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    Heureusement il faisait doux dehors, car Maryline se sentait encore moins habillée avec cette robe, qui la couvrait tout autant que celle en jean, mais dont le tissu était moins épais. Et ses seins tressautaient indécemment à chacun de ses pas. Elle se rendit compte que malgré elle cette sensation d'être offerte à tous les regards l'excitait un peu. Michaël la fit prendre un bus pour se rendre au stade de football. C'était encore l'heure de pointe et les corps étaient relativement rapprochés. Et là c'est plus que des regards que la jeune fille sentit. On la frôlait dans le dos, sur ses cuisses, sur ses fesses. Etait-ce involontaire? Etaient-ce des mains perverses? Elle ne le savait pas, et implorait Michaël du regard. Mais lui semblait se délecter de ce qui arrivait à la petite black. En tout cas, elle fut soulagée de descendre du bus, et suivit le jeune homme vers le stade de football.

     

    Une dizaine de jeunes gens de l'âge de Michaël y jouaient déjà au ballon, en tenue d'entraînement, short et maillot. Un homme d'âge mur était en train de placer des cerceaux et des plots à divers endroits de la pelouse, préparant des exercices, alors que deux autres personnes en survêtements discutaient au bord du terrain. Une poignée de spectateurs assistaient à la séance en tribune. Maryline restait collée aux talons de Michaël, alors que celui-ci faisait le tour des personnes présentes pour leur serrer la main. Mais la jeune fille avait beau vouloir rester en retrait, le garçon la présenta à chacun de ses camarades. Ceux-ci ne manquèrent pas de la détailler de la tête aux pieds, bien évidemment, et elle vit bien leurs regards appuyés sur son décolleté et n'en fut que plus gênée. Elle ne retint pas tous leurs prénoms, mais constata qu'ils lui firent tous de grands sourires charmants. Elle souriait en retour pour ne pas être en reste. Même les entraîneurs, les trois adultes qui étaient là, plongèrent leurs regards dans le sillon entre ses seins, quoique plus discrètement.

     

    Sur un signe et un mot de Michaël, elle le suivit vers les vestiaires, soulagée de quitter le regard de tous ces hommes. Elle eut cependant un mouvement de surprise quand elle vit que le jeune homme se changeait devant elle. Ils étaient seuls dans le vestiaire, les affaires des autres jeunes gens étaient là sur les bancs et les porte-manteaux, mais la porte était grande ouverte. La petite black fit un pas vers la porte, mais Michaël la retint verbalement:

     

     

     

    • Laisse ouvert, on a l'habitude. Puis il n'y a que des potes ici, on s'est tous déjà vus à poil... Il eut un sourire narquois... sauf toi bien sur!

     

     

     

    Il était déjà juste en boxer et commença d'enfiler sa tenue de foot.

     

     

     

    • Mais ça ne me dérange pas que tu me voies. Au contraire, ce n'est que justice, non? Comme ça on pourra dire qu'on est à égalité.

     

     

     

    Ce n'était pas tout à fait vrai, puisque Maryline ne l'aurait vu qu'en boxer alors qu'elle avait du baisser sa culotte pour lui. Mais elle apprécia de le voir ainsi, et se demanda si le fait de se dévoiler un peu à elle signifiait que le garçon voulait qu'ils se sentent plus intimes.

     

    Et alors que Michaël terminait en enfilant ses chaussures, son père entra dans le vestiaire. Celui-ci eut l'air agréablement surpris de la présence de Maryline. Il la détailla du regard de la tête aux pieds, puis salua les deux jeunes gens.

     

     

     

    • Je suis content de vous voir... tous les deux! Je constate que tu prends goût au football, Maryline. Ca fait plaisir.

     

     

     

    Michaël prit la balle au bond, répondant avant que la jeune fille n'ait eu le temps de le faire.

     

     

     

    • Elle est venue pour te dire qu'elle est d'accord pour faire les pom pom girls avec Alice.

     

     

     

    La petite black tourna les yeux vers lui, estomaquée. Jamais il ne lui avait parlé de ça! Le lycéen reprit en plantant son regard électrique dans le sien.

     

     

     

    • N'est-ce pas, Maryline? Tu as bien dit que tu voulais le faire parce que je te le demandais.

     

     

     

    La jeune fille était bouche bée. Son regard quitta un instant celui de Michaël pour se tourner vers Pierre, qui était interrogatif, puis elle revint vers le garçon. Elle comprit qu'il ne lui demandait pas son avis. Elle n'osa pas alors le contredire sur le champ, quitte à revenir sur cette décision après une petite explication.

     

     

     

    • Non, c'est vrai. Je veux bien le faire, dit-elle.

    • Super! Exulta Pierre. Tu ne peux pas savoir comme ça me fait plaisir. Tu nous enlèves une sacrée épine du pied. On a besoin d'un noyau dur de quelques filles pour démarrer le groupe, et jusqu'ici il n'y a qu'Alice qui soit prête. Tu connais Alice? La soeur de Michaël?

    • Heu... non.

    • C'est pas grave. Vous ferez connaissance. Tu verras, elle est très sympa. Elle saura te mettre à l'aise. Je lui dirai que vous pouvez commencer demain votre entraïnement. Tu seras dispo?

     

     

     

    Encore une fois Maryline jeta un regard implorant à Michaël, mais elle ne trouva aucun soutien. Elle était coincée, n'osant pas refuser.

     

     

     

    • Oui... je pourrai être là.

    • Bien! Ce sera à la même heure que ce soir. Vous pourrez évoluer dans un coin du terrain à l'écart de l'entraînement des footeux.

     

     

     

    Il arborait un large sourire et ajouta:

     

     

     

    • D'ailleurs on a reçu les lots de tenues définitives aujourd'hui même. On a finalement opté pour deux modèles. Il faudrait que tu les essaies pour trouver la bonne taille pour toi. Je vais les chercher.

     

     

     

    Lorsqu'il sortit, Maryline ouvrit la bouche dans l'intention de demander à Michaël pourquoi il l'avait embarquée dans cette histoire de pom pom girls. Mais elle se ravisa et ravala ses questions. Elle vit au regard enjoué du jeune homme qu'il s'amusait de tout ça. Il était inutile de polémiquer pour le moment, mais elle se jura de le lui faire payer plus tard.

     

    Pierre revint avec des vêtements et une paire de tennis dans les mains. Il choisit une première tenue et la tendit à Maryline.

     

     

     

    • Tiens! Essaye ça.

     

     

     

    La jeune fille prit les vêtements et regarda autour d'elle, interrogative.

     

     

     

    • Qu'est-ce que tu cherches? Lui demanda Pierre. Tu peux te changer ici, c'est pas comme si Michaël et moi on ne t'avait jamais vue, non?

     

     

     

    Il eut un ricanement auquel Michaël fit écho. Maryline soupira. Il avait raison, et elle savait qu'il ne servait à rien de protester. Elle devait prendre sur elle. Sans oser regarder les deux hommes qui se régalaient de ce qu'elle faisait, elle ôta d'abord ses escarpins, puis sa robe qu'elle fit glisser par la tête. Elle se retrouva quasiment nue devant eux, juste vêtue de son slip noir. Michaël et Pierre arboraient un sourire retenu.

     

    C'est alors qu'un jeune homme frisé entra dans le vestiaire. La petite black eut le réflexe de couvrir sa poitrine de ses bras, mais Michaël la devança et tint fermement ses poignets pour l'en empêcher. Maryline lui jeta un regard affolé, mais lui la rassura d'un petit sourire et d'un hochement de tête. Le nouveau venu s'était arrêté, les yeux scotchés sur sa poitrine, et ne les en détacha que lorsque Pierre lui serra la main.

     

     

     

    • Bonjour Antoine. Tu vas bien?

    • Heu... oui, oui, balbutia-t-il.

    • Salut Toine! Lança Michaël.

     

     

     

    Il lâcha doucement les poignets de Maryline, s'assurant qu'elle ne chercherait pas de nouveau à cacher sa poitrine.

     

     

     

    • Toine, je te présente Maryline, une copine. Elle a accepté de faire la pom pom girl avec Alice. Elle allait essayer ses uniformes, là.

    • Heureux de faire ta connaissance, Maryline!

     

     

     

    Il sembla alors plus détendu, souriant et tendant la main. La jeune fille la lui serra avec un timide « Bonjour ». Antoine alla alors vers un banc et commença de se changer. Maryline fit de même en enfilant sa tenue, ravie de pouvoir se couvrir. C'était le t-shirt « ventre nu » avec la minijupe droite.

     

     

     

    • Bon, ça a l'air d'aller, fit Pierre.

    • Oui, ajouta Michaël. Qu'est-ce que tu en penses, Toine?

     

     

     

    Le garçon se changeait lentement, ravi d'assister à la séance d'essayage de la petite black.

     

     

     

    • C'est très bien. Elle est superbe !

    • Super! Alors essaie l'autre maintenant, commanda Pierre.

     

     

     

    Maryline dut se dénuder de nouveau, au grand plaisir de ces messieurs, puis elle enfila la seconde tenue. C'était le t-shirt à manches longues et la jupette évasée. Michaël et son père firent le tour de la jeune fille, tâtant et lissant le tissu.

     

     

     

    • Ca a l'air bien aussi.

    • Oui, impeccable, ajouta Michaël. Tiens, tu peux mettre les tennis, tu vas la garder pendant que tu assisteras à l'entraînement. Tu seras ma pom pom girl atittrée pour aujourd'hui. J'espère que tu vas m'encourager!

     

     

     

    Lui et Toine partirent d'un éclat de rire. Ils avaient terminé de se changer à leur tour, et tous les trois partirent vers le terrain. Pierre les laissa pour aller dans son bureau, après avoir expliqué à Maryline que les tenues lui appartenaient. Ce serait à elle d'en prendre soin et de les amener à chaque entraînement.

     

    Alors qu'ils arrivaient au bord du terrain, Michaël ne put s'empêcher de glisser une main sous la jupette de Maryline pour malaxer et caresser ses fesses un instant. La jeune fille fit un mouvement pour ôter sa main de là, mais il était déjà parti. Antoine avait assisté à la scène, et suivit son copain sur le terrain. Il parla à Michaël avec un sourire en coin et un regard à la petite black par-dessus son épaule. Maryline n'entendait pas ce qu'ils se disaient, mais savait bien qu'ils parlaient d'elle. Elle espérait que Michaël ne parlerait pas de leurs « petits arrangements ».

     

    Les garçons commencèrent l'entraînement, et elle resta debout au bord du terrain en spectatrice. Parfois Michaël la regardait, et alors elle lui faisait des signes d'encouragement. Elle retrouva un peu de sérénité et prit plaisir à regarder leurs jeux d'entraînement et leurs petites confrontations. Vers la fin de la séance, plusieurs footballeurs vinrent à sa rencontre. Ils lui demandèrent pourquoi elle portait une tenue de pom pom girl aux couleurs bleu nuit et bleu ciel, celles du club. Elle leur parla du groupe que voulait monter le père de Michaël. Ils semblaient ne pas être au courant, mais adorèrent l'idée. Ils étaient plutôt sympas mais la jeune fille ne se sentait pas vraiment à son aise au milieu de tous ces garçons. L'entraîneur annonça la fin de l'entraînement, et tous se dirigèrent alors vers le vestiaire en bavardant. Michaël avait rejoint le groupe et se tenait à côté de Maryline, une main sur sa hanche. Il la fit entrer avec eux dans le vestiaire. Avec tout le monde dans cette même pièce, ça sentait la transpiration. Les garçons ne perdirent pas de temps et se déshabillaient déjà, pas gênés du tout d'avoir une fille dans leur vestiaire. Maryline hésitait, ne sachant que faire, alors que sa robe était pendue à son porte-manteau. Michaël, seulement vêtu d'un boxer, approcha son visage pour lui chuchoter:

     

     

     

    • Qu'est-ce que tu attends? Change-toi!

    • Tu es fou? Lui répondit-elle tout bas. Je peux pas!

     

     

     

    Il haussa simplement les épaules et s'habilla. La petite black s'assit sur le banc, les mains sur les genoux, n'osant plus bouger et regardant timidement les garçons se changer devant elle. Le spectacle était plutôt plaisant, à vrai dire.

     

    Puis Michaël se leva, prêt à partir, mais chuchota de nouveau à l'oreille de Maryline.

     

     

     

    • Je t'attends à la sortie. Je te laisse juste cinq minutes. Quand tu me rejoindras, je veux que tu soies habillée avec ta robe. Si tu ne t'es pas changée ou que tu es en retard, demain tout le lycée verra tes photos.

     

     

     

    Il lui jeta un regard sans ambigüité, consulta sa montre, et quitta le vestiaire. Maryline sentit une onde glaciale l'envahir. Il lui demandait de se changer ici, dans les cinq minutes, alors que six ou sept garçons qui prenaient leur temps étaient encore là. Antoine était parmi eux et il l'avait déjà vue en culotte avant l'entraînement. Mais comment pouvait-elle s'exhiber de nouveau devant au moins cinq garçons de plus? Cinq minutes c'était court, et elle savait qu'elle n'avait pas le temps de réfléchir. C'était ça ou subir l'humiliation au lycée si les photos d'elle toute nue étaient dévoilées. Pourtant elle hésita longuement. Mais les minutes passant elle prit sa décision et commença d'ôter ses tennis puis sa tenue. Elle préférait que ces footballeurs qu'elle ne connaissait pas la voient nue plutôt que tout le lycée y compris ses copains et copines. Lorsqu'elle se retrouva en culotte, essayant de tourner le dos à un maximum de garçons, elle fit mine d'ignorer les commentaires et les sifflets qui ne manquèrent pas de fuser. Mais la jeune fille remarqua malgré tout avec une pointe de fierté que les garçons la trouvaient jolie et appréciaient la situation. Elle était tout de même tremblante de honte et une vague de chaleur lui monta au visage. Elle enfila sa robe en un éclair, puis ses escarpins. Elle ne demanda pas son reste et quitta le vestiaire avec la tenue de pom pom girl sur le bras, sans un regard pour les garçons, qui eux lancèrent des « au revoir! » et « reviens quand tu veux Maryline! » accompagnés de ricanements à peine masqués.

