• chapitre 19

    La petite black ne se fit pas prier et quitta le prof de maths et la salle de classe d'un pas rapide. Lorsqu'elle ouvrit la porte, elle tomba nez à nez avec le garçon qu'elle avait croisé en arrivant. Etait-il resté là à l'attendre ? Elle le regarda un instant, surprise, puis hâta le pas. Elle était pressée de retrouver Michaël au réfectoire. Mais le garçon la suivit et vint à côté d'elle.

     

    • Hé ! Où tu vas ? Lui demanda-t-il. On peut rester ensemble ?

     

    Maryline s'arrêta tout à coup. Le garçon la scrutait de la tête aux pieds et il était possible que les mouvements de la robe ne lui en aient dévoilé plus que ce qu'il n'aurait dû voir.

     

    • En quel honneur ? Fit-elle d'un air dédaigneux. Je te connais même pas.

    • Ouais mais... on pourrait faire connaissance ! Je suis sûr qu'il y a plein de choses à découvrir sur toi.

     

    En parlant, il attrapa de deux doigts le bord du décolleté de la lycéenne et l'écarta, dévoilant subreptiscement un téton fièrement dressé. Immédiatement la jeune fille referma sa robe.

     

    • Mais ça va pas ? Pour qui tu te prends ?

    • Ho, faut pas s'énerver ! Je croyais que ça te plaisait de te montrer aux garçons... pour ton copain ! Répondit le lycéen.

    • Quoi ? Mais ?... Tu as écouté derrière la porte ?! S'exclama Maryline, perplexe.

    • Ouais, et j'ai trouvé ça intéressant. Si j'ai bien capté, ton copain veut que les autres mecs te matent et te tripotent. Du coup je serai ravi de lui faire plaisir !

     

    Et joignant le geste à la parole, il glissa une main dans le décolleté de la jeune fille et saisit fermement un sein. Maryline, interloquée, le laissa faire. Elle ressentit tout à coup l'énorme excitation qui l'avait envahie. Elle avait tellement besoin de se faire baiser ! Le garçon sourit, constatant qu'elle avait baissé sa garde. Il la prit par la main.

     

    • Viens, on va dans un endroit moins risqué, lui dit-il.

     

    Et il l'emmena dans l'aile des salles de sciences. Là, il n'y avait a priori aucun risque de voir quelqu'un déambuler le midi. Il poussa la petite black contre un mur, et dégraffa les trois boutons de sa robe avant de l'ouvrir largement.

     

    • Waow ! S'extasia le garçon en se pourléchant les babines.

     

    Il resta face à elle à l'admirer. Maryline ressentit le désir au fond d'elle-même, la chaleur dans son bas-ventre, et elle caressa son corps de ses mains. Sa main gauche se posa sur ses seins et les malaxa l'un après l'autre. Puis elle en tritura les tétons, les roulant entre ses doigts. Pendant ce temps sa main droite glissa vers la fente humide entre ses cuisses. Elle s'y insinua en va-et-vients sensuels. La petite black ferma les yeux et sa respiration devint moins régulière. Elle se masturbait devant le garçon sans penser à lui. Tout ce qu'elle voulait c'était libérer la tension sexuelle accumulée depuis le matin, jouir une bonne fois pour toute. Le garçon, lui, se caressait à travers le pantalon.

    Soudain une petite musique sourde se fit entendre. C'était le smartphone de Maryline qui sonnait au fond de son sac. Elle s'interrompit et le sortit précipitamment de sa main gauche – la droite était humide – et répondit.

     

    • Oui, Michaël ? Bredouilla-t-elle.

    • Qu'est-ce que tu fais ? Demanda-t-il. Je t'attends pour manger.

    • Oui, oui ! Fit-elle désemparée. Oui bien sûr, j'arrive !

     

    Elle coupa la communication et referma sa robe sur le champ. Le garçon semblait prêt à fondre en larmes, son sexe tendu comme un piquet au creux de son pantalon. Maryline attrapa son sac et voulut le réconforter. Elle posa une main sur la bosse de son entrejambe qu'elle caressa un bref instant.

     

    • Comment tu t'appelles ? Demanda-t-elle.

    • Ruben...

    • Je suis désolée Ruben, lui dit-elle avec un sourire compatissant. Garde-là au chaud pour une prochaine fois !

     

    Elle lui fit un clin d'oeil et fila comme le vent. Le pauvre Ruben resta planté là de longues minutes, se demandant si cette fille était bien réelle.

     

    Maryline ralentit le pas en arrivant dans le hall, à l'approche du réfectoire. Elle ne voulait pas se dévoiler encore une fois à n'importe qui en marchant trop vite. Michaël l'attendait, visiblement impatient. Il tapait du pied.

     

    • Qu'est-ce tu fous ? Ca fait une plombe que je t'attends ! Éructa-t-il.

    • J'étais convoquée par le prof de maths, je suis désolée mon chéri, répondit la lycéenne toute minaudeuse en se hissant sur la pointe des pieds pour l'embrasser.

     

    Le grand gaillard répondit rapidement à son baiser puis l'emmena par la main pour aller déjeûner. Il attendit d'être à table pour l'interroger.

     

    • C'est qui ton prof de maths ? Demanda-t-il.

    • Monsieur Philémon, répondit Maryline.

    • C'est le barbu à lunettes, c'est ça ? Qu'est-ce qu'il te voulait ?

    • Ben... Il a vu du changement chez moi ces derniers temps, et il pensait que j'avais des problèmes.

    • Ha... Il t'a questionnée alors ?

    • Oui, mais je l'ai rassuré, mentit la jeune fille. Je crois qu'il a compris que c'était juste que je grandissais, que je prenais de la mâturité, tu vois ?

    • Ouais... Il te voit moins comme une petite fille, plus comme une femme, quoi !

    • Heu, oui. Quelque chose comme ça. Il m'a dit de faire attention aux garçons, tout ça.

    • Il t'a matée ? Je suis sûr qu'il a vu quelque chose. Tu lui as montré ?

    • T'es fou !

    • Rhooo quoi ? C'est un mec, quoi ! Je suis sûr qu'il t'a convoquée parce qu'il voulait te voir mieux. Il espérait voir un bout de nichon, peut-être ta minette...

     

    En disant cela il tendit la main pour ouvrir le décolleté de sa copine. Il dévoila un sein et se délecta de la vision du téton fièrement dressé. La petite black jeta un regard inquiet autour d'elle afin de s'assurer que personne n'y prêtait attention.

     

    • Regarde, c'est si facile de voir tes charmes. Tu es le rêve de n'importe quel gars ! Ajouta le jeune homme.

     

    Maryline sourit, gênée. Elle devait reconnaître que les paroles de Michaël faisaient mouche. Elle était flattée et se sentait valorisée, même s'il l'encourageait à se comporter comme une salope.

     

    • Arrête ! Fit-elle tout de même sans conviction. C'est mon prof ! Tu crois quand même pas qu'il me regarde avec ces pensées-là ?!

    • Bien sûr que si ! Continua son copain en relâchant la robe qui retomba à peine pour dissimuler le téton de la lycéenne. Tu vas voir qu'il va tout faire pour pouvoir te mater plus souvent. Tu le revois quand ?

    • Il m'a dit de repasser le voir demain midi.

    • Ha ! Tu vois ? Déjà il demande à te revoir en dehors des cours. Comporte-toi avec lui comme avec n'importe quel gars. Si ta robe s'ouvre un peu, ne te cache pas. Tu verras qu'il ne dira rien. Et s'il cherche à te toucher, laisse-le faire. En plus il y a des chances que ça t'aide à avoir de meilleures notes, termina-t-il en lâchant un petit rire.

    • T'es con ! Fit Maryline en riant de bon coeur elle aussi.

     

    Après déjeûner, ils restèrent à l'intérieur des bâtiments. N'ayant ni manteau ni veste, Maryline craignait le froid. Ils profitèrent du peu de temps libre qui leur restait en regardant des élèves jouer au tennis de table. La petite black n'osa pas faire comprendre à Michaël qu'elle avait très envie de lui. Les deux jeunes gens s'assirent à terre comme de nombreux autres adolescents qui étaient rassemblés là. La lycéenne eut toutes les peines du monde à s'asseoir décemment. Les deux pans du bas de sa robe s'écartaient immanquablement quand elle s'asseyait, et les garçons assis autour d'elle restaient attentifs, n'en ratant pas une miette. Elle dut donc trouver une position, jambes repliées sous elle, où son pubis était à peu près hors de vue. Mais elle attirait malgré tout les regards, et Michaël, aux premières loges, était ravi. Maryline lui susurra quelque chose dans l'oreille.

     

    • C'est vrai ? T'en as envie à ce point-là ? Lui demanda à son tour Michaël tout bas.

    • S'il-te-plaît oui, baise-moi ! Fit la petite black dans un souffle. Sinon je suis sûre que c'est le premier qui me touchera cet après-midi qui le fera à ta place.

    • OK !

     

    Le grand gaillard se leva en emmenant sa copine par la main, créant une vague de déception parmi l'assistance. Ils furent suivis du regard alors qu'ils s'éloignèrent dans les couloirs. Lorsqu'ils trouvèrent un endroit calme, Maryline se mit face au mur et y posa les mains. Elle cambra les reins, jambes écartées, puis releva sa robe qui tint sur ses hanches. Le cul en offrande, elle minauda en regardant Michaël afin qu'il la prenne sur le champ. Le jeune homme approcha et ouvrit son pantalon. Le sexe de la petite black était humide et turgescent, lèvres entrouvertes, prêt à happer le membre de son partenaire. Le garçon sortit sa verge tendue et posa le gland contre la vulve affamée.

     

    • C'est ça que tu veux ? Demanda-t-il en faisant glisser son gland le long de la fente humide.

    • Ho oui je la veux ! Fit Maryline la voix tremblante. Je veux ta bite !

     

    Elle recula les fesses pour s'empaler elle-même sur le sexe de son copain, mais lui recula au même moment pour l'en empêcher.

     

    • Si tu la veux il faut me promettre une chose, dit-il

    • Arrête ! Prends-moi! Supplia-t-elle

    • Tss tss ! Répondit-il en continuant de la harceler du bout du gland. Il faudra que tu fasses ce que je te dis.

    • Tout ce que tu veux mais vas-y, baise-moi !

    • Comme tu me l'as dit d'ta l'heure, je veux que le premier gars qui te touche cet après-midi, tu lui offres la même chose qu'à moi.

    • Quoi ?!

    • Tu as bien compris. Le premier qui pose la main sur toi, de quelle manière que ce soit, il faut qu'il te baise. Quand on se reverra ce soir tu me raconteras comment ça s'est passé.

    • Nan ! Mais comment ?...

    • Pas d'objections, l'interrompit-il. Tu sais ce qui se passe quand tu discutes mes ordres. Et rappelle-toi que j'ai toujours des tas de photos et de vidéos à montrer à plein de monde.

    • OK, ok... se résigna la lycéenne. Je le ferai.

     

    Michaël ne répondit pas. Il enfonça sa bite en elle d'un seul coup, arrachant à la petite black un gémissement sourd. Le jeune homme en avait terriblement envie lui aussi et il ne perdit pas de temps à essayer de rendre la chose plus délicate. Il donna de grands coups de reins à un rythme effréné, comme s'il cherchait à transpercer sa partenaire. Celle-ci ferma les yeux, accompagnant les coups de boutoir de gémissements retenus, profitant des ondes de plaisir que lui procurait ce coït brutal. Le bruit des chairs qui s'entrechoquaient retentissait dans une ambiance humide. Maryline prenait toujours appui contre le mur, et Michaël la tenait fermement par les hanches, l'attirant à lui en même temps qu'il s'enfonçait en elle. Quelques minutes d'acharnement suffirent à faire jouir la petite black. La tension sexuelle accumulée depuis le matin explosa d'un seul coup en un feu d'artifice. La lycéenne ne put retenir un gémissement plus aigü et plus fort, qui dura de longues secondes. Le plaisir de sa copine attisa celui de Michaël, qui sentit à son tour l'explosion arriver. Il accéléra la cadence, ce qui prolongea l'orgasme de Maryline qui ne cessa de gémir jusqu'à ce que lui-même s'immobilise soudain, fiché au plus profond de son ventre. Il déversa sa semence en plusieurs jets, fesses contractées. Tous deux étaient essouflés. Ils restèrent dans cette position, l'un dans l'autre, un long moment. Puis, sans parler, ils remirent de l'ordre dans leurs tenues et repartirent en se donnant la main, tout sourires, comme un petit couple heureux. Maryline voulut passer par les toilettes histoire de se nettoyer un petit peu avant d'aller en cours. Elle sentait qu'elle avait des pertes et se rafraîchit un peu. Puis la sonnerie retentit et Michaël la raccompagna jusqu'à sa salle de cours. Au dernier moment, il lui glissa un mot dans l'oreille.

     

    • Rappelle-toi ce que je t'ai demandé. Tu me raconteras.

     

    La lycéenne entra en cours, paniquée. Elle avait failli oublier !

     

    Dans la salle cela devenait un peu la cohue afin de savoir où Maryline allait s'asseoir et qui serait à côté d'elle. Ils étaient nombreux à vouloir ces bonnes places. Finalement la prof arbitra et la jeune fille se retrouva entre Fred et Samira. Le jeune homme était tout content d'avoir la petite black à côté de lui et il échangea quelques mots avec elle. Il était de bonne humeur et il la faisait rire. Et Maryline l'appréciait d'autant plus qu'il ne cherchait pas à la tripoter en classe comme tous les autres. Cela lui permit de se laisser aller à une certaine torpeur. Le manque de sommeil se rappela à elle et elle dodelina de la tête. Elle dut même fermer les yeux quelques minutes sans s'en rendre compte.

    Puis soudain ce qui devait arriver arriva. Une main se posa sur sa cuisse ; mais ce n'était pas celle de Fred. C'était Samira qui lui caressait la jambe. Maryline en fut perturbée. Elle était attentive depuis le début du cours au premier contact qu'elle aurait avec un de ses camarades, et craignait que Fred ne fût celui-là. Ca l'aurait terriblement gênée de devoir lui demander de la baiser, même avec ce qui s'était passé peu de temps avant. Mais là, elle ne sut comment réagir. Samira lui caressait l'intérieur de la cuisse. Elle était la première à la toucher, mais c'était une fille ! Michaël avait-il imaginé ça ? Est-ce qu'une fille, ça pouvait compter pour le challenge ? La petite black essaya de se remémorer les mots exacts de son copain. Est-ce qu'il avait spécifié que ça devait être un garçon ? Elle n'arrivait pas à s'en souvenir. Elle pensa à lui envoyer un sms pour le lui demander mais n'osa pas sortir son smartphone en plein cours. Les profs étaient stricts là-dessus. Beaucoup d'élèves s'en moquaient et se servaient de leurs téléphones en douce, mais Maryline n'osait pas braver les profs. Elle réfléchissait, pendant que la main de sa voisine explorait la peau douce de sa cuisse charnue, du genou jusqu'à la limite du pubis. Michaël avait bien dit qu'elle devait se faire baiser par la première personne qui la toucherait. Si elle acceptait que cette personne pouvait être une fille, elle se trouvait quand même devant un problème. Comment on se fait baiser par une fille ? Baiser c'est la pénétration, se disait-elle. Qu'est-ce que je peux faire avec une fille qui se rapproche de ça ? Et surtout qui satisfasse Michaël ! Il ne faudrait pas qu'il la punisse parce qu'elle n'aurait pas respecté son ordre à la lettre. La lycéenne se trouvait face à un problème dont elle ne parvenait pas à trouver la solution, pendant que Samira continuait de la caresser tendrement. Ses doigts vinrent effleurer la vulve de la petite black qui avait légèrement ouvert les cuisses sans s'en rendre compte. Celle-ci eut soudain une idée. Samira devait être une lesbienne assumée. C'est elle qui avait commencé à la caresser tout naturellement. Si elle était lesbienne, elle avait peut-être déjà fait l'amour avec des filles. Elle, elle devait savoir comment s'y prendre. Il suffisait de le lui demander.

    Les caresses de Samira n'allèrent pas plus loin pendant le cours. A un moment Fred posa la main sur le bras de de la petite black pour lui parler d'un exercice. Il la touchait. Mais il était trop tard, Maryline avait décidé que c'était avec Samira qu'elle devait relever le défi de Michaël. Il fallait que ce soit avec elle. Elle se refusait à le faire avec le gentil Fred et à trahir davantage Khedidja. Peu avant la sonnerie, Maryline osa dire à Samira qu'elle voulait lui parler pendant la récré, mais qu'elles devraient vite s'éclipser pour éviter les garçons importuns. La beurette comprit, un sourire complice aux lèvres, et acquiesça. Dès que la sonnerie retentit, les deux filles fuirent la classe. Elles jouèrent à cache-cache dans les couloirs, quand Samira eut une idée.

     

    • Viens ! Je connais un endroit où aucun des mecs ne viendra.

     

    Elle emmena Maryline par la main jusqu'au CDI, la bibliothèque du lycée. Elles y entrèrent à pas feutrés en disant un « bonjour » timide à la documentaliste. Ici le silence était de rigueur.

     

    • Je viens souvent ici, dit Samira en chuchotant. Au moins c'est calme. Tiens, prends un livre.

     

    Elles prirent chacune un livre et s'assirent côte à côte à une table excentrée, derrière la rangée de romans classiques, là où il n'y avait personne. De toute façon à cette heure le CDI était peu fréquenté. Il n'y avait qu'une poignée d'élèves dans la bibliothèque. Maryline voulait commencer de parler, mais elle ne savait comment aborder le sujet brûlant. C'est Samira qui brisa la glace.

     

    • Je suis contente que tu sois venue ici avec moi, fit-elle tout bas.

     

    Sa main se glissa directement entre les cuisses de la petite black pour atteindre son sexe.

     

    • Quand je t'ai vue avec Tom je n'ai pas pu résister, continua-t-elle. Tu es courageuse de ne pas mettre de culotte avec cette robe. Mais lui, il est si brutal, j'avais peur qu'il te fasse mal. Je voulais te montrer comment ça pouvait être doux, les caresses d'une fille.

     

    Ses doigts caressèrent les grandes lèvres et s'insinuèrent entre elles. Elle était extrêmement douce. Maryline savait qu'elle disposait de peu de temps pour faire ce que Michaël attendait d'elle. Samira lui facilitait les choses en la caressant ainsi. Elle pouvait lui parler directement.

     

    • Justement il faut que je te demande quelque chose, dit-elle aussi bas que sa camarade.

    • Quoi ? Dis-moi, n'aie pas peur.

    • Tu vas me prendre pour une folle, commença Maryline. Et mon copain aussi, il est un peu spécial. Des fois il me donne des gages, des défis, enfin appelle ça comme tu veux... Et il n'est pas du tout jaloux, au contraire. Alors souvent c'est des trucs un peu chauds, tu vois ?

    • OK ! C'est à cause de lui alors que t'es toute nue sous ta robe ?

    • Oui mais y a pas que ça, continua-t-elle avec hésitation. Ce midi il m'a donné un autre défi. Il a dit que je devais me faire baiser par le premier qui me touche. Et ça avant qu'on se revoie. Il veut que je lui raconte.

    • Ho ? Fit Samira qui n'eut pas l'air de comprendre.

    • C'est toi qui m'a touché en premier, expliqua la petite black.

    • Ha ok ! S'exclama la beurette un peu trop fort.

     

    Elles entendirent un « chut ! » venant de l'autre côté du CDI où se trouvait le bureau de la documentaliste. Samira retira sa main de l'entrejambe de sa voisine.

     

    • Mais est-ce que tu veux dire qu'on doit, heu... ? Poursuivit plus bas Samira.

    • Ben oui, confirma Maryline dans un murmure. Mais je sais pas comment faire. Toi tu sais peut-être non ? Si t'es lesbienne, moi j'sais pas. Ca baise comment, les meufs entre elles ?

    • Ha ouais ! Fit la beurette. Alors en fait t'as jamais rien fait avec une fille ? J'pensais pas, vue que tu m'avais laissé te caresser. 'Tain, il est carrément space ton keum, de te jeter comme ça dans les bras des autres. Et toi tu te laisses faire ?

     

    La conversation prenait un tournant que Maryline ne voulait pas emprunter. Elle préférait éviter d'expliquer pourquoi elle faisait ça, et elle n'avait pas envie de trouver une excuse bidon pour Samira. Elle éluda donc la question.

     

    • Ouais... Bon alors dis-moi, comment on peut faire ça ?

    • Bon c'est pas comme les mecs c'est sûr, mais on a aussi des moyens de se faire plaisir, expliqua la beurette. Il y a les mains, la langue, y a aussi des sex toys... On... On peut se voir ce soir pour que je te montre si tu veux ?

    • Nan pas ce soir ! Répliqua Maryline. Faut qu'on fasse ça avant que je le revoie après les cours.

    • Heu... Tu veux dire que tu veux faire ça ici, au lycée ?! Fit Samira interloquée. Nan parce que se tripoter la minette c'est une chose, mais faire l'amour au bahut c'est quand même chaud là !

    • Je sais ! Trépigna la petite black. Mais c'est possible, j't'assure ! Je l'ai déjà fait avec les garçons.

    • Quoi ?! Arrête, tu me tues, là !

    • Ecoute, on n'a pas le temps de se prendre la tête, continua Mayline. On doit le faire maintenant, pendant la récré, sinon après en cours ce sera plus possible. Et si je le revois sans avoir fait ce qu'il a demandé...

    • Eh ben quoi ? Il va te priver de dessert ? Demanda la beurette en ricanant.

     

    La documentaliste en eut soudainement assez de leur conversation trop bruyante et leur demanda de se taire ou de quitter le CDI. Samira se tut, mais Maryline se leva en l'emmenant par la main.

     

    • Viens on s'en va ! De toute façon on peut rien faire ici.

     

    Après avoir quitté la bibliothèque, la petite black reprit la conversation dans le couloir.

     

    • Tu ne connais pas Michaël. Il est capable de choses... heu... S'il-te-plaît Samira, on doit le faire.

     

    Elle attira la beurette au fond du couloir, et s'adossa au mur en ouvrant sa robe. Elle offrait son corps nu à sa camarade de classe.

     

    • S'il-te-plaît, implora-t-elle.

    • C'est pas vrai, fit la beurette en parcourant du bout des doigts la peau noire du corps qui lui était donné en offrande. T'es une vraie malade, et ton copain aussi !

    • Dépêche-toi ! La supplia Maryline.

    • Bon d'accord, dit finalement Samira en s'agenouillant devant elle. Mais je te préviens je ne prends pas de risque. On arrête à la moindre alerte, et dès que ça sonne je retourne en cours. Je veux pas de problème !

     

    La petite black opina du chef, et la beurette enfouit d'office le visage dans son entrejambe. Maryline écarta les cuisses et Samira l'aidait de ses deux mains. Ses pouces se posèrent sur les bords de la chatte entrouverte et en écartèrent largement les grandes lèvres. Puis la langue de la beurette se mit en action. Elle lécha délicatement la fente sur toute sa longueur pour en goûter la saveur épicée. Elle se promena sur les petites lèvres, puis vint se loger contre le clirotis. Elle s'aida de ses pouces qui écartèrent les chairs afin de mettre davantage en évidence le petit bouton. Elle en fit plusieurs fois le tour avec sa langue avant de le prendre entre ses lèvres et de le suçoter avec délicatesse. Maryline sentit le plaisir l'envahir tel l'orage qui montait. Elle respirait fortement, la bouche ouverte. Le temps étant compté, Samira ne s'attarda pas. Sa langue redescendit vers l'orifice vaginal et s'y introduisit. Elle explora les contours de la petite ouverture puis s'y enfonça aussi loin que possible. La petite black attrapa les cheveux de sa camarade et appuya la tête contre son bas-ventre. La langue de la beurette la baisait comme un petit sexe agile, sortant, entrant et s'agitant en elle. C'était extraordinaire ! L'orgasme qui montait faisait trembler tous ses muscles. Ses jambes flageolaient et elle craignit de perdre pied. C'est la beurette qui l'aidait à se maintenir debout.

     

    Soudain la sonnerie qui annonçait la fin de la pause retentit. « Noooon ! » gémit Maryline. Mais Samira n'eut aucune pitié pour sa camarade. Elle stoppa net ses attouchements et se releva avec un petit sourire désolé. Les contours de sa bouche luisaient du jus de la petite black. Elle prit un mouchoir en papier dans sa poche et s'essuya. Puis elle prit la peine de refermer les boutons de la robe de sa copine avant qu'elles ne partent toutes les deux. Maryline ressentait des bouffées de chaleur. Le tissu en jean de sa robe semblait l'étouffer. Même avec sa peau noire, on voyait la rougeur qui avait envahi ses joues. Elle arriva en classe dans un état second, le regard dans le vague. Samira la tirait par la main. La petite black se retrouva assise entre elle et sa meilleure copine Khedidja. Elle en fut soulagée et poussa un soupir apaisé. Samira lui évitait ainsi d'être harcelée par les garçons. Elle allait enfin pouvoir passer un cours tranquille. Khedidja aussi était heureuse d'avoir sa copine à côté d'elle. Les filles papotèrent allègrement tout le long du cours, et la prof d'espagnol dût les réprimander à plusieurs reprises. Cela ne les empêcha pas de continuer. Maryline était contente de se retrouver entre filles, mais son esprit vagabondait parfois ailleurs. Le désir inassouvi que Samira avait fait monter en elle la perturbait. Elle pensait à Michaël, à leur baise dans le couloir le midi, et l'image du sexe de son copain commençait à prendre toute la place dans son esprit. Pour une fois qu'elle était à l'abri des attouchements des garçons de la classe, c'était elle-même qui se mettait dans un état d'excitation intense. Elle s'en voulut un peu.

     

    A la fin du cours quand la sonnerie retentit, elle et Khedidja s'enfuirent toutes les deux. Sa copine avait compris qu'elle voulait éviter les garçons de la classe à la sortie des cours, et elle l'accompagna en rigolant dans son opération « semer les mecs ». Elles perdirent Samira dans leur course. Maryline essayait de garder un peu de décence dans sa tenue mais c'était inconciliable avec la précipitation. Elle remit sa robe en place avant de passer devant les pions à la sortie de l'établissement. Les filles s'éloignèrent de l'attroupement devant les grilles du lycée, et dans une rue adjacente Maryline envoya un sms à Michaël pour lui dire où elle l'attendait. Le garçon les retrouva quelques minutes plus tard. Il fit à peine attention à Khedidja et prit la petite black dans ses bras.

     

    • Ca va, ma belle ?

     

    Sans attendre la réponse, il ouvrit le pan de la robe qui couvrait son bas-ventre et glissa une main entre ses cuisses. C'était la première fois qu'elle était exhibée ainsi devant sa copine Khedidja et elle en fut gênée, mais la beurette eut le réflexe de se tourner en toussotant. Il n'y avait personne d'autre dans la petite rue.

     

    • Hum ! Vous pourriez faire ça ailleurs, non ? s'exclama-t-elle.

    • Pourquoi ? Demanda Michaël. T'es sa meilleure copine, vous n'avez rien à vous cacher, non ?

     

    Il n'arrêta même pas sa caresse, glissant deux doigts dans le vagin de Maryline.

     

    • OK, ben je vous laisse alors. Ciao ! Fit-elle en s'éloignant.

    • Ciao ! Répondit Michaël.

    • A demain, Khed ! Ajouta la petite black déçue. Tu vois, tu l'as fait fuir, reprocha-t-elle à son copain. Tu pouvais pas te retenir au moins un petit peu ?

    • Me retenir ? Fit le jeune homme. Mais regarde-toi ! T'es éblouissante, comment veux-tu que je me retienne ?

     

    Maryline ne sut que répondre et se blottit dans ses bras. Puis les deux lycéens repartirent main dans la main.

     

    • Bon alors raconte-moi, demanda Michaël. Tu as fait ce que je t'ai demandé ?

    • Oui, répondit la jeune fille. Mais ça ne s'est pas passé exactement comme tu le prévoyais, je crois.

     

    Elle lui raconta l'épisode avec Samira, en revenant également sur leurs premiers attouchements du matin afin qu'il comprenne mieux le contexte.

     

    • Ha ouais ! S'exclama-t-il. C'est vrai que je m'attendais pas à ça. Tu t'es fait tripoter par une meuf !

    • Nan elle m'a pas tripoté ! Rectifia Maryline. C'était plus doux que ça, plus tendre. Elle m'a vraiment fait l'amour.

    • Moi j'appelle pas ça faire l'amour. Elle t'a juste brouté le minou.

    • Quoi elle m'a « juste » brouté le minou !? Je lui ai demandé comment on baise entre filles et elle m'a fait ça.

    • Ben moi j'appelle pas ça baiser. C'est pas ce que je t'avais demandé.

    • Nan, tu peux pas me faire ça ! Vas-y ! gémit Maryline.

     

    Michaël fit non de la tête.

    • C'est très clair, tu n'as pas obéi à mon ordre. Et tu sais ce qui se passe quand tu n'obéis pas.

    • Nan, pitié, c'est pas juste ! Supplia la jeune fille.

    • La pitié n'a rien à voir là-dedans, la règle c'est la règle. Tu vas venir chez moi, je vais trouver une punition à la hauteur de ta faute.

    • Michaël nan ! En plus je suis pas rentrée chez moi déjà depuis hier ! François va me tuer.

     

    Des sanglots montaient déjà dans sa gorge et elle avait les larmes aux yeux. Michaël s'arrêta et la regarda avec une expression dure. Il lui tenait les mains.

     

    • Bon d'accord, dit-il enfin. Je veux pas te mettre dans des embrouilles avec ton cousin. Je te ramènerai chez lui.

    • Ho merci ! Fit la petite black.

     

    Elle voulut l'embrasser mais il la repoussa doucement.

     

    • Mais... tu vas quand même avoir ta punition, et tout de suite, ajouta le grand gaillard. Est-ce que tes potes de classe sont déjà partis, tu crois ?

    • Certains oui, mais... fit Maryline hésitante.

    • Mais quoi ?

    • Il y en a quelques-uns qui ont l'habitude de se retrouver au parc pour fumer.

    • Super ! On va les rejoindre.

     

    La lycéenne ne fut pas enchantée par cette idée. Son copain avait sans doute l'intention de faire participer d'autres personnes à la punition et ça ne lui plaisait pas du tout. Mais elle préféra ne rien dire, de peur que Michaël ne change d'avis et ne la ramène pas chez elle.

     

    Au parc, ils retrouvèrent l'habituel petit groupe de jeunes. Certains étaient toujours là, qu'il neige où qu'il vente : Jérémy et Omar. Il y avait aussi ceux qui venaient de temps en temps, pas toujours les mêmes. Pour la plupart Maryline ne les connaissait que de vue. Michaël alla voir Omar et lui glissa un mot à l'oreille. Puis il reprit sa copine par la main et l'emmena plus loin dans le parc. La lycéenne vit Omar discuter avec ses copains, puis venir à leur suite. D'autres lui emboîtèrent le pas. Michaël mena la petite black jusqu'à un recoin du parc qui ressemblait à un petit bois. Quelques arbres formaient une couverture qui isolait un petit espace du reste du parc. Omar les y rejoignit, suivi de Jérémy, d'un garçon brun et d'une fille blonde dont Maryline ne connaissait pas les prénoms.

     

    • Omar, et Jérémy c'est ça ? Commença Michaël. Et vous autres, comment vous vous appelez ?

    « Ismaël », « Justine », répondirent les deux nouveaux.

    • OK, poursuivit le jeune homme. Omar et Jérémy sont au courant, mais pour vous je précise les choses. Maryline est MA salope. Tant que vous gardez ça à l'esprit et que vous écoutez ce que je dis tout se passera bien. Et croyez-moi on passera tous un bon moment. Justine, est-ce que tu veux participer, juste regarder ? Ou si tu veux tu peux partir.

    • Non, heu... hésita la blonde. Je veux juste voir ce qui se passe.

    • Je savais que t'étais une cochonne ! Répliqua Omar en rigolant.

    • Arrête ! Et toi alors, qu'est-ce tu fous là ? Répondit Justine.

    • C'est bon, les interrompit Michaël en posant la main sur le postérieur de Maryline. On est tous là pour la même chose. Maryline va se faire baiser comme il faut et on veut tous la voir se faire défoncer comme une chienne.

     

    La petite black frissonna en entendant son copain parler d'elle de cette manière. Elle essaya de prendre ça avec détachement, comme s'il ne s'agissait pas d'elle. La honte était trop grande.

     

    • Déshabille-toi, ma belle ! Lui ordonna le grand gaillard.

     

    A suivre...

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  • Commentaires

    1
    Henri
    Lundi 8 Août 2022 à 13:59
    Pourquoi vous mettez autant de temps à publier un chapitre alors qu’ils sont déjà écris ?
      • Mardi 9 Août 2022 à 07:55

        J'écris la suite lentement. J'ai quelques chapitres d'avance, c'est vrai. Mais si je les publie trop vite je vais me retrouver coincé en rattrapant ce que je suis en train d'écrire. Et dans ce cas il y aura plus d'attente à un moment. Donc j'essaie de gérer. Je préfère publier lentement mais de manière assez régulière.

    2
    Annonyme
    Mercredi 10 Août 2022 à 10:32
    Bonjour juste pour demander, sauriez vous quand sera publié le prochain chapitre? Merci
      • Mercredi 10 Août 2022 à 17:16

        Dans une quinzaine de jours, très certainement.

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