• chapitre 18

     

    Comme elle le craignait, Maryline s'éveilla avec des courbatures, en n'ayant dormi que par intermittence, et avec une migraine atroce. Autour d'elle les garçons s'agitaient. Romain était déjà habillé et s'occupait à la cuisine, tandis que Mathias sortait de la salle de bain en parlant au téléphone.

     

     

    • Ouais... Ouais... Ben nan, j'ai rien d'autre à lui passer, disait-il. Mmmmm... Toi t'as quelque chose ?... Ben ouais, trouve, sinon ça le fait pas, quoi !... Mouais ok, je vois avec Romain pour qu'il nous emmène. On se retrouve d't'à l'heure, ciao !

     

     

    Le grand et mince jeune homme était en caleçon, et commença d'enfiler le reste de ses vêtements.

     

     

    • T'es réveillée, petite ? Demanda-t-il en lorgnant Maryline du coin de l'oeil. Tu ferais mieux de faire ta toilette vite fait, on est déjà à la bourre. J'ai eu Mike au téléphone, il te dit de pas oublier de te raser la chatte.

     

     

    La jeune fille maugréa, mais n'osa pas contredire Mathias. Effectivement elle constata que son copain lui avait laissé un message pour qu'elle n'oublie pas ses consignes. Elle partit donc dans la salle de bain, en prenant soin de prendre son paquet de pilules dans son sac. Après la soirée qu'elle avait passée, elle avait oublié d'en avaler une avant de se coucher. Elle demanda une aspirine en plus.

     

     

    Lorsqu'elle ressortit de la salle de bain, Mathias et Romain l'attendaient, prêts à partir. Mathias lui tendit son blouson, et les craintes de Maryline se confirmèrent. Elle resterait nue. Le jeune homme lui fit comprendre qu'elle n'avait rien à dire et que tout était sous contrôle. Pas très convaincue, elle enfila son seul vêtement, le ferma complètement et suivit malgré tout les garçons. Le problème était que l'on n'était plus en pleine nuit, même si le ciel était encore sombre à cette heure matinale. Il y avait du monde dans la rue, marchant rapidement pour partir au travail. Maryline, pieds nus, fut saisie par le froid glacial du sol, mais encore davantage par la honte de se retrouver presque nue au milieu de ces gens pressés. Heureusement personne ne sembla la remarquer. Romain était garé tout près, et elle monta prestement dans sa voiture, à l'arrière. Mathias s'installa à l'avant avec son cousin. La jeune fille songea avec soulagement qu'elle aurait un peu de répit. Elle allait certainement pouvoir dormir encore un peu dans la voiture.

     

     

    • ll y a la clim dans la caisse, lui dit Romain en démarrant. Tu peux te mettre à l'aise, où tu auras trop chaud.

     

    • Non merci ! Fit Maryline d'un air pincé, répondant à sa mauvaise blague.

     

     

    Sauf que ce n'était pas une blague. Le grand Mathias ajusta les lunettes sur son nez et insista.

     

     

    • Si on te dit de te mettre à l'aise, tu te mets à l'aise. Ouvre ce blouson !... Voilà... Ecarte un peu les cuisses, maintenant... C'est bien !

     

     

    La petite black obtempéra de mauvaise grâce et se retrouva exposée, nue, dans les rues de la ville. Et le fait d'être à l'abri à l'intérieur de la voiture ne la rassurait que très peu. Forcément quelqu'un allait la voir ! Mathias tournait la tête pour la regarder avec délectation, et ajouta encore à l'humiliation de la jeune fille.

     

     

    • On en a pour un bout de trajet. Si tu ne veux pas t'ennuyer tu peux te caresser un peu, ça fera passer le temps.

     

     

    Maryline répondit en râlant qu'elle avait envie de dormir, mais Mathias ne l'entendait pas de cette oreille et insista. C'était raté pour le petit somme. Elle se mordit la lèvre et posa les doigts sur sa vulve. La situation l'excitait plus qu'elle ne voulait se l'admettre, et cette caresse lui fit du bien. L'aspirine avait diminué son mal de tête. Elle sentit rapidement la chaleur inonder son bas-ventre et sa chatte s'humidifier. Elle cambra les reins afin que ses doigts puissent la pénétrer plus facilement.

     

    Soudain elle entendit son smartphone sonner. Elle le sortit de son sac, à côté d'elle. C'était Michaël.

     

     

    • Ca va, ma belle ?

    • Oui oui, ça va, répondit-elle sur un ton neutre.

       

      Mathias lui fit signe de ne pas cesser de se caresser, et elle reprit donc tout en parlant au téléphone.

       

    • Mathias m'a prévenu de te ramener des fringues, lui dit son copain. Je m'en occupe, ne te soucie pas de ça. Qu'est-ce que tu fais, là ?

    • Rien, ça va je te dis, fit-elle dans un halètement.

    • T'es sûre ? T'as l'air bizarre. Mat est en train de te baiser, peut-être ?

    • Non ! Répondit la jeune fille, sentant qu'elle devait lui dire la vérité. On est dans la voiture, et il m'a demandé de me caresser.

    • Ha ha ! OK. Mais je ne veux pas que tu jouisses, d'ac ? Tu m'as bien compris ? Tu continues à te masturber, mais tu t'arrêtes avant de jouir. C'est clair ?

    • Mmmm... ouiiiiiii !

       

       

    Elle sentit que ce serait difficile, mais savait ce qu'elle risquait si elle n'obéissait pas. Et Mathias était là pour surveiller. La conversation était finie, elle rangea le téléphone. Mathias lui demanda ce que Michaël avait dit, et elle le lui répéta. Souriant, il lui dit alors de continuer à se caresser. La suite du voyage fut éprouvante. Plusieurs fois Maryline fut au bord de l'explosion orgasmique, et avec l'aide de Mathias elle s'arrêta à temps. Puis elle reprenait sous l'impulsion du jeune homme. Elle avait quasiment oublié qu'elle se trouvait dans une voiture, sur la route, et ne savait pas si quelqu'un la voyait par hasard. Elle se trouvait dans un état d'excitation intense quand ils arrivèrent aux abords du lycée. Romain se gara à un pâté de maison de l'établissement, dans un endroit désert, ne souhaitant pas créer une émeute.

    La grande silhouette de Michaël arriva peu de temps après, son sac sur l'épaule. Maryline fut heureuse de le voir. Il salua d'abord Mathias et Romain qui étaient sortis à sa rencontre. Puis quand il demanda à la jeune fille de sortir à son tour de la voiture, elle hésita un instant. Un homme passait au loin avec son chien. Mais Michaël insista, et elle se décida. Les trois garçons lui faisaient un écran, et elle espérait qu'ainsi elle serait masquée. Son copain la serra dans ses bras et l'embrassa, et elle fondit, oubliant toute pudeur. Michaël et les deux autres échangèrent sur ce qui s'était passé la veille au soir, et le jeune homme semblait ravi de la façon dont s'était comportée la petite black. Puis il récupéra le petit sac d'affaires sales de sa copine et les fourra dans son propre sac.

     

     

     

    • Tiens ! Fit-il en sortant les bottes noires que Maryline avait portées en boîte le samedi soir.

     

     

    La lycéenne enfila les bottes à talons, heureuse d'être enfin chaussée.

     

     

    • Donne son blouson à Mat ! Ordonna Michaël.

     

     

    Un bref coup d'oeil indiqua à Maryline qu'il n'y avait personne dans la rue, et elle s'exécuta, se retrouvant seulement vêtue de ses bottes.

     

     

    • Ca c'est de la meuf ! Hein les gars ? S'exclama le jeune homme avec un sourire carnassier.

     

     

    Les deux autres acquiescèrent, et Maryline ne sut où regarder, gênée mais en même temps tellement fière d'être complimentée. Michaël sortit alors de son sac la robe en jean qu'elle avait portée la semaine précédente, la première qu'elle avait achetée pour lui. Ca lui paraissait déjà si loin. Elle enfila la robe serrée qui était sage dans sa coupe. Puis elle se souvint que quelques-uns des boutons qui la fermaient avaient été coupés. Cependant elle ne put en reboutonner que trois. Il lui semblait qu'il en restait plus la dernière fois. Elle pesta mais Michaël intervint.

     

     

    • Oui, j'ai fait de nouvelles retouches. Je trouve que c'est mieux comme ça, expliqua-t-il en rigolant.

     

     

    Maryline ne riait pas, elle. Tant qu'elle se tenait droite comme un piquet, les deux pans de la robe étaient en place, sagement. Mais dès qu'elle essaya de bouger un peu, son décolleté s'ouvrait jusque sous ses seins. Et en bas, le moindre pas ouvrait sa robe jusqu'à son bas-ventre. Elle devrait marcher tout doucement pour ne pas dévoiler son pubis à chaque pas.

     

     

    • Tu crois vraiment que je peux aller comme ça au lycée ? Se plaignit-elle. Je vais me faire repérer par les pions, et par les profs. Je vais me faire virer !

     

     

    Un sanglot étouffa ses derniers mots. Michaël la prit dans ses larges bras et la rassura.

     

     

    • Mais non ! Il faut juste faire un peu attention. Je suis sûr que tout se passera bien, tu vas voir. Tu es une fille intelligente.

     

     

    Mathias et Romain, qui n'allaient pas au lycée, dirent au revoir au couple, non sans caresser un peu l'entrecuisse de la jeune fille par l'entrebaillement de la robe. Elle prit son sac, et Michaël l'emmena alors avec lui bras dessus bras dessous. Ils arrivèrent tardivement au lycée, la sonnerie de début des cours retentissait déjà. Les deux jeunes gens se séparèrent sur un rapide baiser, et Maryline dut se presser afin de ne pas arriver en retard en classe. Autant pour sa volonté de marcher doucement ! Heureusement les couloirs étaient peu fréquentés car tout le monde entrait en cours. Elle entra en classe juste au moment où le prof de maths, monsieur Philémon, fermait la porte. Elle s'excusa en balbutiant, et l'homme la scruta en ajustant ses lunettes. Maryline se tenait le plus droit possible, bougeant doucement, mais les bottes à talon ne lui permettaient pas de glisser sur le sol de la classe. Elle se rendit aussi prudemment que possible à une place libre, mais craignit fortement que le prof n'ait remarqué l'indécence de sa tenue. Fort heureusement, sa copine Khedidja lui fit signe qu'elle avait gardé une place à côté d'elle. Et de l'autre côté se trouvait Sandra. La petite black était contente d'éviter les garçons, au moins pour cette première heure de cours. Mais c'était sans compter sur Jérémy qui était devant elle. Il n'arrêtait pas de se retourner pour bavarder avec elle. Et en fait de bavardages, il essayait plutôt de persuader Maryline de l'accompagner au parc après les cours, comme la semaine passée. Il lui faisait des compliments, la flattait, lui disant combien il aimerait avoir une fille sexy comme elle pour traîner avec ses potes. Il était clair qu'il bouillait d'envie de la toucher, mais dans sa position ce n'était pas simple. Le prof le réprimanda plusieurs fois, et finit par lui prendre son carnet de liaison pour lui mettre une remarque de conduite.

     

    Pourtant, à la fin du cours, il appela aussi Maryline. Il remit son carnet à Jérémy et le congédia, puis quand tous les élèves furent sortis, il ferma la porte et s'adressa à la lycéenne qui attendait debout à côté de son bureau, craignant le pire. Elle restait droite comme un piquet, ne voulant pas donner au prof la moindre occasion d'apercevoir ce qu'il ne devait pas voir.

     

     

    • Tout va bien, Maryline ? Demanda-t-il d'un ton paternaliste.

       

     

    Monsieur Philémon était un professeur d'apparence plutôt jeune, à qui l'on donnait facilement moins de quarante ans. Une courte barbe et des lunettes rondes lui donnaient un air de scientifique un peu dans la lune.

     

     

    • Oui ça va, répondit la jeune fille.

    • Tu es sûre ? Tu n'as pas de problème dans la classe ou bien en dehors ?

    • Non non, je vous jure ! Dit-elle avec la plus grande assurance possible.

    • D'accord ! Fit le professeur apparemment peu convaincu. J'ai un cours après et toi aussi sûrement, on n'a pas le temps d'en parler maintenant. Je veux que tu viennes me voir à midi, après ton dernier cours de la matinée. Je t'attendrai ici.

    • Mais pourquoi ? Je vous dis que tout va bien.

     

     

    Maryline n'avait pas envie de venir voir le prof à midi, à l'heure où elle espérait surtout voir Michaël pour déjeûner avec lui.

     

     

    • Viens me voir ! C'est pour ton bien, et je ne te retiendrai pas longtemps. Tu as compris ?

    • Okayyyy ! Fit Maryline avec un soupir.

     

     

    Elle prit son sac sur l'épaule dans un mouvement qu'elle regretta immédiatement car il fit bouger sa robe, et sortit rapidement, agacée d'avoir dû céder. Du coup elle se trouva encore à se dépêcher pour aller au cours suivant, et encore une fois elle se trouva à entrer en classe la dernière. Mais cette fois, pas de chance, l'unique place libre se trouvait entre Etienne et Boubakar. Elle s'assit le visage serré, en tenant son décolleté fermé. Mais Etienne ne l'entendait pas de cette oreille.

     

     

    • Dis donc ! Lui souffla-t-il. T'as vraiment envie qu'on te matte aujourd'hui. Ces bottes... Et cette robe ! Fais voir ce que t'as là-dessous !

     

     

    Il tenta d'ouvrir le décolleté de la petite black, mais celle-ci résista. Il glissa alors ses mains sous la table pour ouvrir la robe par le bas. Là encore Maryline s'y opposa. Ce discret combat dura plusieurs minutes, et la jeune fille eut beaucoup de mal à dissimuler au garçon l'état de sa robe.

     

     

    • Elle n'a pas beaucoup de boutons, ta robe, putain ! Tu l'as eue où ? Fit le jeune homme hilare.

       

    Boubakar assistait à la scène sans broncher, attentif. Devant, Max tournait la tête de temps en temps pour observer avec amusement ce qui se passait. Maryline finit par être lasse de lutter et laissa le garçon obtenir ce qu'il voulait. Après tout il l'avait déjà baisée alors qu'est-ce que ça pouvait bien faire s'il voyait ses tétons ? Etienne put donc ouvrir sans résistance son décolleté, et afficha un large sourire. Bien entendu les copains profitèrent de la vue aussi, Boubakar en premier lieu, qui pour une fois eut du mal à se concentrer sur le cours. Les seins de la petite black étaient largement découverts, les aréoles à peines dissimulées sous la robe en jean. Heureusement Etienne ne fut pas très téméraire, et le timide Boubakar encore moins. Ils n'osèrent pas en faire davantage, et à la fin du cours Maryline put s'échapper en refermant son décolleté. C'était l'heure de la récré, et elle dut jouer au chat et à la souris pour tenter d'éviter les garçons qui voulaient la retrouver. Elle osa même presser le pas malgré ce qu'elle dévoilait involontairement de cette façon. Etrangement, elle était devenue très populaire parmi la gent masculine depuis la semaine passée. Auparavant, elle pouvait passer la pause tranquillement avec ses copines sans être dérangée. Aujourd'hui ce n'était plus possible. A la sortie du cours, les garçons la cherchaient et entraient en compétition pour savoir qui se l'approprierait le temps de la récré.

    Pour cette fois elle semblait tranquille. Elle se trouva dans un coin à l'intérieur du bâtiment principal où il n'y avait personne. Elle en profita pour sortir son smartphone et appeler Michaël. C'est avec lui qu'elle serait le plus en sécurité.

     

     

     

    • Oui ma chérie ? Fit le jeune homme en décrochant.

    • Où tu es ? Demanda Maryline.

    • Dans la cour avec mes potes, et toi ?

    • A l'intérieur. J'ai envie de te voir.

    • Attends, reste où tu es. Tu es seule ? Demanda le jeune homme.

     

     

    C'est à ce moment que la petite black vit passer Fred, le garçon que Khedidja aimait bien. Celui-ci la vit aussi, et la rejoignit en souriant. Maryline ne bougea pas. Fred était plutôt gentil, et elle ne le voyait pas comme un danger ni une menace.

     

     

    • Heuuu, je l'étais mais là il y a Fred qui est là, répondit-elle à son copain.

    • Fred ? L'interrogea celui-ci.

    • Oui, un copain de classe.

    • Copain... copain ? Demanda Michaël avec plein de sous-entendus.

     

     

    Fred était à côté d'elle et attendait tranquillement qu'elle ait terminé sa conversation. La lycéenne restait bien droite, une main sur son décolleté pour le maintenir fermé.

     

     

    • Oui, copain, quoi ! Fit-elle en secouant la tête, agacée.

    • Passe-le moi.

    • Quoi ? Rétorqua-t-elle, surprise.

    • Il faut que je le répète ? Passe-le moi.

     

     

    Le ton de son copain ne prêtait à aucune équivoque. Il ne valait mieux pas le contredire. Elle passa donc le smartphone à Fred. Elle n'entendait pas ce que lui disait Michaël ; et le garçon répondait simplement par des « oui... », « bien sûr... », « ok... » alors que son visage s'éclairait d'une expression de surprise amusée. Lorsqu'il rendit l'appareil à sa camarade de classe, Michaël lui parla de nouveau.

     

     

    • Je lui ai expliqué la situation, que tu es avec moi mais que j'accepte que d'autres s'amusent avec ma p'tite soumise sexuelle. Il a l'air d'être quelqu'un de correct. Donc tu peux l'écouter. Fais ce qu'il te dit, je lui ai dit que je te prête s'il veille sur toi.

    • Quoi !? Ne put s'empêcher de s'exclamer Maryline.

    • Ca fait deux fois que tu fais « quoi ! » comme une débile. Tu ne comprends pas ce que je dis ? Fit son copain agacé. Pour la peine tu vas y aller franchement et montrer la marchandise à ce Fred. Il n'avait pas l'air de tellement y croire. Je veux que tu lui montres ta chatte dès qu'on aura coupé. Allez, à toute à l'heure !

     

     

    La petite black faillit laisser échapper un « quoi ! » encore une fois, mais se retint. Elle rangea le smartphone dans son sac, bouche bée, puis se tint droite devant Fred.

     

     

    • Alors ? C'est vrai ce qu'il a dit ? Demanda celui-ci.

    • Oui c'est vrai, répondit Maryline dans un soupir. Et tiens, si tu veux une preuve, il m'a dit de te montrer ça.

     

     

    Sans regarder le garçon, elle écarta les pans du bas de sa robe pour lui dévoiler son bas-ventre nu et son pubis où ne subsistait qu'une langue de poils. Elle se sentit terriblement excitée de faire ça devant le « gentil » Fred. Mais en même temps, elle se sentait mal à l'aise par rapport à sa copine.

     

     

    • Tu sais, Khedidja t'aime beaucoup et je voudrais pas lui faire de tort, dit-elle à Fred en le regardant dans les yeux cette fois. Si tu as un peu de sentiments pour elle aussi, il ne faudrait pas que cette histoire se mette entre vous.

    • Bah écoute, je ne sais pas encore où j'en suis avec Khedidja, répondit-il. Mais de toute façon, je sais faire la différence entre un jeu sexuel et de l'amour.

     

     

    En disant cela, il approcha de la petite black et glissa la main entre ses cuisses. Elle était humide, ils le constatèrent tous les deux. Le jeune homme lui caressa les lèvres du bout des doigts, puis glissa le majeur à l'intérieur de son vagin. Il remua le doigt pour explorer toute la cavité, et arracha un petit gémissement à la lycéenne. Afin d'éviter que ce bruit n'attire quelqu'un, Fred colla sa bouche à celle de sa camarade. Maryline recula d'un pas et s'adossa au mur, et le garçon se plaqua contre elle. Puis il en profita pour insérer aussi son index dans l'antre humide, et continua de pénétrer la chatte de la jeune fille de ses deux doigts. La petite black sentait le plaisir l'envahir, son sexe et sa bouche remplis par les doigts et la langue de Fred. Elle souleva sa jambe gauche et l'enroula autour du jeune homme afin de faciliter sa pénétration. Celui-ci faisait des va-et-vient de ses doigts, de plus en plus rapidement, dans un bruit de succion. L'étreinte dura de longues minutes, jusqu'à ce que le garçon se fatigue et ralentisse la cadence. Maryline sentait son jus couler le long de ses cuisses. Fred sortit ses doigts gluants, et, ne sachant où les essuyer, les porta à la bouche de la petite black. Elle fut un peu surprise, puis accepta l'offrande et suça les doigts du lycéen.

     

    Elle n'eut même pas à se rhabiller, la robe reprenant naturellement sa place. Les deux jeunes gens ne dirent rien, souriant timidement, et se dirigèrent lentement ensemble vers leur prochaine salle de cours quand la sonnerie retentit. Ils s'arrangèrent pour ne pas arriver tout à fait ensemble en cours. Ils voulaient éviter d'alimenter des rumeurs qui auraient pu arriver aux oreilles de Khedidja. Justement, Maryline rejoignit sa copine beurette qui se trouvait avec Sandra. La petite black fut ravie et soulagée de pouvoir s'asseoir avec les filles, même si elle éprouva un sentiment de culpabilité par rapport à sa meilleure copine. Elle était encore toute excitée des caresses de Fred, prise d'une tension sexuelle qui n'était pas retombée, et voulait éviter de se retrouver aux mains des garçons. Malheureusement elle se rendit compte que Jérémy s'était assis aussi à côté d'elle. La jeune fille essaya de l'ignorer et de rester plus proche de ses copines. Même s'ils étaient en cours, elles parvenaient à échanger quelques mots et à passer un bon moment ensemble. Bien entendu, Jérémy ne resta pas inactif. Mais il cherchait au moins à faire preuve de discrétion. Il glissa sa main sous la table pour l'insérer entre les cuisses de la petite black. Ouverte comme l'était sa robe, quand elle s'était assise les pans n'étaient même pas restés sur ses cuisses, tombant directement sur les côtés. Comme personne ne semblait se rendre compte de rien, Maryline continua de faire mine d'ignorer le jeune homme, mais ouvrit légèrement les jambes pour faciliter ses mouvements. Ainsi elle le laissait agir à sa guise sans provoquer d'esclandre, et elle pouvait continuer de bavarder en douce avec ses copines. Jérémy lui tripota la chatte pendant tout le cours, et elle en ressortit toujours aussi excitée. Elle rêvait que Michaël la prenne là, maintenant, et la fasse jouir une bonne fois pour toute.

     

    Maryline quitta le cours rapidement, évitant ecore une fois les garçons pour se rendre au cours suivant. Au détour d'un couloir elle se dit que la chance lui sourit. Elle aperçut Michaël en discussion avec une surveillante. Ca n'avait pas l'air d'être une discussion sur le règlement du lycée. La pionne, plutôt jeune, ricanait aux blagues du garçon qui semblait à peine plus jeune qu'elle. Maryline en ressentit un pincement au coeur et s'approcha des deux jeunes gens, puis fit savoir à Michaël qu'elle était là en lui attrapant la main. Le jeune homme fut surpris. Il sembla hésiter un instant, puis écourta la conversation avec la surveillante. Il emmena sa copine par la main à l'écart.

     

     

    • Qu'est-ce que tu fais là ? Demanda-t-il. Evite les pions, avec ta tenue tu vas te faire repérer.

    • Je vais en cours... et toi ? Demanda en retour la petite black. Tu dragues ?

    • Arrête ! Fit Michaël avec un petit rire moqueur. T'es jalouse ?

    • Pourquoi ? Je devrais pas ? Fit-elle en attrapant son copain par les fesses.

     

     

    Les deux lycéens se collèrent l'un à l'autre, Maryline dos au mur. Des élèves pressés passaient parfois derrière eux.

     

     

    • Non, y a pas de quoi être jalouse, lui répondit le grand gaillard tout doucement. Tu es ma petite salope et personne ne t'arrive à la cheville.

     

     

    Il glissa la main entre les pans de la robe et malaxa la chatte de la petite black, avec peu de discrétion.

     

     

    • On n'arrête pas de me caresser le minou depuis ce matin, lui susurra la jeune fille. J'ai envie que tu me baises !

    • T'es en chaleur dis donc ! Attends un peu, je m'occuperai de toi dès que possible. Mais là dépêche-toi sinon tu vas être en retard en cours.

    • Monsieur Philémon a dit qu'il veut me voir à midi. Je ne pourrai pas te rejoindre tout de suite, prévint Maryline.

    • Qu'est-ce qu'il veut ?

    • Je ne sais pas, il a peut-être vu des trucs. Il croit que j'ai des problèmes.

    • OK. Sois prudente. Je t'attendrai après. Mais juste une chose. S'il essaie de faire des trucs pervers avec toi, ne résiste pas. Laisse-le faire. Tu éviteras les ennuis.

    • N'importe quoi ! Pouffa la petite black. Lui ? Des trucs pervers ?

    • T'es encore naïve, on dirait que tu connais pas les mecs. Allez, file ! Fit Michaël en la retournant et lui pinçant les fesses sous sa robe pour qu'elle se dépêche.

     

     

    La robe retomba en place, et Maryline jeta un coup d'oeil pour s'assurer qu'il n'y avait personne tout près à ce moment-là qui aurait pu voir quelque chose.

     

    Elle arriva juste à temps à son cours, mais trop tard pour choisir sa place. Elle se retrouva malgré elle à côté de Tom, et soupira alors que le garçon l'accueillait avec un sourire plein de sous-entendus. De l'autre côté de la jeune fille était assise Samira, une maghrébine maigre et plutôt timide avec qui Maryline avait peu de relations.

     

     

    • Je suis content que tu t'assoies à côté de moi, susurra Tom à l'oreille de la petite black. Je t'ai manqué ?

     

     

    Maryline ne prit même pas la peine de répondre.

     

     

    • T'es de plus en plus bandante, dis donc ! Continua le jeune homme tout bas.

     

     

    Sa main se glissa directement dans le décolleté de sa camarade et attrapa un sein fermement. Il passa de longs moments à le malaxer et à le pincer. Ce n'était pas un tendre, et Maryline devait parfois se retenir de crier et lui faire comprendre d'un regard ou d'un souffle qu'il lui faisait mal. Mais le jeune homme n'en avait cure et recommençait aussitôt. Puis il s'intéressa à l'entrecuisse de la jeune fille et y glissa la main. Maryline tenta bien de résister un peu en serrant les jambes, mais le garçon était plus fort qu'elle et en insistant un peu il arriva à ses fins. Il faut dire aussi que la petite black brûlait malgré elle de sentir les doigts de Tom sur son sexe, et quand il en introduisit trois d'un seul coup dans son vagin elle écarta finalement les cuisses afin de lui faciliter la tâche. Le jeune homme lui fouilla le sexe sans vergogne et sans délicatesse, et Maryline dût de nouveau se retenir d'émettre le moindre bruit. Cependant elle ne se rendit pas compte que sa voisine, Samira, ne pouvait ignorer ce qui se passait à côté d'elle. La beurette observait du coin de l'oeil sans en perdre une miette. Son visage impassible ne trahissait aucune émotion.

     

    Soudain, Tom ôta ses doigts du ventre de la petite black et glissa de nouveau la main dans son décolleté. Les doigts étaient gluants et le garçon s'appliqua à badigeonner le fluide sur toute la poitrine de sa partenaire. Il le fit sans ménagement, brutalement, prenant plaisir à serrer les globes mammaires et à pincer et tirer les tétons. Maryline ne put retenir un cri de douleur qui résonna dans toute la classe. Un rire général éclata, sans que les élèves ne sachent ce qui s'était réellement passé. La main de Tom s'était retirée aussitôt. La prof jeta un regard noir à l'assemblée, ignorant qui avait perturbé le cours. Elle reprit son travail sans mot dire, et un léger brouhaha parcourut la classe. Quelques minutes plus tard Tom se remit à son affaire, attrapant la cuisse de la petite black et la tirant vers lui. Il souleva même la jambe afin de la poser sur sa propre cuisse. Maryline tenta encore une fois de résister en lui faisant un « non »muet avec ses lèvres, mais le garçon ne voulut rien entendre. La cuisse largement écartée ainsi, la lycéenne craignait que d'autres camarades de classe ne s'aperçoivent de quelque chose. Et ce fut le cas, mais ce qui se passa la surprit. Une main se posa sur sa cuisse droite, et c'était celle de Samira. La beurette regardait la chatte de sa voisine avec une envie non dissimulée. Puis sa main glissa vers la fente humide et la caressa délicatement du bout des doigts. De l'autre côté, Tom ricana tout bas en observant ce qui se passait. Il maintenait juste la jambe de Maryline sur sa cuisse, et laissa Samira explorer la vulve de la petite black de ses doigts fins. Parfois elle titillait le clitoris ou les petites lèvres du bout des ongles. Maryline regardait le visage de sa voisine avec des yeux ronds comme des soucoupes. Elle n'en revenait pas. Elle se faisait toucher par une fille, et qui plus est par la timide Samira à qui elle aurait donné le bon dieu sans confession. Ses gestes étaient doux, sans comparaison avec la brutalité de Tom. La petite black se sentait fondre au-delà de l'état d'excitation dans lequel elle était déjà. Elle s'abandonna avec plaisir aux caresses de la beurette, et se rendit compte que celle-ci se caressait aussi le sexe à travers son pantalon. Après quelques minutes, elle se laissa faire quand sa voisine lui prit la main pour la poser à la place de la sienne. Pour la première fois de sa vie elle touchait le sexe d'une autre fille, même si c'était à travers ses vêtements. Curieuse et désireuse de rendre à Samira ses douces caresses, elle s'appliqua à masser sa chatte avec tendresse. La beurette sembla apprécier, mais ne montra pas de signe de plaisir excessif. Elle resta discrète mais son regard en disait long. De l'autre côté, Tom reprit ses affaires en malaxant les seins de la petite black ou en lui fouillant l'entrejambe. La dernière heure de cours matinal alla jusqu'à son terme avec ces attouchements entre les trois lycéens.

     

     

    Quand la sonnerie retentit, Maryline aurait voulu rester avec Samira pour parler avec elle. Mais elle avait rendez-vous avec Mr Philémon et ne voulait pas être en retard. Ce n'était pas la peine d'attirer davantage l'attention du prof sur elle. Les caresses furent donc stoppées net, et chacun rangea ses affaires à la vitesse de l'éclair. La petite black remit sa robe en place et fila en esquivant Tom qui voulait la garder pour lui. Elle dut presser le pas dans la foule des élèves qui se croisaient pour aller au réfectoire ou sortir de l'établissement, et dévoilait plus de sa poitrine et de ses cuisses qu'elle ne le voulait. Elle entendit des sifflets et des commentaires et ne douta pas qu'ils étaient pour elle. Elle sentit ses joues s'échauffer sous l'effet de la honte. Mais au moins Tom fut hors de vue et elle se rendit l'esprit tranquille à son rendez-vous.

     

     

    Mr Philémon était dans sa salle de cours, en discussion à son bureau avec deux élèves plus jeunes que Maryline, un garçon et une fille. L'échange dura quelques instants, puis les deux élèves quittèrent la salle. Ils aperçurent la jeune fille qui attendait son tour à l'entrée et le regard du garçon s'éclaira en la scrutant de la tête aux pieds. Il s'arrêta à côté d'elle avec un sourire retenu. Sa copine l'attendit quelques pas plus loin.

     

     

    • Toi aussi tu dois le voir ? Demanda-t-il.

    • Oui, répondit Maryline le visage fermé, se demandant pourquoi le jeune garçon lui adressait la parole.

     

     

    Il n'y avait pourtant aucun doute sur ce qui l'intéressait. Son regard n'arrêtait pas de naviguer du décolleté de la petite black à ses jambes et ses bottes.

     

     

    • Fais gaffe, il est un peu vénère, ajouta le garçon. On l'a chauffé pendant le cours.

    • OK merci.

     

     

    La jeune fille coupa court à la conversation et entra dans la salle.

     

     

    • Ferme la porte s'il-te-plaît, Maryline ! Lui demanda le professeur en voyant que le garçon restait là à observer de manière indiscrète.

     

     

    La lycéenne fut trop contente de refermer la porte sur le nez de l'importun, puis elle rejoignit le prof à son bureau, les talons de ses bottes claquant sur le sol.

     

     

    • Assied-toi ! Fit celui-ci.

     

     

    Maryline s'assit à une table juste devant le bureau en prenant garde de ne pas laisser sa robe s'ouvrir. Ses cuisses dénudées étaient dissimulées par la table au regard du prof. Celui-ci la regarda un instant avant de parler. Son regard profond plongea dans le sien et perturba la jeune fille. Immédiatement, elle sentit une réaction dans son bas-ventre. Elle était restée sous tension sexuelle toute la matinée, et son sexe s'humidifia. Elle s'attendit à ce que Mr Philémon lui demande de se déshabiller, là devant lui. Elle le souhaita presque.

     

     

    • Alors dis-moi, il y a quelque chose qui te perturbe en ce moment ? Demanda le jeune prof. Ce n'est peut-être pas lié au lycée... Tu as des soucis en dehors ? Des problèmes familiaux, peut-être ? Tu peux me parler, n'aie pas peur.

    • Non, tout va bien, je vous assure ! Répondit sans hésiter la lycéenne.

     

     

    Elle se sentait tiraillée entre d'un côté la volonté de ne rien dévoiler, veillant à rester très pudique face au prof, et de l'autre côté le désir de se faire prendre sauvagement, là tout de suite, sur le bureau.

     

     

    • Tu es sûre ? Insista Mr Philémon. Je vois bien que tu n'es pas comme d'habitude. Tu n'es pas attentive en cours, tu joues et tu papotes avec tes camarades, et puis... je vois aussi que tu changes de tenues vestimentaires.

     

     

    Cette dernière remarque fit presque sursauter la jeune fille. Il avait remarqué quelque chose ! Peut-être qu'il allait lui dire que sa manière de s'habiller n'était pas correcte pour le lycée ? Et s'il lui demandait de changer ? Comment allait-elle faire avec Michaël ? Elle décida de donner un peu de grain à moudre au prof afin qu'il lui fiche la paix sur ce sujet.

     

     

    • Heu... Ben... J'ai un p'tit copain, dit-elle enfin. C'est pour ça que je m'habille un peu plus... heu... en fille, quoi !

    • Haaaa, je vois, fit le prof avec un sourire entendu. Les premiers émois. C'est la première fois que tu as un petit ami ?

    • Non, non ! S'offusqua Maryline. C'est pas la première fois !

    • D'accord, mais peut-être que tu n'étais jamais allée aussi loin avec un garçon, alors ? Poursuivit-il. Vu ton changement de comportement, je suis sûr qu'il y a quelque chose de nouveau dans ta vie. Est-ce que vous avez... il hésita un instant... enfin, tu vois ?

    • Quoi ? Qu'est-ce que vous voulez dire ? Demanda la petite black, incrédule sur le fait que cette question sorte de la bouche de Mr Philémon.

    • Tu me comprends, ne joue pas à la petite ingénue. Tu es majeure, tout de même ! Est-ce que vous avez couché ensemble ?

    • Mais heu... Mais vous n'avez pas à me demander ça !!

    • C'est quoi alors ? Tu essaies de lui plaire en t'habillant plus sexy ?

    • Mais naaaaaan ! C'est pas du tout ce que vous croyez !

    • Ha... Ou alors c'est lui qui te demande de porter ça.

    • Ha... Je... En fait...

     

     

    Maryline perdit sa répartie, et Mr Philémon prit cette réaction pour une réponse positive.

     

     

    • D'accord, reprit-il avec un petit sourire victorieux. Donc ton petit copain te demande de t'habiller de manière aguicheuse.

     

     

    La lycéenne resta coite, n'osant pas nier mais n'acquiesçant pas davantage.

     

    • Ca ne l'embête pas que ce soient tes camarades de classe qui en profitent ? Tu as dû remarquer que les garçons essaient d'être plus proches de toi, non ? Tu pourrais refuser tout ça et t'habiller de manière plus classique, tu sais ?

    • Non j'peux pas, répondit machinalement Maryline, puis elle le regretta aussitôt.

    • Tu ne peux pas... Le prof joignit ses mains, réfléchissant un court instant. Tu te sens obligée de faire ça pour ce garçon. Il te domine d'une manière ou d'une autre. Et tu obéis à tout ce qu'il te demande ?

     

     

    La jeune fille opina du chef, incapable d'en dire plus.

     

     

    • Donc c'est lui qui veut que tu t'habilles de manière provocante pour tes camarades. Il aime te montrer. Et je suppose qu'il aime aussi que tu lui racontes que les garçons te regardent.

     

     

    Maryline acquiesça encore d'un hochement de tête. Ce prof était diaboliquement perspicace.

     

     

    • Et toi, est-ce que tu aimes faire ça pour lui ? Demanda-t-il en plongeant son regard dans celui de son élève. Ou est-ce qu'il t'y oblige malgré toi ?

     

     

    Toute la perspicacité du professeur ne lui permettait pas de répondre lui-même à cette question. Maryline réfléchit un instant. Est-ce qu'elle aimait faire ça pour Michaël ? Elle était elle-même incapable d'apporter une réponse. Ce qui était certain, c'est que tout ça avait commencé par un chantage avec les photos que le garçon avait prises. Puis il y avait eu d'autres photos, et même des vidéos. La lycéenne avait clairement été obligée d'obéir au jeune homme. Mais elle se refusait à raconter cet épisode à Mr Philémon. Ca mènerait à coup sûr à des ennuis, et elle ne voulait pas mettre Michaël dans des problèmes.

     

     

    • Je le fais pour lui, répondit-elle donc d'une petite voix, le regard baissé. Je suis amoureuse. Il me dit que je suis belle. Il veut que je me montre aux autres garçons ; il veut qu'ils me touchent.

    • Et donc tu le fais : tu montres tes charmes... Et est-ce que tu laisses les autres garçons te toucher, aussi ?

     

     

    Gênée, Maryline n'osa pas répondre verbalement. Elle ne put que hocher la tête positivement. Mr Philémon avança son visage, prenant un instant avant de faire une demande qui surprit la jeune fille.

     

     

    • Et si je te demande de me montrer tes seins, là, maintenant ?

     

     

    Elle regarda à droite et à gauche machinalement, comme pour vérifier qu'il n'y avait personne, mais ils étaient bien seuls dans la pièce. Elle n'avait pas le choix. Si elle voulait prouver au prof qu'elle faisait ça volontairement, elle devait faire ce qu'il demandait. Elle prit les deux bords du décolleté de sa robe et les écarta. Mais un geste de la main de Mr Philémon la retint et elle la referma aussitôt.

     

     

    • OK, OK ! Ce n'est pas la peine de le faire, je te crois, dit-il avec un sourire amusé.

     

     

    Bien sûr il avait eu le temps de voir tout de même la poitrine nue de son élève.

     

     

    • Bon !... fit-il en réfléchissant. Je pensais qu'il pouvait y avoir une affaire de harcèlement derrière tout ça. Visiblement ce n'est pas le cas si ton changement de comportement vient de ta propre volonté. Et j'espère bien que si on t'obligeait à faire des choses que tu n'as pas envie de faire, tu me le dirais, n'est-ce pas ? Les adultes peuvent t'aider si tu as des problèmes. Et il ne faut surtout pas hésiter à en parler. Tu me comprends ?

     

     

    La lycéenne acquiesça, et le prof poursuivit.

     

     

    • Bien. Et puis, fais très attention à ce que tu fais dans l'enceinte de l'établissement. Tu es dans un lycée, et il y a des choses qui ne se font pas. Garde une tenue décente... Je me demande si le règlement intérieur stipule quelque chose à ce sujet, mais je vérifierai. En attendant, je veux que tu revienne me voir demain à midi. Je vais réfléchir à tout ça et je te dirai ce qu'il convient de faire.

    • Mais vous n'en parlerez à personne ? S'il-vous-plaît ! Plaida Maryline.

    • Non, pour le moment, je garde ça pour moi. Tant que je suis sûr que tu n'es pas victime de la situation. Mais comme je te l'ai dit je vais y réfléchir, et je t'en reparlerai demain. Allez, va déjeûner maintenant.

    • Merci !

     

     

     

    A suivre...

     

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  • Commentaires

    1
    bill
    Lundi 16 Mai 2022 à 12:13
    Très bien mais trop court!
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