• Au réveil de ce vendredi, Maryline sentit que la journée avait mal commencé. Elle ne put prendre de douche. L'eau était coupée, semblait-il, et dans ces cas-là on ignorait combien de temps ça pouvait durer. Pour se brosser les dents elle dut utiliser un peu d'eau qui restait au frigo. Heureusement elle avait pensé à prendre sa pilule la veille. Se raser le pubis n'arrangea pas son humeur. A sec ce n'était pas des plus agréable. Elle commença ensuite à penser à ce qu'elle allait mettre pour s'habiller. Elle n'avait pas beaucoup de choix, certains vêtements venaient juste de sortir de la machine à laver et pendaient sur un séchoir. Et avec la nouvelle règle établie par Michaël, ça réduisait encore les possibilités. Elle mit cette réflexion de côté en s'attelant d'abord à préparer ses affaires de classe pour la journée. Le vendredi c'était le jour du sport l'après-midi. Mais là encore elle eut un instant d'hésitation. Devait-elle se soucier de la règle ? Pouvait-elle porter ce qu'elle voulait ? Les autres règles subissaient des adaptations forcées par rapport au sport à l'école. Elle ne pouvait par exemple pas porter de jupe pendant ce cours. Donc Maryline supposa que la dernière règle ne s'appliquerait pas au sport non plus. Et de toute façon, personne ne serait là pour la lui rappeler, se rassura-t-elle. Seuls Michaël et Matthias étaient au courant de cette nouvelle règle, et elle espérait que cela resterait ainsi. Elle mit donc dans son sac un t-shirt et un simple short, avec ses chaussures réservées pour le sport et une grande serviette de toilette. Puis elle dut se résoudre à affronter le choix cornélien de sa tenue du jour. Elle se remémora la règle exacte édictée par Michaël. Elle devait être habillée plus court que toutes les autres filles qui étaient à portée de vue autour d'elle. C'était un bon résumé. La petite black vit défiler dans sa tête des images des filles du lycée. Certaines portaient parfois des tops légers et des jupes très courtes. Souvent elles avaient des leggings ou des collants sous ces jupes, mais Michaël ne verrait certainement pas ça comme une exception à la règle. Elle commençait à le connaître, le bougre. Il chercherait à la mettre dans l'embarras si c'était possible. En regardant par la fenêtre, elle vit que le temps était couvert. Pour une mi-septembre, il ne ferait peut-être pas très chaud. Les tenues des jeunes filles ne seraient certainement pas très dénudées. Maryline hésita jusqu'à se trouver au pied du mur. Il était temps d'aller prendre le bus ou elle allait se mettre en retard. Elle se décida et enfila à contrecoeur la minijupe plissée grise à carreaux roses, celle qu'elle portait quand Michaël et Omar l'avaient prise à deux dans le parking. Le souvenir la fit frissonner. En temps normal il aurait été impensable qu'elle porte cette jupe. Elle avait repoussé autant qu'elle pouvait le moment où elle devrait la mettre pour aller au lycée, mais aujourd'hui c'était selon elle le choix le moins mauvais. Cette jupe avait l'avantage de ne pas être trop longue, elle ne lui arrivait qu'à mi-cuisses. Elle espérait que ce serait suffisamment court pour respecter la règle. Le défaut, c'était qu'elle était plissée et qu'elle bougeait à chacun de ses mouvements. Sans culotte, c'était risqué. Mais le plus risqué aurait été de mettre une culotte, justement. Elle savait que la réaction de Michaël pouvait être terrible. Elle se remémora les dernières punitions : la mise aux enchères de ses fringues au foot et la soirée dégradante qui s'ensuivit, ou les coups de branche cinglants dans le parc et ce qui suivit également. Elle soupira. Elle ne pouvait pas laisser ça se reproduire. En haut elle enfila son t-shirt blanc serré avec un grand décolleté en V. Elle aurait pu mettre un débardeur pour avoir les bras entièrement dénudés mais le décolleté était moins marqué. Elle pensait qu'avec un décolleté plus plongeant ça siérait mieux à son copain. Et puis comme il ne faisait pas très chaud, elle se dit qu'elle pouvait mettre une veste, ce qui cacherait le fait que c'était un t-shirt. Elle choisit de mettre sa petite veste fashion, elle en aimait le style. Après ça, elle se rendit compte qu'il ne lui manquait que les chaussures. La règle s'appliquait-elle aux chaussures ? La jeune fille n'en avait aucune idée. Elle ne voulait pas prendre un risque inutile et prit son smartphone. Elle envoya un message écrit à son copain :

     

    • Coucou my love ! Ta dernière règle elle compte pour les shoes ?

     

    Une réponse arriva presque immédiatement.

    • Bonne question. Je dis non pour aujourd'hui et on en reparle plus tard. Bisou

     

    Ouf ! Maryline avait eu peur de devoir mettre les chaussures roses de bimbo. A la place elle avait le choix entre les bottes noires à hauts talons, ou ses simples chaussures de ville fermées. Ne se sentant déjà pas à l'aise avec la jupe plissée, elle préférait éviter les bottes sexy et enfila les chaussures de ville. Puis elle fila en emportant son sac.

    En sortant de l'immeuble la lycéenne fut surprise de sentir un grand coup de vent. L'espace d'un instant elle ne sentit plus le tissu de la jupe sur ses fesses. Avec un petit cri, elle eut le réflexe de rabaisser le vêtement de ses mains alors que l'air tourbillonnant cherchait à le soulever. Heureusement personne n'était aux alentours, pas de risque d'avoir été aperçue. Mais en regardant de part et d'autres, elle vit son bus arriver à l'autre bout de la rue. « Merde ! », cria-t-elle. Elle se mit à courir pour ne pas le rater. Elle avait déjà trop de retard et ne pouvait se permettre d'attendre le suivant. Mais elle se rendit compte que le vent continuait de souffler par bourrasques. Sa course plus le vent incitaient la jupe à ne pas rester en place, et elle devait la maintenir de ses deux mains, ce qui la ralentissait. Tout à coup, elle entendit la sonnerie de son smartphone. « Mais c'est pas vrai ! Tout est contre moi, ce matin ! », s'écria-t-elle. Elle dut lâcher sa jupe d'une main pour fouiller dans son sac. Si c'était Michaël, elle ne pouvait pas ne pas lui répondre. Mais le temps qu'elle attrape son appareil elle manqua l'appel. Heureusement elle vit que c'était un numéro inconnu. Le bus était déjà à son arrêt. La jeune fille accéléra sa course en appelant et en agitant le bras. Trop tard. Le chauffeur ne l'avait pas vue et redémarra. Elle arriva essoufflée à l'arrêt et insulta le chauffeur du bus qui s'éloignait sans elle. Elle était sûre d'arriver en retard au lycée, cette fois. Elle dut se résoudre à attendre le bus suivant, elle n'avait pas d'autre solution. Elle en profita pour rappeler le numéro inconnu. Elle fut surprise de constater que c'était Cédric, le collègue de François. Il avait eu son numéro de téléphone par Michaël qu'il avait appelé juste avant. Il voulait juste confirmer son invitation à dîner pour la soirée. Maryline avait oublié, ça lui était sorti de la tête. Elle lui répondit simplement « d'accord ». Cédric lui donna rendez-vous à 19 heures chez lui et lui communiqua son adresse. Il semblait content et impatient. La lycéenne essaya de mémoriser l'information puis raccrocha.

    Quelques minutes plus tard le bus suivant arriva enfin. Maryline était nerveuse à cause de son retard et de sa jupe. Le trajet lui parut plus long que d'habitude. Elle reçut un SMS de Michaël qui s'impatientait, lui demandant pourquoi elle n'était pas encore arrivée. Elle lui répondit qu'elle avait manqué le bus, qu'elle était désolée et qu'ils pourraient se voir à la pause de 10h. Quand elle arriva au lycée au pas de course et en maintenant sa jupe à cause du vent toujours capricieux, elle fut accueillie d'un regard glacial par la conseillère d'éducation Mme Leblanc qui lui fit une remarque acerbe. La jeune fille, penaude, courut jusqu'à sa salle de classe, mais évidemment le prof ne l'accepta pas en cours. C'était le protocole : en cas de retard elle devait se présenter en cours, mais n'était pas acceptée et devait passer l'heure suivante en étude. Maryline se sentait mal. Ce n'était pas dans ses habitudes d'être en retard. Elle se présenta à la salle d'étude. Quelques autres élèves étaient là. L'un d'eux lui fit un signe de la main : Michaël ! Le cœur de Maryline s'accéléra. Elle alla se présenter à la surveillante qui l'autorisa à s'asseoir, et celle-ci ne dit rien lorsque la petite black s'assit à côté de Michaël. Elle était heureuse de le voir. Elle ôta sa veste et la posa sur le dos de la chaise.

    • Comment ça se fait que tu es là ? Lui chuchota-t-elle.

    • Je l'ai fait exprès, répondit-il tout bas avec un sourire en coin charmeur. Quand j'ai reçu ton message j'ai compris que tu serais à la bourre. Je me suis arrangé pour que le prof ne m'accepte pas en cours non plus. Je voulais te voir, ma belle.

    Son cœur s'accéléra et un sourire de bonheur s'épanouit sur le visage de la lycéenne et, après un coup d'oeil rapide à la pionne pour vérifier qu'elle ne regardait pas dans leur direction, elle déposa un baiser rapide sur les lèvres du jeune homme. Celui-ci posa une main sur la cuisse de Maryline.

    • On va vérif... commença-t-il, mais un toussotement de la pionne l'interrompit.

    • Pas de bavardage ou je vous sépare, dit-elle en les regardant tous les deux.

    Michaël comprit qu'il allait falloir être très discret. Pas question de communiquer par sms, il était interdit de sortir son smartphone en classe. Alors il sortit sa trousse et une feuille et écrivit : « On va vérif si toutes les règles sont respecter. » Maryline acquiesça d'un hochement de tête. « Ecarte ton décolleté. » La petite black réfléchit et sortit à son tour sa trousse et un classeur qu'elle ouvrit devant elle. Elle se pencha sur la table en faisant semblant de travailler. Dans le même mouvement, en surveillant la pionne du coin de l'oeil, elle tira sur le bord de son t-shirt en essayant de donner un angle de vue adéquat à son copain. Michaël se tordit un peu le cou et aperçut un téton. Il sourit et leva le pouce pour signifier que c'était bon. Puis sous la table il posa la main sur la cuisse de la jeune fille. Lentement, s'assurant que la pionne ne voyait rien, il remonta la main sous la jupe et glissa vers l'entrecuisse de la petite black. Il tira légèrement sur sa cuisse en la regardant avec une expression sévère et lui montra son pouce pointé vers le bas. Maryline retint une respiration puis elle comprit : les cuisses ouvertes ! Elle avait oublié cette règle qu'elle n'appliquait jamais en classe. Mais là Michaël était à côté d'elle, alors elle écarta légèrement les cuisses. Ils étaient quelques rangs vers l'arrière de la salle et la pionne ne verrait rien de ce qui se passait sous la table. Le jeune homme atteignit le pubis de sa voisine qu'il caressa du bout des doigts. Un léger hochement de tête approbateur pour constater qu'elle ne portait pas de culotte, puis son majeur descendit le long de la vulve. Il la caressa un instant, passant autour des grandes lèvres. Il vérifiait qu'elle était bien rasée, et hocha de nouveau la tête, satisfait. Il retira sa main et écrivit : « pilule ? » Maryline leva discrètement son pouce pour lui signifier qu'elle l'avait prise. Michaël tourna alors les yeux pour regarder ostensiblement autour de lui. La petite black retint son souffe. Il vérifiait les tenues des autres filles afin de s'assurer que c'était elle qui était vêtue le plus court. Il y avait très peu de monde dans la salle, on pouvait les compter sur les doigts d'une main. Une seule fille était là, et elle était en pantalon et pull à manches longues. Maryline respira et son copain lui fit un petit sourire pour la rassurer. Puis il regarda la surveillante. La petite black n'avait pas pensé à elle. Heureusement elle était aussi en pantalon, et portait un t-shirt serré. Le décolleté en était un peu large, mais pas davantage que celui de la lycéenne. Elle souffla de soulagement. Le couple ne dit pas un mot durant le reste de l'heure car la pionne les surveillait. Quelques regards complices et caresses sous la table furent tout ce qu'ils purent échanger.

    L'heure d'étude terminée, Michaël décida d'accompagner sa copine jusqu'à sa salle de cours, et ils y allèrent main dans la main. Avant d'y arriver ils rencontrèrent deux garçons de la classe de Maryline qui leur emboîtèrent le pas. L'un d'eux était Omar. Il salua Michaël d'un check poing contre poing.

    • Salut ma poule ! Fit-il en déposant ses lèvres sur celles de la petite black.

    Maryline jeta un coup d'oeil gêné à l'autre garçon qui s'appelait Hugo. Elle se tenait main dans la main avec son copain et laissait Omar la bécoter. Le regard surpris du lycéen montrait qu'il devait se poser des questions. La petite black le connaissait très peu, ils n'avaient quasiment jamais eu l'occasion de s'adresser la parole depuis la rentrée au début du mois. Il était fin à la peau pâle, assez timide. Il jeta juste un « salut ! » en levant la main. Le petit groupe discuta en marchant lentement.

    • T'es trop bonne aujourd'hui ! Lança Omar à Maryline le regard fixé sur ses cuisses charnues largement dénudées.

    • Et pas les autres jours, c'est ça ? Répondit-elle d'un ton sec qu'elle regretta aussitôt, se souvenant que Michaël l'avait punie une fois pour avoir mal parlé à Omar.

    • Ho si, les autres jours aussi ! Osa répondre Hugo d'une voix mal assurée. Et surtout...

    Il s'embrouilla dans la suite de sa phrase et balbutia quelques mots inintelligibles parmi lesquels la petite black entendit « photos ». Elle ouvrit des yeux ronds et Michaël ne put retenir un petit rire.

    • Omar ! Dit-elle en s'approchant de l'oreille du jeune beur. Ne me dis pas que tu lui as montré...

    • Bah tu sais, y a pas que moi qui en as, et il y a des choses qui commencent à circuler au bahut, se défendit-il.

    Il s'embrouilla un peu dans ses explications, et Maryline soupira d'agacement. Elle était sûre qu'il n'avait pas pu s'empêcher de se vanter avec ses photos, comme il l'avait fait avec Max et certainement avec Thomas aussi.

    • C'est cool que t'ais mis cette jupe aujourd'hui, continua Omar en jouant avec le bas de son vêtement. Est-ce que t'as mis quelque chose en-dessous, petite perverse ? Ajouta-t-il plus bas.

    Il n'osa pas soulever la petite jupe pour vérifier de lui-même. Il y avait du monde dans les couloirs.

    • Pas la peine de demander, elle n'a rien, c'est la règle, répondit Michaël à la place de sa copine.

    • La règle ? Quelle règle ? Demanda le jeune beur.

    • Une des règles qu'elle doit suivre, c'est comme ça.

    • Oui bon ça va ! Pas la peine de s'étaler là-dessus, les interrompit la jeune fille qui voulait éviter le sujet des règles avec Omar. J'en ai pas, j'en ai pas, c'est tout.

    • Je comprends rien, insista son camarade de classe en lui parlant bas. Il y a une règle qui dit que tu dois pas mettre de culotte ?

    • Bon arrête avec ça, dit-elle agacée en s'arrêtant.

    Omar n'insista pas et reprit la conversation dans une autre direction.

    • C'est dommage, parce que moi j'aimerais bien que t'en mettes une... des fois hein, pas tout le temps. Mais juste pour pouvoir me la donner, comme l'autre fois. C'était trop cool !

    • Ouais ! Moi aussi j'aimerais bien que tu m'en donnes une...

    C'était le discret Hugo qui avait ajouté cette phrase, les yeux brillants d'envie.

    • Il y a des collectionneurs on dirait ! Lâcha Michaël en rigolant.

    • C'est sûr que t'en as pas mis une ? Demanda Omar. Montre-moi !

    • Ha il a raison, fit Michaël. Il faut toujours vérifier ce genre de chose. Mettez-vous autour d'elle les gars.

    La classe de Maryline était visible au bout du couloir, avec l'attroupement d'élèves qui attendait le prof pour entrer. La petite black avait un mur derrière elle, et Michaël se plaça ainsi que les deux autres garçons de façon à la masquer aux regards curieux. Il attrapa le bas de la jupe et la leva d'un geste rapide. Maryline ouvrit la bouche estomaquée, prête à dire quelque chose. Elle n'avait pas eu le temps d'empêcher le geste de son copain et maintenant il était trop tard, elle y renonça. Elle baissa la tête en lâchant un larmoyant « Michael... ». Le bas-ventre de la jeune fille, son pubis rasé au mince filet de poils, fut offert à la vue des garçons qui s'en délectèrent. Hugo surtout, qui ne l'avait jamais vu, ouvrit béatement la bouche.

    Devant la salle de classe, Jérémy réajusta ses lunettes sur son nez. Il était avec Maxime et Thomas.

    • Elle est là-bas, j'crois ! Dit-il en étirant le cou. C'est pas elle entourée de mecs, là ? Et qu'est-ce qu'ils font ?

    • J'sais pas mais j'aimerais bien être à leur place, ils l'ont trouvée avant nous, répondit Max. Regarde, elle embrasse le grand !

    • C'est son copain, c'est Michaël, dit Jérémy. Il lui dit au revoir.

    • Elle vient vers nous, continua Max. 'Tin, c'est Omar et Hugo avec elle !

    • Elle est bandante dans sa petite jupe, la salope ! S'exclama Tom.

    • Merde, le prof arrive aussi, constata Jérémy en le montrant du doigt.

    Omar n'avait pas pu s'empêcher de poser les doigts sur la chatte de Maryline, et elle en avait senti un forcer le passage entre ses grandes lèvres. Michaël l'avait alors interrompu en rabattant la jupe. La petite black aperçut son prof qui arrivait, et elle embrassa rapidement son grand gaillard de copain. Il la quitta en lui faisant un geste de la main. Avec Omar elle rejoignit le groupe de classe. Hugo les suivait sans croire vraiment ce qu'il venait de voir. Au moment où le professeur ouvrait la salle de classe, elle entendit un bruit étouffé venant de son sac. Son smartphone vibrait. Alors qu''elle s'apprêtait à le sortir de son sac pour y jeter un coup d'oeil discret et rapide, Thomas lui attrapa la nuque et planta ses yeux dans les siens.

    • Salut toi ! Fit-il avant de coller sans douceur ses lèvres sur les siennes.

    Sa langue força le passage dans la bouche de la petite black et y fit un tour complet. Puis il la lâcha avec un sourire sadique.

    • C'était juste ma langue, bientôt ce sera autre chose, dit-il en essuyant un filet de bave au coin de ses lèvres, avant de suivre le reste de la classe qui s'engouffrait dans la salle.

    Jérémy avait observé la scène en se tenant le creux du pantalon et Maxime avait bombé la poitrine. Ils avaient voulu embrasser aussi la jeune fille, mais après ça ils préféraient attendre un peu. D'autres élèves de la classe avaient vu aussi ce qui s'était passé.

    • Viens ! dit Jérémy en la tirant par le bras vers l'entrée de la salle.

    • Attends ! Fit-elle en se détachant de lui.

    Elle regarda rapidement son téléphone. C'était un message écrit de Romain, le cousin de Mathias. « Les rappeurs m'ont parlé d'un match de foot dimanche. Pour te voir. Je viendrai peut-être aussi. Romain ». « Super... » se dit-elle avec cynisme en rangeant son smartphone. Puis elle entra en classe. Se trouver une place tranquille devenait un challenge, une flopée de garçons lui faisaient des signes. Elle aperçut soudain Samira au fond d'une rangée, elle lui souriait et avait gardé une place à côté d'elle. La petite black n'y réfléchit pas à deux fois. La beurette lui laissa la place près de la fenêtre et se mit à côté d'elle. Maryline pourrait être tranquille pour cette heure. Enfin, presque...

    • Ne me dis pas que tu es encore sans culotte sous cette jupe mini ? Lui demanda Samira à l'oreille.

    La petite black sourit d'un air mutin et souleva discrètement la jupe du côté de la beurette.

    • T'es folle ! Articula Samira en rigolant sans émettre de son.

    Maryline pouffa. Elle se sentait complètement à l'aise avec cette fille. Rien à voir avec les garçons avec qui elle était tout le temps sous tension. Elle put alors être détendue et studieuse pour ce cours d'histoire/géographie. Le prof, Mr Vernouillet, un homme dégarni sans charisme qui avait des difficultés à intéresser ses élèves à son cours, leur parlait ce jour-là d'histoire de l'art. A un moment, Samira susurra à l'oreille de sa voisine :

    • Dis, je profite qu'on est tranquilles toutes les deux pour te demander : comment ça s'est passé l'autre fois avec ton copain? Tu lui as parlé de notre, heuuu... petit câlin ?

    • Oui, répondit Maryline un peu gênée. Je lui ai raconté.

    • Tu lui as dit que c'était moi ? Je veux dire, tu lui as dit mon prénom ?

    • Heu, je crois oui.

    Samira fronça légèrement les sourcils.

    • Je veux qu'il en parle à personne, hein, fit-elle à la petite black.

    • T'inquiète, la rassura celle-ci. Je lui ferai comprendre.

    A la fin de l'heure, Mr Vernouillet leur rappela qu'ils auraient une sortie au musée le mercredi suivant durant toute l'après-midi.

    Après ce cours c'était la pause du matin. Maryline tenta de se faufiler dans les couloirs comme elle en avait pris l'habitude afin d'échapper aux garçons. Mais cette fois les pions faisaient la police. Il y avait un problème de dégât des eaux dans le hall du lycée, une grande flaque d'eau, et tous les élèves étaient invités à sortir dans la cour. La petite black se fit repérer au détour d'un couloir et un pion lui ordonna de sortir. Elle n'avait pas le choix. Dans la foule des élèves au milieu de la cour, ce sont Omar et Jérémy qui la trouvèrent les premiers. Il y avait encore du vent et Maryline avait une main sur sa jupe pour la maintenir en place. Ils se retrouvèrent près de la grille d'entrée. Maintenant qu'il en avait l'occasion Jérémy embrassa Maryline d'un léger baiser sur la bouche et lui prit la main dans la sienne avec un regard entendu. La jeune fille se laissa faire, elle comprit que c'était son trip « on fait comme si tu es ma copine ».

    • Tu fais quoi là, Jérém' ? Se moqua Omar.

    • Quoi je fais quoi ? Demanda le garçon à lunettes.

    • Ben ouais, tu lui tiens la main comme si c'était ta meuf.

    • Ben quoi ? Tu la baises bien comme si c'était ta meuf, toi, non ? Rétorqua Jérémy.

    • Laisse tomber Omar, soupira Maryline. Il veut juste qu'on fasse comme si...

    • Hé ! Faut pas que tu te la joues, Jérém' ! S'exclama le jeune beur. Elle n'est pas à toi !

    • Fais pas chier, boloss !

    • C'est ça ! Ne te fais pas des films, loser !

    Les deux lycéens commencèrent à se disputer sous les soupirs blasés de la jeune fille. Ce n'était pas la première fois qu'elle voyait des garçons se chamailler à cause d'elle ces derniers temps. Elle devrait s'y faire. Heureusement la rixe verbale fut interrompue par l'arrivée de Michaël. Les deux garçons se turent lorsque le grand gaillard serra la main de Jérémy, qu'il n'avait pas vu le matin, avec un « salut ! ».

    • Qu'est-ce qui se passe les gars ? Demanda-t-il. J'espère que c'est pas à cause de Maryline ? Qu'est-ce qu'elle a fait ?

    • Mais j'ai rien fait, moi ! Se défendit immédiatement la jeune fille.

    • Nan c'est pas elle, c'est Jérém', fit Omar.

    • J'ai rien fait ! C'est toi qui... commença Jérémy.

    • C'est bon, l'interrompit Michaël avec autorité. Parce que si elle fait quelque chose qu'elle devrait pas, il faut me le dire.

       

      Les deux garçons se regardèrent interloqués. Dans le brouhaha de la cour, leur discussion ne pouvait pas être entendue au-delà de leur petit groupe.

       

    • Quelque chose qu'elle devrait pas... comme mettre une culotte par exemple? Votre histoire de règle, là ? Demanda Omar.

    • Une histoire de règles ? Elle a ses ragnana ? Fit Jérémy l'air dégoûté.

    • Rooooo naaaan ! Arrête ! Râla Maryline en lui lâchant la main.

    • Ouais, si elle enfreint une des règles par exemple, c'est ça, répondit Michaël. Ou juste si vous trouvez qu'elle se comporte mal.

    Maryline remarqua que le grand gaillard jetait un regard circulaire autour de lui. Parler des règles lui avait-il rappelé la dernière en date ? Est-ce qu'il regardait comment étaient habillées les filles aux alentours ?

    • Une des règles ? Parce qu'il y en a plusieurs ? Demanda encore Omar.

    • Hooooo, on va peut-être éviter de parler de ça, intervint Maryline qui n'avait pas envie que ses camarades de classe soient au courant de toutes les règles établies pour elle par son copain. Hein mon chéri ? ajouta-t-elle avec un regard implorant vers Michaël.

    • Oui il y en a plusieurs, répondit Michaël à Omar. