, bien entendu. Daniel se leva, un sourire gêné au coin des lèvres, et sortit en trottinant. Maryline enfila son t-shirt à manches longues sans demander son reste. Puis elle mit ses petites chaussures de sport et quitta le vestiaire sans un regard en arrière. Elle se rendit compte que les garçons avaient bien vu qu'elle n'avait pas mis de sous-vêtements et elle en était mortifiée. Elle devait passer par le terrain de foot pour rejoindre les autres filles dans leur vestiaire. Elle s'arrêta un instant à l'entrée, prête à braver la pluie en courant. Une main se posa soudain sur sa hanche. C'était Michaël.

    • Allez vas-y ma belle, lui glissa-t-il à l'oreille. Je suis fier de toi. Tu vas assurer.

    Et il lui donna une tape sur les fesses qui la poussa à l'extérieur. Elle se mit à courir, la chatte en feu. Ces quelques mots de son copain avaient été comme une coulée de désir qui l'avait envahie. Elle subit la fine pluie une poignée de secondes avant d'arriver dans l'autre entrée entre les gradins. Le vestiaire des filles était vide, et elle entendit de la musique provenant de plus loin dans le couloir. Alice était là dans une grande salle avec des tables et chaises entassées le long d'un mur en longueur. Elle avait déjà mis en route son appareil qui déversait de la musique RnB.

    • Coucou Maryline ! Fit-la brune menue avec un geste de la main quand elle aperçut la petite black. Tu vois, on va s'entraîner ici. On n'est pas folles comme les mecs nous, on va pas rester sous la pluie. La salle est assez grande, ça va le faire.

    Laetitia, la grande blonde, arriva peu après. Alice embarqua tout de suite les deux filles dans l'échauffement, puis dans des exercices plus physiques et la révision des mouvements de base. Maryline se prit au jeu et se laissa aller au plaisir et à la musique, essayant d'évacuer la honte et l'excitation qu'elle avait ressentis juste avant. Il fallut une remarque acerbe de Laetitia alors qu'elle faisait un mouvement penchée en avant avec les pom pom, pour la replonger dans l'humiliation.

    • Tu veux que je te prête une culotte ? Ou t'as vraiment abandonné l'idée d'en mettre une un jour, espèce de salope !

    • Arrête, fais pas chier ! Répondit la petite black. Tu sais que c'est à cause de Michaël.

    • Mon cul ! T'es une chienne en chaleur, c'est tout, avoue-le !

    Elles commencèrent à se chamailler sérieusement, et Alice intervint.

    • Ca suffit, arrêtez vos conneries, les filles ! Vous allez pas remettre ça. Laeti, tu mets ta jalousie de côté, et on passe à autre chose, OK ?

    • Mais je suis pas jalouse ! Fit la blonde d'un air offusqué.

    • C'est ça, objecta Maryline. Si tu veux je peux arranger un tête à tête avec Michaël pour mettre les choses au point avec lui.

    Laetitia allait répondre vertement mais Alice l'interrompit.

    • Mary ça suffit, c'est bon !

    • Moi je veux juste savoir, ajouta Laetitia sur un ton moralisateur, si Miss « je veux montrer mon cul » envisagera quand même de mettre une culotte pour le show de demain ?

    • Heuuuuu... Maryline hésitait sur sa réponse.

    • Ha ! Quoi ? Tu hésites? Etre ou ne pas être une salope jusqu'au bout ? Tant qu'à faire, autant avoir un maximum de public, hein ?

    • Mais arrête ! Cracha la petite black. C'est pas ma faute, c'est Michaël. Il faut que je lui en parle.

    • OK OK, fit Alice pour essayer de calmer le jeu et reprendre l'entraînement sérieusement. Demain pour notre premier show, on mettra l'autre jupe, elle est moins risquée. Même si ça ne cachera pas grand chose quand même. Tu fais comme tu veux, Mary, c'est ton cul. J'en ai rien à foutre. Pour nous Laeti, il vaut mieux mettre une culotte blanche ou bleue pour coller aux couleurs du club.

    • Quoi ??? fit la blonde.

    • Ben oui, faut pas rêver, le public va les voir quand même, continua la brunette. Ca fait même un peu partie du show de cheerleaders, le côté sexy. Il faut être réaliste, quoi. Alors il faut prévoir pour rester raccord. Ou alors si t'as pas les bonnes couleurs tu fais comme Maryline, cul nu.

    • Hin hin ! Fit la blonde avec un rire forcé. Très drôle.

    • Bon allez on reprend ! S'exclama Alice en tapant dans les mains. Fini les conneries et au boulot !

    Les filles reprirent leur enchaînement avec énergie, la petite black dévoilant ses charmes à chaque roue et autre mouvement de souplesse. Mais elle essaya de ne pas s'en soucier. Elle sentait que ses muscles étaient très sollicités, et les exercices devenaient de plus en plus difficiles à enchaîner. Elle fit de gros efforts pour suivre le rythme et respirait bruyamment. Et, dans un espace fermé contrairement aux entraînements précédents, elle transpira abondamment. Mais à la fin Alice sembla satisfaite du résultat.

    • Super, les filles ! Fit-elle avec enthousiasme en tapant des mains. Si vous mettez autant d'énergie dimanche, on va faire un malheur. Maintenant il faut juste espérer que le temps sera avec nous. Mais de toute façon je vous préviens, même s'il pleut on le fera ce show. Le club compte sur nous pour qu'on apporte ce petit plus festif qu'ils attendent à l'avant-match et à la mi-temps.

    • Ca veut dire qu'on fera deux fois toute la choré en public, c'est bien ça ? Se plaignit Maryline essouflée les mains sur les genoux. Putain, je vais mourir !

    Les trois filles partirent d'un éclat de rire, et Alice sonna le retour au vestiaire. C'est à ce moment que Maryline se rendit compte que ses affaires étaient restées de l'autre côté, chez les garçons.

    • Heu, je vous laisse, les filles, dit-elle. Michaël a gardé mes affaires. Je vais le voir.

    Elle retraversa une partie du terrain de foot sous la pluie. Les garçons étaient encore à l'entraînement. Ils terminaient des petites confrontations à cinq contre cinq sur des quarts de terrain. Michaël aperçut sa copine et lui fit un signe de la main auquel elle répondit. Puis elle entra au vestiaire des hommes. Elle mit ses vêtements dans son sac et se prépara à l'emmener de l'autre côté pour prendre sa douche et se changer chez les filles. Puis elle se ravisa. Elle ne voulait pas encore une fois courir sous la pluie, en portant son sac en plus. Les garçons n'avaient pas encore fini leur entraînement. Bon OK, ils pouvaient terminer d'un instant à l'autre mais si elle se dépêchait elle avait peut-être le temps de prendre une douche et se changer ici. Après tout, beaucoup l'avaient déjà vue plus ou moins nue finalement, et elle se sentait prête à relever le défi. Dans ce cas elle ne devait pas perdre de temps. Elle se déshabilla en un éclair, attrapa sa serviette et fonça sous la douche. Elle voulait juste rincer la sueur qui lui collait à la peau. L'eau chaude la détendit mais elle n'avait pas le temps de savourer l'instant. Elle se frotta tout le corps de ses mains. En même temps elle tendait l'oreille, prête à réagir au moindre bruit. Elle était excitée du risque qu'elle prenait. Lorsqu'elle passa la main sur sa chatte elle sentit à quel point elle coulait malgré elle. Et cela l'inquiéta quelque peu. Elle resta de longs instants avec les doigts qui pianotaient sur son pubis, peut-être plus longtemps qu'elle ne l'aurait voulu. Lorsqu'elle entendit des bruits de pas et des voix masculines qui pénétraient dans le vestiaire, elle sortit de sa rêverie et attrapa sa serviette. Elle s'épongea rapidement et s'enveloppa dans la serviette. Par l'entrée des douches elle vit les garçons qui envahissaient le vestiaire. Il était inutile de se cacher. Elle entra dans le vestiaire et alla s'asseoir sous les yeux des garçons tantôt étonnés, tantôt amusés ou excités. On lui fit la bise, on la salua, on lui demanda pourquoi elle avait pris sa douche ici, ce à quoi elle ne répondit pas. Elle était toute excitée et même fière d'être le centre de l'attention du groupe de garçons qui s'agglutinait autour d'elle. Elle sentit des mains la frôler, et même l'une s'insinuer sous sa serviette pour toucher le bas de ses fesses. Elle échappa à l'essaim et s'assit sur son banc au moment où Michaël arrivait à son tour. Elle pensa à ouvrir les cuisses pour ne pas le décevoir, suscitant des regards en coin et des remarques plus ou moins discrètes. Les garçons les plus rapides à se déshabiller se rendirent à la douche. La plupart cachait leur anatomie pour ne pas que la fille les voie mais certains étaient moins timides et Maryline aperçut quelques fesses musclées et même deux ou trois pénis. Cela n'aida pas à faire retomber sa libido. Elle profita du moment où elle estima que la plupart des garçons étaient sous la douche pour remettre ses vêtements rapidement. Elle mit d'abord son sweat sans manches, enleva la serviette, puis enfila sa jupe. Quelques garçons aperçurent tout de même ses fesses alors qu'elle se débattait pour entrer dans la jupe, mais après tout, se dit-elle, c'était un moindre mal. Puis elle prit son temps pour mettre ses chaussures en attendant Michaël. Les garçons déjà prêts lui firent la bise en partant, et elle eut droit à des mots gentils ou plus lourds de sous-entendus de la part de Mathias, Alban et d'autres. Puis Michaël la rejoignit enfin. Il s'assit à côté d'elle, nu alors qu'il s'essuyait, et elle ne put s'empêcher de regarder son sexe tombant. La plupart des autres étaient déjà partis. Restaient encore avec eux Ronald, celui qui avait gagné sa jupe à la vente aux enchères, et un blondinet dont elle avait retenu le prénom, Hugo.

    • Michaël ? Alors y a pas de vente de fringues ce soir ? Demanda Ronald dans le cours de la conversation.

    Maryline eut un coup au cœur. Elle ne voulait pas revivre ce moment. C'est à ce moment qu'arriva Pierre.

    • J'en ai entendu parler de cette vente aux enchères, dit-il. C'était très intéressant, à ce qu'il paraît.

    Il salua la petite black d'une bise puis s'adossa au mur à côté de la porte.

    • Je sais pas, dit Michaël.

    • C'est dommage, fit Ronald, j'ai ramené un peu de tunes.

    • S'te-plaît, non, j'ai un train à prendre, dit Maryline à voix basse à son copain.

    Elle doutait que cet argument serait suffisant mais elle tentait sa chance. Le grand gaillard termina de s'habiller puis il regarda dans le sac de sport de la jeune fille au grand dam de celle-ci.

    • Hoooo, mais c'est qu'il y a de quoi faire, là ! S'exclama-t-il en sortant le slip qu'elle y avait glissé le matin.

    Il chuchota à l'oreille de la petite black : « Tu croyais pouvoir contourner mes règles en étant loin de moi ? Tant pis, puisque t'es pas sage on va la faire cette vente aux enchères, ce sera ta punition. »

    Maryline se mordit les lèvres en fronçant les sourcils, furieuse contre Michaël et contre elle-même. Mais elle se ressaisit immédiatement, et respira doucement afin de se calmer. S'énerver ne ferait qu'aggraver la situation, elle le savait. Alors elle décida d'assister à la suite sans broncher, comme s'il ne s'agissait pas d'elle mais d'une autre fille qu'elle verrait à travers un écran. Michaël sortit toutes les affaires du sac de sport.

    • Il y a de jolies choses à vendre, là, dit-il. Alors, vous la voulez, cette vente aux enchères, les gars ? Vous êtes que deux mais au moins il n'y aura peut-être pas de perdant.

    • Je te l'avais dit, tu vas adorer, dit Ronald à Hugo avec un sourire pervers. Attends Mika, ajouta-t-il, tu vas nous vendre ce qu'il y a dans le sac ? Si j'ai envie de faire du shopping, je vais avec ma meuf dans les magasins, tu sais. Moi c'est ce qu'il y a sur elle qui m'intéresse.

    Pierre intervint et ramassa les tenues de pom pom girl et les baskets que son fils avait sortis avec le reste.

    • Pas de blague les gars, fit-il, moi je récupère ça. On ne joue pas avec les uniformes, s'il-vous-plaît ! Je mettrai ça dans le vestiaire des filles, tu pourras récupérer ça demain, Maryline.

    La jeune fille acquiesça à peine alors que son copain mettait au point les règles du jeu avec les autres.

    • OK t'as raison Ronnie, il faut que le jeu en vaille la chandelle. Donc ce que je vous propose, c'est que quand je mets aux enchères un vêtement de ce tas, expliqua-t-il en étalant les vêtements sur le banc, vous aurez le droit en plus d'en enlever un sur la jolie demoiselle.

    • Et on le garde, hein ? Ca compte dans l'enchère ? Demanda Hugo.

    • Oui, ça compte dans l'enchère, d'accord, acquiesça Michaël au grand dam de sa copine.

    • Et on a le droit de toucher aussi, hein ? Je veux dire la fille, bien sûr, ajouta Ronald.

    • Oui Ronnie, espèce de pervers je sais que t'attends que ça, cette fois vous pourrez la toucher comme vous voulez, ça marche à condition que les enchères soient à la hauteur bien sûr, répondit Michaël.

    La jeune fille était mortifiée. La dernière fois Ronald lui avait caressé et léché la chatte en la doigtant. Ce souvenir amena un spasme dans son bas-ventre et elle sentit qu'elle mouillait davantage.

    • Alors on commence par quoi ? Réfléchit tout haut Michaël. Allez, il y a des choses dont il vaut mieux se débarrasser tout de suite. Ma petite beauté n'en aura plus besoin dans sa garde-robe. Tiens, on va faire un lot avec ça.

    Il présenta ensemble la brassière, le slip et les chaussettes.

    • Un lot de sous-vêtements ! Fit-il fièrement. Alors qui enchérit en premier ? Et donc comme convenu avec ça vous enlèverez une fringue du modèle en chair et en os et vous aurez le droit de palper la marchandise.

    • Six euros ! Lança Ronald en levant la main.

    • Sept euros alors, relança Hugo.

    Maryline perçut un désir intense dans les yeux des deux garçons. Ils firent monter l'enchère à tour de rôle jusqu'à douze euros. C'était Ronald qui avait la main. Hugo lança alors : « quatorze euros ! ». Ronald réfléchit un instant, hésitant.

    • Ronnie ? Demanda Michaël. Je compte : un, deux, trois, adjugé !

    Le brun Ronald ne dit rien et croisa les bras. Michaël alla mettre les sous-vêtements dans les mains d'Hugo.

    • Voilà ton gain, file-moi la tune et tu peux à présent aller chercher le reste, dit-il de manière théâtral avec un mouvement de bras gracieux vers Maryline.

    • Merci, fit le blondinet en posant les sous-vêtements sur le banc.

    Il donna l'argent à Michaël, puis approcha de la petite black assise sur son banc, et s'agenouilla devant elle. Avec les cuisses écartées autant que la jupe serrée lui en laissait la possibilité, le jeune homme était face à face avec la vulve rosée et luisante. Il pouvait en sentir l'odeur épicée.

    • Alors tu choisis de prendre quoi ? Demanda Michaël. La jupe, ou alors son haut pour voir ses boobs ? Ou même ses chaussures, on sait jamais, si t'es un fana de ses jolis pieds ?

    Hugo tourna son regard d'un air interrogatif vers Pierre qui était toujours adossé au mur, la tenue de pom pom girl dans les mains.

    • Je peux ? Demanda-t-il.

    Le père de Michaël hocha la tête positivement. Ayant l'assentiment de la figure autoritaire du club, il prit alors le bas du sweat sans manches et le souleva doucement. Il dévoila petit à petit les seins de la petite black, qui pointaient outrageusement vers lui. Il en caressa un, le soupesant sur la paume de sa main.

    • Lève les bras, lui dit-il.

    Maryline s'exécuta et le vêtement fut soulevé sur son visage. Elle sentit qu'Hugo se levait aussi, et il tirait sur le sweat alternativement d'une main puis de l'autre. Il fallut quelques secondes ou la jeune fille sentait son cœur battre à tout rompre pour qu'enfin son visage fut dégagé et le vêtement posé à côté d'elle. Elle eut la surprise de voir le sexe d'Hugo pointé vers elle. Il l'avait sorti en la déshabillant. Le garçon bandait dur, le membre à la peau très claire n'était qu'à quelques centimètres du visage de la jeune fille.

    • Prends-le, lui dicta le blondinet d'une voix douce.

    Maryline se sentit gênée par la présence de Pierre et de Ronald, mais en même temps la bite qui se présentait à elle lui faisait envie. Elle la prit dans sa main. Hugo bougea le bassin d'arrière en avant, et le sexe glissa dans la main de la petite black avec la rétractation de la peau. Elle comprit et le masturba lentement avec sa main. Le jeune homme en profita quelques instants, mais ça ne lui suffisait pas. Il avança encore le bassin avec autorité, plaquant le bout de son sexe contre la bouche de Maryline. Elle avait la bouche entrouverte et le gland se logea entre ses lèvres charnues. Elle avança la langue et lapa la petite fente pour avoir un aperçu du goût de la bite du blondinet. Celui-ci prit ça pour un signe de consentement de la jeune fille et approcha encore son pelvis. Maryline laissa ses lèvres s'accomoder à la taille du pénis tendu alors qu'il s'enfonçait entre ses mâchoires. Hugo prit la tête de la petite black entre ses mains et, dans un halètement, commença à lui baiser la bouche. Il fit quelques va-et-vients dans un rythme lent et Maryline qui avait toujours la main autour de son sexe l'empêchait de s'enfoncer trop profondément. Elle tourna les yeux vers Michaël, ne sachant trop comment allait réagir son copain, mais celui-ci souriait avec un regard emprunt de désir. Il avait l'air d'aimer ce qu'il voyait, et la petite black agita alors sa langue afin de participer activement à son coït buccal.

    • Ho oui, soupira Hugo. C'est ça suce-moi bien. Ho oui tu suces bien. Mmmmmmm, tu es serrée !

    Il poussa un long gémissement quand Maryline serra les lèvres autour de sa bite. Il accéléra le rythme de ses pénétrations et la jeune fille sentit qu'il n'allait pas tarder à jouir. Elle croisa encore le regard de Michaël qui semblait en transe. Dans son élan Hugo la baisa de plus en plus fort et cogna plusieurs fois au fond de sa gorge et la petite black toussa. Ce fut le coup de grâce. Les spasmes de la gorge malaxèrent le gland, et il éjacula. Maryline toussa encore, évacuant la bite du fond de sa gorge dans une éruption de sperme. Quelques gouttes coulèrent sur sa poitrine. Hugo se vidait les couilles dans la bouche de la jeune fille et son jus débordait des lèvres entrouvertes. Maryline sentait le sperme lui couler sur le menton. Quand elle sentit que le blondinet avait fini de jouir, elle sortit la bite de sa bouche et de ses doigts, ramena ce qu'elle pouvait de son menton vers ses lèvres. Elle sortit sa langue et lécha le pourtour. Elle avala ce qu'elle avait récupéré dans sa bouche. Le sperme d'Hugo avait un goût léger, différent de celui de Michaël ou de celui de Cédric qu'elle avait avalé la veille. Elle en rit intérieurement. Allait-elle devenir une connaisseuse du goût du sperme ? Saurait-elle les différencier comme on le fait pour les vins ?

    Soudain Michaël applaudit et Ronald l'accompagna en faisant des « bravo ! ».

    • Allez Hugo, remet-toi de tes émotions et reprend ta place, on va continuer les enchères.

    Il n'y avait pas que lui qui devait reprendre ses esprits. Si le jeune homme avait joui, Maryline, elle, se trouvait encore dans un état d'excitation intense. La manière dont Hugo lui avait baisé la bouche avait même alimenté davantage son désir. Elle était certaine que sa jupe était tâchée à présent. Elle croisa le regard de Pierre et sentit le rouge envahir ses joues. Pourtant le père de Michaël lui adressa un sourire bienveillant. Hugo rangea sa queue et prit le sweat de la petite black pour aller s'asseoir.

    • On va passer à ce pantalon ! Fit Michaël en tenant le vêtement que la jeune fille avait espéré pouvoir porter chez son père. Un pantalon, franchement, quelle idée d'enfermer des jambes sexy comme ça là-dedans ? Allez, quelle sera votre première offre ? Pour le pantalon et pour le bonus aussi, bien sûr !

    Les enchères montèrent rapidement. Ronald ne voulait pas rater celle-là après avoir vu ce qu'Hugo avait obtenu. Il en avait manifestement gardé sous le pied à la première enchère. Le blondinet, lui, avait encore de la ressource et ne comptait pas laisser son camarade gagner sans combattre. Il semblait avoir encore faim malgré ce qu'il avait accompli.

    • Dix-sept euros ! Clama Ronald fièrement.

    • C'est tout là ? Lui demanda Hugo en rigolant. C'est tout ce que t'as, j'en suis sûr.

    • Arrête, c'est toi qui bluffes, fit Ronald. T'as plus de tune.

    • Allez on n'en parle plus. Dix-huit euros ! Lança le blondinet.

    • Trente euros !

    Tout le monde tourna la tête, et Maryline eut un sursaut de surprise. C'était Pierre qui venait d'enchérir. Michaël le regarda, décontenancé un instant.

    • Ben quoi ? Fit son père en souriant. Je n'ai pas le droit de participer ?

    • Si ! Après tout pourquoi pas ? Dit son fils en haussant les épaules. Quelqu'un peut aller au-dessus de trente ?

    • C'est de la triche, dit Ronald, ça reste dans la famille, il pourrait dire n'importe quelle somme.

    • Non, je les ai, assura Pierre en sortant des billets de son portefeuille. Tiens, Michaël.

    • Bon, adjugé alors ? Demanda le grand gaillard en recevant les billets.

    Les autres garçons pestaient entre eux. Pierre prit le pantalon des mains de son fils et se tourna vers Maryline.

    • Enlève tes chaussures, ma puce, c'est ce que je prends.

    La jeune fille enleva ses chaussures de ville en retenant son souffle. Qu'allait vouloir lui faire le père de son copain ?

    Pierre prit les chaussures qu'elle lui tendit et retourna près de l'entrée du vestiaire.

    • Continuez, c'est bon pour moi, dit-il.

    • P'pa, tu profites pas plus de ton gain ? Demanda Michaël.

    • Non, répondit Pierre en souriant. Je vous laisse ça, c'est de votre âge.

    Maryline lui adressa un regard plein de gratitude. Elle avait craint qu'il ne lui fasse subir le pire devant les garçons. Mais peut-être était-ce ce qui l'avait retenu, justement. Peut-être ne voulait-il rien lui faire devant les jeunes gens dont il était responsable au sein du club. Les laisser faire était une chose, participer activement en était une autre.

    • Allez, c'est reparti ! Fit Michaël.

     

    A suivre...


    3 commentaires
  • Pendant que Pierre alla chercher une bière dans la cuisine, son fils fouilla dans la dizaine de vêtements sur le canapé. Il y avait des robes, des jupes, des petits hauts et même un imperméable. Au premier coup d'oeil, il semblait à Maryline que certains de ces vêtements étaient un peu petits. Elle entendit soudain son téléphone sonner et alla le chercher dans son sac. Ce n'était qu'un message. Michaël demanda de quoi il s'agissait et la jeune fille répondit que c'était Jérémy qui demandait ce qu'elle faisait le lendemain. Il avait discuté avec Omar et ils avaient quelque chose d'important à lui dire. Maryline renvoya un message pour dire qu'elle partait pour le week-end, mettant fin à la discussion. « OK on en reparlera » fut le dernier message de Jérémy.

    • T'inquiète, je les appellerai plus tard pour voir ce qu'ils veulent, dit Michaël. Tiens, essaie ça !

    Il lui tendit une robe noire. Pierre s'était installé assis à la table du salon pour profiter du spectacle. La robe était ouverte complètement et à boutonner sur le devant. La jeune fille l'enfila, et dès le début elle sentit que ce n'était pas sa taille. Alice était plus fine qu'elle, certes, mais elle n'avait pas dû mettre ces vêtements depuis longtemps. Les manches courtes étaient serrées, et la robe serait bien cintrée sur les hanches voluptueuses de la petite black. Elle put malgré tout fermer les boutons sans problème. La robe lui tombait bien au-dessus des genoux mais restait sage de ce point de vue. Par contre en haut les boutons s'arrêtaient très bas, laissant un profond décolleté en V jusquà la moitié de ses seins. C'était osé, surtout sans soutien-gorge. Maryline comprit qu'il était normalement prévu de porter un top ou un autre vêtement sous ce genre de robe. Elle montra le résultat à Michaël.

    • Normalement il faudrait un top là-dessous, lui dit-elle. Je crois que c'en est un là, tu veux bien me le donner ?

    • Pas question, répondit son copain. Tu connais mes règles : rien en-dessous. Ce décolleté est magnifique, je vois pas pourquoi tu voudrais le cacher.

    Elle savait très bien ce qu'il allait répondre, mais qui ne tente rien n'a rien, n'est-ce pas ? L'essayage suivant fut une autre robe, très différente. Celle-là était plutôt une sorte de chemise bleu marine à laquelle on pouvait adjoindre une ceinture pour faire comme une tunique. Au final cela donnait une robe au tissu épais, avec des manches longues à l'extrémité retroussée. Le décollété était plutôt sage, mais surtout, avec sa taille trop petite la robe était très courte. Le bas de la chemise dépassait à peine le bas des fesses de la petite black. Et ça c'était sans la ceinture ; avec c'était encore plus court. Les hommes apprécièrent, donnant peu de commentaires mais se jetant des regards explicites. Maryline continua ensuite d'essayer les robes, il en restait une. Le tissu était très léger, le vêtement tenait à peine dans les deux mains. Cétait une petite robe d'été orangée à bretelles. Elle n'était pas décolletée ni trop courte à l'origine, mais elle était prévue pour une ado de quatorze ans au mieux. Elle serrait un peu trop les formes pulpeuses de Maryline, bien dessinées sous le tissu très fin. L'absence de soutien-gorge était évidente, et les tétons biens visibles. La taille trop petite et les fesses rebondies de la jeune fille faisaient que la robe, courte mais sage à l'origine, devenait aventureuse. Une dizaine de centimètres seulement du haut de ses cuisses étaient couvertes. Il faudrait attendre l'été, au mieux, pour tenter de porter cette minirobe, se dit la jeune fille. Elle essaya par-dessus l'imperméable, de couleur violette. Lui aussi était un peu petit, mais pouvait encore se porter et rester chic. Michaël lui demanda de le réessayer après avoir enlevé la robe. Il voulait voir cet imperméable sans rien en-dessous. Maryline obéit, et fit quelques poses coquines avec juste ce manteau sur elle. Elle se prenait au jeu, et se sentait séduisante sous le regard de Michaël et de son père. Le jeune homme en profita même pour faire quelques photos.

    Il restait quelques hauts et deux jupes que la jeune fille essaya à tour de rôle. Il y avait une jupe en jean noir qu'elle eut du mal à enfiler car trop serrée. « Dommage », se dit-elle, car cette jupe était plutôt sage, elle lui arrivait aux genoux. Ca changeait de ce que Michaël voulait qu'elle porte ces derniers temps. Elle se dit qu'elle aurait peut-être l'occasion de la porter quand même. Avec cette jupe elle essaya un t-shirt blanc à manches longues qu'il fallait fermer avec des boutons. Si elle avait eu la bonne taille toute cette tenue aurait été très sage, mais avec ses formes non adaptées le t-shirt la moulait sans rien cacher de son anatomie. Elle remplaça ensuite le t-shirt par un top d'été blanc. Large et décolleté, celui-ci devait initialement être porté par-dessus une brassière ou un haut de maillot de bain. Mais avec quelques tailles en moins et sans soutien-gorge, c'était indécent. Le top descendait à peine sous le nombril, mais surtout le décolleté était risqué. Si Maryline restait debout droite il n'y avait pas de,problème. Mais si elle prenait le risque de se pencher un peu en avant, le décollété s'ouvrait largement et le regard plongeait entre ses seins jusqu'au ventre. Ce top lui paraissait définitivement trop osé. Et pourtant ce n'était pas le pire de ces vêtements. Elle avait gardé pour la fin ce qui lui semblait le plus indécent et qu'elle espérait n'avoir jamais à porter en public. C'était d'abord une minijupe d'été, faite de coton jaune serrée aux hanches et plus évasée sur les cuisses. Trop petite, le tissu de la jupe était tendu à l'extrême sur les hanches pulpeuses de la jeune fille, rendant l'absence de culotte, assez évident, et le bas du vêtement n'arrivait qu'à mi-cuisses alors que cette jupe était plus sage à l'origine. Maryline n'osait pas enfiler les hauts.

    • C'est ridicule, je ne mettrai jamais ça ! Fit-elle en implorant Michaël.

    Mais celui-ci insista et elle enfila donc l'un des vêtements pour lui faire plaisir. C'était un chemisier noir, un peu trop petit et donc plutôt serré, mais qui aurait pu être très convenable s'il n'était fait d'un tissu complètement transparent. Il était prévu évidemment de le porter avec un top ou au moins un soutien-gorge en-dessous, ce qui n'était évidemment pas le cas dans cette séance d'essayage. En l'état les seins de la petite black étaient complètement visibles, ses tétons fièrement dressés. Pierre et Michaël approuvèrent par des commentaires élogieux qui lui firent monter le rouge aux joues. Et pourtant ce n'était pas terminé. Il restait encore un haut à essayer. Celui-ci paraissait minuscule, et pourtant Michaël insista encore pour que sa copine l'essaie. Ce qu'elle fit, mais là encore elle se trouva complètement stupide de porter ça. Il ne s'agissait que d'un petit boléro noir, un petit haut de chemise destiné à couvrir seulement les bras et la poitrine, à porter généralement sur autre chose. Là, trop petit, sans rien dessous, la jeune fille n'avait que deux bouts de ficelle pour le nouer sur le devant entre ses seins. Ce vêtement ne couvrait que le minimum nécessaire, laissant tout son ventre, sa poitrine et le bas de son dos dénudés. Evidemment, Michaël et Pierre étaient ravis, lâchant quelques commentaires de satisfaction.

    • Arrêtez, ça va, fit Maryline. Je préfère encore les fringues que je porte aujourd'hui.

    Elle enleva le boléro et la jupette pour se retrouver complètement nue, car telle était la règle de Michaël dans l'appartement.

    • Les fringues que tu portais, tu veux dire, lui dit d'ailleurs le jeune homme. Tu vas pas remettre la même chose pour ce soir.

    • Ben pourquoi ? Demanda la lycéenne.

    • Attends, on est invités à dîner, répondit Michaël en roulant des yeux, tu vas pas garder ce que t'as porté toute la journée, non ? Un peu de classe, quand même !

    Maryline râla un peu pour montrer son désaccord, mais elle savait qu'elle n'avait pas le choix.

    • Et puis en plus, tes fringues pour ce soir, il va falloir les mériter, ajouta son copain avec un grand sourire. Tu vas te punir toi-même. Ta tenue de base pour ce soir c'est à poil. Et pour chaque vêtement que tu voudras porter, il faudra que tu t'infliges cinquante fessées.

    • Quoi ? S'exclama la jeune fille. Mais tu m'as déjà punie, c'est pas juste !

    • Mais j'ai pas dit que ta punition était finie, ma belle.

    • Non, c'est pas juste ! T'as pas le droit de faire ça ! Renchérit Maryline en sentant monter un sanglot.

    C'est alors qu'à sa grande surprise Pierre intervint en sa faveur, posant la canette de bière qu'il venait de terminer.

    • Là Michaël, je suis d'accord avec elle, dit-il. Tu l'as déjà punie avec la banane, et le coup de fil humiliant. Tu peux prolonger une punition qui a déjà commencé, mais là tu pars sur tout autre chose. C'est une nouvelle punition qui n'est pas justifiée.

    • Mais la banane c'est rien par rapport à la punition qu'elle mérite, c'était qu'un avant-goût, se justifia le jeune homme. Elle m'a giflé et ça, ça mérite une punition beaucoup plus dure. Il faut vraiment qu'elle regrette et que ça lui coupe définitivement l'envie de recommencer.

    • Je comprends, dit son père. Mais dans ce cas il fallait appliquer dès le début une punition adaptée. Tu ne peux pas décider comme ça que ta première punition n'était pas assez dissuasive puis recommencer comme ça te chante. Parce que sinon tes punitions perdent toute crédibilité. Donc laisse tomber, je te dis, elle a déjà été punie.

    Michaël trépigna sur place et maugréa des insultes incompréhensibles. Maryline comprit que son père avait véritablement l'autorité sur lui et que sa décision surpassait celle de son fils.

    • OK, fit celui-ci. Mais je vais décider de comment elle s'habille pour ce soir et elle a intérêt à être d'une obéissance exemplaire. Sinon elle méritera une autre punition, et cette fois elle sera extrêmement douloureuse.

    Il avait dit ça en posant la main sur la nuque de la petite black et en la fixant de son regard captivant. Elle opina du chef pour indiquer qu'elle avait compris et le jeune homme la lâcha pour s'occuper des vêtements.

    • Je vais faire un brin de toilette, dit-elle pendant que Michaël commençait à chercher ce qu'elle devrait porter pour le dîner.

    Comme personne ne s'y opposa la lycéenne entra dans la salle de bain. Elle se regarda dans le miroir. Elle n'avait pas vraiment besoin de se refaire une beauté mais ce prétexte lui permettait de s'isoler un peu des deux hommes. Peine perdue, la porte s'ouvrit aussitôt sur Pierre qui fit sursauter Maryline de surprise.

    • Excuse-moi, je t'ai fait peur ? Demanda le père de Michaël. Je ne voulais pas. Je venais juste vérifier quelque chose. Penche-toi en avant, tiens-toi au lavabo. C'est ça, écarte les cuisses, et lève encore les fesses.

    • S'il-vous-plaît, ne me baisez pas maintenant, fit la jeune fille suppliante. Plus tard si vous voulez, d'accord ?

    • Ne t'en fais pas, je ne vais pas te forcer. Pas maintenant, en tout cas. Ne bouge pas, je veux juste faire ça.

    Dans sa position, la petite black avait le cul offert, et la main de Pierre se posa entre ses fesses, les doigts sur sa vulve. Elle regarda par la porte qui était restée ouverte. Michaël était en train de parler au téléphone tout en triant distraitement les vêtements de sa sœur.

    • Tu es toute humide, dit Pierre simplement. Qu'est-ce qui te fait cet effet-là ? Ce sont les fringues sexy ? Ou la banane dans le cul ? Ou d'être à poil parmi nous ? Ou alors tout en même temps ?

    Maryline ne sut que répondre. Les évènements de l'après-midi l'avaient excitée mais elle n'avait pas pu jouir une seule fois, ni dans le gymnase, ni dans le bus où Michaël l'avait caressée. Et depuis ce temps, son sexe était resté humide, elle devait le reconnaître, même quand elle s'était retrouvée nue dans les escaliers de l'immeuble.

    • C'est Alban ! Les interrompit Michaël en approchant de la salle de bain, téléphone à l'oreille. Il demande si tu seras à l'entraînement demain, dit-il à sa copine sans que ce ne soit vraiment une question.

    D'ailleurs il retourna tout de suite s'occuper des vêtements. Alban, le copain de foot de Michaël ; s'il avait envie de voir Maryline le lendemain c'était sûrement qu'il avait envie d'elle. Depuis qu'il l'avait baisée et qu'elle l'avait sucé il en redemandait. Pierre caressait la vulve de la petite black et elle sentit qu'elle ne tiendrait pas longtemps comme ça. L'envie d'un orgasme revenait terriblement vite. Elle ne répondit ni à Michaël, ni à son père. Celui-ci laissait glisser ses doigts le long des lèvres de la chatte gluante. Lorsqu'il comprit que la jeune fille atteignait déjà le point critique, il cessa subitement. Maryline eut un mouvement de hanches incontrôlable, son corps cherchant à retrouver les doigts qui lui faisaient du bien. Cela fit sourire Pierre qui gloussa, et aussitôt la lycéenne se ressaisit. Son mental reprit le contrôle de sa chair, mais elle devait se rendre à l'évidence. Tant qu'elle n'aurait pas pu jouir elle resterait sous tension et son corps la trahirait.

    • Allez, je te laisse t'occuper de toi, dit Pierre. Mais attention, tu ne te masturbes pas, tu le sais. Et regarde, tu as une boîte de pilules ici, tu peux en prendre une si tu n'es pas sûre de prendre la tienne ce soir.

    Il leva l'index comme on le fait pour appuyer un ordre à un enfant, et sortit de la salle de bain en refermant la porte. Enfin seule, Maryline décida que prendre une pilule maintenant était une bonne idée. Puis elle prit une douche même si elle l'avait déjà fait au gymnase peu de temps auparavant. Elle sentait trop l'odeur de son sexe et prit le temps de bien se nettoyer. Sa main s'attarda parfois un peu trop sur ses parties intimes, mais elle sut se retenir de se donner le plaisir qu'elle attendait tant. Michaël entrouvrit même une fois la porte pour voir ce qu'elle faisait. Elle ne pouvait pas le tromper.

    Lorsqu'elle ressortit après avoir fait le minimum nécessaire, elle ne disposait pas ici des produits de beauté et maquillage qu'elle aurait souhaités, elle trouva Michaël assis dans le canapé à regarder la télé. Elle entendait Pierre à la cuisine. Elle s'assit avec son copain et se blottit contre son épaule. Pendant un moment ils regardèrent la télé comme un petit couple normal, mis à part le fait que seule Maryline était nue. Puis Michaël se leva pour se changer et se préparer lui aussi. Mais avant il montra à sa copine ce qu'il lui avait choisi comme vêtements.

    • Voilà ce que je t'ai préparé pour ce soir, dit-il en montrant deux petits tas de vêtements à côté du canapé. Comme je suis gentil, je t'ai laissé deux tenues. Tu vas pouvoir faire ton choix entre les deux pendant que je me prépare. Mais ne t'habille pas tout de suite. Attends que je te le dise.

    Pierre vint s'asseoir dans le canapé, il avait terminé son travail à la cuisine, et son fils s'affaira entre sa chambre et la salle de bain. Maryline examina les tenues qu'il avait sélectionnées. Il y avait la robe-tunique bleu marine avec une ceinture posée dessus. Michaël attendait donc que cette robe soit portée avec la ceinture, et la jeune fille savait que ce serait trop court pour qu'on ne voie pas son cul. Mais la deuxième tenue était encore pire. Elle comportait la jupette jaune et le chemisier transparent. La minijupe, ça passait encore, Maryline avait pris l'habitude de porter des jupes courtes sans sous-vêtements. Mais il n'était pas question qu'elle porte ce chemisier qui ne cachait rien de sa poitrine, surtout en présence de son cousin. Elle se mordit les lèvres. C'était choisir entre la peste et le choléra et Michaël le savait. Mais son choix était déjà fait. La robe-tunique était peut-être risquée, mais si elle faisait très attention ça restait plus sage que le chemisier. Et puis, elle y repensa avec honte, Cédric avait déjà vu sa chatte entre ses cuisses nues l'autre soir, quand elle portait son maillot de foot sans rien en dessous. Le mal était déjà fait. C'est surtout avec François qu'elle devrait être prudente afin de garder son image de sage lycéenne.

    Quand Michaël sortit de sa chambre, prêt pour leur soirée, Maryline fut enchantée. Il avait mis un polo sur un jean noir, un bon compromis entre tenue cool et classe. Elle le trouva très beau. Quand il lui demanda quel était son choix pour sa propre tenue, elle lui indiqua la robe-tunique. Il fit juste « OK » et rangea les autres vêtements. Lui et Pierre se préparèrent à partir, le père ayant pris sous le bras une bouteille de vin « pour offrir », dit-il à son fils. Celui-ci enfila une veste avant de prendre la robe et la ceinture qui l'accompagnait, puis les chaussures de ville que la lycéenne avait portées toute la journée. Elle commençait à comprendre le scénario qui se dessinait.

    • Je peux m'habiller aussi ? Demanda-t-elle quand même par acquis de conscience.

    • Non, pas maintenant, répondit Michaël en ouvrant la porte de l'appartement.

    Pierre ne lui fut cette fois d'aucun secours, il se contenta de la regarder en haussant les épaules et sortit de l'appartement. Michaël fit signe que la voie était libre et Maryline sortit à son tour en retenant son souffle. Elle se retrouvait de nouveau dans les parties communes de l'immeuble dans son plus simple appareil. Ca commençait à devenir une habitude. Mais le risque de se faire prendre et la honte qu'elle en ressentait étaient encore bien présents. Elle s'accrocha au bras de Michaël comme à une bouée de sauvetage. L'ascenseur toujours en panne, ils durent descendre par les escaliers. Cela avait l'avantage d'éviter les rencontres inattendues plus facilement. Ils durent attendre sans bouger quelques longues secondes en entendant quelqu'un monter. La petite black crut que son cœur allait de nouveau exploser dans sa poitrine. Heureusement la personne qui montait s'arrêta un étage plus bas. Le trio put continuer de descendre sans encombre jusqu'au sous-sol où se trouvait le parking. Maryline frissonna en constatant la froideur du sol sous ses pieds. Elle ne lâcha pas le bras de Michaël jusqu'à ce qu'elle monte dans la voiture et se sente un peu en sécurité. Elle était à l'arrière et croisa les bras sur sa poitrine lorsqu'ils sortirent du parking. Il faisait encore jour, et les rues de la banlieue parisienne étaient très fréquentées.

    • Tu veux une punition, encore ? Lui dit Michaël alors qu'il était tourné vers elle.

    Il regardait les cuisses de la jeune fille et elle comprit. Elle les avait gardées serrées, machinalement, et se força à les ouvrir. On ne verrait certainement pas ses jambes de l'extérieur.

    • Voiiilà, fit le grand gaillard. Mais puisque t'as oublié, pose les mains à côté de toi.

    • Mmmmmm, gémit Maryline en faisant la moue, s'il-te-plaît !

    • Tu veux vraiment me faire répéter ? Pour la peine chaque fois qu'on sera en voiture tu te tiendras de cette façon:cuisses ouvertes et mains sur les côtés, quelles que soient les circonstances.

    La petite black baissa la tête, défaite. Il ne valait mieux pas aggraver la situation car son copain n'attendait qu'une occasion de la punir sévèrement. Sans oser regarder ce qu'il y avait dehors, elle écarta les bras et posa les mains sur le siège. Le regard baissé, elle voyait son sexe et savait qu'il était plus humide que jamais. Ce n'était pas la première fois qu'elle se retrouvait nue en voiture, mais ça lui faisait toujours un effet terrible.

    Michaël avait l'adresse où ils devaient se rendre et guidait son père. A un moment, alors qu'ils étaient à l'arrêt à un feu rouge, un scooter s'arrêta à côté de Maryline. Sans tourner la tête elle savait qu'il était là, tout près. Un mouvement brusque du pilote la fit tourner les yeux et elle cria de frayeur. Il l'avait vue ! C'était un jeune homme fin. Il fit des yeux comme des soucoupes et dit quelque chose que la jeune fille ne comprit pas, couvert par la vitre et le bruit de la circulation. Heureusement le feu passa au vert et le scooter reprit sa route, les dépassant. Ils arrivèrent dans un beau quartier de la capitale, un secteur assez différent des banlieues où habitaient Maryline et Michaël. « On arrive bientôt, tu peux t'habiller », dit le jeune homme en passant les vêtements à l'arrière du véhicule. La petite black ne se le fit pas dire deux fois. Elle enfila la robe en un instant et en ferma les boutons, soulagée. Puis elle mit ses chaussures, et enfin la ceinture alors qu'ils arrivaient en vue de leur destination. Pierre se gara en double file et rappela à son fils de l'appeler s'il devait venir les rechercher. Il lui donna la bouteille de vin.

    • T'inquiète, j'ai mon téléphone et j'ai pris aussi celui de Maryline, lui dit son fils.

    Lui et sa copine descendirent de voiture et traversèrent la rue au pas de course. Maryline sentit l'air frais sur ses fesses et Michaël la regarda avec un sourire coquin. Courir n'était clairement pas une bonne idée avec cette robe très courte. La porter sans rien en-dessous était de toute façon une très mauvaise idée, mais la petite black devait s'en accomoder. Sur le trottoir elle réajusta sa ceinture. Si elle voulait que le bas de la tunique couvre bien ses fesses, elle devait serrer la ceinture au minimum. Elle la desserra jusqu'à ce que la ceinture ne tienne qu'en reposant sur la largeur des hanches. Ainsi la robe restait à la limite de la décence. Le principal était couvert, au moins quand Maryline se tenait debout. Michaël l'avait regardée faire, amusé, puis la prit par la main et sonna à l'entrée de l'immeuble. Cédric leur ouvrit et leur indiqua l'étage. Ils étaient les premiers arrivés et il les accueillit à bras ouverts. Il portait une barbe d'une semaine bien taillée, et était habillé d'un jean et d'une chemise.

    •  Bonsoir ! Je suis content de vous voir, dit-il tout sourire en balayant d'un regard la petite black de bas en haut.

    Il serra la main de Michaël et fit la bise à Maryline.

    • Merci mais c'était vraiment pas la peine, dit-il lorsque Michaël lui offrit la bouteille de vin. Bon, on l'ouvrira tout à l'heure.

    Puis il fit faire au couple le tour du propriétaire. Son appartement n'était pas très grand mais aménagé comme un petit cocon, un vrai logement de parisien. Maryline remarqua évidemment les regards de Cédric sur ses jambes dénudées, et il détournait les yeux chaque fois qu'elle le prenait en flagrant délit. Il la faisait entrer en premier dans les pièces qu'il faisait visiter, et la jeune fille s'imaginait que derrière elle il cherchait à voir ce qu'elle avait sous sa courte robe-tunique. Elle crut même surprendre un échange à voix basse entre lui et Michaël, et des petits rires étouffés. Le tour fut rapide vue l'exigüité des lieux, et Cédric proposa de servir à boire en attendant François. Ils se mirent debout face au comptoir qui séparait le coin salon du petit coin cuisine. Alors qu'il ouvrait le frigo pour prendre une bière pour Michaël, celui-ci, discrètement, porta la main au décolleté de sa copine et ouvrit le premier bouton de la robe. Maryline fit un geste pour l'en empêcher mais il l'en défendit d'un regard appuyé. Elle protesta en articulant « non » silencieusement, mais le mal était fait et elle n'osa pas reboutonner sa robe. Les gros boutons qui fermaient son vêtement étaient espacés, et avec le premier d'entre eux déboutonné, son décolleté laissait visible tout le sillon entre ses seins, ce qui ne laissait aucun doute sur le fait qu'elle ne portait pas de soutien-gorge. La petite black se rassura en s'accrochant au bras de son copain et en posant la tête sur son épaule. Cédric servit la bière de Michaël, en prit une pour lui-même et donna à la lycéenne le soda qu'elle avait choisi. Son regard plongea évidemment un bref instant dans le décolleté qui lui était offert, et Maryline prit une longue gorgée de soda afin de masquer sa gêne. Puis la conversation démarra sur les occupations des uns et des autres. Cédric travaillait dans la même start-up que François, dans le domaine de l'internet, et il raconta quelques anecdotes rigolotes sur les aléas de son travail. Puis la conversation dériva sur le football et c'est Michaël qui parla de ses matchs. Quand Cédric posa la question à Maryline, celle-ci avoua que le foot ne l'intéressait que depuis peu, en fait depuis qu'elle avait rencontré Michaël il y avait à peine deux semaines. Son copain évoqua les pom pom girls et la jeune fille fut un peu blasée de devoir encore en parler, mais Cédric semblait très intéressé par le sujet. Maryline remarqua qu'il discutait davantage avec son décolleté qu'avec elle, et qu'une main dans la poche de son pantalon s'agitait plus qu'il n'était nécessaire. Il se caressait la bite, se dit-elle ! Cette constatation lui fit plus d'effet qu'elle ne l'aurait cru. Malgré elle l'image du sexe de Cédric se forma dans son esprit, et cette pensée lui redonna une bouffée de chaleur dans l'entrejambe. Elle écarta un peu les cuisses pour laisser respirer sa chatte. Et elle appuya sa poitrine contre le comptoir, ses seins se posèrent sur le faux marbre et, effet indésirable, les pans du décolleté s'écartèrent un peu plus. A côté Michaël n'en ratait pas une miette et s'amusait de voir les réactions de sa copine et de Cédric, dont les yeux s'étaient agrandis comme des soucoupes.

    Heureusement pour Maryline qui préférait éviter d'approfondir le sujet des pom pom girls, François arriva à ce moment-là. Cédric le fit entrer et ce furent les salutations. François s'excusa pour son retard à cause d'un problème dans le métro. Il fit la bise à sa cousine, avec un regard clairement désapprobateur à son décolleté.

    • Mais c'est quoi ça ? Fit-il d'un air faussement moqueur en rapprochant les pans de la robe. Tu veux nous mettre tes miches sous le nez ?

    Michaël et Cédric l'alpaguèrent tout de suite pour détourner son attention du sujet. Ils avaient la même intention : éviter qu'il n'oblige sa cousine à rendre sa tenue plus décente. Cédric montra à son collègue le nouvel aménagement du salon. François était déjà venu plusieurs fois, mais Cédric avait racheté un canapé et réorganisé le mobilier en vue de cette soirée. Pendant ce temps Michaël prit une bière dans le frigo, l'ouvrit et la donna d'office à François qui fit juste « merci » en continuant d'écouter ce que lui disait son collègue. Puis Cédric invita tout le monde à s'asseoir dans ce fameux nouveau canapé, et même à se mettre à l'aise en enlevant leurs chaussures s'ils le souhaitaient. Michaël enleva les siennes et invita fermement Maryline à faire de même. Elle se retrouva donc pieds nus, ce qui ne la dérangeait pas, au contraire, elle aimait ça. Mais cela lui donnait l'impression d'être encore davantage nue alors qu'elle ne portait plus en tout et pour tout qu'un seul vêtement. Michaël s'assit au milieu du canapé, laissant François d'un côté, et Maryline de l'autre. La jeune fille fut contente de ne pas se trouver juste à côté de son cousin dans cette tenue. La tunique était si courte qu'elle était assise sur ses fesses nues. Bien sûr elle devait garder les cuisses ouvertes, ce qu'elle n'oublia pas de faire, gardant le risque de punition en tête. En baissant simplement les yeux, elle pouvait voir son propre sexe. Elle sentit une bouffée de chaleur lui monter aux joues. Elle croisa le regard de Michaël qui lui sourit. Et bien entendu, Cédric, lui, prit un tabouret et s'assit face au canapé, après avoir posé leurs canettes et verres sur une table basse, ainsi que d'autres bouteilles pour l'apéritif. Il s'essuya le front quand son regard se posa sur l'entrejambe de la petite black. La fente rosée et luisante d'humidité était offerte à son regard. C'est Michaël qui relança la conversation, voyant que leur hôte restait bouche bée. Maryline participa aussi comme si de rien n'était afin d'éviter le malaise. Mais de malaise il n'y avait pas. Cédric croisa son regard et elle le soutint, puis il croisa celui de Michaël et les deux hommes échangèrent un sourire de connivence. Le collègue de François comprit clairement que le grand gaillard exhibait sa copine volontairement.

    L'apéritif fut servi après les bières et soda, et l'alcool aidant l'atmosphère se détendit davantage. François semblait fatigué après sa journée de travail, mais il était de bonne humeur et ne s'occupait pas de sa cousine. Par contre la jeune fille remarqua que Cédric le servait copieusement en alcool, à son insu. Il buvait deux fois plus qu'eux. Et quand Cédric s'éclipsait de temps en temps vers le coin cuisine pour s'occuper de préparer le repas, c'est Michaël qui prenait la relève et resservait François. Chaque fois que Cédric se rasseyait devant elle, Maryline voyait les yeux du jeune homme se poser sur ses pieds nus et remonter le long de ses jambes brunes pour plonger entre ses cuisses. Elle craignait de laisser une tâche sur le canapé neuf tellement sa chatte était en feu. Et elle eut un sourire coquin quand elle vit la bosse que formait le pantalon du jeune homme à son entrejambe.

    Quand Cédric retourna au coin cuisine et annonça que le repas était prêt, Michaël suggéra à sa copine d'aller l'aider pour le service. Pendant ce temps le grand gaillard occupa François et ils allèrent s'asseoir à table côte à côte en discutant de séries télé. Cédric était ravi que Maryline lui donne un coup de main. Il lui remit les assiettes et couverts et elle les disposa à table. Elle revint le voir plusieurs fois pour les verres, les serviettes et le reste. Il lui souriait continuellement et la complimentait discrètement sur sa tenue, lui disant qu'elle était belle à croquer. Quand il lui mit le plat chaud avec le rôti dans les mains, il en profita et la petite black fut surprise de son audace. Elle tournait le dos à la table du salon, et le collègue de son cousin écarta un pan de son décolleté pour dévoiler complètement un de ses seins.

    • Arrête ! Mais qu'est-ce que tu fais ? Chuchota-t-elle en reculant d'un demi-pas alors qu'elle avait les mains occupées.

    • Ne lâche pas le plat, attention ! » lui dit-il tout bas avec un sourire amical.

    Il se délecta un instant de la vue du téton tendu, puis remit la robe en place. La jeune fille sentit le bout des doigts caresser son sein dans le mouvement. Elle alla poser le plat à table, le souffle court. Michaël évitait de la regarder, attentif à ce que lui disait François afin que le black reste concentré sur lui. Il lui servit un verre de vin avant tout le monde. Mais François, bien qu'émêché, se rendait compte qu'il avait déjà bu plus que de raison et ralentit la cadence.

    Maryline s'assit à table face à Michaël et Cédric prit la place restante à côté d'elle. La jeune fille garda les cuisses ouvertes, au cas où son copain vérifie d'une manière ou d'une autre sa position, et aussi parce que Cédric avait déjà tout vu et qu'il lui importait peu de se montrer à lui à présent. Le jeune homme l'avait bien remarqué et matait l'entrecuisse de sa voisine de temps en temps. Son sexe était tendu sous son pantalon et il se caressait parfois le membre, discrètement par rapport à ceux d'en face, mais ostensiblement pour la petite black qui ne pouvait s'empêcher de poser un œil occasionnel sur la forme que dessinait le phallus sous le tissu du pantalon. Le repas était bon et agréable, avec des discussions endiablées et des rires, de la nourriture et du vin à profusion. Maryline en accepta un verre, puis deux, puis en perdit le compte. A la fin du repas elle n'avait plus les idées très claires. Elle riait à tout va, d'un petit rire stupide. Les hommes étaient émêchés, sans plus, et même François avait réussi à garder le contrôle malgré l'insistance des autres à le faire boire. Après le repas Cédric proposa une cigarette à Michaël et ils fumèrent ensemble à la fenêtre ouverte. François en profita pour discuter avec Maryline de son programme du week-end. Puis il lui proposa, mais c'était davantage un ordre qu'une suggestion, qu'elle rentre avec lui à leur appartement en métro. Elle n'était pas contre, mais Michaël qui avait tout entendu intervint. Rentrer en métro n'était pas sûr et il était tard. Il pouvait appeler son père, et celui-ci les ramènerait tous en voiture. Et puis de cette manière il pourrait aussi ramener les affaires de Maryline puisque son sac d'école était resté chez lui. François réfléchit et avec un peu de persuasion il accepta la proposition. Michaël fit un clin d'oeil à Cédric, ce que ne remarqua pas Maryline qui était trop embuée par l'alcool. Le grand gaillard partit à l'écart pour passer un coup de fil à son père en toute discrétion puis il revint au salon où tout le monde s'était installé pour boire un digestif. Il vit que François et Cédric s'étaient engagés dans une discussion endiablée sur leur travail, et il en profita. Il prit sa copine par la main et l'emmena. Le cousin de Maryline ne sembla pas remarquer que le couple s'éloignait, et Michaël fit entrer la petite black dans la chambre de Cédric.

    • Mais qu'est-ce que tu fais ? Lui demanda la jeune fille d'une voix embuée par l'alcool.

    • Je veux profiter de toi, qu'est-ce que tu crois ? Répondit le grand gaillard. Avec Cédric on a essayé de se débarrasser de ton cousin en le faisant boire, mais il est plus dur à cuire que je pensais. La soirée ne va pas comme prévu. Mais j'ai quand même envie de te baiser avant qu'on rentre.

    • Ici ? Mais... Et qu'est-ce que Cédric a à voir là-dedans ?

    • Il en a envie aussi, bien sûr ! Allez, désape-toi, fit Michaël. On n'a pas beaucoup de temps, il ne faut pas que François soupçonne quelque chose.

    • Sérieux ? Tu veux vraiment faire ça maintenant ? Ici ? S'te plaît, je veux rien faire devant mon cousin, plaida-t-elle.

    • C'est où je veux quand je veux, tu le sais. Alors maintenant déshabille-toi avant de gagner une punition. On n'est pas devant lui, mais ça pourrait se faire. Ce serait une punition sympa de te baiser au salon devant les autres.

    • Nan, nan ! Fit la petite black qui serra les paupières pour s'éclaircir les idées. Pas la peine, je me désape, voilà.

    En quelques secondes elle enleva sa robe et se retrouva complètement nue. Elle s'assit sur le bord du grand lit. Michaël ne perdit pas de temps, il ouvrit juste son pantalon et sortit sa queue qui était à demi-tendue. Il souleva les fesses de sa copine et l'allongea au bord du lit. Il ne voulait pas perdre de temps, peut-être pour que leur absence au salon ne soit pas trop longue et ne soit pas remarquée. Michaël souleva ensuite les cuisses de la petite black et les ramena contre sa poitrine. Il posa la main gauche sur le lit à côté de son visage, et de l'autre main il prit son pénis et en frotta le gland le long de la vulve rosée. Le résultat fut double : son sexe se durcit instantanément, et celui de Maryline envoya une onde de plaisir lui traverser le corps. Soudain elle sentit le jeune homme lui pénétrer le vagin de tout son long. Il posa sa main droite de l'autre côté de son visage. Ainsi positionné, son regard perçant se planta dans les yeux de la jeune fille, et il coinçait ses jambes relevées entre ses coudes. Il donna immédiatement de grands coups de bite et cogna au fond du vagin. Il glissa avec aisance tellement Maryline était déjà humidifiée. Les premières pénétrations puissantes arrachèrent des gémissements à la petite black. Michaël craignit qu'elle ne puisse se retenir de crier. Il posa la main droite sur la bouche de sa copine et appuya son coude sur le lit. La jambe de la jeune fille se retrouva coincée contre son épaule. Il reprit ses coups de boutoir en respirant bruyamment, et à chaque pénétration tout le petit corps de sa partenaire glissait sur le lit. Elle gémissait sous la main du grand gaillard, sa bite lui remplissait le ventre et elle était tellement excitée qu'elle sentit rapidement monter l'orgasme. Ce ne fut qu'une question de secondes avant qu'elle ne jouisse dans un gémissement suraigü. Michaël lui écrasait la bouche de sa main gigantesque et continuait de la pénétrer sauvagement, prolongeant son plaisir et son gémissement se changea en une sorte de sanglot de plaisir. Cet orgasme démonstratif sembla accélérer le plaisir du jeune homme qui accéléra ses va-et-vients avant de jouir à son tour. Il plongea avec force au plus profond du vagin de sa copine et y resta de longues secondes le temps d'y déverser son sperme. Puis il se laissa tomber sur elle le temps de reprendre des forces.

    • Humpf ! Tu m'écrases, chuchota-t-elle en riant entre ses jambes qui encadraient son visage.

    Elle essaya de bouger le grand gaillard mais en fut incapable. C'est lui qui décida de se relever un moment plus tard. Il remit en place son pantalon. Maryline déplia ses jambes et s'étira, et pendant ce temps le grand gaillard ramassa la robe et se tourna vers la porte.

    • Tu fais quoi ? Michaël ? Demanda la petite black à voix basse, n'osant pas attirer l'attention de ceux qui se trouvaient de l'autre côté, au salon.

    Elle sauta du lit quand Michaël ouvrit la porte et sortit de la chambre. Elle eut le temps d'entrevoir le salon, François de dos et Cédric qui lui parlait. Puis la porte se referma sur elle. Elle eut un instant de panique. Elle ne comprenait pas ce que faisait son copain. Elle colla son oreille à la porte. Elle entendait des échanges vocaux mais ne parvint pas à comprendre ce qui se disait. Après quelques instants, la poignée de la porte s'abaissa et Maryline eut à peine le temps de reculer jusqu'au bord du lit avant que la porte ne s'entrouvre. Cédric se glissa dans la chambre et referma derrière lui sans que la jeune fille n'aperçoive ce qui se passait au salon. Il avait sa robe à la main. Assise du bout des fesses sur le lit, surprise, elle replia les bras sur son ventre et serra la cuisses dans une futile tentative de se protéger du regard du jeune homme. Celui-ci ne dit pas un mot, il fit seulement « chuuuut » en pointant un doigt devant ses lèvres. Il posa la robe sur le lit, puis il ouvrit son pantalon et sortit un sexe fièrement dressé.

    • Qu'est-ce que ?... Qu'est-ce que tu veux ? Demanda la petite black alors que le jeune homme approchait sa bite à quelques centimètres d'elle.

    • Michaël a dit que tu étais prête. Que tu m'attendais que je vienne te... enfin tu comprends, quoi, répondit Cédric.

    • Ho non, Cédric, s'il-te-plaît, non, supplia la jeune fille. Je sais pas ce que t'as dit Michaël ou si j'ai pu te faire croire que j'en avais envie, mais non. T'es gentil c'est vrai, je t'aime bien, mais non, pas maintenant.

    Cédric eut un mouvement de recul, décontenancé.

    • Mais tu t'es laissée faire tout à l'heure, quand je t'ai touchée le sein. Et ta tenue, tout ça, ça incite à penser que... Enfin, tu vois, quoi.

    • Je sais, c'est pas de ta faute, fit Maryline avec un petit sourire. C'est Michaël qui me fait faire tout ça, mais j'ai pas toujours envie de faire ce qu'il demande.

    • OK... Cédric fit une pause, semblant réfléchir à ce qu'il allait dire. Ecoute, j'ai pas envie de te forcer, c'est pas ma façon de faire avec les femmes. Je comprends pas bien votre manège avec ton copain, c'est vraiment chelou. Alors on oublie ça, OK ?

    Sur ce il fit mine de ranger son sexe dans son pantalon, mais la petite black attrapa la queue tendue avec sa petite main pour l'en empêcher.

    • Attends, fit-elle. C'est la première fois qu'un garçon ne veut pas profiter de moi. Enfin, depuis que Michaël me fait faire tout ça, je veux dire. J'ai l'impression que c'est la première fois qu'on me laisse le choix. Et je vois que tu as très envie...

    Elle le tira par sa queue tendue jusqu'à l'avoir juste devant elle.

    • Je veux bien te faire plaisir, ajouta-t-elle avec un sourire mutin. Je peux pas te laisser comme ça, quand même. Je vois pas pourquoi ce seraient toujours les mauvais garçons qui auraient droit à quelque chose. Un gentil comme toi mérite une récompense, je crois.

    Et elle commença à le masturber de sa petite main. Elle fit des va-et-vients sur le phallus dressé devant elle, appuyant parfois du pouce sur le gland rosé. Elle constata rapidement que les frottements allaient la gêner, et elle lécha alors la bite sur toute la longueur, passant la langue autour, avant de gober le gland dans sa bouche. Cédric émit un petit gémissement de bonheur mais ne bougea pas, trop heureux de ce que lui faisait la jeune beauté noire nue devant lui. Maryline prit son sexe plus loin dans sa bouche, le lubrifiant sur presque toute sa longueur. Puis elle le recracha et reprit sa masturbation à la main. Elle s'activa plus rapidement à présent que la bite luisante glissait bien entre ses doigts. Le jeune homme haletait de plaisir. Maryline occupa son autre main en sortant les testicules du boxer où elles étaient restées cachées, puis elle les caressa. Elle les malaxait doucement du bout des doigts tout en continuant ses va-et-vients vigoureux sur la bite qui tressautait entre ses doigts. Cédric n'allait pas tarder à jouir, elle en reconnaissait les signes annonciateurs. Aussi, elle ouvrit la bouche et sortit la langue juste devant le gland turgescent. Elle voulait éviter que le sperme ne coule sur elle, le lit ou à terre. La meilleure solution était de le recevoir dans sa bouche. Elle masturbait le jeune homme avec une vigueur renouvelée. Elle avait envie, mais elle osait à peine se l'avouer, de connaître le goût de son sperme. La vue de la petite black bouche ouverte et langue tendue devant sa bite donna le dernier stimulus qu'il fallait à Cédric pour jouir. Maryline sentit la contraction de son périnée et plaça le gland sur sa langue. Le premier jet de sperme gicla au fond de sa bouche. Puis il y en eut un deuxième, puis un troisième.

    • Hoooo, ça faisait si longtemps, murmura le jeune homme en fermant les yeux.

    Il sentit les lèvres se refermer sur son gland et la jeune fille aspirer les dernières gouttes. Lorsqu'il ouvrit les yeux, il la vit ouvrir la bouche et lui montrer la blanche semence salée sur sa langue. Puis elle l'avala et lui montra qu'il n'y avait plus rien. Il lui caressa la joue.

    • Tu ne diras rien à Michaël, d'accord ? Lui dit-elle. S'il te demande, dis-lui qu'on a baisé, OK ?

    • Tu es un trésor, répondit Cédric. D'accord, c'est ce que je lui dirai.

     

    A suivre...


    8 commentaires
  • Ce qui venait de se passer dans le vestiaire avec les garçons de sa classe tournait en boucle dans la tête de Maryline. En plus elle avait failli se faire prendre en flagrant délit par les femmes de ménage du lycée. Elle avaitdu mal à croire qu'elle avait pu se retrouver dans ce genre de situation. Elle marchait d'un pas rapide afin de rejoindre l'arrêt de bus où Michaël l'attendait peut-être déjà. « Maryline, attends ! » Un regard en arrière et elle vit que c'était Jérémy qui la rattrapait à grands pas. Que faisait-il encore ici? La jeune fille observa autour de lui, il semblait être seul. Ses copains devaient être partis.

    • Je t'ai attendue, dit-il avec un grand sourire en arrivant à son niveau.

    • Mais qu'est-ce que vous avez tous aujourd'hui ? Fit la petite black qui continuait de marcher sans s'occuper de lui. Lâchez-moi !

    • Mais non je vais pas te laisser toute seule, continua le garçon à lunettes, tu es ma copine, tu sais bien.

    Il lui prit la main fermement, celle qui maintenait la jupe en place, et immédiatement le tissu voleta, dévoilant un court instant les fesses noires de la lycéenne. Celle-ci libéra tout de suite sa main et remit sa jupe en place. La rue était fréquentée et elle crut croiser des regards étonnés ou accusateurs chez certains passants. Elle repartit d'un pas ferme en s'adressant à Jérémy qui la suivait comme son ombre.

    • Mais ça va pas ? Lui dit-elle entre ses dents. T'as vu le vent ? Tu sais très bien que j'ai rien là-dessous.

    • Putain t'es trop sexy, j'adore, gloussa le garçon en la prenant par la hanche comme s'ils étaient un petit couple.

    Ils arrivaient déjà à l'arrêt de bus où Maryline devait retrouver son copain et où quelques personnes attendaient, notamment des élèves du lycée. Mais Michaël n'était pas encore là. La petite black s'arrêta quelques mètres en retrait, alors que des jeunes du lycée qui attendaient le bus leur adressaient des regards interrogateurs.

    • Ecoute, dit Maryline à Jérémy qui la tenait toujours comme si elle lui appartenait, je dois retrouver Michaël ici. Il va arriver tout de suite. Tu devrais pas rester là.

    • Dis, tu... hésita Jérémy. Tu as pas joui tout à l'heure, hein ?

    • Quoi ? Fit la jeune fille en baissant encore la voix, inquiète. Pourquoi tu demandes ça ?

    • Parce que t'as pas le droit, tu sais, répondit le garçon avec un sourire entendu.

    • De quoi tu parles ?

    Elle frissonna, craignant la réponse.

    • Ben tu sais... continua Jérémy. Les règles.

    Maryline resta un instant figée, puis tapa du pied par terre, énervée. Omar n'avait pas pu garder ça pour lui.

    • Ouais, je suis au courant, fit le garçon en haussant les épaules d'un air gêné. Omar m'a dit que si je connais les règles t'es obligée de les suivre quand je te le dis.

    • Je suis obligée à rien, dit la jeune fille à voix basse. C'est un truc avec Michaël. Vous n'avez rien à voir là-dedans.

    Elle voulait absolument éviter que ces règles se propagent parmi les garçons de sa classe. Omar, c'était déjà trop et il fallait que Jérémy soit mis hors jeu tout de suite.

    • Je sais que tu ne suis pas ces règles et que tu ne fais pas toutes ces conneries juste parce que Michaël te le demande et que t'es love de lui, continua Jérémy qui déplaça sa main qui se trouvait sur la hanche de Maryline, et la glissa entre les pans de la veste, sur la peau nue de son ventre. Je connais pas une seule fille qui ferait des choses pareilles juste pour plaire à son mec, on n'est pas dans un film. J'ai des photos et des vidéos de toi vraiment mais genre vraiment classées X. Omar m'a dit que tant qu'on les garde pour nous tu suivras les règles à la lettre. Mais que si t'es pas sage il y a plus de limite, et qu'on pourra les montrer à tout le monde.

    C'était trop tard. Il était dans le jeu jusqu'au cou. Le garçon à lunettes fit monter sa main humide de bruine sous la veste jusqu'à soulever le top et dévoiler un mamelon au téton dressé.

    • Omar m'a dit, Omar m'a dit, fit la jeune fille qui essayait de garder une constance malgré la menace. Arrête d'être le petit chien de ce connard !

    Elle attrapa le poignet de Jérémy et rabaissa sa main, remettant ses vêtements en place. Le mouvement avait été discret, personne aux alentours n'avait du voir quoi que ce soit d'impudique, du moins l'espérait-elle.

    • Je crois que c'est plutôt toi qui est notre chienne maintenant, alors n'inverse pas les rôles s'te-plaît, rétorqua Jérémy en rigolant. Je rajouterais bien une règle à ta liste, moi : tu n'as pas le droit de me dire non, ou de refuser mes avances genre repousser ma main comme maintenant.

    • Arrête, t'es pas sérieux ! Dit Maryline avec une voix tremblante entre peur et excitation. Tiens, il y a Michaël qui arrive, casse-toi s'te-plaît. Fous pas la merde.

    Le lycéen remarqua effectivement le grand gaillard au feu de l'autre côté de la rue. Il sourit à la petite black et lui déposa un rapide baiser sur les lèvres.

    • OK. Je dois rentrer chez moi de toute façon. Mais je suis sérieux, n'oublie pas ma nouvelle règle ! Dit-il en la pointant du doigt.

    Puis il s'éloigna sans attendre. Maryline poussa un soupir de soulagement. Puis elle vit que Michaël ne semblait pas pressé de traverser la rue pour la rejoindre. Il était en train de parler à une fille, une jolie blonde qu'elle n'avait jamais vue. Tout à coup il lui posa la main sur la hanche et approcha son visage d'elle comme pour lui parler à l'oreille. La petite black fit une moue incrédule. Qu'est-ce qu'il faisait, là ? La blonde le quitta alors pour rejoindre un groupe de quelques filles auquel Maryline ne prêta pas attention. La moutarde lui montait au nez. Michaël n'avait pas embrassé cette fille bien qu'elle l'eut craint un court instant, mais son geste avait tout de même été très familier. Il traversa la rue quatre à quatre alors que le bus arrivait justement à l'arrêt. Les passagers montèrent, et Michaël attrapa sa copine par la main et la fit monter à leur suite. Le bus était rempli mais pas bondé. Le couple dut rester debout, mais disposait d'un espace sans promiscuité.

    • Ca va, ma chérie? Demanda le grand gaillard en caressant la joue de la lycéenne, la toisant de toute sa hauteur.

    • C'est qui cette fille ? Répondit sèchement Maryline sans élever la voix.

    • Quoi ? Quelle fille ? Répliqua le garçon dont l'étonnement semblait sincère.

    • Ne fais pas comme si tu savais pas, je t'ai vu avec cette blonde là, de l'autre côté de la rue.

    • Ha ! S'exclama Michaël amusé. Tu parles de Sarah ? C'est une copine du lycée voisin.

    • Une copine ? T'avais l'air bien proche de cette... copine.

    Maryline sentait les larmes lui monter aux yeux, et elle ne les retint qu'avec peine. Le dernier mot était sorti avec un étranglement dans la voix. Michaël lui prit le visage à deux mains cette fois, plongeant son regard irrésistible dans le sien, avec un air des plus sérieux.

    • Maryline, qu'est-ce qui se passe, t'es jalouse ma puce ? Demanda-t-il avec une douceur qu'elle avait rarement entendu dans sa voix.

    Elle éclata d'un seul coup en sanglots, ne pouvant plus retenir le flot émotionnel. Elle tenta cependant de parler tout doucement afin de ne pas éveiller davantage la curiosité des autres voyageurs dont certains faisaient déjà semblant de ne pas observer leur petite scène de couple.

    • Je viens de me faire humilier par trois mecs au gymnase après le sport, et puis Jérémy me fait comprendre que lui aussi il a appris pour tes putains de règles et il veut en profiter, bien sûr. Moi je crois que tout va s'arranger quand je vais te retrouver et voilà que je te vois faire des mamours avec cette poufiasse !...

    • Humiliée... au gymnase... répéta tout bas Michaël. Explique ce qui s'est passé ?

    • Je me suis fait... explosa-t-elle les dents serrées, tout en larmes, avant de poursuivre tout bas en larmoyant... baiser, qu'est-ce que tu crois. C'était Omar. Et Max m'a éjaculé sur la figure, et Jérémy lui il a filmé tout ça, et s'il y avait pas eu les femmes de ménage ils auraient continué, je sais pas jusqu'où ça serait allé...

    Michaël profita d'une respiration dans ses paroles pour l'interrompre.

    • Chut ! Chut... fit-il pour tenter de la calmer en lui tenant toujours le visage entre les mains. Tu te rends compte de ce que tu dis ? Tu fais un gang bang avec trois mecs, et tu me reproches de parler à une copine ?

    • Un gang... ? Fit la jeune fille estomaquée sans pouvoir terminer sa phrase.

    La gifle partit sans qu'elle s'en rende compte. Elle claqua comme un coup de fouet sur la joue du grand gaillard. Si l'attention des autres voyageurs n'avait pas été complètement attirée par leur conversation à voix basse, elle l'était à présent. La plupart des regards se tournèrent vers eux, et des commentaires étouffés et des petits rires se firent entendre. Michaël resta stoïque et ferma juste un instant les yeux. Maryline était pétrifiée, le visage plein de larmes, incapable de croire qu'elle venait de faire ce geste, et surtout terrifiée de la réaction qu'il allait provoquer chez son copain. Celui-ci rouvrit les yeux et attendit que les gens autour d'eux se détournent de l'évènement et reprennent le fil de leurs conversations. Puis il ouvrit enfin la bouche, avec ces mots secs :

    • Ca, ça mérite une punition exemplaire.

    La petite black n'osa rien répondre, paralysée. Ses larmes avaient cessé de couler. Elle vit défiler devant ses yeux toutes sortes de scènes de tortures sexuelles plus horribles les unes que les autres.

    • Plus tard, fit Michaël. Tu viens à la maison, on a du temps avant d'aller chez le pote de ton cousin.

    Maryline savait qu'elle n'avait pas le choix, et fit profil bas. Le grand gaillard s'approcha tout contre elle. Puis elle sentit une main se glisser sous le devant de sa jupe et venir directement se poser sur son pubis. Elle avança le bassin contre son copain pour rendre la chose la plus discrète possible. Mais elle était certaine que ce qu'il faisait était évident. Du coin de l'oeil elle apercevait des regards tournés vers eux, des adultes qu'elle ne connaissait pas, mais aussi des lycéens qu'elle avait souvent vus dans le bus. Les doigts de Michaël atteignirent les lèvres de son sexe et les explorèrent sur toute leur longueur. La jeune fille desserra les cuisses pour lui faciliter la tâche, il valait mieux éviter de le contrarier maintenant. Elle posa le front contre la poitrine du jeune homme, et se rendit compte que ses doigts glissaient avec facilité. Elle était toute humide. Elle n'arrivait pas à se l'expliquer. Pourquoi son corps réagissait-il ainsi ? Elle était restée dans un état d'excitation depuis le gymnase. Elle n'avait pas joui, et malgré elle les gestes de Jérémy l'avaient maintenue dans cette tension sexuelle. A présent le majeur de Michaël faisait des va-et-vients entre ses grandes lèvres, et la base de son pouce massait fermement à l'emplacement du clitoris. Maryline savait qu'elle ne tiendrait pas longtemps s'il continuait. L'orgasme n'était pas loin. Elle le voulait bien sûr, mais pas ici.

    • Arrête, plaida-t-elle. Tu vas me faire jouir.

    • Je te l'interdis, fit le garçon avec emphase.

    Sur ce son doigt s'insinua dans le vagin de la petite black et elle eut un léger sursaut. Le garçon fit quelques tours de la cavité chaude et mouillée, puis le bout de son doigt se posa à l'endroit où son pouce massait de l'autre côté de la paroi. Maryline étouffa un gémissement contre la poitrine de son copain et ses jambes tremblèrent. Michaël comprit que sa copine était au bord de l'orgasme et retira ses doigts. Il griffa de ses ongles l'intérieur de la cuisse de la petite black et celle-ci fit un petit « aïe ! ». Ses hanches remuaient pour chercher les doigts du garçon, elle le voulait tant cet orgasme. Mais Michaël le lui refusa. Il attendit quelques instants que la tension sexuelle retombe, puis caressa de nouveau la vulve de la lycéenne. Il l'amena encore au bord de l'extase avant de se retirer. Tout le reste du trajet en bus ce fut son jeu, et la jeune fille arriva trois fois au bord de l'explosion qui semblait de plus en plus proche. Son visage était enfoui dans la poitrine de Michaël, et parfois elle mordait le tissu de son sweat-shirt. Elle lui laissa une tâche de salive alors qu'ils arrivaient à destination. Elle sentait le jus de son sexe couler le long de ses cuisses et espérait que ce n'était pas trop visible. Michaël la tint par les épaules pour descendre du transport en commun. Le couple arriva au petit complexe d'appartements où habitait le jeune homme. Devant la porte du bâtiment, il se tourna vers Maryline, le regard dur.

    • Ta punition commence ici. Déshabille-toi.

    La petite black eut du mal à respirer. Elle regarda autour d'elle. Il n'y avait personne dans cet espace vert qui séparait le bâtiment de la rue, mais elle entendait encore nettement les bruits de la circulation. Quelqu'un pouvait arriver à tout moment, où voir ce qui se passait par une fenêtre. Elle regarda en hauteur, impossible de savoir ce qui se passait derrière les vitres. Cependant elle n'avait pas d'autre choix que d'obéir. Elle enleva ses chaussures d'abord, c'était plus sûr. Pieds nus, elle ôta ensuite aussi rapidement qu'elle le put sa veste, son top blanc puis sa jupe. Se retrouver complètement nue dehors dans un lieu public où n'importe qui pouvait arriver à tout moment la fit frissonner. Michaël récupéra les vêtements et le sac de la jeune fille. Puis il ouvrit la porte et entra, Maryline sur ses talons. La jeune fille était en transe, les sens en éveil comme ils ne l'avaient jamais été. Michaël appela l'ascenseur, mais il y eut un problème. Après de longues secondes d'attente, les portes ne s'ouvraient pas.

    • Merde, il doit être en panne, fit le jeune homme. Ca arrive, parfois. On va devoir prendre les escaliers.

    Maryline gémit de dépit. Soudain, le bruit de la porte d'entrée du bâtiment se fit entendre. Quelqu'un entrait ! Michaël réagit instantanément, prit la lycéenne par le bras et l'envoya vers un recoin du hall. La petite black faillit tomber sous la force de son copain, mais elle comprit le message et se cacha derrière un renfoncement du mur. Il y avait là une porte, certainement une entrée vers les caves. Elle pourrait s'y réfugier si besoin. Pour le moment, elle resta juste cachée derrière le mur pour écouter ce qui se passait.

    • Michaël, bonjour ! Fit une voix masculine.

    • Salut Gérald ! Répondit Michaël de manière détendue.

    • J'ai cru te voir avec quelqu'un, dit celui qui s'appelait donc Gérald. J'ai rêvé ?

    • Je suis tout seul, t'as peut-être vu une ombre, répondit le jeune homme en rigolant.

    • Ouais, j'suis fatigué, dure journée, fit la voix masculine sur le même ton.

    Maryline entendit des bruits comme des petits clics, et osa un coup d'oeil rapide. Gérald appuyait sur le bouton d'appel de l'ascenseur. Il était plus vieux que Michaël mais encore jeune, avec des cheveux un peu longs, blonds et mal coiffés, une courte barbe et des lunettes rondes.

    • Ha ? Il n'y a pas d'ascenseur ? Demanda-t-il.

    • Et non, encore une fois, répondit Michaël. J'allais passer par les escaliers. Tu viens ?

    • Ouais, souffla Gérald exaspéré. Six étages, allons-y. Ca fera mon sport de la semaine !

    Il préféra en rigoler, et la petite black entendit des pas monter les escaliers en s'éloignant. Elle jeta un coup d'oeil. Michaël était parti aussi. Elle se retrouvait seule, nue comme au premier jour, dans le hall de l'immeuble. Son copain allait-il revenir la chercher ? Elle n'en était pas certaine, sinon il aurait plutôt laissé partir Gérald tout seul. N'importe qui pouvait débarquer dans ce hall à tout moment. Elle ne pouvait pas rester là à attendre. Peut-être devrait-elle suivre les deux hommes dans les escaliers, mais de loin. Et quand Gérald atteindrait son palier, elle pourrait ensuite rejoindre Michaël sans encombre. Enfin, si par chance elle ne croisait personne d'autre dans les escaliers. Avec la panne d'ascenseur, c'était fort possible. Maryline inspira un grand coup et réfléchit. Un bruit lointain, certainement à l'extérieur du bâtiment, la décida subitement et elle courut pour traverser le hall et se lancer dans les escaliers. Ses pieds nus claquaient légèrement par terre et ses seins gigotaient dans tous les sens. Elle n'osa pas regarder derrière elle si quelqu'un arrivait dans le hall. Elle monta les marches quatre à quatre pour se mettre hors de vue en quelques secondes. Heureusement à pieds nus elle pouvait monter sans faire de bruit. Elle ne ralentit le rythme que lorsqu'elle entendit les voix de Michaël et Gérald se rapprocher. Ils devaient se trouver un étage au-dessus d'elle. Elle entendait leurs bruits de pas et ils discutaient. Elle garda le même rythme qu'eux, restant à une distance d'un étage. A chaque porte palière qu'elle passait, la jeune fille craignait qu'elle ne s'ouvre brusquement sur quelqu'un. Ce qui arriva au quatrième étage. La porte juste en haut de la volée de marches où elle se trouvait s'ouvrit. Elle crut que son cœur allait exploser. Elle n'eut que le temps de faire demi-tour en hâte et redescendit avant que la porte ne soit entièrement ouverte. Elle arriva à l'étage en-dessous et entendait les pas d'une personne qui descendait juste au-dessus d'elle. La porte numérotée 3 était face à elle. Elle n'avait pas le temps de tergiverser. Elle l'ouvrit et entra sur le palier, puis referma la porte derrière elle. Elle regarda à droite puis à gauche, il n'y avait personne dans le grand couloir. Son cœur battait comme s'il allait sortir de sa cage thoracique. Elle se rapprocha de la porte et entendit les pas qui passaient devant, puis continuaient leur chemin vers le bas. Elle ne voulait pas s'attarder sur ce palier, elle craignait de voir s'ouvrir la porte d'un appartement à tout moment. Elle n'attendit que quelques secondes, puis entrouvrit la porte. La voix était libre. Les pas s'éloignaient en bas, et elle entendait encore les deux hommes qui se parlaient plus haut. Elle quitta le palier et remonta dans les escaliers, accélérant le pas pour se rapprocher des voix. Si Gérald n'était pas sorti au quatrième palier, c'est qu'il habitait certainement au cinquième. N'avait-il pas parlé d'étages ? Elle ne se souvenait plus. Au cinquième, il continua son chemin avec Michaël. Quelle poisse ! Il habitait au même étage que son copain, le sixième étant le dernier. Elle attendit au cinquième étage alors que les deux hommes ouvraient la porte du sixième. La porte se referma sur leurs voix. Maryline monta avec prudence, et écouta à la porte. Michaël et Gérald se dirent encore quelques mots, puis elle entendit une porte claquer. Un long silence lui laissa entendre les battements de son propre cœur. Puis une deuxième porte claqua. Que faisait Michaël ? Elle ouvrit la porte précautionneusement. Toutes les portes des appartements du palier étaient fermées et il n'y avait personne. La petite black marcha pieds nus jusqu'à la porte de Michaël et toqua doucement, surveillant ses arrières. La situation lui rappelait le soir où le grand gaillard l'avait jetée hors de l'appartement toute nue. Elle essaya de calmer son cœur, de ne pas paniquer autant que cette fois-là. La porte s'ouvrit et c'est un Michaël tout souriant qui l'accueillit.

    • Je suis impressionné, ma belle, dit-il. Je pensais que tu n'aurais pas le cran de monter.

    • Laisse-moi entrer, vite ! Fit la jeune fille en trépignant sur place.

    • Pas de précipitation, répondit le grand gaillard avec calme. La punition n'est pas terminée.

    • Nooooon, s'il-te-plaît, sanglota Maryline. Laisse-moi rentrer.

    Elle plaidait mais elle savait bien que Michaël n'en ferait qu'à sa tête. Et elle n'osait pas forcer le passage et risquer de le contrarier. La gifle dans le bus l'avait déjà suffisamment énervé.

    • Il faudra gagner ton entrée en accomplissant un gage, dit le jeune homme. Attends-moi ici, ne bouge surtout pas.

    La petite black serra ses bras contre sa poitrine. Elle frissonnait sous la fraîcheur de l'air du palier. Elle tendait l'oreille mais n'entendit aucun bruit suspect dans l'immeuble. Michaël revint rapidement, une main derrière le dos.

    • Fais exactement ce que je te dis et tu vas rentrer rapidement, dit-il. Tourne-toi et penche-toi en avant. Non, non, les jambes tendues, ne plie pas les genoux, voilà. Ecarte les pieds. Pose les mains à terre. C'est ça.

    Maryline avait obéi sans broncher. Elle se sentait rouge de honte dans cette position, le cul indécemment offert, les seins lui tombant sur le menton, en plein milieu du palier de cet immeuble. Elle sentit les doigts de son copain effleurer sa chatte qui lui était servie comme sur un plateau.

    • Tu dégoulines ma pauvre, fit le grand gaillard tout sourire. Ta chatte mouille toujours autant que quand je t'ai doigté dans le bus. A croire que ça te plaît tout ça !

    La lycéenne poussa un petit gémissement de protestation.

    • Allez, on ne va pas traîner, dit Michaël. Ce serait bête que quelqu'un arrive maintenant, non ? Tiens, prends ça.

    Il dévoila l'objet qu'il cachait derrière son dos et le tendit à Maryline entre ses jambes : une banane. Avec un regard interrogatif, la jeune fille tendit tout de même sa main droite et la prit.

    • Rentre-là dans ta chatte et masturbe-toi un peu avec, ajouta le grand gaillard. Mais je te préviens, ne jouis pas. Tu t'arrêtes si tu sens que tu tiens plus. Et tiens la position.

    Maryline soupira. Il trouvait toujours de nouvelles idées pour l'humilier. Mais elle ne voulait pas discuter, il valait mieux faire vite. Toujours penchée en avant, une main à terre, elle se servit de l'autre main entre ses cuisses pour introduire l'extrémité du fruit dans son vagin. C'était froid, mais il entra facilement grâce à l'humidité de sa vulve. C'était la première fois qu'elle s'enfonçait un fruit dans le vagin, et elle trouvait ça complètement obscène. Elle ressortit la banane, la réintroduit un peu plus profondément, puis la retira de nouveau. Elle était grossse, plus grosse que le sexe de Michaël, lui semblait-il. Elle l'entra de nouveau dans sa chatte, de plus de la moitié de la longueur cette fois, et commença des va-et-vients. Elle se détendit, ça lui faisait du bien. Elle ne tarda à se sentir toute excitée et à avoir envie de jouir. Elle accéléra la cadence, se baisant elle-même avec cette banane. Des bruits de succion se firent entendre. Elle ferma les yeux en se masturbant de plus en plus rapidement, et commença à haleter. Elle avait mal au bras et craignait de ne pas pouvoir tenir très longtemps cette position. Mais l'orgasme n'était pas loin, l'échéance était proche. A chaque coup de banane qui touchait le fond de son vagin elle poussait un petit gémissement. Ses jambes frémirent et soudain, la banane lui fut arrachée de sa chatte. Michaël lui avait saisi le poignet et avait interrompu sa masturbation.

    • Tsss tsss ! J'ai dit que tu ne devais pas jouir, dit le jeune homme. Pas de triche, sinon tu ne rentres pas. C'est mon voisin Gérald qu'on a vu tout à l'heure, c'est un musicos. Vu le nombre de filles que je vois défiler chez lui, ça doit être un sacré baiseur. Je me dis qu'il serait pas mécontent de te trouver là comme ça. Alors fais bien ce que je te dis, sinon je l'appelle.

    Maryline était encore pantelante, toujours dans la même position, sa peau noire luisante d'un peu de sueur. La banane dans la main de son copain était couverte de son jus. Il lui tendit le fruit à nouveau.

    • Maintenant tu te la mets dans le cul, dit-il simplement.

    • Pardon ? Fit la petite black qui crut avoir mal compris.

    • Tu as bien entendu. Tu te l'enfonces dans le cul et tu pourras rentrer. Tu as déjà eu ma bite là-dedans, non ? Ca devrait pas être difficile alors.

    Maryline prit la banane dans sa main et ferma les yeux. Michaël était diabolique. Maintenant elle devait se sodomiser elle-même. Elle n'y aurait pas pensé. Quelle humiliation, quelle punition ! Elle prit son courage à deux mains et pointa l'extrémité du fruit contre son anus. Elle pouvait le faire, se dit-elle pour s'encourager. Heureusement qu'elle venait de lubrifier abondamment cette banane. Forte de sa courte expérience de la sodomie avec son copain, elle savait qu'elle devait se détendre au maximum afin de minimiser la douleur. Elle essaya donc d'évacuer toute tension dans son bassin et son anus, et poussa la banane. Le bout pénétra dans le petit trou, mais rapidement la jeune fille sentit que le fruit était plus large que le sexe de Michaël. Ca ne se ferait pas sans difficulté. Elle poussa encore malgré tout, faisant entrer la banane millimètre par millimètre. Elle devait lutter contre une douleur qui devenait de plus en plus forte à mesure qu'elle faisait pénétrer l'intrus entre ses fesses. Son anus était dilaté plus qu'il ne l'avait jamais été. Elle se mordit les lèvres, et essaya de faire tourner légèrement la banane pour faciliter la pénétration.

    • Bieeeeen, fit Michaël. Mais ne traîne pas, je crois que j'entends du bruit en bas.

    • Ho non ! Lâcha Maryline, paniquée. Laisse-moi rentrer , je l'ai fait, regarde.

    • C'est pas assez, répondit le grand gaillard. Faut que tu aies au moins la moitié à l'intérieur, sinon ça compte pas.

    La petite black gémit de dépit. Elle ressortit légèrement la banane puis l'enfonça avec plus de force, laissant échapper un autre gémissement, de douleur celui-là. Des larmes se mirent à couler le long de ses joues. Elle sentait son anus écartelé. C'était si serré qu'elle craignit que le fruit n'explose sous la pression. Elle réitéra la pénétration deux fois, fronçant les sourcils, et eut l'impression qu'elle allait se déchirer le bassin en deux. L'objet intrus lui semblait énorme dans son corps. Elle sentit tout à coup la banane pénétrer plus avant, poussée avec l'aide de Michaël qui venait de poser sa main sur celle de Maryline. La lycéenne poussa un râle de douleur.

    • C'est bon comme ça, dit le jeune homme d'une faible voix, lève-toi.

    Maryline fit mine de se lever mais la douleur dans son fondement l'empêcha de se mettre complètement debout. Elle remarqua tout à coup que la porte menant à l'escalier était en train de s'ouvrir. Elle fut levée du sol par une poigne de fer, et franchit la porte de l'appartement dans les bras puissants de son copain. La porte se referma derrière eux in extremis. Michaël reposa la petite black sur ses pieds. Elle était à l'abri. Immédiatement elle porta la main à son derrière pour enlever la banane qui la gênait douloureusement, autant physiquement que pour son amour-propre. Mais Michaël l'en empêcha.

    • Non non, tu gardes ça, je t'ai pas dit de l'enlever ! Dit-il en attrapant de nouveau la jeune fille entre ses bras et en la soulevant comme une simple poupée.

    • Mais arrête ! Cria Maryline en sanglotant. Ca me fait mal ! Tu me fais mal, enculé !

    Elle se retrouva le ventre sur l'épaule du grand gaillard, son visage dans son dos. Il la portait comme un sac de patates. C'est alors qu'on frappa à la porte. Maintenant fermement la jeune fille sur son épaule, Michaël approcha de la porte pour essayer de voir par le judas, mais avec son fardeau il ne parvint pas à voir correctement.

    • Qui est là ? Demanda-t-il à haute voix.

    • C'est ton père, qui tu veux que ce soit ? Répondit la voix agacée de Pierre. Ouvre, imbécile !

    Le grand gaillard appuya simplement sur la poignée pour déverrouiller la porte et recula de quelques pas. La porte s'ouvrit en grand sur un Pierre qui s'immobilisa sur place, surpris par la vision de son fils portant une fille noire sur son épaule et dont il ne voyait que le bas du corps, les pieds tournés vers lui, le cul tourné vers le ciel avec une banane qui en émergeait à moitié.

    • Ha oui, fit-il interloqué, je ne m'attendais pas à ça.

    Puis il explosa d'un rire graveleux, entra et referma la porte derrière lui. Il portait un grand sac de courses qu'il posa au salon et ôta son manteau.

    • Qu'est-ce qui lui vaut de se retrouver dans cette situation ? Demanda-t-il en retirant ses chaussures et en pointant Maryline du doigt.

    • Elle a été vilaine, répondit Michaël en riant à son tour. Encore une fois. Alors je la punis.

    La jeune fille ne tentait pas de se débattre. Elle essayait plutôt de bouger le moins possible pour calmer la douleur lancinante qui se diffusait dans tout son bas-ventre. Ses larmes ne cessaient de couler.

    • Pose-là au bord du canapé, dit Pierre. J'ai ramené plein de choses pour elle.

    Michaël descendit la petite black de son épaule et la disposa en travers de l'accoudoir du canapé, le cul et la banane pointés vers eux. La jeune fille aida juste son copain en bougeant un peu pour adopter une position la moins désagréable possible, les bras croisés sous son visage sur le canapé. Elle profita de cette accalmie pour parler d'une voix faible au jeune homme.

    • S'il-te-plaît, Michaël, je peux retirer ça de... de là ?

    • Retirer quoi ? D'où ? Exprime-toi clairement, ma chère, si tu veux que je t'écoute.

    Il poussait l'humiliation jusqu'au bout. Elle comprit qu'il fallait être crue. Elle renifla avant de reprendre. Elle réfléchit à une excuse pour qu'il accepte de l'écouter.

    • Je voudrais retirer cette banane de mon cul, s'il-te-plaît. Il faudrait que je téléphone à François pour une fois, et je ne pourrai pas si... si j'ai ça en moi.

    • Ho je vois, fit le grand gaillard. Je pense pas qu'avoir le cul bouché t'empêchera de parler. Alors c'est quoi ? Tu aurais trop honte de parler à ton cousin en sachant que tu as une banane dans le cul ?

    Rien que d'imaginer la scène, Maryline sentit le rouge lui monter aux joues.

    • Et bien tu aurais mieux fait de te taire, continua Michaël avec un petite sourire sadique. Tu vas rester dans cette position sans bouger, je vais te donner le téléphone, et tu vas l'appeler.

    • Noooon ! Supplia la lycéenne.

    • Ca fait partie de ta punition, tu n'as pas le choix.

    Le jeune homme prit le téléphone de la maison et le lui tendit. Maryline prit le combiné, puis se résigna à composer le numéro. Elle vit que Pierre était en train de vider le contenu de son sac sur le canapé devant elle. Il s'agissait de vêtements féminins. Elle regarda le père de Michaël avec surprise, alors que son fils se plaçait derrière elle.

    • Allo ? Fit-elle alors que son correspondant avait décroché. Oui c'est moi. Tu es déjà à la maison ? Je suis chez Michaël.

    Alors qu'elle échangeait quelques paroles banales avec son cousin, des sensations désagréables venant de son derrière la traversèrent. Michaël touchait à la banane. Il essayait de l'enfoncer un peu plus. La jeune fille essaya de ne rien faire transparaître au téléphone, gardant un ton monocorde.

    • Non, on n'a pas oublié l'invitation de Cédric, répondit-elle à une question de François. C'est ce soir, oui.

    Elle lança un regard interrogateur à Michaël, et celui-ci lui dit à voix basse mais en articulant bien qu'il n'avait pas oublié. Il lui dit qu'il l'emmènerait directement et que François n'avait qu'à les retrouver là-bas ; ce qu'elle répéta au téléphone. En même temps qu'elle parlait, il manipulait toujours la banane, la retirant légèrement pour l'enfoncer de nouveau, faisant de lents va-et-vients qui mettaient sa copine à la torture. Elle se retenait de gémir et luttait pour parler normalement.

    • Si je rentre avec toi après ? Heu...

    Elle hésita en regardant encore une fois Michaël. Celui-ci laissa transparaître une expression d'agacement, mais son père lui dit qu'il devait la laisser rentrer avec son cousin. « OK », lâcha-t-il alors en poussant la banane un grand coup, par frustration ou colère.

    • Houuuuu, laissa échapper la petite black. Non, je me suis cogné le petit orteil, c'est pas pour toi. Oui, je rentrerai avec toi après le repas. OK. Ha au fait, ce week-end je vais chez mon père. Oui, il est au courant, je l'ai eu au téléphone hier.

    Elle expliqua son programme à François, qu'elle allait à son entraînement de pom pom girl le lendemain samedi et qu'elle partirait directement après, puis qu'elle serait de retour dimanche pour leur première prestation en match. Elle ne serait donc pas de retour chez son cousin avant le dimanche soir, et elle ne pouvait pas lui donner d'heure précise. « On te ramènera de toute façon » précisa Michaël sans cesser de la sodomiser avec la banane. La jeune fille le répéta à François d'une voix éraillée, les yeux à demi fermés, les ongles des doigts qui ne tenaient pas le téléphone plantés dans le cuir du canapé.

    • OK, à tout à l'heure, fit-elle dans un soulagement.

    Elle coupa la conversation et enfouit son visage dans le canapé en gémissant. Honte ou douleur, elle n'aurait su dire ce qui lui faisait le plus mal.

    • Bon, si j'ai bien compris c'est pas la peine que je vous fasse à manger alors, dit Pierre. Vous êtes invités pour le dîner, c'est ça ?

    • Oui, répondit Michaël en lâchant la banane au grand soulagement de Maryline. Est-ce que tu pourrais me prêter la voiture ?

    • Tu en demandes beaucoup, là, répondit son père. Tu sais que je n'aime pas que tu conduises ma voiture. D'autant plus que là-bas vous allez certainement boire et que je ne voudrais pas que tu prennes de risque.

    Le fils et le père discutèrent de ça un petit moment, et finalement Pierre accepta de les accompagner chez Cédric en voiture. Pour le retour il faudrait que Michaël lui téléphone pour qu'il revienne les rechercher, pas trop tard bien sûr.

    • Bon, pour l'instant enlève-lui ça s'il-te-plaît, demanda-t-il en indiquant à son fils la banane qui n'émergeait plus que de quelques centimètres de l'anus dilaté de Maryline. Ce sont des vêtements d'Alice que j'ai ramenés. Elle ne les met plus depuis longtemps, et j'ai pensé à les donner à Maryline. Il faudrait qu'elle les essaie pour voir.

    Michaël trouva l'idée excellente, et à la perspective d'une séance d'essayage il retira la banane du fondement de sa copine sans broncher. La petite black poussa un gémissement de soulagement alors qu'il lui semblait que son ventre se vidait.

    • Merci, fit-elle dans un souffle autant à l'attention de Michaël que de son père.

     

    A suivre...


    2 commentaires
  • Maryline retrouva Michaël à la cantine. Il lui demanda d'abord de lui raconter son entrevue avec son prof de maths, ce qu'elle fit en faisant attention de ne se faire entendre que de son copain. Celui-ci semblait satisfait de la situation, l'air de dire « tu vois, je te l'avais bien dit ». Puis la petite black revint sur ce qui lui était arrivé le matin. Elle lui parla de Samira qui préférait qu'il reste discret sur ce qui s'était passé avec elle. Michaël acquiesça sans conviction. Enfin Maryline sentit la moutarde lui monta au nez quand elle évoqua les messages que lui avait montrés Omar.

    • Mais pourquoi tu lui as parlé de ces putains de règles ? Fit-elle en essayant de ne pas hausser le ton. On pouvait pas garder ça pour nous ?

    Le grand gaillard haussa les épaules avec un sourire coupable.

    • Maintenant il m'a demandé de... de... commença la jeune fille.

    • Il t'a demandé quoi ? Demanda Michaël. Dis-moi !

    Elle avait voulu ignorer la demande d'Omar et garder ça pour elle, mais à présent elle en avait trop dit.

    • OK, dit-elle en soupirant et en approchant encore son visage de Michaël. Il a vu une fille avec un top et il veut que j'enlève les manches de mon -t-shirt, que je les coupe, j'sais pas moi.

    • Ben c'est rien ça, fit Michaël en rigolant. T'as déjà fait bien pire, non ?

    • Oui, c'est pas ça qui me fait peur. C'est ce qui viendra après. Parce que maintenant qu'il est au courant des règles, il va vouloir en abuser, c'est clair. Mais pourquoi tu lui as parlé de ça ? Il faut lui dire que c'est qu'entre toi et moi.

    • Non, répondit simplement le jeune homme.

    • Comment ça, non ?

    • Non, parce que s'il connaît les règles elles s'appliquent aussi avec lui.

    Maryline ouvrit la bouche pour protester mais le jeune homme lui mit un doigt sur les lèvres et continua.

    • Souviens-toi ce que je t'ai dit hier avec la dernière règle. Elle s'applique avec tous ceux qui sont au courant. Et donc avec Omar à partir de maintenant. Et comme il connaît aussi toutes les autres règles, elles s'imposent aussi avec lui.

    • Mais nooooon, protesta la petite black. Il y a rien qui peut m'obliger à lui obéir.

    • Si. Moi. Est-ce qu'il faut que j'utilise encore la menace des photos, et même de toutes les vidéos que j'ai maintenant ? Il y aurait de quoi faire un film porno entier avec ce que j'ai comme matière maintenant. Tu pourrais devenir une star d'internet, tu sais. Et tu oublies peut-être qu'Omar a pris plein de photos aussi.

    Maryline avait occulté le fait que tout avait commencé par des photos, par un chantage. A présent Michaël en avait beaucoup plus, c'était un fait. En y repensant, elle se dit qu'elle aurait pu éviter tout ça dès le début. Si elle l'avait laissé montrer une simple photo de ses seins, ça aurait été bien peu de choses par rapport à tout ce qu'il lui avait fait faire jusqu'à maintenant. Si tous les élèves de sa classe, ou même du lycée entier, avaient vu cette photo, la situation aurait-elle été pire que maintenant ? Elle aurait eu un moment de honte, ça aurait peut-être pu dégénérer en harcèlement à la rigueur. Mais est-ce qu'elle serait devenue le jouet sexuel de tout un tas de mecs ? Est-ce qu'elle aurait participé à un gang bang avec des rappeurs ? Est-ce qu'elle serait allée au stade presqu'a poil ? Est-ce qu'on l'aurait sodomisée ? Est-ce qu'elle aurait subi une double pénétration ?... Soudain elle eut une pensée qui l'étonna elle-même : « ça aurait été dommage de manquer tout ça ». Elle en fut pétrifiée un instant. Que lui arrivait-il ? Michaël la ramena à la réalité par une question qui arrivait à point nommé, comme s'il lisait dans ses pensées.

    • Dis-moi pourquoi tu obéis à mes règles ?

    • Heu... Parce que tu as ces photos et que je voudrais pas que tu les montres à tout le monde.

    • T'en es sûre ?

    • Oui, répondit Maryline. C'est à cause de ces photos que je suis tombée dans ton piège. J'ai pas le choix.

    • Tu as peur que je les montre à qui ? Omar ? Jérémy ? Comment s'appellent les autres, déjà ? Il y en a combien qui t'ont touchée ? Qui t'ont baisée ? Et tu as peur qu'ils voient des photos ?

    • Il n'y a pas qu'eux, fit la jeune fille. Si tu les montrais à mes copines je serais morte de honte.

    • Plus que si Khedidja apprend que tu t'es fait tripoter par son copain ? Plus que de te faire bouffer la chatte par l'une d'elles ?

    • Heuuuu...

    Maryline ne savait pas quoi répondre. Elle-même était perdue dans ses émotions.

    • Quand tu sauras répondre à cette question, tu auras fait un grand pas, dit Michaël en plongeant son regard intense dans les yeux de la petite black. Puis il regarda autour de lui. Maryline mangea le reste de son repas sans parler, le regard au loin.

    • Les meufs sont frileuses ou quoi ? Fit Michaël à la fin du repas. Il n'y a pas beaucoup de minijupes. Par contre il y en a une là-bas, on voit son nombril.

    La petite black regarda dans la direction qu'il indiquait. Elle aperçut la lycéenne dont il parlait. Elle portait un t-shirt assez court, dont elle avait relevé le bas en discutant avec ses copines.

    • Elle l'a relevé exprès, ça ne compte pas, dit Maryline.

    • Ho si, ça compte, affirma son copain. Elle en montre plus que toi.

    • Pfffff, souffla-t-elle.

    Encore perdue dans ses réflexions, elle n'avait pas le courage de discuter. Michaël avait décidé qu'elle devait raccourcir son t-shirt et il ne reviendrait pas là-dessus, elle le savait. Mais il y avait une question qu'elle se posait. Le ferait-elle à cause de son chantage aux photos ? Ou juste parce qu'elle avait envie de lui faire plaisir ? Ou alors, mais elle avait du mal à formuler cette question dans sa tête, en avait-elle envie elle-même ? Son attention se porta sur son sexe, nu sous sa jupe. Elle y ressentit cette boule de chaleur qu'elle commençait à connaître, et elle savait que sa vulve devait être humide.

    • Viens, on va s'occuper de ça, dit Michaël en se levant.

    • Quoi ? fit sa copine en se demandant s'il parlait de s'occuper de son sexe.

    • On va travailler du ciseau, je vais te montrer mes talents de haute couture ! Répondit-il en rigolant.

    Ils quittèrent le réfectoire et Michaël emmena la lycéenne par la main. Ils évitèrent le regard d'un pion pour se faufiler dans un couloir interdit aux élèves à la pause du midi. Le grand gaillard testa plusieurs portes et en trouva une qui n'était pas verrouillée. Il fit entrer sa belle dans la salle de classe vide et referma la porte derrière lui.

    • Déshabille-toi, lança-t-il à la petite black.

    Maryline ne perdit pas de temps et enleva sa veste, puis son t-shirt blanc qu'elle tendit à son copain. Celui-ci le prit et fouilla dans son sac d'école.

    • La jupe aussi, j'ai dit déshabille-toi, ajouta-t-il en regardant sa copine comme si elle n'avait rien compris.

    • Excuse-moi, fit la jeune fille qui était déjà seins nus, je n'avais pas compris que...

    Elle ne termina pas sa phrase, et fit glisser sa jupe à ses pieds, avec un frisson d'appréhension. Elle se retrouvait nue, juste vêtue de ses chaussures, dans l'enceinte du lycée. Elle avait encore du mal à se faire à ce genre de situation. Elle ramassa la jupe et la posa sur une table à côté d'elle. Les fesses posées contre le bord d'une table, elle regardait ce que faisait Michaël. Il avait trouvé ce qu'il cherchait dans son sac : une paire de ciseaux. Il les donna à Maryline, avec le t-shirt.

    • Tiens, c'est à toi de le faire, après tout, lui dit-il. Je vais pas te mâcher tout le travail.

    La petite black prit le t-shirt et les ciseaux en soupirant. Elle les posa sur la table et chercha où commencer.

    • Je coupe où exactement ? Demanda-t-elle.

    • C'est toi qui voit, répondit le grand gaillard qui s'approcha derrière elle. Ce qu'il faut, c'est qu'on voit aucune fille habillée plus court que toi. A toi de voir jusqu'où il faut aller.

    Il posa une main sur les fesses rondes de la jeune fille.

    • Arrête ! Sinon je vais pas y arriver, lui dit-elle.

    • Fais ce que t'as à faire et laisse-moi faire ce que j'ai envie, répondit le jeune homme. Ecarte un peu les cuisses.

    Il accompagna sa demande en l'aidant de la main, et la petite black obtempéra en espaçant ses pieds. Elle donna un coup de ciseau pour commencer à enlever les manches de son t-shirt. Derrière elle, Michaël fit glisser sa main entre les cuisses charnues jusqu'au sexe de sa copine.

    • Mais tu es toute humide, dis donc, dit-il avec un sourire ironique. Tu as envie que je te prennes, là ? Continua-t-il en posant ses lèvres dans son cou.

    • Mais arrêteeeuuu ! Je vais pas y arriver, fit Maryline en pouffant.

    Elle se concentrait pour couper correctement le vêtement. Elle ne voulait pas que ce soit moche, avec des bouts de fils qui dépassent. Elle voulait que ce soit propre, et qu'on ne voit pas que ça avait été coupé volontairement. Soudain elle sentit quelque chose de plus gros qu'un doigt s'insérer entre ses fesses. Elle tourna la tête. Michaël avait baissé son pantalon, et son sexe se dressait fièrement contre son derrière.

    -Non Michaël s'il-te-plaît, laisse-moi faire ça tranquille...Haaaaaaaan !

    Le grand gaillard l'avait brusquement penchée en avant d'une poussée dans le dos. Puis sans prévenir, il lui ouvrit les fesses des deux mains et plongea sa bite tendue dans la chatte luisante. Il s'enfonça jusqu'aux couilles et la petite black lâcha une expiration bruyante. Puis le jeune homme se retira entièrement, laissant juste son gland posé à l'entrée du vagin. Une nouvelle poussée lente et forte arracha un gémissement à sa copine.

    • Continue ce que tu faisais, on n'a pas toute l'après-midi, dit Michaël en se retirant de nouveau.

    La petite black se remit à la tâche alors que son copain commençait à la baiser tranquillement par de profondes pénétrations. Elle appréciait les douces sensations que lui procurait son copain, et se concentrer en même temps sur ce qu'elle faisait n'était pas si évident.

    • Coupe, vas-y coupe ! L'encourageait en même temps le grand gaillard.

    Maryline avait commencé par s'occuper des manches, qu'elle coupait méticuleusement au niveau des coutures. Le mouvement rythmé de son corps poussé par les coups de bassin de Michaël ne lui facilitait pas la tâche.

    • Moins fort, tu me fais bouger, dit-elle.

    • T'occupes ! Coupe, coupe encore !

    Le jeune homme, au contraire, accéléra le rythme. Le son des chairs cognant l'une contre l'autre se fit entendre. Maryline sentait le plaisir se diffuser dans ses hanches, dans son ventre. Elle donna encore quelques coups de ciseaux aux manches, avec moins de maîtrise qu'auparavant, avant de s'attaquer au bas du t-shirt.

    • Coupe ma chérie, coupe autant que t'as de plaisir, l'encouragea Michaël.

    Ses pénétrations devinrent plus rapides, et tout le corps de la petite plack tremblait en rythme. Le bruit des chairs se transforma en bruits de succion. Elle mouillait abondamment et retenait des gémissements. Elle n'oubliait pas qu'elle se trouvait dans le lycée et qu'il fallait éviter d'attirer l'attention. Elle donna des coups de ciseaux de moins en moins précis, incertaine du résultat final.

    • Coupe, coupe !

    Le grand gaillard donnait des coups de piston rapides er puissants en tenant fermement la jeune fille par les hanches. En même temps il essayait de voir ce qu'elle faisait avec ses ciseaux. Il eut un sourire en apercevant qu'elle tranchait dans le tissu de manière désordonnée, au rythme de ses coups de bite.

    • Coupe, vas-y !

    Maryline respirait fortement, ballotée d'avant en arrière et les yeux qui se fermaient parfois à demi sous les ondes de plaisir. Les mots de son amant la poussaient à couper encore, et elle tentait encore de faire ça proprement. Elle savait qu'elle avait déjà coupé plus qu'elle ne devrait, mais elle suivait les injonctions de son copain.

    • Coupe !

    Elle coupait de nouveau les ouvertures des manches, puis reprenait le bas. L'orgasme montait, elle le sentait.

    • Coupe encore !

    Le grand gaillard accéléra encore, donnant de furieux coups de bite. Lui aussi sentait qu'il allait bientôt exploser.

    • Coupe... cooouuuupe !

    La petite black lâcha les ciseaux et se laissa aller contre la table. Elle ne put retenir un gémissement. Ses jambes tremblaient. Tout à coup elle se mordit les lèvres et serra le t-shirt entre ses doigts. Elle eut des spasmes et Michaël sentit son vagin se contracter. Sa bite était absorbée par le gant de chair et cette sensation l'amena au bord de l'éjaculation. Il se retira alors et retourna brusquement comme une poupée le corps de sa copine. Elle se retrouva dos sur la table. Le garçon prit son sexe tendu et luisant entre ses mains et le masturba rapidement. Quelques mouvements suffirent à provoquer l'éruption attendue. Le premier jet échoua sur le ventre de la lycéenne, et le grand gaillard continua de se vider les couilles, laissant une ligne de sperme jusqu'au pubis. Il posa ensuite les mains des deux côtés de la tête de sa copine, et reprit son souffle. Maryline était essouflée elle aussi, et lâcha un petit rire. Michaël rit à son tour.

    • C'était bon ! Dit-il

    • Oui, t'étais chaud, dis donc !

    Ils restèrent ainsi quelques instants, échangeant des regards complices.

    • Il faut que je me nettoie, dit la jeune fille en regardant son ventre.

    • Tu peux le nettoyer avec ton t-shirt, dit Michaël.

    • Ca va pas ? C'est crade.

    Elle eut soudain peur que ce ne soit un ordre et que son copain ne prenne mal son refus, mais celui-ci eut une autre idée.

    • Ok, alors tu le laisses là, dit-il en se relevant et en se rhabillant. Etale-le sur ton ventre.

    Maryline ouvrit de grands yeux. Elle trouvait ça aussi dégueulasse que de nettoyer avec son t-shirt. L'odeur allait rester sur sa peau, c'était évident. Mais elle n'osa pas refuser une nouvelle fois. Le souvenir des punitions était encore trop présent. Alors elle posa la paume de sa main sur le sperme frais, et commença à l'étaler sur tout son ventre. Elle l'appliqua comme si c'était de la pommade, depuis la naissance de ses seins jusqu'à son pubis. Il fallut bien ça pour que la semence laiteuse ne soit plus visible. Seul le lustre de la peau noire et l'odeur caractéristique indiquaient qu'elle était bien présente. Ceci fait, la petite black descendit de la table.

    • Je peux me rhabiller ? Demanda-t-elle à Michaël afin d'être sure de ne pas commettre d'impair.

    • Oui tu peux, répondit-il en regardant son smartphone. Ca devrait bientôt sonner la reprise des cours.

    La jeune fille remit alors en vitesse sa jupe, puis prit le t-shirt blanc qu'elle étendit à deux mains devant elle afin de constater l'étendue des dégâts. Ca lui semblait bien court, mais elle ne saurait réellement ce que ça donnait que quand elle l'aurait enfilé. Ce qu'elle fit avec appréhension. Elle lissa le t-shirt serré sur sa peau, sur ses seins libres, et tira sur l'extrémité inférieure. Son ventre était complètement nu, luisant du sperme qu'elle y avait étalé, son nombril visible, et même en tirant le t-shirt n'arrivait qu'à quelques centimètres en-dessous de ses seins. Et si elle tirait trop dessus, le décolleté en V descendait dangereusement, risquant de dévoiler ses mamelons. Ses seins étaient au moins couverts, se dit-elle, mais c'était vraiment le minimum. Quant aux manches, il n'en restait rien, et les ouvertures étaient très larges, si larges que la naissance des seins sur le côté était visible. Le t-shirt était devenu un débardeur, ou plutôt ce qu'on pourrait appeler un crop top. Michaël prit une photo. Maryline n'était pas certaine que cette tenue passerait sans encombre au lycée. Il y avait déjà eu des histoires pour « tenues indécentes ». Tant qu'elle portait sa veste, ça devrait aller, mais sans... Elle l'enfila pour voir. Ca masquait un peu la légèreté de la tenue, ce serait certainement plus acceptable. Heureusement, cet après-midi Maryline avait sport. Elle n'aurait pas à enlever sa veste devant les profs, et changerait de tenue pour le cours. Elle n'en dit pas un mot à Michaël qui semblait satisfait du résultat, elle ne voulait pas gâcher son plaisir.

    • Tu es superbe, dit le jeune homme.

    Ils prirent soin de mettre toutes les chutes de tissu à la poubelle, puis Maryline récupéra son sac et ils sortirent de la salle. La sonnerie retentit peu après. La petite black ne voulait pas préciser à son copain qu'elle se rendait au gymnase, peut-être avait-il oublié que le vendredi après-midi c'était sport pour elle. Elle voulait éviter les histoires avec sa tenue de sport, incertaine de ce que lui imposerait ou pas Michaël. Elle lui dit simplement que sa salle de cours était éloignée de la sienne et l'abandonna comme ça. Le subterfuge lui fit faire un grand détour et elle arriva au gymnase alors que les autres élèves entraient déjà dans les vestiaires. Les filles commencèrent à se changer. Maryline se mit à côté de Khedidja, mais elle vit que Samira, non loin, posait un regard étrange sur elle. Elle avait dû remarquer le changement de tenue. Est-ce que les filles allaient aussi sentir l'odeur de sperme sur elle ? Et peut-être celle de sa chatte ? La petite black avait la sensation de sentir le sexe à plein nez. Mais ce n'était pas son seul problème. Elle réfléchit un instant. Se changer sans montrer qu'elle ne portait pas de sous-vêtements risquait d'être un challenge. Elle ôta d'abord ses chaussures, puis sortit sa tenue de sport. Finalement pour le bas ça allait être facile. Elle enfila simplement son short noir sous la jupe, et ensuite seulement la fit glisser à ses pieds. Personne ne pouvait deviner qu'elle n'avait pas de culotte. Le short n'était pas trop serré, en coton, descendant sur les cuisses, très pudique. Par contre pour le haut, c'était une autre histoire. La jeune fille ne pouvait pas faire trop de chichi sans attirer l'attention sur elle. Après tout, se dit-elle, tout le monde avait sûrement remarqué le matin qu'elle ne portait pas de soutien-gorge, alors pourquoi s'en faire ? Parfois d'autres filles étaient sans soutif, le plus souvent celles qui avaient de tout petits seins, contrairement à elle. Elle se décida à faire comme si de rien n'était, et enleva sa veste puis son ex-t-shirt sans perdre de temps, face au mur pour en dévoiler le moins possible. A côté d'elle, Khedidja fit un sourire entendu.

    • Hé, regarde, fit-elle tout bas à sa copine.

    Sur ce la beurette enleva aussi son haut, et Maryline eut la surprise de voir qu'elle aussi avait la poitrine nue. Elle n'en avait rien vu sous le tissu épais de son sweat. Ses seins étaient de taille moyenne, un peu tombant aux tout petits tétons.

    • Ben oui, j'ai voulu essayer moi aussi, fit Khedidja avec un clin d'oeil.

    Elles rigolèrent et enfilèrent toutes les deux leurs t-shirts de sport. Celui de la beurette était bleu foncé, un peu large afin de masquer l'absence de soutien-gorge. Celui de la petite black était rouge, trop court pour être rentré dans son short, mais très respectable malgré tout. Cependant, avec la taille plus imposante de ses seins, il était probable que si elle bougeait beaucoup il serait évident qu'elle ne portait rien en-dessous.

    Au début du cours elle remarqua que certains garçons la regardaient particulièrement, évidemment, ou alors n'était-ce qu'une idée de son esprit ? Heureusement la prof de sport commença à leur faire faire des exercices individuels. Ils continuaient à travailler le volley-ball, et passaient chacun à son tour au filet pour s'exercer à des gestes de base avec le ballon.. Chaque fois que la petite black passait pour taper dans la balle ou sauter au filet, sa poitrine dansait outrageusement sous son t-shirt. Quelques réactions se firent entendre chez les garçons : exclamations de joie, obscénités à peine audibles, sifflements. Elle aperçut même Etienne faire le geste de se caresser les seins en la regardant d'un air moqueur. La prof dut intervenir une fois pour calmer le groupe, d'un « on se tait ! » autoritaire.

    • Tu les provoques un peu aussi !

    C'était Sandra, une de ses copines de classe, qui lui avait soufflé ça dans l'oreille, en posant la main dans son dos. Elle la caressa entre les omoplates.

    • Pas de soutif, voilà l'effet que ça fait, ajouta-t-elle. Mais peut-être que ça te plaît, après tout ?

    Maryline tenta de répondre tout bas, de se justifier, mais elle s'emmêla dans ses mots. D'autant plus que Sandra garda plus que nécessaire la main dans son dos, la caressant doucement. Elle avait bien constaté qu'il n'y avait pas de soutien-gorge, pas besoin de s'attarder à cet endroit. La petite black fut soulagée quand ce fut au tour de sa copine d'aller taper la balle. Elle aperçut Etienne qui continuait de lui faire des signes, faisant bien rire ses copains. Cette fois il se tenait à pleine main le paquet entre les jambes. La prof changea d'exercice, et alors qu'elle faisait la queue pour passer, Maryline sentit parfois une main lui pelotter fermement les fesses. Elle fit signe à Max qui se trouvait derrière elle d'arrêter ça mais lui faisait l'innocent. Un peu plus tard on tira carrément derrière son short pour dévoiler subrepticement une partie de ses fesses nues. Elle le remonta rapidement, énervée, et prit sur le fait Etienne. « Lâche-moi un peu, sale con ! », lui siffla-t-elle au visage. Mais le mal était fait, et d'autres avaient vu ce qui s'était passé. Vers la fin du cours de courtes confrontations furent organisées sur de petits terrains, et la petite black dut encore supporter quelques remarques des garçons quand sa poitrine devenait folle sous son t-shirt. Cette séance de sport était une vraie torture, et la jeune fille fut soulagée quand la prof annonça la fin du cours. Elle fut la première à rentrer au vestiaire. Cependant les autres filles suivaient de près. Elle sentit une main sur sa hanche, et vit passer Sandra en coup de vent. Elle eut un sursaut de surprise. Elle se faisait des idées ou Sandra était plus tactile que d'habitude ? Elle remua la tête. Non, ce n'est pas parce qu'elle avait découvert que Samira aimait les filles qu'il fallait voir des lesbiennes partout à présent.

    • Tu viens à la douche ? Lui demanda Khedidja qui se déshabillait à côté d'elle.

    La beurette se retrouva nue en un instant, prit sa serviette et fila vers les douches. Maryline soupira. Une douche lui ferait du bien. Elle se déshabilla à son tour, faisant bien attention de ne pas être vue au moment d'enlever son short. Elle espérait encore éviter que tout le monde sache qu'elle était sans culotte. Puis elle attrapa sa serviette et rejoignit Khedidja dans les douches. Plusieurs autres filles les rejoignirent. La petite black préféra faire face au mur autant que possible, elle préférait éviter les questions sur son pubis taillé de près et sur les traces de sperme séché sur son ventre. Et puis elle constata que malgré elle sa vulve était un peu humide. Elle repensa à Michaël qui l'avait baisée le midi, puis refoula cette pensée. Ce n'était pas la peine de s'exciter davantage devant ses copines. Au moins elle était contente de pouvoir se nettoyer, surtout le ventre. Les filles rigolaient sous la douche, et Maryline attendit qu'elles en sortent une à une.

    • Qu'est_ce que t'attend Mary ? Tu vas pas passer une heure sous l'eau ? Fit Khedidja qui était la dernière à sortir.

    • Non, vas-y, je te rejoins, fit la petite black.

    Elle attendit encore un peu, puis se décida à s'essuyer au moment où sa copine jetait son sac sur son épaule et lui fit signe qu'elle sortait. Seule dans le vestaire, Maryline put enfiler sans complexe ses seuls vêtements : sa minijupe plissée, son t-shirt qui n'était plus qu'un minitop, ses chaussures bien sages à côté du reste, et sa veste fashion. Elle constata en voyant son smartphone que Michaël lui avait laissé un message : « J'ai un truc rapide à faire. On se retrouve à l'arrêt 2 bus ». Alors qu'elle sortait du gymnase en rangeant le smartphone dans son sac, elle tomba nez à nez avec des garçons qui attendaient là. C'était Max, Omar et Jérémy. « C'est pas vrai ! » lâcha-t-elle en baissant la tête.

    • Ma chériiie, on t'attendait ! Fit Omar de manière théâtrale.

    • C'était vraiment pas la peine, marmonna cyniquement la petite black en s'approchant des garçons.

    Quoi qu'ils aient eu l'intention de faire, elle y était résignée.

    • Je voulais vraiment voir si tu avais suivi mes instructions. Et déjà ce que je vois, ça me plaît, dit le jeune beur les yeux baissés vers le ventre dénudé de sa camarade de classe. Fais voir le reste, enlève ta veste.

    La jeune fille, le regard ailleurs, ôta sa veste. Les garçons sifflèrent et lancèrent des « waou ! » à la vue de la poitrine si peu couverte par le t-shirt découpé.

    • C'est canon ! Souffla Omar excité en s'approchant tout contre elle. Tu me donnes envie de bien te baiser, là.

    Il était collé contre ses seins, et Maryline posa la main sur la bosse de son pantalon. Le membre du garçon se tendait déjà, et elle l'imagina en elle. Immédiatement elle évacua cette pensée. Son esprit était beaucoup trop tourné vers le sexe quoi qu'elle y fasse. Elle regarda autour d'elle. Il n'y avait personne. Y avait-il moyen d'éviter ça ?

    • On peut pas faire ça ici, s'il-te-plaît !

    • La prof est déjà sortie, dit le jeune beur, on peut rentrer dans le gymnase.

    • Oui, allons-y. On y va ! Appuyèrent les deux autres.

    La petite black essaya de les dissuader, mais les trois garçons la poussèrent à retourner dans le bâtiment. Ils l'emmenèrent dans le vestiaire des garçons en lui tenant les mains et refermèrent la porte.

    • Désape-toi ! Fit Omar qui commençait à ouvrir son pantalon devant elle.

    Maryline voyait bien qu'ils étaient déterminés. Elle préféra ne pas résister, ne pas perdre de temps inutilement. De toute façon tous les trois l'avaient déjà baisée, le mal était déjà fait. Elle enleva son top et sa jupe, mais garda les chaussures. Omar avait sorti son sexe tendu et circoncis. Il poussa doucement la jeune fille nue afin qu'elle s'allonge sur un des bancs disposés au milieu de la pièce, une jambe de chaque côté. Jérémy admirait le corps nu, la peau noire et luisante de la lycéenne, la fente rose de sa chatte entrouverte, et il sortit à son tour son pénis qu'il masturba doucement. Il se plaça à côté de Maryline, alors qu'Omar attrapa fermement les deux cuisses de ses mains et souleva le bassin de la jeune fille afin que son gland se pose à l'entrée de la vulve. Il bougea ses pieds pour bien se positionner, faisant trembler tout le corps de la lycéenne, puis la pénétra doucement. Il entra juste son gland, puis se retira avant de s'enfoncer à nouveau plus profondément. Il lui fallut une poignée d'allers et venues pour pénétrer de toute la longueur de son membre. Pendant ce temps Max se positionna de l'autre côté de la petite black, au niveau de son visage. Lui aussi ouvrit son pantalon et le baissa à ses pieds avec son boxer. Son sexe se dressa au-dessus du visage de sa camarade de classe. Elle ondulait au rythme des longs coups de bite d'Omar, mais ses yeux suivaient le gland rosé de Max. Juste derrière, elle voyait la bite que Jérémy masturbait au-dessus de ses seins écrasés par la gravité. Sa respiration s'amplifiait.

    • Prends mes boules dans ta bouche, lui dit fermement Max en pliant les genoux pour se mettre à son niveau.

    Dans cette position ce n'était pas facile. Elle put lui lécher les bourses, elles avaient l'odeur et le goût salé de la transpiration, mais ne parvenait pas à les prendre entre ses lèvres. Le garçon souleva alors une jambe et la plaça de l'autre côté du banc afin de se retrouver au-dessus de la jeune fille, face à elle. Là, pliant de nouveau les genoux, il posa ses couilles sur le visage de Maryline. Omar la baisait sur un rythme constant et les testicules de Max glissaient sur son visage. Elle sortit la langue et l'agita un peu pour chatouiller les petits sacs de chair velue.

    • Ouvre ta bouche, bouffe-les ! Lança le garçon entre ses dents serrées.

    Malgré ses mouvements incontrôlés, la petite black put aspirer une couille entre ses lèvres.

    • Prends les deux, vas-y ! l'encouragea son camarade de classe.

    Elle arriva à prendre la deuxième entre ses dents et Max lâcha un petit ululement mêlant douleur et plaisir.

    • Mmmmmm, j'te défonce, c'est bon ! Gémissait Omar derrière lui. Qu'est-ce qu''elle te fait, Max ?

    • Ca y est, elle me bouffe les couilles ! Hoooo j'adore.

    • Quelle salope ! Trop dégueu ! Fit Jérémy qui avait sorti son smartphone pour filmer ce qui se passait devant tout en se masturbant énergiquement.

    Max se caressait aussi la queue pendant que la petite black lui suçait les boules, y mettant parfois les dents pour éviter de les laisser échapper. Elle n'hésitait pas car le garçon semblait aimer ces sensations. Il lâchait un petit gémissement à chaque fois. Les garçons continuaient de parler, la complimentant, l'insultant. Elle trembla d'une onde de plaisir quand Omar accéléra le mouvement.

    • Je vais venir, je vais t'inonder de mon sperme ! Hooooo ! Dit-il.

    La jeune fille sentait qu'elle aussi n'allait pas tarder à exploser. Elle attendait cet orgasme, remuant les hanches autant que possible afin de l'aider à venir. Soudain, les testicules de Max lui échappèrent de la bouche. Il les avait sorties volontairement et se masturba quelques instants au-dessus du visage de Maryline. Et tout à coup il posa le gland sur sa joue et éjacula. Son pénis glissa sur le visage de la petite black et lâcha quelques jets de sperme. Elle en eut sur la joue, sur le nez et sur les lèvres.

    - Ouah ! Max lui a refait le maquillage avec son jus ! S'exclama Jérémy alors que son copain lâchait un râle de plaisir.

    Soudain un bruit de porte puis des pas se firent entendre en provenance du couloir. Ce fut la panique. Omar se retira immédiatement du vagin de Maryline et lui lâcha les cuisses. Ses pieds retombèrent lourdement à terre. Jérémy et Max remballèrent leurs sexes à la vitesse de l'éclair et remontèrent leurs pantalons.

    • Meeeerde ! Fit Omar en évitant de hausser la voix. J'y arrivais presque...

    • Faut pas qu'on nous chope ici ! Souffla Max.

    Lui et Jérémy se précipitèrent à la porte en ramassant leurs sacs. Omar était sur leurs talons, refermant son pantalon. La lycéenne s'était redressée, assise sur le banc, serrant les cuisses sous la frustation de l'orgasme qu'elle avait manqué de justesse. Elle toucha du bout des doigts le sperme sur son visage. Elle avait été un peu trop lente à réagir, Max entrouvrait déjà la porte pour vérifier que le champ était libre. Puis les trois garçons sortirent rapidement, le plus discrètement possible. La porte resta grande ouverte. Subitement une voix de femme retentit.

    • Qu'est-ce que vous faites là, vous ?

    • Ha ! Heeeuuuuu. On était en sport, on est en retard, répondit l'un des garçons.

    Maryline entendit des pas qui se rapprochaient de la porte. Elle se leva du banc et sauta vers les douches in extremis. Puis elle entendit une conversation entre la femme et les garçons, sans en percevoir la teneur. Elle s'approcha d'un lavabo et fit couler de l'eau très doucement. Elle se nettoya le visage rapidement. Mais ses vêtements et son sac d'école étaient restés dans la partie vestiaire, exposée au couloir. Elle n'osait pas y retourner. La porte extérieure du gymnase se fit entendre, la conversation semblait terminée. La petite black osa poster son visage mouillé au coin de l'entrée des douches pour voir si elle pouvait sortir. Son cœur battait à tout rompre. Elle craignait de se faire repérer, à poil dans le vestiaire des garçons. Elle aperçut par la porte une grosse femme brune avec une blouse de femme de ménage passer dans le couloir.

    • Ils avaient juste traîné ici après leur cours, c'est pas grave, dit-elle d'une voix forte.

    • D'accord ! Lui répondit une autre voix aigüe à l'autre bout du couloir. J'espère qu'il en reste pas d'autre.

    Elle n'était pas toute seule, elles étaient deux. Heureusement, la grosse femme de ménage était passée sans regarder dans le vestiaire et n'avait pas remarqué les affaires de Maryline. Celle-ci essaya de calmer ses battements de cœur en respirant lentement. Puis elle fit deux pas dans le vestiaire et ramassa sa jupe. Elle l'enfila immédiatement, puis son top et sa veste suivirent. Elle prit aussi son sac, et se posta à la porte pour voir si elle pouvait sortir sans encombre. Un coup d'oeil rapide la rassura et elle osa un pas dans le couloir.

    • Hé ! Qui es-tu, toi ? Fit la voix aigüe derrière elle.

    C'était l'autre femme de ménage, une jeune femme noire toute mince. Elle sortait juste d'une autre porte.

     

    • Je... Je suis en retard, désolée ! Fit la lycéenne. Je dois y aller !

    Elle prit ses jambes à son cou sans écouter les remontrances qu'elle entendait derrière elle, et quitta le gymnase en courant. Sa jupe volait dans tous les sens, les rafales de vent étaient encore fortes avec un peu de bruine, mais peu lui importait. Il n'y avait personne aux alentours. Elle ralentit pour sortir de l'enceinte du lycée, revenant à une marche normale. Il y avait encore quelques groupes d'élèves qui traînaient là pour discuter avant de rentrer chez eux. Maryline fit profil bas et maintint sa jupe en place d'une main, luttant contre les bourrasques, l'autre main tenant la lanière de son sac sur son épaule. Elle hâta le pas pour rejoindre l'arrêt de bus où elle devait retrouver Michaël.

     

     A suivre...

     


    2 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires