• chapitre 12

     

    Le match se tenait dans un petit stade de banlieue et il n'y avait qu'une seule tribune pouvant accueillir quelques centaines de personnes. A quelques minutes du coup d'envoi, elle n'était qu'à moitié pleine, et Maryline put se trouver une place isolée à une extrémité des gradins. Dans la tenue où elle se trouvait, elle préférait éviter le contact avec qui que ce soit, surtout que bon nombre de supporters étaient bien agités, sans doute afin de combattre le froid. La jeune fille attira tout de même les regards, les supporters de son équipe étant peu nombreux, et elle entendit quelques réflexions machistes. Elle s'assit délicatement sur le béton froid des gradins, et tira machinalement sur le bas de son maillot comme si elle pouvait le rallonger.

     L'arbitre siffla le début de la rencontre et elle essaya de s'intéresser au match pour oublier le reste. Elle repéra Michaël sur le terrain et le trouva beau en tenue de match. Elle agita la main plusieurs fois pour lui montrer où elle se trouvait, mais il était concentré sur son jeu et ne la vit pas. En revanche quelques hommes de la tribune n'arrêtaient pas de la regarder, et de ce point de vue la petite black fut contente d'être seule et de ne pas avoir à garder les cuisses ouvertes. Elle gardait au contraire les genoux bien serrés.

     Un spectateur qui arriva en retard vint s'asseoir directement à côté d'elle. Il s'agissait d'un homme noir d'âge mûr, chauve à la barbe naissante grisonnante, portant une écharpe jaune et noire couleurs du club local. Il jeta un regard curieux à Maryline, la détaillant des pieds au visage. Elle sentit que ses yeux restaient fixés sur ses cuisses, et se râcla la gorge, gênée. Quand enfin elle osa tourner son regard vers lui, l'homme lui sourit.

     

    •  Bonjour, jeune fille! Dit-il. Tu n'as pas choisi la bonne équipe pour supporter, mais le maillot ça te va très bien quand même.

     Il avait un accent africain assez prononcé.

    •  Mon copain joue dans l'équipe, c'est lui que je suis venue encourager! Dit Maryline pour décourager tout de suite toute tentative d'approche.
    • Et c'est pour lui que tu te fais toute sexy comme ça, dé? Ajouta le noir qui ne se découragea pas le moins du monde.

    • Heuuu, oui... c'est pour lui, répondit la jeune fille toute gênée que cet homme qui pourrait être son père lui parle ainsi.

    • On a la chance d'être là pour poser nos yeux sur toi alors. La nature t'a donné de beaux lolos, on les voit bien là-dessous.

     

    Il approcha la main du téton qui pointait tout proche de lui et Maryline eut un mouvement de recul. Mais la main dévia de sa trajectoire et vint se poser sur la cuisse de la petite black, tout près du bas du t-shirt.

     

    • Tu as froid! S'exclama le noir. Tu as du courage t'habiller comme ça pour ton gars. Tu peux venir près de moi pour te réchauffer, faut pas avoir peur.

     

    La jeune fille le regarda un instant, perplexe. Elle aurait du repousser sa main, elle le savait, mais elle n'osa pas le faire. Elle était chaude et il était vrai qu'elle, elle avait froid. Et cet homme qui avait un air bienveillant lui inspirait confiance. Elle bougea les fesses pour se coller à lui, et il lui passa le bras sur les épaules. Son autre main resta sur la cuisse de la petite black.

     Ils regardèrent le match en bavardant de choses et d'autres, faisant connaissance. Lui s'appelait Gilbert et était béninois. Il posa quelques questions à Maryline, lui parlant avec le rapport de force dû à l'écart d'âge. Avant la mi-temps, sa main avait quitté la cuisse pour remonter sur le ventre de la jeune fille. Celle-ci retint le maillot afin d'éviter qu'il ne remonte aussi. Tout en continuant de discuter, la main du noir s'aventura plus haut encore et vint se poser sous les seins. Maryline essaya de le repousser gentiment, mais l'homme continuait de lui parler doucement.

     

    • Regarde, tes lolos aussi ont froid! Lui dit-il. Je peux te les réchauffer, ça ne fera de mal à personne.

     

    Il insista quelques minutes, sans forcer, et sa persévérance fut récompensée quand Maryline renonça à résister. Sa main se posa alors sur un sein, le couvrant presqu'entièrement. La jeune fille dut reconnaître que la chaleur de sa peau était bien agréable. Ils restèrent dans cette position longuement, et l'arbitre siffla la mi-temps. Aucun but n'avait été marqué.

     

    • Viens! Je vais t'offrir à boire quelque chose de chaud, proposa Gilbert.

     

     Il emmena Maryline en continuant de la tenir par les épaules. Elle jeta un oeil au terrain pour voir ce que faisaient les joueurs et surtout Michaël, et tous se dirigeaient vers le vestiaire. Elle avait envie de les suivre pour voir son copain, mais Gilbert l'emmenait et elle n'eut pas le courage de le décevoir. Elle le suivit jusqu'au club house local. Une vague de chaleur les y accueillit, et beaucoup de monde s'y pressait pour discuter au chaud et profiter de la pause pour boire quelque chose. Il y avait un brouhaha intense. Le duo black se fraya un chemin jusqu'au comptoir, où Gilbert put offrir un chocolat chaud à la jeune fille. Lui-même commanda un café. Maryline ne vit aucune femme autour d'eux, et se pressa contre son compagnon alors que quelques regards masculins la déshabillaient. Gilbert, afin de la protéger, laissa la petite black se glisser entre le comptoir et lui. Il la dépassait d'une bonne tête et la tenait entre ses bras, collé à son dos. Ils burent leurs boissons. L'homme prit une grande gorgée de café alors que Maryline prenait son temps pour siroter le chocolat et laisser sa chaleur la réconforter. Pendant ce temps Gilbert glissa une main sur le bas-ventre de la jeune fille et appuya pour la presser contre lui. Elle écarquilla les yeux et faillit cracher son chocolat lorsqu'elle ressentit quelque chose de dur dans le bas du dos. Elle tenta de s'éloigner de l'homme mais celui-ci affirma sa prise sur elle. Sa main descendit brusquement dans l'entrejambe de la petite black et la pressa plus fort contre lui. Gilbert lâcha alors un petit bruit d'exclamation. Il semblait surpris de ne sentir aucun tissu là où il s'attendait à rencontrer une culotte. Maryline retint un petit cri de douleur alors que les doigts de l'homme l'enserraient comme des crochets, et que ce faisant certains s'insinuèrent entre les lèvres de son sexe. Malgré ce qui se passait, elle voulait éviter d'attirer l'attention d'autres personnes sur elle.

     

    • C'est pour ton gars aussi t'as oublié la culotte? Chuchota Gilbert à son oreille. Ou alors peut-être tu aimes chauffer les hommes, hein?

     

    La jeune fille cherchait ce qu'elle pouvait bien répondre à ça, mais elle ne savait pas comment expliquer le fait qu'elle soit dans cette tenue. Deux doigts s'enfoncèrent nettement dans son vagin, et Gilbert continua de serrer tous ses doigts, tenant la lycéenne par sa partie la plus intime. Celle-ci chercha à bouger pour éventuellement se dégager, mais l'homme serra alors très fort et sous la douleur Maryline capitula. Elle resta immobile pendant que Gilbert la fouillait de ses doigts et buvait son café. Il prit son temps, et lorsqu'il eut terminé, il regarda sa montre puis retira sa main du sexe de la petite black.

     

    • Le match va reprendre! Dit-il. Viens!

     

    Il prit Maryline par la main et l'emmena hors du club house. La fraîcheur de l'extérieur la saisit par contraste avec la chaleur de la buvette. Elle frissonna. Avant que Gilbert ne l'emmène à la tribune, elle vit les joueurs sortir du vestiaire pour retourner sur le terrain. Elle se dégagea de la main qui la tenait et se précipita vers eux. Elle put se jeter dans les bras de Michaël.

     

    • Ho Michaël! Je suis contente de te voir! Fit-elle.

    • Hé ben! S'exclama le jeune homme surpris. Je te manque tant que ça? Ca ne fait qu'une heure pourtant...

    • Oui tu me manques! Ajouta-t-elle les yeux levés vers lui. Et puis... avec le peu de fringues que j'ai, les mecs m'embêtent.

     

    Gilbert s'était approché mais restait en retrait. Michaël le dévisagea, et reçut un sourire en retour.

     

    •  Les mecs, ou juste ce mec-là? Demanda le jeune homme.

     

    Maryline tourna la tête et confirma:

     

    • Oui, c'est lui, il m'embête.

    • Il t'embête comment?

    • Ben... il me drague!

    • C'est tout?

    • Heu, non... Il... Il me touche aussi!

    • Et c'est ça que tu appelles t'embêter?

    • Oui! Oui, il ne devrait pas...

    • Il ne devrait pas quoi? Fit Michaël en la tenant par les épaules et l'écartant de lui.

     

     Ses coéquipiers étaient déjà sur le terrain, et n'attendaient que lui.

     

    • Tu te promènes à poil sous ton maillot de foot, ajouta-t-il. Qu'est-ce que tu espères? Bien sur que tu vas te faire draguer, et que les mecs voudront profiter de toi. C'est normal. Il n'y a pas de quoi en faire toute une histoire. Tu devrais plutôt être fière de plaire autant que ça. Allez, va le voir, il t'attend. On m'attend aussi sur le terrain.

     

    Il poussa doucement Maryline vers l'homme noir, et fit à celui-ci un signe de la main.

     

    •  Occupe-toi d'elle jusqu'à la fin du match! Lui fit-il.

     

    Gilbert eut une expression de surprise qu'il réprima immédiatement, et acquiesça simplement d'un hochement de tête accompagné d'un sourire carnassier. Il ne s'était certainement pas attendu à avoir l'approbation du petit copain. Il reprit la petite black par la main alors que Michaël rejoignait ses coéquipiers sur le terrain. Maryline était atterrée. Son soit-disant copain la mettait sans remords entre les mains d'un inconnu libidineux.

     Le couple improvisé s'installa dans un coin de la tribune à l'écart des autres spectateurs. Gilbert ne voulait pas être dérangé, car il prit la jeune fille sur ses genoux et recommença immédiatement à lui caresser la chatte. Le match avait repris. Le noir essayait de rester assez discret sur ce qu'il faisait, mais la main fourrée entre les cuisses de la lycéenne ne laissait aucun doute sur ses agissements. Ses doigts ne quittèrent plus la vulve qui s'humidifiait intensément. Maryline se mordillait les lèvres. Malgré elle, la caresse intime que lui prodiguait l'homme réveillait ses sens. Son sexe était encore douloureux d'avoir été pénétré de nombreuses fois depuis la veille, mais il réagissait tout de même à la stimulation. Ce plaisir qui envahissait la petite black et le fait que Michaël avait donné son approbation faisaient qu'elle n'avait pas envie de se rebeller. Elle prêtait peu d'attention au match qui était qui plus est plutôt insipide. Au bout d'un moment, Gilbert activa son autre main dans son dos, et lorsqu'elle sentit quelque chose contre ses fesses elle comprit qu'il avait sorti son sexe. Il le masturba en le frottant contre elle tout en continuant à fouiller la chatte de ses doigts. Maryline sentit inévitablement un orgasme monter en elle, et même si elle tenta de se retenir, il explosa malgré tout et elle lâcha un petit cri gémissant. Des spectateurs tournèrent la tête vers le couple et affichèrent diverses réactions. Certains n'avaient peut-être pas compris ce qui se passait, mais d'autres rigolèrent ou firent des commentaires inaudibles, et d'autres encore se détournèrent, dégoûtés. Cela n'empêcha pas Gilbert de continuer de se masturber, caché derrière le cul de Maryline, et de fouiller inlassablement la chatte à présent dégoulinante de sécrétions. La jeune fille s'appuyait contre lui, frémissante, abandonnée, et elle ne se rendit compte du temps qui passait que lorsque l'arbitre siffla la fin du match. Aucun but n'avait été marqué pendant la rencontre. Le noir cessa de la caresser et rangea son sexe rapidement. Maryline n'avait rien senti et ne sut pas s'il avait éjaculé.

     

    • Merci beaucoup mademoiselle Maryline! Susurra l'homme. C'est un plaisir de regarder un match de foot avec toi.

    • Merci! Répondit la petite black qui ne savait trop quoi dire.

     

     Ils se levèrent et elle lissa le t-shirt pour être sure qu'il couvre bien ses parties intimes. Elle sentit que de la mouille coulait le long de ses cuisses mais elle ne put rien y faire. Elle espérait juste que ça ne se remarque pas. Elle quitta la tribune avec Gilbert, et ils rejoignirent les joueurs qui rentraient au vestiaire. Ils trouvèrent Michaël, une bouteille d'eau à la main. Maryline se jeta dans ses bras.

     

    • Alors ce match, ça s'est bien passé? Demanda-t-elle, essayant de passer à autre chose.

    • Bof! On aurait préféré gagner, bien sur, mais c'est pas trop mal, dit Michaël. Et ton ami?

     

     Gilbert approcha pour répondre lui-même.

     

    • J'ai beaucoup apprécié regarder match, surtout avec la très bonne compagnie de Maryline, fit-il tout sourire. Tu as une compagne très charmante.

    • Merci, je sais! Dit le jeune homme en jetant un regard complice à sa copine. Elle est très charmante avec tout le monde, et elle adore faire plaisir.

    • Mais j'ai aimé lui faire plaisir aussi. Je serais ravi vous revoir une prochaine fois, ajouta Gilbert qui voyait bien que cette rencontre devait s'arrêter là pour le moment.

    • Notre prochain match est à domicile. Vous pouvez venir nous voir si vous voulez. Maryline sera là pour nous supporter.

    • Peut-être je viendrai alors! Fit Gilbert avec un grand sourire. Au revoir à vous deux!

     

     Michaël emmena sa copine par la main pour rejoindre ses camarades au vestiaire. Mais le coach veillait à l'entrée, et il refusa que la jeune fille le suive à l'intérieur.

     

    • Non Michaël, ta copine t'attendra à l'extérieur. Ce n'est pas décent d'emmener une jeune fille là-dedans!

     

    Le jeune homme essaya de discuter pour faire fléchir son entraîneur, mais celui-ci resta inflexible. Et Pierre n'était pas là pour le soutenir. Il dut donc se résoudre à laisser la petite black.

     

    • Attends-moi là, j'en ai pas pour longtemps, fit-il.

     

    Cependant Maryline ne se sentit pas à l'aise avec l'entraîneur qui faisait les cent pas devant la porte du vestiaire et la toisait d'un regard méfiant. Elle se sentit plus nue que jamais, et craignait qu'il ne remarque l'humidité qui coulait le long de ses cuisses. Elle préféra donc se retirer et attendre à l'extérieur. Elle y retrouva Pierre qui lui demanda comment s'était passé le match. Elle n'osa pas tout lui raconter et répondit simplement « Bien! ».

     

    • Viens! On va attendre Michaël à la voiture, il nous rejoindra! Dit Pierre.

     

     Maryline ne discuta pas et le suivit. Elle imaginait que le père de Michaël préférait être seul avec elle pour en profiter un peu, mais elle fut surprise de constater que ce n'était pas le cas. Elle lui en fut néanmoins reconnaissante. Ils s'installèrent dans le véhicule, elle à l'arrière, et Pierre fit tourner le moteur afin qu'ils aient un peu de chaleur. Peu après, Michaël les rejoignit, mais il n'était pas seul. Laurent était avec lui. Les garçons posèrent leurs sacs de sport dans le coffre, puis Michaël monta à l'avant et Laurent à l'arrière à côté de Maryline.

     

    • Mathias rentre avec Hugo, c'est plus direct pour lui, expliqua Michaël. Il t'embrasse, Maryline. Par contre on ramène Laurent. Alban aurait voulu venir lui aussi, mais sa copine est passée le chercher.

    • C'est pas grave! Fit Laurent, souriant. On aurait été un peu serrés à trois derrière. Pis au moins on pourra discuter tranquillement avec la jolie Maryline.

     

    Pierre commença de rouler puis demanda:

     

    • Où on va?

    • Je pense qu'on va chez Laurent d'abord, c'est le plus simple, répondit son fils. Après on déposera Maryline chez elle.

     

     La jeune fille fut contente d'entendre qu'elle allait rentrer enfin chez elle, et son visage s'éclaira. Puis cela lui fit penser qu'elle avait encore complètement oublié de téléphoner à son cousin François alors qu'elle avait encore passé une nuit dehors. Il allait la tuer! Elle se renfrogna, réfléchissant à la manière dont elle pourrait lui expliquer la chose pour s'en sortir sans trop de dégâts.

     

    • Alors, tu m'as pas montré tout à l'heure! dit soudain Laurent la sortant de ses pensées. C'est un string ou pas?

    • Quoi? Fit-elle en essayant de savoir de quoi le garçon parlait.

    • Ben oui! Ajouta celui-ci tout souriant. Dans les vestiaires tout à l'heure, tu ne m'as pas répondu. Avec ce que j'ai vu je sais que c'est pas un short. Alors?... C'est bien un string, non?

    • Heuuu, beeeeen...

     

     Maryline n'osait bien entendu pas répondre. Elle aurait pu facilement mentir et dire oui, mais elle se doutait que Michaël ne laisserait pas les choses se passer ainsi. D'ailleurs le jeune homme lui donna raison en intervenant.

     

    • Le mieux c'est de lui montrer, au moins le débat sera clos, dit-il sans se retourner. Hein, ma belle?

     

     Il ajouta ses derniers mots en la regardant à travers le rétroviseur central. La jeune fille croisa ses yeux noisette fixés intensément sur elle, et sentit une onde froide lui parcourir la colonne vertébrale. Il voulait de nouveau qu'elle s'exhibe à son copain. Laurent avait les yeux exorbités et un sourire jusqu'aux oreilles.

     

    • Ha oui! Je suis d'accord! Dit-il. Au moins y aura pas de contestation possible.

     

     Maryline baissa la tête en soupirant. Elle savait qu'il était inutile de refuser. Alors elle souleva le côté de son t-shirt assez haut afin que le garçon constate qu'il n'y avait aucune présence de sous-vêtements. Laurent lâcha une exclamation de surprise, la bouche grande ouverte.

     

    • Ho putain! Fit-il. Ho! Heuuu, excuse-moi Maryline, mais... je ne m'attendais pas à ça. T'es culottée, enfin si j'ose dire, de te promener sans rien en-dessous comme ça. Tu peux... me montrer mieux?

     

     Il joignit le geste à la parole et aida la petite black à soulever complètement le t-shirt sur son ventre, de sorte qu'il avait une vue complète sur son pubis rasé. Michaël se retourna et fit un signe à sa copine afin qu'elle ne garde pas les cuisses fermées. Fronçant les sourcils, elle émit un petit gémissement réprobateur mais obéit malgré tout. Elle ouvrit les jambes pour le plus grand plaisir de Laurent qui retint son souffle. Celui-ci se délecta de la vue de la fente rose et de l'humidité qui faisait briller tout l'intérieur des cuisses. Il resta un moment silencieux, fasciné.

     

    • Tu sais, faut pas être timide, Lolo! Lui dit Michaël. Si tu veux t'amuser avec elle, tu as carte blanche. Moi je serais toi j'en profiterais. On arrivera bientôt chez toi, tu n'as pas beaucoup de temps.

     

     Ces paroles firent mouche, et Laurent sembla se réveiller. Il commença de baisser précipitemment son pantalon de survêtement, puis s'interrompit pour demander à Maryline:

     

    • Je... Je peux?

     

     La jeune fille soupira, puis résignée, elle opina du chef en signe de consentement.

     

    • Super! Viens là alors!

     

     Le jeune homme baissa complètement son pantalon, emmenant son slip avec, et son sexe surgit brusquement, bien droit. Il aida la petite black à venir se positionner au-dessus. Elle lui tournait le dos et cambra les reins. Elle empoigna la verge tendue pour la guider elle-même à l'entrée de sa chatte ouverte. Puis elle descendit doucement, laissant la bite de Laurent s'enfoncer en elle. Elle laissa échapper un bruyant soupir de douleur, pendant que le garçon poussa un râle de plaisir.

     

    • Doucement! Lui dit-elle.

     

     Mais Laurent voulait la pénétrer le plus profondément possible, et il l'aida à s'asseoir complètement sur lui. La jeune fille poussa un petit cri de douleur alors que le gland appuyait au fond de son vagin. Le garçon glissa les deux mains sous son maillot pour empoigner ses seins, puis il agita les reins vigoureusement pour faire bouger son sexe dans le ventre de la petite black. Il appuyait sur sa poitrine et la maintenait contre lui. En appuyant lui-même ses épaules contre le siège de la voiture, il pouvait soulever son bassin, ce qu'il faisait par de puissants à-coups qui arrachaient à chaque fois un petit cri aigü à sa partenaire. Il essayait de tenir un rythme rapide, mais il était obligé par moments de faire une pause où il restait fiché jusqu'à la garde dans le vagin de la jeune fille. Puis dès qu'il se sentait d'attaque il reprenait ses pénétrations violentes. Il remarqua à peine que la voiture s'était arrêtée sur le trottoir en face de son immeuble. Ils étaient arrivés chez lui. Sans s'en soucier, le jeune homme continua de pilonner fortement la lycéenne, qui continuait de geindre à chaque pénétration. Un passant jeta un regard curieux lorsqu'il dépassa le véhicule, fronça les sourcils et passa son chemin. Laurent accéléra le rythme en posant les mains sur le siège à côté de lui. Il soulevait la jeune fille à la force de ses reins. Soudain il resta figé en l'air, et éjacula au fond de sa partenaire. Puis il retomba lourdement sur ses fesses et Maryline sur son membre dressé, ce qui lui arracha encore un cri. Ils restèrent ensuite tous les deux l'un sur l'autre, épuisés, reprenant leurs souffles.

     

    • Et ben, dans quel état vous vous êtes mis tous les deux! Fit Michaël en rigolant.

     

     Laurent en rit lui aussi. Pierre avait sorti son appareil photo de la boîte à gant et prit un cliché des deux amants, Maryline les cuisses écartés avec la bite de Laurent toujours fichée en elle.

     

    • Merci Maryline! C'était trop bon, lui dit Laurent pas très fort à l'oreille.

     

     La jeune fille sourit malgré elle, touchée par le compliment. Le garçon dégagea son sexe qui se ramollissait et permit à sa partenaire de se rasseoir à côté de lui. Elle rabaissa son t-shirt pour reprendre un aspect plus ou moins décent. Laurent remonta son slip et son pantalon.

     

    • Bon! On est déjà arrivés! Dit-il. Vous auriez pu me le dire. Et si mes voisins m'avaient vu?

     

     Cela fit rire Michaël et son père, qui lancèrent quelques vannes à Laurent qui en rit à son tour. Puis il fut temps pour lui de partir. Il fit une simple bise à Maryline, ce qui était plutôt incongrü après ce qui venait de se passer, puis il descendit récupérer son sac dans le coffre. Un dernier signe de la main, puis Pierre redémarra le véhicule.

      Tout le monde resta silencieux, à part Maryline qui donna les indications de route à Pierre pour qu'il la ramène chez elle. Arrivés sur place, la jeune fille hésita avant de demander à Michaël d'une petite voix suppliante:

     

    • Tu vas me donner mes vêtements, dis, s'il-te-plaît? Je peux vraiment pas monter comme ça chez mon cousin.

    • Ha? Tu crois que ça lui plairait pas? Demanda malicieusement le jeune homme. Je suis sur qu'il a déjà essayé de te mater, non?

    • Arrête! Il va plutôt être vénère, oui! En plus j'ai encore découché sans le prévenir, il va me tuer c'est sur!

    • Ouais, je vois. Il joue l'autoritaire, il prend le rôle du père, c'est ça?

     

     La petite black acquiesça d'un hochement de tête.

     

    • Tu peux la raccompagner là-haut, proposa Pierre à son fils. Essaie de discuter avec lui, prends ça à ton compte. Si tu as l'air sérieux, si tu lui donnes confiance, il ne s'inquiètera plus. Tu sais, si j'étais à sa place, j'aimerais savoir avec qui elle sort toute la nuit. J'attendrai ici le temps qu'il faut.

    • Ouais, t'as raison, fit le garçon avec un soupir. OK, je t'accompagne.

     

     Il ouvrit sa portière et sortit de la voiture.

     

    • Et mes vêtements? Lui cria Maryline avant qu'il ne referme la porte.

    • Il va te les donner, la rassura Pierre en se retournant vers elle.

     

    Il avança une main vers ses cuisses, l'obligeant d'un geste à les écarter.

     

    • Tu as peur que ton cousin n'aperçoive ta petite chatte dégoulinante? Pourtant je te rassure, c'est très joli à voir. Tu ne peux pas savoir comme c'est excitant, on voit encore un petit filet de sperme au bord de ton sexe.

     

     Michaël les interrompit en ouvrant la portière arrière. Il posa son sac de sport sur le siège et en sortit la jupe noire.

     

    • Tiens! Tu peux mettre ça! Dit-il à sa copine.

     

     Maryline n'en demandait pas plus. Elle se dépêcha d'enfiler sa jupe, et n'attendit même pas que Michaël lui donne sa culotte. Il avait déjà refermé la portière et rangeait son sac dans le coffre. La jeune fille approcha son visage de Pierre et lui fit la bise, puis elle sortit.

     Michaël la prit par la main en entrant dans son immeuble. Maryline était heureuse qu'il prenne la responsabilité de l'excuser auprès de François. Plus qu'à sa main, c'est à son bras qu'elle s'accrocha avec un regard enamouré. Mais elle n'en menait pas large quand elle sonna chez François, et baissa la tête quand il ouvrit la porte.

     

    • Maryline!? Fit-il les sourcils froncés. C'est maintenant que tu rentres?

     

     Puis il jeta un regard inquisiteur à Michaël.

     

    • Bonsoir! Lui dit-il d'un air glacial.

    • Excuse-moi François, dit Maryline avec autant d'assurance qu'elle le put. Je sais que j'aurais du te prévenir, mais je n'ai vraiment pas pu. Je te présente Michaël, un ami, c'est avec lui que j'étais tout ce temps. Il pourra te le dire.

    • Oui c'est vrai, elle était avec moi, ajouta immédiatement le jeune homme pour désenvenimer la situation. On a terminé la soirée d'hier assez tard, et j'ai préféré qu'elle dorme chez moi plutôt que de la laisser rentrer seule. Ca n'aurait pas été prudent.

    • Oui, mais elle aurait pu quand même m'appeler, au moins aujourd'hui! Fit François tout de même passablement énervé.

    • Je sais, poursuivit Michaël, et je crois que c'est ma faute si elle ne l'a pas fait. On peut entrer?

    • Hum! Oui, bien sur! Grommella François qui les laissa entrer apparemment à contrecoeur.

     

     Par mesure de bienséance il proposa à boire à Michaël, et les deux jeunes gens firent connaissance en discutant de choses et d'autres. François s'étonna de voir Maryline porter un maillot de football, et la jeune fille lui expliqua que Michaël faisait partie d'un club et qu'il l'avait emmenée voir un match. Le jeune homme faisait apparemment tout pour se mettre dans les bonnes grâces de François. Et ça marchait. Le moment fut plutôt agréable et le cousin de Maryline ne lui en voulait plus, à ce qu'il semblait.

     Finalement Michaël devait partir.

     

    • Mon père m'attend en bas! Prétexta-t-il.

     

     François ne le retint pas, et Michaël insista pour que Maryline le raccompagne jusqu'en bas.

     

    • Viens! Laissons l'ascenseur, on va prendre les escaliers, dit-il en tirant sa copine par la main.

     

     La jeune fille le suivit sans broncher.

     

    • En tous cas, merci pour avoir parlé à François, dit-elle. Je crois que si tu n'avais pas été là, j'aurais passé un mauvais quart d'heure.

    • C'est normal, fit Michaël en descendant dans la cage d'escalier. Et puis j'ai l'impression qu'il m'a... beaucoup apprécié!

    • Oui, je crois aussi! Tu as du le rassurer. Il pensait peut-être que je sortais avec des mauvaises personnes.

    • Non, c'est pas ce que je voulais dire... Je pense qu'il est pédé!

     

     Le jeune homme s'immobilisa sur place et se tourna vers Maryline. Ils se trouvaient sur un palier. La petite black laissa fuser un éclat de rire.

     

    • François? Pédé? T'es dingue!

    • Je suis très sérieux! ajouta Michaël avec un faux air offusqué. Il n'a pas arrêté de me reluquer, et il n'avait pas un regard pour toi.

    • Et alors? Je suis sa cousine!

     

     Le garçon soupira.

     

    • Tourne-toi et lève ta jupe! Je veux voir ton cul.

     

     Maryline fut surprise un instant par la demande abrupte, puis elle reprit ses esprits et obtempéra. Elle tourna le dos à son copain et leva sa jupe jusqu'aux hanches. Michaël posa la main sur ses fesses et les caressa avec douceur.

     

    • Tu sais, cousine ou pas, fit-il, un mec est un mec. Et quand il a à côté de lui une fille qui sent le sexe à plein nez et qui a les seins qui dansent la techtonic sous son t-shirt, c'est pas normal qu'il regarde plutôt le mec qui est avec elle. Moi je te dis qu'il est pédé. Tiens, viens là!

     

     Il prit sa copine par la main et la fit asseoir sur une marche, cuisses écartées et jupe toujours relevée. Puis il s'allongea sur elle, la forçant à s'adosser sur les marches.

     

    • Qu'est-ce que tu fais? Demanda Maryline.

    • Si c'est pour poser des questions bêtes, je préfère que tu n'ouvres pas la bouche, répondit Michaël en dégraffant son pantalon d'une main. Je vais te baiser, bien sur!

     

     Et sans attendre il força l'entrée de sa chatte et commença à la baiser vigoureusement dans les escaliers de l'immeuble.

     

     

    A suivre...

     

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  • Commentaires

    1
    Nestar
    Mercredi 3 Novembre 2021 à 08:55

    Enfin, nous approchons d'un nouveau chapitre. J'avais acheté le livre il y a quelques années et était un peu frustré de ne pas trouver de suite à cet excellent récit. Vivement le chapitre 13 et suivants donc. Bravo

      • Mercredi 3 Novembre 2021 à 17:41

        Vous aurez enfin la suite, oui. Désolé pour l'attente trop longue, mais ça vient enfin. Ca fait plaisir de voir qu'il y a des fans de Maryline qui ont eu la patience d'attendre. Et cette fois il n'y aura pas de livre à acheter, juste à suivre ici pour le plaisir.

    2
    Michel
    Mercredi 3 Novembre 2021 à 22:22
    Sans indiscrétion vous avez déjà écris les prochains chapitres ou c’est en cours d’écriture ? Merci encore pour tout et bon courage !
      • Jeudi 4 Novembre 2021 à 17:23

        J'ai plusieurs chapitres déjà écrits. Mais je ne les publierai pas trop rapidement car j'écris encore la suite à un rythme un peu lent et je ne voudrais pas me trouver coincé dans la publication à un moment.

    3
    Ben
    Vendredi 5 Novembre 2021 à 00:22

    J’ai encore le livre en pdf que j’avais acheté et qui reste dans mes favoris, 

    j’ai hâte de connaître la suite des aventure de Maryline 

    merci encore d’avoir relancé cette publication

     

    4
    Nestar
    Dimanche 7 Novembre 2021 à 18:09

    Bonnes nouvelles. Et pas d'autres récits, d'autres sagas prévues ?

      • Lundi 8 Novembre 2021 à 10:02

        Non, je vais essayer déjà d'avancer régulièrement sur celle-là. Si je me disperse ça avancera moins vite, forcément. J'ai eu dans l'idée à un moment de faire une nouvelle histoire avec Maryline qui se situerait environ 10 ans plus tard. Mais il vaut mieux que je me concentre sur l'histoire actuelle d'abord. On verra plus tard pour une suite.

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