     

    Michaël l'attendait à la sortie, regardant sa montre.

     

     

     

    • Tu as dépassé les cinq minutes, fit-il d'un air désolé.

     

     

     

    Il prit la tenue de pom pom girl des mains de la jeune fille et la fourra dans son sac d'école. Maryline voulut protester sur le temps dépassé, mais Michaël n'ajouta rien, et la lycéenne le suivit alors, espérant que ça n'aurait aucune conséquence. Ils se retrouvèrent sans un mot à l'arrêt de bus. Ils étaient derrière l'abribus, où quelques personnes attendaient. Ils regardaient les passants sur le trottoir. Michaël s'adressa subitement à Maryline sans la regarder.

     

     

     

    • Tu méritais déjà une punition, je n'ai pas oublié. Maintenant ça fait deux.

     

    • Pour quelques secondes? Tu abuses quand même, non? Lui répondit la petite black.

    • Je ne supporterai pas une seconde de plus que tu me parles comme ça, rétorqua-t-il, toujours sans la regarder. J'attends plus de respect de ta part. Tu sais qui est le patron. Ca te fait donc une punition de plus !

     

     

     

    La lycéenne garda alors ses réflexions pour elle, ne souhaitant pas aggraver sa situation. Elle se demandait de quoi était vraiment capable Michaël, mais n'avait pas spécialement envie de le découvrir.

     

     

     

    • Comme tu a l'air décidée à collectionner les punitions, comme une vilaine fille que tu es, je crois qu'il faut les appliquer immédiatement, avant que tu n'en aies d'autres. Trois punitions... Allez, on ne va pas chercher très loin. Ca fera trois vêtements. Donne-moi trois vêtements, et tu effaces ton ardoise.

     

     

     

    Il tourna alors la tête et plongea son regard dans celui de la lycéenne. Maryline était sidérée, et subjuguée à la fois.

     

     

     

    • Tu... C'est une blague? Tu veux dire... Ici? Demanda-t-elle en baissant la voix.

     

     

     

    Elle n'osait pas comprendre ce qu'il lui demandait.

     

     

     

    • Ben oui, ici ! Répéta-t-il comme s'il s'adressait à une demeurée. J'ai dit qu'on applique tes punitions immédiatement.

     

    • Non mais heu... ajouta-t-elle encore plus bas. Tu te rends compte que je n'ai « que » trois fringues sur moi? Ma robe, mes chaussures et ma culotte. Je peux pas me mettre toute nue dans la rue.

     

    • Je vois que tu négocies encore. Tu préfères donc que ça soit tout le lycée qui te voie en photos sous toutes les coutures.

    • Non ! Non ! Surtout pas !... Mais je peux quand même pas... pas ici !

     

     

     

    Le garçon resta silencieux un instant, puis reprit comme s'il s'adressait à une petite fille.

     

     

     

    • OK! Pour une fois je vais être gentil, et adoucir la punition. Mais c'est la dernière fois! Si tu discutes encore une fois mes ordres, les photos seront montrées à tout le lycée, et même diffusées sur internet, tiens!

    • Non je discuterai plus, d'accord! S'empressa de dire Maryline.

    • Bon alors, tu enlèveras bien tes trois vêtements, mais chez moi. Je veux que tu passes la soirée à la maison.

    • Oui, d'accord!

     

     

     

    La jeune fille était soulagée. Cet ordre était beaucoup plus acceptable pour elle. Michaël l'avait déjà vue nue à présent, et se déshabiller chez lui ne la gênait que moyennement.

     

     

     

    • Mais... ajouta le jeune homme, je veux déjà que tu enlèves ta culotte maintenant.

     

     

     

    Maryline eut un frisson. Ca c'était une autre histoire. Elle avait déjà négocié, elle ne pouvait pas refuser encore une fois sinon Michaël pouvait mettre ses menaces à exécution. Elle regarda à droite et à gauche. Il n'y avait aucun endroit discret où elle pouvait faire ça. Elle recula de deux pas pour être dissimulée le plus possible derrière la carrure du garçon. A ce moment-là personne ne passait sur leur trottoir, et les gens qui attendaient le bus leur tournaient le dos. La lycéenne tremblait en réalisant ce qu'elle allait faire. Elle se dépêcha et glissa les mains sous sa robe, attrapa les élastiques de son tanga et le descendit d'un coup.

     

     

     

    • Dépêche-toi, le bus arrive! Dit Michaël.

     

     

     

    Et il se dirigea vers l'abribus où le transport en commun se garait déjà. La petite black paniqua. Le garçon ne lui procurait plus d'abri alors que sa culotte était autour de ses genoux. Elle se tortilla et fit glisser le sous-vêtement d'une main. Le bout de tissu tomba à ses chevilles. On pouvait la voir depuis les vitres du bus, et elle n'osa pas se pencher de peur d'attirer l'attention. Elle bougea les pieds pour se délivrer de la culotte qui l'enserrait. Michaël monta dans le bus en lui jetant un regard. Il était le dernier passager à monter. Elle n'avait pas le temps ni le courage de ramasser le sous-vêtement, et courut pour monter à son tour, ce qui fit tressauter sa poitrine dans tous les sens. Le chauffeur de bus en eut les yeux qui sortirent des orbites. Toute honteuse, le regard baissé, Maryline alla se blottir contre le bras de Michaël. Elle eut l'impression que tout le monde la regardait mais n'osait pas lever les yeux pour vérifier. Quelqu'un avait-il pu apercevoir son manège? Elle était tremblante et ressentait un coup de chaleur. Elle était pétrifiée, soudainement consciente que seule sa robe servait maintenant de rempart à sa nudité. Heureusement qu'elle n'était pas trop courte! Elle la couvrait presque jusqu'aux genoux.

     

    Michaël la tira par le bras lorsqu'ils arrivèrent à son arrêt. Ils descendirent du bus et marchèrent vers un groupe de petits bâtiments anciens. Ils entrèrent dans l'un d'eux, et Michaël s'arrêta dans le hall d'entrée. Il tenait toujours la petite black par la main, et l'attira contre lui. Il l'enserra avec force dans ses bras et l'embrassa avec vigueur. Maryline fut surprise par ce geste mais se laissa faire avec bonheur. Leurs lèvres restèrent collées longuement et leurs langues se mêlèrent.

     

     

     

    • J'en avais très envie, dit simplement Michaël en se décollant de sa partenaire avec un sourire charmant.

     

     

     

    La jeune fille était béate, subjuguée. Son regard était fixé à celui du garçon. Elle ne bougea pas quand celui-ci attrapa le tissu du bas de sa robe, par devant, et le souleva jusqu'à son ventre. Il regarda avec plaisir la toison pubienne de la petite black, toujours souriant, puis inséra une main entre ses cuisses, le long de son sillon.

     

     

     

    • Toi aussi ça t'a plu, dit-il avec malice. Ta chatte est toute mouillée.

     

     

     

    Il leva ses doigts humides et les huma d'une inspiration.

     

     

     

    • Mmmmm, ton odeur est délicieuse. J'adore!

     

     

     

    Maryline reprit soudainement conscience de la situation.

     

     

     

    • Heu, quelqu'un peut venir. On est dans le hall.

    • Je sais.

     

     

     

    Michaël tenait toujours la robe levée sur le ventre de la lycéenne. Elle n'osait pas la rabaisser elle-même, mais regardait à présent la porte d'entrée avec angoisse. Le garçon lâcha finalement le tissu qui retomba et voila le pubis de la jeune fille.

     

     

     

    • Viens! Fit-il en l'emmenant de nouveau par la main.

     

     

     

    Ils prirent l'ascenseur, où le garçon l'embrassa de nouveau, cette fois en glissant une main dans son décolleté pour malaxer ses seins. Ils sortirent au 6ème et dernier étage. Michaël ouvrit une porte à clé, et entra avant Maryline pour allumer la lumière. Le jeune homme était très doux et accueillant, et il lui fit visiter l'appartement. Ce n'était pas très grand, et d'apparence un peu désordonné, mais plutôt chaleureux. Il y avait deux chambres, une salle de bain avec baignoire, et une cuisine menue mais fonctionnelle. Un balcon donnait sur le salon/salle à manger, où se retrouvèrent les deux lycéens après la visite. C'est là que Michaël reprit son rôle moins accueillant de donneur d'ordres. Avec le sourire mais aussi d'un ton plus ferme, il dit en s'asseyant dans le canapé:

     

     

     

    • Bon, maintenant qu'on est là, n'oublie pas pourquoi je t'ai amenée ici. Tes punitions cumulées, c'était de me donner trois vêtements. Alors j'attends!

    • Heu, mais, c'est pas possible, trois vêtements... commença la jeune fille debout devant lui.

    • Je ne veux rien savoir, l'interrompit Michaël. Donne-moi une fringue, tout de suite!

     

     

     

    La petite black n'insista pas, et la mine renfrognée, elle ôta simplement ses petits escarpins plats.

     

     

     

    • Les chaussures, c'est une fringue, c'est ça? Dit-elle. Alors voilà!

    • Il faut que tu apprennes à comprendre ce que je te dis, on dirait, dit le jeune homme d'un ton ferme. Je t'ai dit de me les donner, ça veut dire donne-les moi en mains propres.

     

     

     

    Maryline soupira, furieuse intérieurement de se faire traiter comme une gamine. Elle ramassa ses chaussures et les donna au garçon, qui les posa à côté de lui.

     

     

     

    • C'est bien, ajouta-t-il plus doucement. Maintenant donne-moi le deuxième.

     

     

     

    La lycéenne mit un instant avant de s'exécuter, prenant une inspiration. Ce n'était pas encore évident de se déshabiller comme ça devant le jeune homme, même si ce n'était plus la première fois qu'elle le faisait. Elle retira sa robe en la passant par la tête, puis la tendit à Michaël. Il la prit. Ce qui gêna le plus la jeune fille, ce n'était pas d'être entièrement nue devant lui. Elle aurait pu apprécier cette situation d'en d'autres circonstances. Ce qui la gênait, c'était que lui était toujours habillé.

     

     

     

    • Bien, maintenant le troisième, dit Michaël.

    • Ben, tu vois bien que j'en ai pas d'autre! Fit la jeune fille en haussant les épaules.

    • Ha, ça c'est pas mon problème. On avait dit trois. Tu t'es débarassée de ta culotte tout à l'heure, il fallait y penser. Je t'ai dit de l'enlever, pas de la laisser sur le trottoir.

    • Bon d'accord, mais j'ai rien d'autre, là.

     

     

     

    Michaël réfléchit un instant.

     

     

     

    • OK, il te faut une autre punition, alors. Et puisque tu n'es pas capable d'appliquer les plus simples, il faut revenir à la base. Tu vas aller au coin.

     

     

     

    Il indiqua un coin de la pièce, à côté de la porte du balcon, pour appuyer ses propos. Maryline resta interloquée, la bouche ouverte.

     

     

     

    • Tu m'as bien compris, insista le jeune homme. Vas-y tout de suite!

     

     

     

    La lycéenne soupira encore une fois. Elle savait que c'était lui qui avait les cartes en main, et elle décida donc d'obéir, même si c'était humiliant. Elle alla se poster face au coin du mur. Michaël s'approcha derrière elle.

     

     

     

    • Mets les mains sur la tête, ordonna-t-il.

     

     

     

    Elle le fit sans broncher.

     

     

     

    • Et écarte les pieds... plus que ça! Voilà, c'est bien. Maintenant tu ne bouges plus tant que je ne te le dis pas. Et tu ne tournes pas la tête! Tu gardes les yeux rivés au coin. Je te surveille, et si tu désobéis la punition durera plus longtemps.

     

     

     

    La position n'était pas agréable, mais Maryline fit comme le garçon le lui disait. Elle préférait faire ce qu'il voulait et éviter d'aggraver encore la situation. Il fallait suivre ce qu'il disait au mot si elle ne voulait pas lui donner d'autre prétexte pour la réprimander. Elle n'entendit soudain plus rien derrière elle, sans doute venait-il de quitter la pièce. Puis ses pas revinrent un moment plus tard.

     

     

     

    • C'est bien, tu apprends à être obéissante, dit-il juste derrière elle.

     

     

     

    Elle sentit alors une main se poser sur ses fesses et les caresser sur toute leur surface, puis saisir la chair et la pétrir fermement.

     

     

     

    • Tu as un cul d'enfer, ma chère! Lâcha Michaël en ricanant. Penche-toi en avant. Non, garde les mains sur la tête. Appuie ta tête contre le mur. Voilà, comme ça! Ecarte bien les pieds, et cambre-toi. Tends ton cul vers moi. Ouais, magnifique!

     

     

     

    Maryline exécuta chacune des directives mais elle sentait une vague de honte l'envahir alors qu'elle prenait une position qui offrait à la vue du jeune homme ses parties les plus intimes. Elle ne put s'empêcher de tourner la tête vers lui un bref instant pour voir à quoi rimait cette mise en scène. Michaël tenait un appareil photo et prenait des clichés! La petite black eut un mouvement incontrôlé; elle se retourna complètement en criant et en cachant sa poitrine d'un bras et son entrejambe de l'autre main.

     

     

     

    • Noooooon! Tu peux pas faire ça! Pas des photos comme ça!

    • Maryline!!! hurla le grand gaillard en levant son regard de l'appareil. J'étais en plein cadrage! Je t'ai pas dit de bouger!

    • Mais tu peux pas faire ça! S'il-te-plaît! Dit la jeune fille d'un ton plus suppliant.

     

     

     

    Mais Michaël avait les yeux ronds de colère et cette fois il avait vraiment l'air hors de lui.

     

     

     

    • Aaaaarh! Tu enfreins encore mes ordres! C'est trop!!

     

     

     

    Sa grosse main s'abattit sur la lycéenne qui eut un mouvement instinctif de recul, mais il l'attrapa par le bras. Sa poigne la serrait comme un étau, et il la tira à lui comme une poupée.

     

     

     

    • Puisque t'as pas compris la punition, je vais te donner de quoi réfléchir, moi! Je ne supporte pas les rebelles dans ton genre!

     

     

     

    Il hurlait sa colère, et traîna la pauvre fille jusque dans l'entrée de l'appartement. Elle essaya timidement de s'excuser afin de le calmer, bien qu'elle ne vit pas vraiment le bien-fondé de ces excuses, et des larmes lui montaient aux yeux. Le garçon n'entendit rien. Il ouvrit la porte d'entrée, et d'un mouvement ample du bras propulsa la petite black dehors comme s'il elle ne pesait rien. Elle tomba à demi, se retenant d'une main, et la porte se referma violemment derrière elle. Elle pleura en hoquetant quand elle se rendit compte de sa situation, nue sur le palier d'un immeuble qu'elle ne connaissait pas. Des portes donnant sur d'autres appartements se trouvaient de part et d'autre du couloir. Ses pleurs redoublèrent lorsqu'elle prit conscience que des voisins pouvaient apparaître à tout moment. Elle inspira alors pour se calmer autant que possible, et toqua doucement à la porte de Michaël en l'implorant.

     

     

     

    • S'il-te-plaît, ouvre-moi!... J'ai compris la leçon, excuse-moi! Je ne le ferai plus, je le jure... Je ne désobéirai plus... Je ferai ce que tu veux!

     

     

     

    Elle voulait parler assez fort pour qu'il l'entende de l'autre côté du battant, mais n'osait trop élever la voix de peur d'attirer du monde. Hélas ses supplications restèrent sans réponse. Elle ponctuait ses paroles de petites tapes sur la porte, en vain. Les larmes coulèrent alors de nouveau abondamment sur ses joues. Elle se demandait si le garçon était fâché au point qu'il avait décidé de ne plus la revoir. En même temps elle s'en voulait de ne pas être en colère elle-même, alors qu'elle pourrait légitimement l'être dans cette situation. Mais elle ressentait juste une immense angoisse à l'idée de perdre l'affection que lui portait Michaël. Elle s'affala au pied de la porte, perdue et sanglotante.

     

    De temps en temps elle sursautait en entendant un bruit, craignant que quelqu'un ne la surprenne ainsi. Elle n'osait pas bouger de cet endroit, hésitant entre l'espoir que Michaël ne finisse par lui ouvrir, et l'idée de chercher une autre solution. Elle tapotait à la porte par intermittence pour montrer qu'elle était toujours là. Le temps qui passait semblait interminable.

     

    Soudain l'ascenseur sonna, indiquant que sa porte allait s'ouvrir. Il n'y avait aucun endroit où se cacher dans ce couloir. Aussi la jeune fille se recroquevilla simplement, serrant ses genoux sous son menton. Après tout, peut-être que la ou les personnes qui allaient venir pourraient l'aider?

     

    Mais son espoir fut à moitié déçu, car la personne qui sortit de l'ascenseur, ce fut Pierre, le père de Michaël. Il portait une veste en cuir. Il eut un sursaut de surprise en voyant la petite black assise nue au pied de sa porte, puis il rit de bon coeur.

     

     

     

    • Tiens! Mais qu'est-ce que je vois là? Fit-il en prenant une pose exagérée, les poings sur les hanches. Un bien joli cadeau qui m'attend à ma porte!

     

     

     

    Il approcha et prit la jeune fille par les épaules pour la mettre debout.

     

     

     

    • Qu'est-ce qui s'est passé, ma belle? Michaël t'a mise dehors?

     

     

     

    Maryline hocha la tête, toute penaude comme une petite fille prise en faute.

     

     

     

    • Ce n'est pas prudent! On ne sait pas sur qui tu aurais pu tomber. Heureusement que c'est moi qui t'ai trouvée comme ça.

     

     

     

    Il sortit sa clé et ouvrit la porte. Il entra, et quand la jeune fille voulut le suivre, il l'arrêta d'un bras.

     

     

     

    • Attends un instant! Lui dit-t-il. Et il appela: Michaël!

     

     

     

    Le jeune homme fit son apparition.

     

     

     

    • Oui, P'pa!

    • J'ai trouvé Maryline sur le pas de la porte. Tu peux me dire ce qui s'est passé?

    • Elle est désobéissante, c'est tout. Elle mérite une leçon.

    • Je vois! Ajouta Pierre avec un regard à la petite black, qui était toujours à l'extérieur, sur le palier. Tu crois qu'elle a compris maintenant?

    • Oui j'ai compris! Dit-elle avec empressement.

    • Je n'en suis pas sur, la contredit Michaël.

     

     

     

    Pierre réfléchit un instant.

     

     

     

    • Pourquoi tu dis qu'elle n'est pas obéissante? Demanda-t-il à son fils.

    • Elle ne veut pas prendre les poses que je lui demande pour mes photos.

    • OK! Un peu trop pudique, c'est ça? Bon, on va voir si elle a vraiment compris à présent.

     

     

     

    Il s'adressa à la jeune fille.

     

     

     

    • Alors ma belle, ouvre tes cuisses et montre-nous ta chatte, maintenant.

     

     

     

    Il croisa les bras et attendit que Maryline s'exécute, et son fils derrière son épaule avait un sourire machiavélique. La lycéenne savait qu'elle n'avait pas le choix, même si elle mourrait de honte car elle n'avait jamais fait une chose pareille. Elle regarda à droite et à gauche comme pour s'assurer qu'il n'y avait vraiment personne. Puis elle écarta les pieds et descendit légèrement sur ses jambes, puis tendit son bassin vers l'avant. Les deux hommes savourèrent la vue de sa fente velue.

     

     

     

    • Bien! Dit Pierre. Maintenant caresse-toi. Excite-là un peu cette petite chatte. Je veux voir si c'est rose à l'intérieur.

     

     

     

    La jeune fille était tremblante de honte, et une chaleur envahit son visage. Mais elle fit comme le lui demandait Pierre. Elle posa les doigts sur sa fente et la caressa doucement. Elle fit des allées et venues de haut en bas, et rapidement les grandes lèvres s'entrouvrirent, laissant entrevoir des petites lèvres rosées qui contrastaient avec le noir de sa peau. Elle ressentait à présent la chaleur dans tout son corps, et plus particulièrement entre ses cuisses.

     

     

     

    • C'est bien! Ecarte tes lèvres... comme ça, oui!

     

     

     

    Maryline ferma les yeux. Le plaisir l'envahissait. De la main gauche elle écartait ses lèvres, et de la droite elle se caressait de plus en plus vigoureusement, insistant sur le capuchon de son clitoris. Elle mouillait à présent, et de petits bruits de succion se faisaient entendre. Les deux hommes se regardèrent avec un air de connivence, ravis de voir que finalement la petite black prenait plaisir à ce petit jeu. Elle laissa d'ailleurs échapper un petit gémissement aigü. Pierre s'approcha alors d'elle et tendit la main vers son sexe. Le bout de ses doigts caressa la fente humide, et Maryline ouvrit les yeux. Elle ne dit rien mais arrêta ses caresses, et le père de Michaël prit la suite. Il frotta son majeur le long du sillon, puis l'enfonça entièrement dans le vagin de la jeune fille.

     

     

     

    • Ca glisse tout seul, dit-il.

     

     

     

    La sonnette de l'ascenseur retentit tout à coup. Pierre retira son doigt et fit entrer Maryline dans l'appartement, refermant la porte derrière elle au moment où le jeune musicien d'à côté sortait de l'ascenseur.

     

     

     

     

    A suivre...


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    Mercredi 9 septembre

     

    Il ne pleuvait pas lorsque Maryline partit pour le lycée le lendemain, mais le ciel était quand même chargé de nuages gris, aussi elle mit de nouveau sa parka. En-dessous, elle portait sa robe en jean, boutons fermés de haut en bas. Aux pieds, elle avait toujours ses escarpins plats. La lycéenne se rendit compte que le tissu jean frottait contre les pointes de ses seins libres, ce qui au bout d'un moment était un peu douloureux.

     

    Cette fois, Michaël l'attendait à l'entrée du lycée. Il entrèrent ensemble dans le bâtiment, et le garçon l'attira à l'écart des autres lycéens.

     

     

     

    • Je suis ravi de voir tes jambes ma jolie, dit-il. La règle n° 2 est donc respectée. Je veux voir maintenant ce qu'il en est de la première.

     

     

     

    La jeune black savait qu'elle devait lui montrer sa poitrine, mais elle préférait éviter de le faire en public comme la veille.

     

     

     

    • On pourrait faire ça dans un coin plus tranquille s'il-te-plaît? osa-t-elle demander.

    • Moui, c'est possible. Mais dans ce cas, il y aura une condition.

    • Ha oui? Laquelle?

    • Tu verras bien. Suis-moi.

     

     

     

    Le lycéen emmena Maryline discrètement dans les couloirs du lycée, jusqu'à un endroit désert au fond d'un couloir. Ils étaient dans une légère pénombre.

     

     

     

    • Bon alors, puisque tu m'as forcé à venir jusqu'ici, dit Michaël, tu vas déboutonner toute ta robe et l'ouvrir pour que je te voie bien.

    • Quoi?

    • Tu m'as bien compris. Et fais vite, on n'a pas beaucoup de temps.

     

     

     

    Effectivement, il restait peu de temps avant la sonnerie qui annoncerait le début des cours, et la jeune fille préféra éviter de discuter. Il n'y avait personne dans ce couloir, le risque était moindre. Elle ôta donc sa parka, qu'elle remit au garçon, et déboutonna le devant de sa robe. Quand elle défit le dernier bouton, elle attrapa les deux pans de tissu et les écarta. Elle apparut dans son slip blanc, ses seins pointant fièrement vers Michaël. Le garçon était tout sourire, visiblement ravi. Il approcha et Maryline eut un réflexe de recul, mais resta finalement immobile. Michaël porta la main sur son sein droit. Il le soupesa dans la paume, puis le malaxa doucement. C'était la première fois qu'il touchait la jeune fille, et celle-ci en était toute excitée. Michaël lui tritura aussi le téton, qui se dressa, tendu. Puis il retira sa main.

     

     

     

    • Dommage qu'on n'ait pas le temps. J'aurais aimé caresser tout ton corps. Mais je vais quand même faire quelque chose. Tu peux fermer ta robe.

     

     

     

    La sonnerie retentit alors, et la lycéenne ne se fit pas prier. Elle referma rapidement son vêtement. Le jeune homme, lui, sortit un canif de sa poche. Sans traîner, il s'en servit pour couper les deux premiers boutons du haut de la robe, ainsi que les trois derniers en bas. Maryline en resta bouche bée, mais n'avait pas osé réagir. En haut, cela lui faisait un décolleté qui montrait la naissance de ses seins. Elle bougea les jambes pour voir ce que ça donnait en bas. La fente créée s'ouvrait pour dévoiler largement ses cuisses.

     

     

     

    • Parfait, dit Michaël. Tiens! Et n'oublie pas que demain soir, je t'emmène à l'entraînement.

     

     

     

    Le lycéen lui donna sa parka avec un clin d'oeil, et s'éclipsa. Les élèves affluèrent dans les couloirs. Maryline enfila sa parka, et fila vers sa salle de cours, son sac sur l'épaule. Elle avait toujours cette impression que les garçons la regardaient plus que d'habitude, surtout quand elle enleva sa parka en cours. Elle n'avait pas l'habitude de montrer autant son corps. Ses jambes dévoilées par la jupe fendue, et son décolleté si plongeant attiraient à coup sur l'attention des garçons de la classe. D'ailleurs, elle s'étonna de voir que plusieurs d'entre eux vinrent lui parler entre deux cours alors qu'elle les connaissait à peine. Pourquoi aujourd'hui? Y avait-il une relation de cause à effet?

     

    En tout cas, elle ne vit pas Michaël le midi, et déjeûna donc avec sa copine Khedidja. Celle-ci lui demanda d'ailleurs où elle en était avec le garçon, mais la jeune black resta évasive, ne voulant pas en dire trop. Elle-même ne savait de toute façon pas vraiment comment définir leur relation. Michaël n'était pas son petit copain, il ne l'avait même pas embrassée, et pourtant il l'avait touchée de manière plus intime qu'un simple copain. C'était perturbant.

     

    Au dernier cours de l'après-midi, c'était un cours d'espagnol, les élèves avaient un travail à faire en petits groupes de quatre. Maryline s'était un peu déconcentrée concernant sa tenue, et elle ne se rendit pas compte qu'en se penchant sur la table, les autres en cercle autour, elle donnait une vue plongeante sur le sillon entre ses seins tombants et soutenus par le tissu jean de sa robe. Ses camarades n'eurent aucun doute sur le fait qu'elle ne portait pas de soutien-gorge. C'est quand elle aperçut le regard d'un des garçons qu'elle s'en rendit compte et se rassit au fond de sa chaise. Elle fit alors plus attention, ne bougeant que ce qu'il était nécessaire. En tout cas elle évita de se pencher. Il n'était pas utile d'exhiber ses seins aux garçons immatures de sa classe.

     

    A la sortie du cours, l'un d'eux l'aborda cependant. C'était Jérémy, un garçon pas très grand à lunettes, un de ceux à qui elle venait de faire son show impromptu. Elle ne parlait jamais avec lui, sauf quand ils avaient un travail à faire en cours. Là, il roula des épaules nerveusement, comme s'il voulait se donner un style pour se rassurer.

     

     

     

    • Heu... Maryline? Tu veux venir avec nous? On va un peu au parc avant de partir.

     

     

     

    Le « nous », la jeune fille savait qu'il s'agissait de sa bande de copains, elle les voyait tout le temps ensemble à la sortie du lycée. C'étaient quelques garçons et filles un peu banals qui jouaient aux rebelles en se rassemblant au parc et en fumant quelques clopes pour certains. Maryline était prise au dépourvu par la proposition, mais n'ayant rien d'autre à faire dans l'immédiat, elle accepta. Jérémy fut tout fier d'entrer dans le parc avec elle à ses côtés. Il fit un clin d'oeil à son pote Omar, qui avait assisté au « show décolleté » du cours d'espagnol. La jeune black ne remarqua rien, et s'ennuya ferme avec la bande de Jérémy, ne disant quasiment pas un mot. Le groupe resta là une bonne demi-heure à fumer, à discuter et se chamailler, avant de se séparer. Jérémy remercia Maryline d'être venue, les yeux souvent baissés vers son décolleté. Il prit une inspiration et s'approcha subitement pour lui faire la bise. Prise par surprise, elle le laissa faire. Le garçon s'en alla ensuite fièrement, ondulant des épaules.

     

    La pluie commença alors à tomber en fines gouttes, et la jeune fille se dépêcha de rentrer chez son cousin. Elle restait dubitative sur l'attitude à adopter avec Jérémy. Est-ce qu'il s'intéressait subitement à elle parce qu'il avait eu une vue plongeante sur son décolleté? Si c'était le cas, elle ne voulait pas l'encourager. Mais d'un autre côté il était gentil et timide, et elle ne voulait pas le renvoyer brutalement.

     

     

     

    C'est sur ces réflexions qu'elle arriva à la maison; enfin, le domicile de son cousin. Il s'appelait François, il était étudiant et plus vieux qu'elle de quelques années. Grâce à sa bourse et à de petits boulots, il pouvait se louer un petit appartement. Celui-ci ne comprenait qu'une chambre, qu'occupait François, Maryline dormant dans le salon sur un canapé dépliant. Elle restait là la semaine, car son père habitait bien plus loin en banlieue. Sa mère était décédée depuis longtemps, et son père avait une situation instable et avait du changer plusieurs fois de domicile; ce qui fait qu'administrativement, Maryline allait encore au lycée dans ce secteur. Son père avait accepté qu'elle loge chez François afin d'éviter des trajets interminables en transports en commun. Elle rentrait la plupart du temps le voir le week-end, sauf à quelques occasions. Cependant, il avait peu de temps à lui consacrer, et ne se souciait pas vraiment qu'elle reste longtemps sans le voir.

     

    Ce soir-là, François était au salon en train de siroter un apéritif avec deux de ses amis, deux noirs comme lui, vautrés dans le canapé. Le salon, c'est là que Maryline dormait et avait toutes ses affaires. Elle ne disposait pas d'intimité. Les garçons stoppèrent un moment leur conversation, le verre à la main, scrutant la jeune fille avec des yeux écarquillés alors qu'elle ôtait sa parka. Elle faisait son effet. Son cousin ne l'avait jamais vue en jupe, et ses deux amis qu'elle n'avait vus qu'occasionnellement encore moins. Ils furent brusquement très avenants avec elle, l'invitant avec insistance à s'asseoir avec eux avec un accent africain. L'un d'eux la tira par le poignet pour la forcer à s'installer. François ne disait rien, mais son petit sourire semblait acquiescer. Maryline aurait voulu au moins aller se changer dans la salle de bain, mais l'insistance des garçons la fit capituler. Elle s'enfonça dans le canapé, minuscule entre les deux grands gaillards à la peau d'ébène. Son cousin était assis sur une chaise à côté de la table, et lui servit un verre de soda. A cause des boutons que Michael avait enlevés, les pans de la robe de la lycéenne s'ouvrirent et dévoilèrent complètement ses cuisses charnues. Elle tenta bien de rabattre le tissu pour camoufler sa chair, mais celui-ci ne resta pas en place. Elle dut donc se résoudre à supporter les regards indiscrets et lubriques des garçons, y compris son cousin. L'apéritif se transforma en dîner. La jeune fille se détendit et participa à la conversation. Les deux amis de François, Moussa et Papus, étaient sympathiques et rigolos, et faisaient tout leur possible pour mettre Maryline à l'aise. Mise en confiance, elle ne se soucia plus de cacher son corps, ou en tout cas ce que la robe voulait bien dévoiler. Les garçons devinrent peu à peu plus familiers, touchant à l'occasion la lycéenne en posant une main sur son bras ou sur son genou. Mais cela n'alla pas plus loin, restant dans la limite de l'amical. A la fin de la soirée, lorsque les garçons durent rentrer chez eux, ils étaient devenus assez proches de Maryline, et promirent de passer les revoir bientôt, elle et François.

     

     

     

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    Jeudi 10 septembre

     

    N'ayant pas d'autre jupe en sa possession, Maryline n'eut pas d'autre choix le lendemain que de remettre la même tenue que la veille si elle voulait obéir à Michaël. Elle remit également sa parka, mais s'aperçut en chemin que le temps était au beau fixe et risquait de le rester toute la journée. Elle aurait sans doute un peu chaud si elle gardait son manteau sur elle.

     

    C'est d'ailleurs ce que lui dit Michaël lorsqu'elle le rencontra le midi. Il la fit enlever sa parka, et ils déjeûnèrent ensemble à la cantine. Le garçon paraissait un peu contrarié alors qu'il mangeait en regardant la jeune fille.

     

     

     

    • Tu as remis la même robe qu'hier. C'est dommage, fit-il remarquer.

    • C'est pas de ma faute, mais j'ai pas de jupe ou de robe chez moi, se justifia Maryline. D'ailleurs, tu sais, cette robe je l'ai achetée exprès pour toi. Sinon j'aurais même pas pu suivre ta règle.

     

     

     

    Ils ne parlaient pas fort, évitant de se faire entendre des autres élèves dans le réfectoire.

     

     

     

    • Tu n'as rien d'autre? renchérit Michaël. C'est emmerdant, parce que tu vas devoir t'habiller tous les jours de la même façon alors. Je te rappelle que tu ne dois pas mettre de pantalon. A moins que tu n'aies décidé que mes copains ont finalement le droit de voir tes photos.

    • Non non! Pas du tout! Le rassura la petite black à voix basse. Je mettrais la robe tous les jours si j'ai pas le choix. Mais s'il-te-plaît, ne montre pas ces photos. Tu sais, je roule pas sur l'or, et j'ai pas les moyens de refaire ma garde-robe. Je ferai tout ce que tu veux, mais garde ces photos... s'il-te-plaît!

    • Tout ce que je veux? Très bien. Montre-moi tes seins.

     

     

     

    Michaël avait dit ça de manière anodine, en continuant à manger.

     

     

     

    • Quoi? Ici?

    • Oui... Tu l'as déjà fait, non?

     

    La lycéenne se pencha vers lui.

     

    • Oui, mais la dernière fois, je portais ma parka. Je pouvais faire ça discrètement. Là, je peux pas ouvrir ma robe comme ça dans le réfectoire.

    • Donc tu refuses de faire ce que je te demande. Tout ce que je veux tu as dit? C'est du pipeau.

     

     

     

    Maryline paniqua. Est-ce que ça voulait dire qu'il allait revenir sur sa parole pour les photos? Elle tenta de se rattraper.

     

     

     

    • Non non! Je te jure, demande-moi autre chose, je le ferai. Mais là, ça, je ne peux pas.

     

     

     

    Le lycéen termina son assiette.

     

     

     

    • OK, mais je m'en souviendrai. Tout refus d'obéir de ta part entraînera une punition, à partir de maintenant.

     

    • Une punition? Quelle punition?

     

    • Tu verras bien. Je le déciderai le moment venu. Ca sera plus tard. En attendant, je crois que ce soir avant d'aller au foot, on ira faire les boutiques tous les deux. L'entraînement n'est qu'à 19 heures, on aura largement le temps de te trouver des jupes sympas. Allez, suis moi!

     

     

     

    Il sourit l'air satisfait, et se leva pour aller déposer son plateau sur le tapis roulant adéquat. Maryline n'avait pas tout à fait terminé son repas, mais elle se leva quand même et enfila sa parka pour suivre le garçon. Celui-ci l'emmena dans les couloirs du lycée, jusqu'à un endroit où il n'y avait personne.

     

     

     

    • Donne-moi ton manteau, fit-il en tendant la main.

     

     

     

    La jeune fille obtempéra sans discuter, et Michaël roula le vêtement et le plia de manière à ce qu'il prenne le moins de place possible, puis le fourra dans son sac à dos. Maryline frissonna légèrement en réalisant qu'il comptait le garder. Pour le reste de la journée, elle ne porterait sur elle que sa sa robe en jean sur une simple culotte.

     

     

     

    • Montre-moi maintenant! Dit le garçon.

     

     

     

    La jeune fille fut transpercée par son regard pénétrant. Elle savait ce qu'il voulait. Elle jeta un oeil à droite et à gauche pour s'assurer que le couloir était vraiment désert. Cependant n'importe qui pouvait arriver à tout moment. Elle espéra qu'elle aurait le temps de réagir si cela arrivait. Elle déboutonna les boutons que Michaël n'avait pas fait sauter la fois précédente et ouvrit les deux pans de sa robe. Elle portait une culotte de coton rose. Le garçon porta immédiatement la main à son sein gauche, qu'il palpa doucement mais fermement. Puis de l'autre main il palpa l'autre sein de la même façon. Maryline sentit un frisson de chaleur lui traverser la poitrine. Elle eut envie que Michaël l'embrasse, mais il ne le fit pas. Il fit glisser la robe sur ses épaules, et celle-ci tomba, retenue à ses coudes. La lycéenne avait le haut du corps dénudé jusqu'au nombril. Le garçon se pencha et prit un mamelon entre ses lèvres. Il le suça avidement, et Maryline soupira doucement. Puis il changea de mamelon, le suçant de la même façon. L'autre pointe restait dardée sous l'excitation. En même temps la jeune fille sentit une main se glisser sous sa robe et venir se poser sur ses fesses.

     

    C'est alors qu'un bruit de pas se fit entendre. Les deux jeunes gens réagirent aussi rapidement l'un que l'autre, sortant malgré eux de l'état second dans lequel ils avaient commencé à sombrer. La jeune black remit la robe sur ses épaules et tous les deux empruntèrent un autre couloir d'un pas rapide afin de s'éloigner de l'intrus qui arrivait. Ils arrivèrent du côté des salles de science. En prêtant l'oreille ils n'entendirent plus de bruits de pas. Maryline tremblait un peu, encore nerveuse d'avoir failli être prise sur le fait. Mais Michaël, lui, était d'attaque pour reprendre son activité. Il abaissa de nouveau la robe de la jeune fille, qui n'avait pas eu le temps de la reboutonner.

     

     

     

    • Michaël! Arrête! Murmura-t-elle en vain.

     

     

     

    Il se plaqua contre elle, ce qui la fit reculer jusqu'à s'adosser au mur. Elle en perdit légèrement l'équilibre, et alors qu'elle fit un mouvement pour le reprendre, le garçon en profita pour faire glisser la robe encore plus. Au grand dam de la lycéenne, le vêtement en jean tomba à ses pieds. Elle se retrouvait maintenant juste vêtue de sa culotte rose et de ses chaussures dans les couloirs du lycée. Mais elle n'eut pas le loisir de ramasser sa robe, car Michaël était collé à son corps et la maintenait fermement contre le mur. Il lui souleva la cuisse gauche, et sa main vint attraper sa fesse rebondie. Il la malaxa, puis rapidement ses doigts glissèrent sous le tissu du slip. La petite black avait le visage enfoncé dans la poitrine du garçon, et elle entendait sa respiration s'accélérer. La main s'activait sous le tissu de la culotte, malaxant sa fesse et cherchant à s'infiltrer plus avant. Soudain elle se retira et Maryline sentit les deux mains massives du jeune homme se poser sur ses hanches. Elles descendirent en glissant et attrapèrent l'élastique de la culotte au passage. Le sous-vêtement fut baissé jusqu'aux cuisses. La jeune black sentit soudainement une oppression, cela allait trop loin, mais le contact du corps de Michaël et son odeur l'enivraient. Elle avait les yeux fermés et elle sentait que son corps la trahissait, qu'elle serait prête à accepter n'importe quoi.

     

    Subitement le garçon la lâcha et s'éloigna. Maryline mit une seconde à reprendre ses esprits et ouvrir les yeux.

     

     

     

    • Ne bouge pas! Lui intima Michaël aussi fermement qu'à son habitude.

     

     

     

    Il sortit son téléphone mobile et le tint face à lui, pointé vers la jeune fille. Celle-ci était encore adossée au mur, nue mise à part la culotte qui était roulée sur ses cuisses. Elle n'osa pas bouger, mais tenta une remarque qu'elle savait vaine.

     

     

     

    • Non! Tu ne devrais pas...

     

     

     

    Bien entendu, le lycéen ne l'écouta pas et prit quelques photos. C'était la première fois qu'il la voyait entièrement nue, jusqu'à son pubis couvert naturellement de poils crêpus. Il lui demanda ensuite de se retourner, et prit aussi des photos de ses fesses nues. Il la complimenta sur son derrière, qui, lui dit-il, était « le plus beau cul qu'il ait jamais vu ». Puis il rangea son appareil et autorisa la petite black à se rhabiller. Celle-ci remonta rapidement sa culotte, et enfila sa robe en un rien de temps. Michaël se rapprocha d'elle et attrapa son menton du bout des doigts.

     

     

     

    • Tu es une fille extraordinaire Maryline. Tu ne sais pas à quel point tu es belle. Si on avait le temps, je te prendrais ici-même. Mais je crois qu'il va être l'heure de se séparer et d'aller en cours. On se retrouve à la sortie, devant le bahut. Je t'emmène faire les boutiques. A tout à l'heure.

     

     

     

    Il se pencha pour déposer un baiser sur ses lèvres. Ce fut rapide, et il partit immédiatement. Maryline en resta bouche bée, un moment incapable de se décider à faire le moindre mouvement. Ce garçon était incompréhensible. Elle avait envie de le frapper. Mais il la rendait folle, elle craquait davantage à chacune de leurs rencontres. S'il n'y avait pas ces photos, elle ne ferait pas ces folies pour lui, c'est certain. Mais si elle les faisait sans plus de réticences, c'est parce qu'il lui plaisait et qu'elle voulait lui plaire aussi.

     

     

     

    La lycéenne se rendit à son cours du début d'après-midi. C'était du français. Le prof n'était pas encore arrivé, et les élèves étaient réunis pour la plupart en petits groupes, attendant l'ouverture de la salle.

     

     

     

    • Maryline!

     

     

     

    La jeune black fut alpaguée par Jérémy qui discutait avec ses copains. Elle approcha à peine de lui qu'il lui posa la main sur la hanche avec un grand sourire.

     

     

     

    • Tu viens avec nous au parc ce soir, hein? Demanda-t-il.

    • Je ne sais pas, j'ai des choses à faire après les cours.

     

     

     

    Elle n'avait bien entendu pas envie de lui dire qu'elle allait s'acheter des jupes avec Michaël. Omar, le copain beur de Jérémy, s'approcha d'elle inopinément.

     

     

     

    • Bonjour au fait, je t'ai pas vue ce matin.

     

     

     

    Et il lui fit la bise sur les deux joues, en se posant tout contre elle, une main sur ses côtes, à la limite de sa poitrine. La jeune fille était un peu gênée, il ne lui avait jamais fait la bise.

     

     

     

    • Heu... bonjour.

     

     

     

    Elle fit comme s'il n'y avait rien d'anormal. Elle ne voyait aucune raison de l'envoyer balader. Jérémy lui avait bien fait la bise aussi ce matin. Elle voyait ça comme une tentative de rapprochement de la part des garçons.

     

    D'ailleurs, en cours ils lui demandèrent si elle voulait bien s'asseoir avec eux. Mais Maryline refusa, car sa copine Khedidja lui en aurait voulu si elle l'avait laissée.

     

     

     

    En fin d'après-midi, à la sortie de l'établissement, la lycéenne n'eut pas à attendre Michaël. C'est lui qui l'intercepta. Mais alors qu'il allait l'emmener au centre commercial comme il le lui avait dit, Jérémy et Omar intervinrent.

     

     

     

    • Hé! Maryline! Tu viens? On va au parc.

    • Heu, non, désolée, répondit-elle pas très assurée.

     

     

     

    Michaël lui vint en aide en continuant:

     

    • Elle vient avec moi au centre commercial, les gars.

     

     

     

    Les deux camarades de classe de Maryline parurent contrariés, surtout Omar qui s'adressa à Michaël.

     

     

     

    • T'es son copain?

     

     

     

    Michaël fut surpris par cette question, qui le fit rire.

     

     

     

    • Ha ha! Non non, je suis pas son copain. Enfin, pas son petit copain, si c'est ce que tu veux dire... Et toi? T'es son copain? enchérit-il avec un petit air de défi.

    • Moi?

     

     

     

    Omar fut tout aussi surpris par la répartie de Michaël, et fut même manifestement gêné de devoir répondre à ça.

     

     

     

    • Heu... non je suis pas... pas son copain non.

    • Et toi? ajouta Michaël à l'adresse de Jérémy.

    • Hein?... heu non, pas du tout. Enfin, c'est pas que je voudrais pas, hein? Mais non... non.

     

     

     

    Il était manifestement emmêlé entre ce qu'il pensait et ne voulait pas dire, et ce qu'il dit vraiment. Alors il se tut.

     

     

     

    • OK les gars, donc aucun de nous n'a plus le droit qu'un autre de sortir avec elle, si j'ai bien compris, ajouta Michaël. Maryline avait envie de faire les boutiques. Elle doit s'acheter des fringues. Enfin, disons que je lui ai proposé de lui en offrir...

     

     

     

    La jeune fille assistait à cette conversation comme si elle n'était pas concernée, sans rien dire, complètement ébahie, en fait, par les réactions de ces garçons qui semblaient se disputer sa compagnie. C'était la première fois qu'elle vivait ce genre de choses. Et elle se demandait pourquoi Michaël ne se débarassait pas simplement de ces gêneurs. Après tout, il était plus vieux et plus costaud qu'eux, ils ne s'opposeraient surement pas à lui.

     

     

     

    • Mais en fait, maintenant que j'y pense, les gars... continua le jeune homme, rien ne vous empêche de nous accompagner. Maryline aura bien besoin de plusieurs avis pour choisir ses achats.

     

     

     

    La petite black jeta un regard d'étonnement, bouche ouverte, à Michaël qui lui adressa en retour un petit sourire mutin. Omar et Jérémy, eux, se regardèrent un moment indécis. Ils regardèrent tour à tour d'un air interrogateur Maryline et Michaël, puis échangèrent quelques mots entre eux avant de se décider. Omar, qui était plus sur de lui que Jérémy, conclut:

     

     

     

    • OK, on vient avec vous.

     

     

     

    Les quatre jeunes gens se retrouvèrent ainsi au centre commercial, à faire les vitrines. Bien qu'ils soient venus initialement pour Maryline, les garçons ne s'empêchèrent pas d'entrer dans les boutiques pour regarder les nouveautés jeux vidéos, cd et autres dvd. Mais Michaël leur rappela vite pourquoi ils étaient venus, car il n'avait pas un temps illimité avant son entraînement de football. Il entraîna alors Maryline et les deux garçons devant les vitrines de boutiques de vêtements. Et là, ce fut la jeune fille qui se prit au jeu, pas mal de jolies choses lui faisant envie. Michaël la laissa choisir dans quelle boutique elle préférait entrer. Il la laissa errer entre les portants, toucher et commenter ce qu'elle voyait. Il lui donnait un avis de temps en temps, et attirait son regard sur certaines choses. Elle proposait des vêtements bien sur, mais elle demandait à Michaël son approbation d'un regard, sachant bien que c'était lui qui menait le jeu et qui avait le dernier mot. Il cherchait exclusivement des jupes ou des robes, et prenait sur son bras ce qu'il acceptait de faire essayer à la petite black. Il demanda alors à une vendeuse si elle pouvait essayer, et on lui indiqua une cabine en retrait au fond de la boutique. Michaël donna à Maryline une robe, et la laissa entrer dans la cabine. Elle n'avait qu'un rideau à tirer pour dissimuler son intimité. A l'extérieur, les garçons ne voyaient que ses pieds sous le rideau.

     

    La jeune fille trouvait ce moment de shopping plutôt agréable jusque-là. Cependant, elle se serait bien passée de la présence de Jérémy et Omar. Elle se demandait pourquoi Michaël leur avait proposé de les accompagner plutôt que de passer ce moment seul à seul avec elle. Maintenant elle était obligée de faire une séance d'essayage en leur présence, ce qui ne l'enchantait guère.

     

    Elle vérifia que le rideau était bien tiré, et déboutonna sa robe. Elle l'enleva et la pendit à la paterre, et se retrouva presque nue, avec sa culotte rose et ses petits escarpins plats. Elle se dépêcha d'enfiler l'autre robe, en la passant par la tête. Elle lissa le tissu sur son corps. La robe était d'une couleur grise tirant sur le violet, à manches courtes et descendant presque jusqu'aux genoux, mais surtout avec un décolleté en V qui plongeait entre ses seins. A première vue le tissu ne laissait pas deviner l'absence de soutien-gorge, mais dès qu'elle bougea la lycéenne se rendit compte que ses seins, plutôt volumineux par rapport à sa petite taille, bougeaient et tressautaient d'une manière qui excluait la présence d'un sous vêtement.

     

     

     

    • Alors? Qu'est-ce que ça donne? Montre-nous!

     

     

     

    C'était Michaël. Elle soupira. Elle bougea alors doucement, limitant ses mouvements au maximum. Elle tira le rideau et se tint face aux garçons, droite et le menton baissé.

     

     

     

    • Ha oui!

    • Waw!

    • Mm mm, c'est plutôt bien.

     

     

     

    Les garçons ne pouvaient dissimuler leur satisfaction, surtout les deux plus jeunes, un sourire béat aux lèvres, et le regard rivé sur la poitrine de la jeune fille. Michaël sortit son téléphone-appareil photo et prit des clichés. Voyant cela, Omar sortit le sien et prit des photos à son tour.

     

     

     

    • J'ai quelques photos au top que je pourrai vous montrer, les gars, dit Michaël d'une manière anodine.

     

     

     

    Maryline eut un soubresaut, et s'apprêta à protester, devinant de quelles photos le jeune homme parlait. Mais celui-ci s'approcha d'elle en lui tendant une jupe.

     

     

     

    • Tiens, essaye celle-là.

     

     

     

    Puis il ajouta tout bas, approchant la bouche de son oreille:

     

     

     

    • Tant que tu joues le jeu comme ça, les photos restent au chaud. Continue de faire ce que je te dis.

     

     

     

    Il invita la petite black à retourner dans la cabine et tira le rideau derrière elle. Elle soupira et tint à bout de bras le vêtement qu'elle devait essayer. C'était une jupe stretch de couleur beige, et le tissu ne semblait pas bien épais. Michaël lui avait mis la pression pour être sur qu'elle ne fasse pas machine arrière. Sinon elle aurait peut-être refusé de mettre une jupe comme celle-là. Mais là, elle ne pouvait pas se permettre de laisser le jeune homme montrer ses photos, surtout celles de ce matin où elle était complètement nue. Elle ôta alors la robe, et enfila la jupe. Elle dut tirer sur le tissu élastique, qui épousa ses hanches. La jupe n'était pas trop courte, s'arrêtant un peu au-dessus du genou, mais le tissu étiré devenait translucide. Dans la pénombre de la cabine, ça passait, mais Maryline se demanda ce que ça serait en pleine lumière.

     

     

     

    • Ca y est? On peut voir? S'impatienta Michaël.

    • Attends! Tu ne m'as pas donné le haut...

     

     

     

    Le rideau fut brusquement tiré, et la lycéenne n'eut que le temps de mettre ses bras devant sa poitrine nue. Le garçon avait les sourcils froncés.

     

     

     

    • N'oublie pas!... Il agita son appareil photo devant le nez de la jeune fille. Tu fais ce que je te dis. Fais-nous voir cette jupe.

     

     

     

    Il recula de trois pas. Les deux autres garçons ne bronchèrent pas, les yeux exhorbités, trop heureux de ce qui se passait. Maryline jeta un regard sur le côté. Heureusement, la cabine était dans un recoin, hors de vue de la caisse et de l'entrée de la boutique. Pourvu que la vendeuse ne vienne pas. La lycéenne resta à l'entrée de la cabine, et fit face aux garçons, les bras couvrant sa poitrine. Elle sentait son coeur battre dans ses tempes, et celui-ci s'accéléra quand Michaël lui intima tranquillement:

     

     

     

    • Baisse tes bras.

    • Quoi? Mais...!

    • Tu discutes? J'aime pas ça.

     

     

     

    Il agita de nouveau son appareil. Maryline se trouva devant un dilemme. Il voulait qu'elle dévoile ses seins à deux garçons qu'elle connaissait à peine, sans quoi il leur montrerait, ainsi qu'à d'autres sans doute, des photos où on la voyait toute nue. Elle n'avait pas le temps de réfléchir, alors n'osant pas imaginer ces photos circulant dans tout le lycée, elle choisit la première option. La mine défaite, le regard vers le sol, elle baissa les bras le long de son corps. Michaël resta silencieux mais arbora un large sourire de satisfaction, alors que les deux autres garçons faisaient des « haaaaaaa! » tout en retenue afin de ne pas attirer l'attention de la vendeuse.

     

     

     

    • Ha? Il y a un petit problème, fit Michaël en effaçant son sourire.

    • Un problème? Répéta Jérémy.

     

     

     

    Omar et lui avaient les yeux rivés sur les poires dont les tétons pointaient fièrement vers eux, et ils n'y voyaient pas de défaut. Le grand beur songea tout à coup à son téléphone, et prit une nouvelle photo pour immortaliser l'instant.

     

     

     

    • Oui, il y a un problème, confirma Michaël. Regardez, on voit toute la culotte à travers. Il faudrait l'enlever.

     

     

     

    Maryline baissa les yeux et les garçons reportèrent aussi leur attention sur ses hanches. Effectivement, le tissu de la jupe était si tendu et fin que la culotte se dessinait nettement et qu'on pouvait même affirmer qu'elle était rose. Les garçons acquiescèrent avec un sourire carnassier.

     

     

     

    • Ha oui, c'est clair, il faut l'enlever.

     

     

     

    Ils avaient compris où menait le petit jeu de Michaël et ils comptaient bien y participer. La jeune fille, elle, se sentait coincée. Elle voyait bien que Michaël l'obligeait à s'exhiber devant Jérémy et Omar sous la menace de dévoiler ses photos à un plus grand nombre encore. Elle n'avait pas vraiment le choix. Elle se demanda simplement jusqu'où les garçons oseraient aller, parce qu'elle n'était pas sure de pouvoir arrêter cette spirale. Sur ce, la vendeuse approcha et au bruit de ses pas Maryline referma vite le rideau devant elle. La vendeuse jeta juste un regard en demandant si tout allait bien, et les garçons lui assurèrent que tout était pour le mieux. Voyant qu'on n'avait pas besoin d'elle, elle ne s'attarda pas, d'autres clients demandant son aide à l'autre bout de la boutique. A l'abri précaire derrière le rideau, Maryline respira. C'était moins une. Elle profita d'être encore dissimulée des regards des garçons pour vite relever sa jupe en la roulant sur ses hanches. Puis d'un geste tout aussi rapide, elle fit descendre sa culotte, suivie de la jupe qui couvrit son intimité. Le rideau se rouvrit alors, et Michaël apparut. La jeune fille se sentait oppressée de honte. Sa culotte était encore prise dans ses chevilles. Elle remua les pieds pour s'en débarasser et se pencha pour s'aider de la main. Elle préférait éviter que Jérémy et Omar la voient trop longtemps avec sa culotte à ses pieds. Occupée un instant à cette tâche, elle remarqua à peine que Michaël entrait dans la cabine et qu'il prit tous les vêtements qui s'y trouvaient, y compris la robe en jean qu'elle portait en arrivant. Puis il lui prit la culotte des mains, et recula à hauteur des deux autres garçons. Les trois détaillèrent alors la petite black, uniquement vêtue à présent de la jupe stretch et de ses escarpins plats. Ils étaient aux anges et convinrent que c'était bien mieux sans le sous-vêtement.

     

     

     

    • En fait, c'est un string qu'il faudrait, ajouta Michaël. En noir, ça se verrait quasiment pas, même sous cette jupe.

     

     

     

    Les deux autres acquiescèrent, comme s'ils étaient connaisseurs en la matière.

     

     

     

    • Je vais t'en chercher un ma belle. Pendant ce temps, essaie cette jupe-là.

     

     

     

    Il lui tendit une jupe noire apparemment plus classique que la précédente. La jeune fille referma tout de suite le rideau, et changea de vêtement. La jupe noire était effectivement plus décente que l'autre. Au niveau de la longueur elle était identique, s'arrêtant au-dessus des genoux, mais la matière était classique et opaque et elle n'épousait pas le corps comme l'autre.

     

    Maryline ouvrit le rideau pour montrer le résultat aux garçons, la poitrine toujours nue. Michaël rejoignait tout juste les autres, de retour avec un string à la main. Omar prit de nouveau des photos. La lycéenne se dit qu'il faudrait absolument qu'elle lui parle, afin que ces photos ne fassent pas le tour du lycée non plus; encore un problème de plus!

     

     

     

    • Très bien! Fit Michaël d'un air satisfait. Maintenant mets ça, dit-il en lui tendant le string. Et remets la première robe, elle te mettait très bien en valeur je trouve. Pas vrai les gars?

     

     

     

    Jérémy et Omar firent des mouvements de tête appuyés avec des « oui, oui! »nerveux qui trahissaient leur état d'excitation. Michaël donna alors la robe gris-violet à Maryline, qui était heureuse d'être enfin autorisée à s'habiller décemment. Elle tira le rideau, puis enfila le string avant d'enlever la jupe noire. Le sous-vêtement était en fait davantage un tanga à la brésilienne, mais il ne couvrait malgré tout rien de ses fesses. Et devant il était largement échancré. La jeune fille s'habilla ensuite de nouveau de la première robe. Elle se sentit un peu rassurée d'être couverte enfin, même si la tenue était plutôt sexy. Elle sortit de la cabine et resta plantée debout, ne sachant que faire. Michaël prit son sac d'école, et se tint devant elle.

     

     

     

    • Fais voir au moins ce que ça donne, dit-il un brin agacé.

     

     

     

    Et joignant le geste à la parole, il souleva le devant de la robe jusqu'à dévoiler le tanga noir. Jérémy et Omar s'approchèrent pour mieux voir. Maryline n'osait pas tenter d'empêcher Michaël de faire ce qu'il voulait. Il l'avait suffisamment menacée.

     

    Le garçon fit la moue.

     

     

     

    • Tu as pas mal de poils qui dépassent. C'est pas terrible. Il faudrait tailler tout ça.

     

     

     

    Il relâcha le tissu qui couvrit de nouveau l'intimité de la jeune fille.

     

     

     

    • Mais on verra ça plus tard. Il va falloir qu'on y aille sinon je vais louper l'entraînement.

     

     

     

    Jérémy ne cessait de se tenir l'entrejambe pour camoufler son érection alors que le petit groupe allait payer à la caisse et sortit de la boutique. Omar et Jérémy auraient bien aimé accompagner Maryline et Michaël au football, mais ils devaient rentrer chez eux et en étaient manifestement déçus. Omar demanda à Michaël s'il pouvait avoir la culotte rose de la petite black en souvenir. Le grand gaillard eut un petit rire et la lui donna de bon coeur. Maryline était toute honteuse de voir les garçons s'échanger ainsi un de ses effets personnels, qui plus est en plein dans la galerie marchande. Elle se posta de façon à dissimuler au mieux la transaction des regards extérieurs. Puis Jérémy et Omar lui firent la bise et saluèrent Michaël, et les quittèrent.

     

     

     

     

    A suivre...


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    Vendredi 4 septembre

     

     

     

    Maryline avait rencontré Michaël à la cantine du lycée. C'était l'ami d'une amie qui l'avait invité à sa table. Il était beau garçon, athlétique, les cheveux chatains bouclés et des yeux noisette clairs qui avaient sur le champ hypnotisé la jeune fille. Maryline n'était jamais sortie avec un garçon blanc. Elle, la fille noire d'origine ivoirienne, n'avait eu qu'un seul petit ami depuis qu'elle s'intéressait aux garçons, et c'était un noir lui aussi. Michael était plutôt mignon; en plus de ses yeux clairs il avait aussi un sourire éclatant. Il était à l'aise avec Maryline et sa copine et leur proposa d'aller le soir même au stade Charléty où il avait ses entrées. Son père travaillait dans un club de football de Paris. Il y avait un match ce soir, et les filles pourraient voir l'ambiance sympa du stade. Khedidja, la copine de Maryline, n'était pas très enthousiaste pour cette sortie. Elle refusa, au prétexte qu'elle dînait dans sa famille ce soir. Maryline ne s'était jamais beaucoup intéressée au foot, mais rien que pour passer un moment avec Michaël, elle était prête à se forcer un peu. Elle habitait chez son cousin pendant la semaine, et celui-ci ne poserait pas de problème. Khedidja l'encouragea d'un hochement de tête et d'un sourire entendu. La jeune black accepta alors l'invitation. Le garçon posa la main sur la sienne et lui donna rendez-vous à 19h45 devant le stade.

     

     

     

    La lumière du jour commençait à diminuer quand Maryline arriva au stade. Michaël était déjà là et l'accueillit avec un grand sourire qui la fit frémir. Il lui fit la bise, et la prit par la main pour l'emmener à l'intérieur du stade. Effectivement il avait ses entrées. Une discussion avec un gars de la sécurité qui le connaissait suffit à les laisser passer. Michaël mena la jeune fille jusqu'au bord du terrain. Les travées du stade commençaient à se garnir de quelques spectateurs.

     

     

     

    • Ce soir, Paris joue contre Bayonne, dit Michaël. Le match commence dans quelques minutes. Je vais te faire voir les vestiaires. Tu pourras sûrement apercevoir les joueurs, si le coach le permet.

     

     

     

    Maryline se laissa guider, suivant le jeune homme à l'intérieur de la structure. Dans les couloirs, il disait bonjour à presque toutes les personnes qu'il croisait. Il était connu. Ils arrivèrent aux vestiaires qui étaient entrouverts. Les joueurs terminaient de se préparer. Michaël poussa juste la porte pour se glisser à l'intérieur. La jeune fille le suivait comme son ombre. Il salua quelques joueurs, et leur présenta Maryline, « une copine » disait-il. Le coach battit alors le rassemblement.

     

     

     

    • Allez les gars! On y va!

     

     

     

    Tous sortirent du vestiaire, et les deux lycéens suivirent. Ils ne pénétrèrent pas sur le terrain, ils n'y étaient bien entendu pas autorisés. Mais ils assistèrent au début du match à une place de choix, à l'entrée du couloir menant aux vestiaires. Après un quart d'heure où Michaël avait encouragé son équipe, il se rendit compte que Maryline s'ennuyait un peu.

     

     

     

    • On peut aller voir si mon père est là. Je vais te le présenter si tu veux bien.

     

     

     

    Il prit la main de la petite black, qui dit « d'accord » alors qu'il l'emmenait déjà dans les couloirs. Il s'arrêta devant une porte ouverte, qui donnait sur un bureau. Celui-ci n'était pas grand, et encombré de papiers et dossiers épars, ainsi que de coupes et trophées. Un homme aux cheveux bouclés grisonnants s'y affairait.

     

     

     

    • Salut P'pa!

    • Salut fiston! Dit l'homme en se retournant.

     

     

     

    Les deux jeunes gens entrèrent dans le bureau.

     

     

     

    • J'ai amené une copine pour qu'elle voit le stade. C'est Maryline.

    • Ravi... Moi c'est Pierre.

     

     

     

    Il prit la main de la jeune fille et la serra avec énergie. Maryline remarqua le regard de l'homme qui fit un rapide aller-retour de haut en bas pour la détailler. Puis il se retourna pour terminer ce qu'il était en train de faire.

     

     

     

    • Ha! Voilà... Je savais bien que j'avais ce dossier par ici.

     

     

     

    Alors qu'il rangeait ce dossier dans une armoire, Michaël se retourna pour sortir avec sa copine, mais Pierre les arrêta.

     

     

     

    • Attendez! Puisque vous êtes là, vous allez m'être utiles.

     

     

     

    Il se pencha dans un coin de la pièce alors que les jeunes gens se regardaient d'un air intrigué. Pierre se retourna vers eux, un petit carton dans les bras. Il le posa sur le bureau au milieu des papiers et l'ouvrit.

     

     

     

    • Ca tombe très bien que ta copine soit là...fit-il avec un sourire. Je me demandais à qui je pourrais faire essayer ça. On a enfin reçu les modèles de tenues de pom pom girls. Il y en a plusieurs et il faut faire un choix. Mais bon, choisir comme ça c'est pas facile. Alors je me demandais si... Maryline c'est ça?... pouvait nous donner un coup de main. Jouer un peu les mannequins quoi. Il y en a juste pour quelques minutes.

     

     

     

    Il haussa les épaules, alors que Maryline écarquillait les yeux, prise au dépourvu. Elle jeta un regard à Michaël, mais celui-ci lui sourit simplement.

     

     

     

    • Ben oui! Ce serait sympa non? Lui dit-il.

    • Heuuu... bon d'accord, conclut-elle, sans conviction.

    • OK, dit le père du jeune homme, donc on va te laisser te changer ici. Je vais fermer la porte. Il y a trois ou quatre tenues à voir. Mets déjà la première, et on t'attend au bout du couloir. On va en profiter pour voir où en est le match. Tu viens Michaël?

     

     

     

    Sur ce, il prit son fils par les épaules et l'emmena hors du bureau, refermant la porte derrière eux. La jeune fille hésita un instant. Elle regarda autour d'elle, puis jeta un oeil dans le carton ouvert. Il y avait des tenues soigneusement pliées, de couleurs bleu marine et bleu ciel.

     

     

     

    • Bon... ben alors vas-y ma grande, se dit-elle.

     

     

     

    Ca lui faisait bizarre de se changer dans ce bureau, mais elle se dit qu'elle n'avait pas le choix. Elle ôta ses chaussures, puis son jean et son t-shirt. Elle était en chaussetttes, culotte et soutien-gorge blancs. Elle retira un sachet plastique du carton, et en sortit la première tenue. C'était un short avec un top sans bretelles, tous deux bleu marine avec des touches de bleu ciel. Maryline enfila le short. Il était serré et elle dut se dandiner pour parvenir à le faire monter sur ses hanches. Elle avait des formes prononcées et la tenue n'était sans doute pas à sa taille. Mais c'était juste pour essayer et aider le père de Michaël dans son choix, donc elle continua. Le haut semblait devoir se porter serré également, et surtout il n'avait pas de bretelles. La jeune fille soupira. Elle ne pouvait pas l'enfiler sur son soutien-gorge, ça serait moche. Elle regarda à droite et à gauche comme si quelqu'un pouvait surgir d'un coup, puis se décida. Elle dégrafa son sous-vêtement, l'enleva et le posa sur la chaise où elle avait mis ses autres vêtements. Ses seins étaient assez volumineux mais fermes, ils tombaient légèrement et leurs pointes étaient larges. Elle enfila le top par la tête et le descendit sur sa poitrine. Il était effectivement moulant, mais il recouvrait bien les seins même s'ils étaient compressés. Maryline se satisfa du résultat. Elle enfila ses propres chaussures. C'étaient de fines chaussures de sport noires qui passaient bien avec la tenue. Puis elle sortit du bureau et traversa le couloir. A la sortie, depuis l'intérieur du couloir, Michaël et Pierre regardaient le match, visiblement tendus. Elle se racla la gorge et le père et le fils se retournèrent. Ils regardèrent un moment la petite black, la détaillant de manière appuyée, un sourire au coin des lèvres. La tenue mettait sa silhouette aux formes féminines en valeur, et les pointes de ses seins se dessinaient sous le top moulant.

     

     

     

    • C'est très joli dis donc! Lâcha Michaël.

    • Ha oui, très bien! Renchérit Pierre.

     

     

     

    Soudain, il sursauta.

     

     

     

    • Zut! J'ai oublié l'appareil photo. Attendez-moi là.

     

     

     

    Il courut en direction du bureau. Maryline resta debout face à Michaël, n'osant pas poser les yeux dans les siens. Le jeune homme ne dit rien, arborant juste un sourire amical. Deux minutes plus tard, son père revint, un appareil photo numérique à la main. Il se mit dos au terrain, et demanda à la lycéenne de poser pour lui.

     

     

     

    • Voilà, tiens-toi droite s'il-te-plaît. CLIC. C'est bon, tourne-toi, que je prenne de dos. CLIC. Voiiiilà. C'est dans la boîte. Tu peux aller mettre la deuxième tenue s'il-te-plaît. Allez, on va faire vite.

     

     

     

    Maryline retourna au bureau. Elle ôta la première tenue et enfila en vitesse la deuxième. C'était un autre short avec un top à manches longues cette fois. C'était toujours aussi serré, mais la jeune fille se sentit un peu moins dénudée. Elle se dépêcha de retourner voir les deux hommes. Ils semblèrent satisfaits de l'effet de cette deuxième tenue, et Pierre prit de nouvelles photos. La troisième tenue comprenait une minijupe droite et un mini t-shirt qui dévoilait le ventre. Enfin, la quatrième et dernière était elle aussi constituée d'une minijupe, plus évasée celle-là, et d'un top à manches longues et ventre nu. Pierre prit les dernières photos. Derrière eux, le match continuait.

     

     

     

    • Bon voilà, on a terminé. Avec ces photos, on fera notre choix. On verra ce qui plaît, et si on peut envisager de constituer un groupe de pom pom girls, dit Pierre.

    • En tout cas, on en a déjà une belle ici, ajouta son fils avec un grand sourire.

     

     

     

    Maryline sentit ses joues se réchauffer et baissa les yeux.

     

     

     

    • C'est gentil, mais je crois pas être bonne pour ça, murmura-t-elle.

    • Ca c'est ce que tu crois, dit Pierre. Allez, tu peux aller te rhabiller. Et n'oublie pas de remettre les tenues dans le carton s'il-te-plaît.

     

     

     

    La jeune black ne se fit pas prier et retourna au bureau. Elle ferma la porte derrière elle, et enleva sa tenue sans perdre de temps. Elle la rangea dans son plastique comme elle l'avait fait avec les autres et replaça le tout dans le carton. Elle tendit la main vers la chaise où elle avait posé ses vêtements, puis se rendit brusquement compte qu'ils n'étaient pas là. La chaise était vide. Elle regarda tout autour d'elle, se demandant si elle ne les avait pas posés ailleurs. Mais elle ne trouva rien. La jeune fille commença à paniquer. Elle était juste en culotte et chaussettes. Machinalement, elle appela:

     

     

     

    • Mon... monsieur Pierre?

     

     

     

    Elle posa son bras devant son torse pour cacher un tant soit peu sa poitrine, et se dirigea vers la porte. Mais celle-ci s'ouvrit avant qu'elle ne l'atteigne, et Pierre passa la tête et entra.

     

     

     

    • Ouiiiii?

     

     

     

    Maryline recula précipitamment de trois pas. Le père de Michaël devait se trouver juste derrière la porte pour avoir entendu le faible appel de la jeune fille et être entré si vite. Elle appuya davantage son bras contre sa poitrine, consciente d'être quasi nue devant cet homme.

     

     

     

    • Je ne retrouve pas mes vêtements. Je les avais pourtant laissés là, dit-elle d'une voix hésitante en indiquant la chaise vide de sa main libre. Quelqu'un a du les changer de place.

    • Oui... c'est moi. Je les ai mis en sécurité.

     

     

     

    Maryline écarquilla les yeux, incertaine de la manière dont elle devait interpréter l'aveu de Pierre. Celui-ci referma la porte derrière lui.

     

     

     

    • Je... je peux les récupérer? Demanda la lycéenne.

    • Eventuellement, répondit l'homme avec un sourire en coin. Ils sont dans cette armoire, dont j'ai la clé.

     

     

     

    Il indiqua de la main une armoire fermée, et sortit une clé de sa poche. Il l'agita devant lui.

     

     

     

    • Mais pour que je l'ouvre, il faudra faire quelque chose pour moi.

     

     

     

    Il agitait toujours la clé. Comme il ne parlait plus, Maryline demanda:

     

     

     

    • Qu'est-ce que vous voulez?

    • Rien d'important, dit-il avec un sourire plus large encore. Je veux juste que tu baisses ton bras, que tu ne te caches pas devant moi. Après, j'ouvre l'armoire et tu te rhabilles.

     

     

     

    La jeune fille resta bouche bée. Pierre voulait qu'elle lui montre ses seins? Elle était seule avec lui dans ce bureau. Que pouvait-elle faire? Est-ce qu'il se contenterait de ça? Elle hésita, piétinant doucement sur place. Elle ne pouvait pas rester nue comme ça. Il semblait qu'elle n'avait pas trop le choix. Alors elle s'immobilisa, et baissa le bras. Son regard se posa sur le sol à côté d'elle.

     

    Soudain, un flash la fit lever la tête. Elle avait oublié que le père de Michaël avait l'appareil photo dans sa main. Il venait de prendre un cliché d'elle seins nus! Une expression de peur s'inscrivit sur son visage, et elle remit le bras pour cacher sa poitrine. L'homme lui fit un signe de la main pour la calmer.

     

     

     

    • Baisse ton bras, encore une et c'est fini, lui dit-il fermement.

     

     

     

    Il agita encore la clé dans la main qui ne tenait pas l'appareil.

     

     

     

    • Allez, ce n'est rien. Baisse-moi ce bras. Tout de suite.

     

     

     

    Cette fois, il n'avait plus de sourire sur les lèvres. Son expression était même plutôt menaçante. Maryline n'osa pas résister. Elle baissa le bras, et lui dévoila ses seins. Il y eut un autre flash. Puis Pierre alla vers l'armoire, introduisit la clé et ouvrit.

     

     

     

    • Voilà c'est fini. Tu vois je tiens parole.

     

     

     

    Il tendit les vêtements à la jeune fille. Elle les prit contre elle.

     

     

     

    • Je te laisse te changer. Merci encore pour avoir essayé les tenues. Ca nous sera très utile, et puis ça t'allait très bien, quoi que tu penses.

     

     

     

    Il n'avait plus l'air menaçant. Il souriait même. Il quitta le bureau, laissant la jeune fille seule. Celle-ci ne se fit pas prier et se rhabilla rapidement.

     

     

     

    La fin de la soirée fut moins intéressante qu'elle ne l'aurait souhaité, même si Michaël fut adorable. Ils dînèrent dans un fast-food puis le garçon la raccompagna au métro. Maryline gardait en tête ce que le père de Michaël lui avait fait faire. Elle était heureuse que ce vieux pervers n'ait pas profité de la situation pour aller plus loin. C'était d'ailleurs un peu étrange. Il aurait sans doute pu en profiter un peu plus. La jeune fille se força à essayer d'oublier ces pensées, et ne dit pas un mot à Michaël, de peur de gâcher ce qui pourrait éventuellement se passer entre eux.

     

     

     

    -------------------

     

    Lundi 7 septembre

     

     

     

    Maryline avait passé le week-end chez son père, et avait presque pu oublier l'épisode un peu gênant du stade. Elle avait repensé quelques fois à Michaël, qu'elle avait trouvé très gentil et avec qui elle avait malgré tout passé une bonne soirée. Elle l'aimait bien, et s'imaginait bien sortir avec lui, mais elle se refusait à se jeter aveuglément dans ses bras.

     

    Le dimanche soir, elle était retournée chez son cousin qui l'hébergeait, pour pouvoir être au lycée le lendemain matin.

     

     

     

    Le lundi, ce n'est qu'après le repas du midi à la cantine que la jeune fille revit Michaël.

     

     

     

    • Hey! Dommage que je t'aie pas vue à la cantoche, on aurait mangé ensemble, lui dit le jeune homme.

    • Oui, en plus j'étais toute seule, c'est bête, répondit Maryline.

     

     

     

    Ils marchèrent un peu dans la cour en discutant de choses et d'autres. Michaël tripotait son téléphone mobile en parlant. Le courant passait bien entre les deux lycéens. Ils étaient à un bout de la cour, à l'écart du brouhaha de la foule des élèves.

     

     

     

    • Tiens, tu devrais voir ce que j'ai sur mon téléphone, dit soudain le garçon avec un sourire moqueur.

    • Pourquoi? C'est quoi? Demanda Maryline en tendant la tête.

     

     

     

    Le jeune homme lui tendit l'appareil pour qu'elle voie l'écran. Elle mit quelques secondes à distinguer correctement, se tordant le cou pour éviter les reflets du soleil. Elle eut soudain une bruyante inspiration de surprise. Ce qu'elle vit, c'était la photo d'elle seins nus; l'une de celle prise par le père de Michaël. Le garçon, lorsqu'il vit que la jeune black avait compris de quoi il s'agissait, retira le téléphone de sa vue.

     

     

     

    • Comment tu as eu ça? lança Maryline qui avait envie de crier mais retenait sa voix. Efface-là tout de suite s'il-te-plaît!

     

     

     

    Elle joignit le geste à la parole et tenta d'attraper l'appareil, mais Michaël était bien plus grand et fort qu'elle et il n'eut aucun mal à le soustraire à sa vue.

     

     

     

    • Pas question que je l'efface, non, dit-il. Elle est bien trop belle. Je l'ai beaucoup regardée tu sais. Je crois qu'elle ferait un malheur avec les autres garçons.

     

     

     

    Il continuait de marcher doucement en parlant, suivant une zone herbeuse qui longeait un des murs extérieurs de l'établissement, s'éloignant de la cour. Maryline ouvrit grand les yeux. Il était impensable qu'il montre cette photo à d'autres garçons. Elle fit quelques pas rapides pour revenir au niveau du jeune homme.

     

     

     

    • Non! Tu ne peux pas la montrer à d'autres? Tu ne peux pas faire ça? Lui dit-elle. Ca serait trop la honte pour moi. Même toi tu n'aurais pas du la voir. Je sais pas pourquoi ton père a voulu la prendre. Il m'a forcée. Tu devrais l'effacer, elle devrait pas exister cette photo. S'il-te-plaît?

     

     

     

    Elle tentait de l'apitoyer avec un accent implorant dans la voix, mais sans succès. Lui semblait s'amuser de la situation, souriant toujours.

     

     

     

    • Nan nan, l'effacer, pas question je t'ai dit. Elle est trop jolie. Par contre, peut-être que je peux la garder pour moi, c'est possible. Je sais pas hein? J'ai envie de partager quand même.

     

     

     

    Il jeta un regard moqueur à la jeune black. Celle-ci sentit qu'elle pouvait peut-être le faire changer d'avis.

     

     

     

    • Je ferai ce que tu veux s'il-te-plaît, dit-elle. Garde-là au moins pour toi. Maintenant tu l'as vue, c'est trop tard. Mais je veux pas que d'autres la voient.

    • Ce que je veux? Michaël sauta sur la perche tendue par Maryline.

    • Heu, oui... Je peux surement faire quelque chose pour toi non? Et tu gardes ça secret.

     

     

     

    Elle l'implora encore du regard. Le jeune homme sourit, puis continua de marcher sur l'herbe en longeant le mur, avec un signe de la main.

     

     

     

    • Suis-moi.

     

     

     

    Il emmena Maryline hors de vue de la cour. Le brouhaha des élèves était beaucoup moins audible. Il s'arrêta dans un coin de gazon isolé entre les murs du lycée et le mur d'enceinte de l'établissement. Derrière, des arbres bloquaient fortement la vue des bâtiments que l'on devinait plus loin. Le jeune homme se posta face à la lycéenne, et son expression devint plus sérieuse.

     

     

     

    • Ici on sera tranquilles. On ne va pas perdre de temps pour éviter des ennuis. Voilà... la photo est superbe, et tu n'as pas à en avoir honte, au contraire. Mais c'est un peu frustrant de n'avoir qu'une photo. Moi, ce que je voudrais c'est voir ça en vrai. Montre-moi tes seins Maryline.

     

     

     

    Il appuya sa dernière phrase d'un regard au fond des yeux de la jeune fille. Voilà où il voulait en venir. Il était bien comme son père. Son regard profond empêchait Maryline de réfléchir à la situation comme elle le devrait.

     

     

     

    • Tu garderas la photo juste pour toi si je le fais? Demanda-t-elle.

    • Promis.

     

     

     

    Maryline soupira. Ca ne serait qu'un moment à passer. Elle l'avait déjà fait pour son père, alors pourquoi pas pour Michaël, qu'elle aimait bien finalement? Elle hésita un moment, regardant de droite et de gauche. Puis elle se décida. Elle portait un t-shirt serré avec un large col en V sur un simple pantalon. Au-dessus, elle avait une veste d'été un peu fashion. C'est ce qu'elle enleva d'abord, et pour ne pas mettre le vêtement à terre, elle le tendit à Michaël. Il le prit et le posa sur son avant-bras. Ensuite, elle osa poser son regard dans les yeux du jeune homme. Ce qu'elle y vit lui donna une bouffée de chaleur. Elle soupira, attrapa le bas de son t-shirt, et le souleva jusqu'au-dessus de sa poitrine, emmenant au passage la brassière qu'elle portait en-dessous. La forme de ses seins apparut, les pointes aux larges auréoles fièrement dressées vers Michaël. Celui-ci eut une lueur de désir dans les yeux, mais se maîtrisa car il ne voulait pas montrer à quel point il appréciait la vue. Au contraire, il fronça les sourcils.

     

     

     

    • C'est pas comme sur la photo. Je vois pas bien. Enlève ton t-shirt et ce qu'il y a en-dessous.

     

     

     

    Son ton était ferme. La jeune fille hocha la tête de côté, hésitante, puis ne vit rien d'autre à faire que d'obéir. Elle retira le t-shirt et la brassière par-dessus sa tête. Michaël tendit le bras où était déjà la veste. Elle y posa ses autres vêtements. Elle était maintenant torse nu devant le jeune homme. Sa respiration s'accéléra. Michaël mit son téléphone devant son visage. Maryline eut un mouvement réflexe, mais le garçon la stoppa.

     

     

     

    • Ne bouge pas!

     

     

     

    Il prenait une photo. La jeune black resta immobile, mais osa quand même parler.

     

     

     

    • C'est juste pour toi hein? Tu promets?

    • Oui oui, je le promets.

     

     

     

    Il prit quelques photos, puis ajouta:

     

     

     

    • Tourne-toi, je voudrais voir tes fesses aussi. Et baisse ton pantalon.

    • Quoi? Mais il n'était pas question de ça?

    • Allez, fais-le et après c'est fini. Ou alors je vais montrer ça à mes potes.

    • Non non!... ok ok, je vais le faire.

     

     

     

    Elle avait failli l'insulter, puis s'était ravisée. Il ne fallait probablement pas le mettre en colère, il pourrait mal réagir. Elle décida de jouer son jeu en espérant que ça n'irait pas plus loin. Quoique? Elle se tourna donc dos à lui, et dégraffa son pantalon, avant de le baisser sur ses cuisses. Elle tourna la tête et vit Michaël prendre d'autres photos. Elle serra les lèvres. Ses fesses rebondies étaient à peine couvertes par un petit slip rose.

     

     

     

    • C'est bon, c'est fini. Rhabille-toi.

     

     

     

    Maryline remonta son pantalon et le ferma avant de se retourner. Le jeune homme était de nouveau tout sourire et tendit à Maryline son t-shirt.

     

     

     

    • Ma brassière d'abord, lui demanda-t-elle.

    • Non non, répondit-il. Je la garde. Tu n'as pas besoin de ça sous ton t-shirt. Tes seins se tiennent très bien tout seuls et ils sont bien faits. Pourquoi les cacher sous des tas de tissu?

     

     

     

    Maryline soupira, comprenant qu'elle n'avait pas les cartes en main pour le faire plier. Elle prit donc le t-shirt et l'enfila.

     

     

     

    • D'ailleurs, continua Michaël en lui tendant sa veste, à partir de maintenant tu ne mettras plus de soutien-gorge ou de brassière comme tu dis. Je veux que tes seins soient nus sous ton vêtement. Ce sera la règle pour que ces photos restent bien cachées au fond de mon téléphone. Tu as compris?

     

     

     

    Maryline enfila sa veste. Elle réfléchit aux propos du jeune homme, ne comprenant pas bien ce qu'il cherchait. Pourquoi il ne lui demandait pas de sortir avec lui? Il pourrait obtenir d'elle plus que des photos, c'est sur. Mais là, la menace de voir les photos circuler parmi les garçons du lycée, c'était simplement impossible. Elle acquiesça donc de la tête.

     

     

     

    • Mmm oui, j'ai compris.

     

     

     

    Ses sentiments envers le garçon étaient contradictoires. Elle lui en voulait de ce qu'il lui faisait, mais en même temps elle ressentait toujours cette attirance envers lui. Elle le voyait comme une sorte de gentil salaud, un truc difficile à comprendre.

     

    En tout cas, elle ne resta pas avec lui, les cours reprenant peu de temps après. Toute l'après-midi, elle sentit ses seins bouger plus que d'habitude sous son t-shirt, c'était une sensation étrange. Son col en V profond montrait le début du sillon entre les deux globes, et la lycéenne avait l'impression que tous les garçons avaient les yeux rivés dessus. De plus, sous le seul tissu du t-shirt, ses tétons étaient plus visibles qu'auparavant. Elle fut d'autant plus soulagée lorsque la journée de cours se termina et qu'elle put rentrer chez son cousin, où elle logeait la plupart du temps. Et même là, elle dut supporter les regards en coin de son cousin, qui avait forcément remarqué quelque chose.

     

     

     

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    Mardi 8 septembre

     

     

     

    Le lendemain matin, le temps avait complètement changé. Il pleuvait à verse et la température avait chuté. Maryline opta malgré tout pour une tenue encore un peu estivale, enfilant un débardeur et un pantalon, complété par des escarpins plats. Elle pensa évidemment à ce que lui avait dit Michaël, sa fameuse « règle » pour les photos: pas de soutien-gorge ou de brassière. Elle supposa que cela signifiait qu'elle ne devait rien mettre d'autre non plus qui aurait pu couvrir ses seins sous le débardeur. Heureusement celui-ci la couvrait bien, cachant plus de choses que son col en V. Elle fit donc comme le jeune homme le lui avait dit, et resta la poitrine libre sous son vêtement. Par-dessus sa tenue, elle mit une parka et partit au lycée avec son sac sur l'épaule.

     

    Ca faisait drôle de retrouver la même sensation que la veille, ses seins qui ballotaient de droite et de gauche et de haut en bas aux moindres mouvements. Cependant, protégée par la parka dehors sous la pluie ou en prenant le bus, Maryline ne se sentait pas du tout indécente. Ce fut lorsqu'elle arriva au premier de ses cours et qu'elle dut enlever sa parka qu'elle se sentit moins assurée. Les premières minutes elle avait l'impression que seins étaient outrageusement moulés par le débardeur, et que ses tétons se dessinaient trop nettement. Elle ne cessait de guetter les regards des garçons qu'elle soupçonnait de l'épier en douce, et tentait de cacher le maximum en mettant ses bras devant elle. Puis le temps passant elle fit moins attention et se détendit, même si parfois elle se cachait encore derrière ses bras. Finalement, elle décida qu'elle pouvait suivre cette règle sans trop de difficultés.

     

    C'est d'ailleurs ce qu'elle dit à Michaël lorsqu'elle le vit de nouveau le midi, au moment du repas cette fois. Ils étaient seuls face à face à une table. Dans le brouhaha de la cantine, ils pouvaient se parler, pas trop forts, sans se faire entendre des voisins les plus proches.

     

     

     

    • Alors tu as fait ce que je t'ai dit donc? Demanda le jeune homme entre deux fourchettées.

    • Oui je l'ai fait, répondit la petite black avec un air de défi. Et toi? Tu tiens ta promesse?

     

     

     

    Il haussa les épaules, et avala une bouchée avant de répondre.

     

     

     

    • Jusque-là oui. Mais je demande une preuve de ce que tu dis pour continuer à la tenir.

    • Une preuve? Fit-elle d'un air vexé.

     

     

     

    Elle ouvrit sa parka qu'elle avait préféré garder sur elle en mangeant, pour le laisser voir la silhouette de sa poitrine serrée sous le débardeur.

     

     

     

    • Voilà, c'est pas une preuve ça?

    • Ben pas vraiment, fit Michaël en jetant à peine un coup d'oeil. Tout ce que je vois c'est un débardeur, rien d'autre. C'est ce qu'il y a en dessous que je veux voir.

    • Heuuu... Je pourrais te le montrer peut-être... enfin surement je veux dire. On trouvera un coin comme hier, et hop tu verras que je ne mens pas.

     

     

     

    Elle savait bien qu'il était évident qu'elle ne portait pas de soutien-gorge. Le garçon voulait juste voir ses seins.

     

     

     

    • Non pas plus tard, je veux voir ça maintenant, dit-il sèchement.

    • Tu délires? Maryline ouvrit des yeux tout ronds. Ici? Dans la cantine?

    • Oui, pas de quoi faire cette tête-là. Tu me montres un téton discrétos. Personne ne regarde. Il n'y a pas de danger.

     

     

     

    La jeune fille était outrée. Elle n'aurait jamais pensé qu'il ose lui demander ça. Et si elle refusait? Il allait revenir sur sa promesse sans doute. Elle ne voulait pas tenter le diable. Elle se dit qu'elle allait le faire, lui montrer un bout de sein, là dans la cantine au milieu de tout le monde. Et cette pensée fit monter une bouffée de chaleur en elle. Elle regarda le lycéen, fit comme si de rien n'était, une main sur la table et l'autre s'affaira sur son ventre pour attraper le bas du débardeur. Un coup d'oeil circulaire pour vérifier que personne ne faisait attention et elle remonta le tissu jusque sous sa poitrine. Elle s'arrangea pour que la parka soit juste assez ouverte mais pas trop. Et d'un coup, elle dévoila son sein gauche, à peine une seconde, et rabaissa le tissu. Elle tenta de rester stoïque, comme s'il ne s'était rien passé.

     

     

     

    • Alors? Tu as bien vu non?

    • Oui, répondit Michaël avec un grand sourire. Je suis convaincu. C'est très bien.

     

     

     

    Il laissa de côté le sujet, et continua le repas en discutant de tout autre chose. Il demanda notamment à Maryline si elle aimerait assister à l'un de ses entraînements de foot. Ca se passait le jeudi après les cours. Elle serait la bienvenue. La jeune fille ne refusa pas, disant seulement qu'elle ne savait pas encore. Elle demanda juste si son père serait là. Ils en étaient au dessert.

     

     

     

    • Pourquoi? Demanda le jeune homme. Tu veux encore poser?

    • Non non, bien sur... dit-elle d'un air gêné. C'était juste pour savoir.

    • Dommage. Tu étais jolie avec une jupette de pom pom girl. Tu devrais mettre des jupes de temps en temps. Tiens! Ben t'as qu'à en mettre une demain.

     

     

     

    Il était souriant comme s'il venait d'avoir une idée lumineuse. La petite black, elle, était beaucoup moins enthousiaste.

     

     

     

    • J'aime pas trop les jupes, tu sais.

    • Mmm je vois, dit-il d'un air plus sérieux. Je vais devoir en faire une règle alors. Je veux que demain et tous les autres jours tu mettes une jupe, ou alors une robe. Ce sera la règle numéro deux. Et tu dois bien suivre les deux règles si tu veux que les photos restent visibles de moi seulement.

    • C'est de la triche! rétorqua Maryline. Tu changes notre accord, t'as pas le droit.

    • J'ai le droit, parce que c'est moi qui ai les photos. Par contre, en parlant de triche, pas de triche de ton côté hein? Une jupe c'est une jupe, et pas de pantalon ou autre leggings en-dessous d'accord? Sinon ça ne compte pas.

    • Et des collants? Je peux, des collants?

    • Nan, pas de collants non plus, c'est moche. Des bas, peut-être... il pouffa. Mais je pense pas que ce soit ton style. Bon, tu as bien compris les règles alors?

    • Oui oui, j'ai compris, fit la lycéenne dépitée.

     

     

     

    Le seul problème, mais elle ne lui dit pas, c'est qu'elle n'avait pas une seule jupe dans ses affaires de la semaine. Elle se dit qu'elle devrait faire les boutiques le soir-même pour s'en acheter une. Ce fut son souci de l'après-midi, et du coup elle remarqua à peine les garçons qui jetaient un regard discret sur sa poitrine.

     

    Après les cours, elle alla directement dans un supermarché où elle savait pouvoir trouver ce qu'elle cherchait à un prix raisonnable. Elle n'avait pas de gros moyens et ne voulait pas ruiner son argent du mois, même pour sauver ses photos du regard de tous les garçons du lycée. Elle trouva une robe qui devrait convenir, aucune jupe présentée ne la satisfaisant. C'était sa taille, une robe droite en jean, serrée et entièrement boutonnée sur le devant, qui devait s'arrêter à peu près au-dessus du genou. La jeune black n'avait pas la possibilité de l'essayer dans ce magasin, mais elle le fit dès qu'elle fut rentrée chez son cousin. La robe lui allait comme un gant.

     

     

    A suivre...


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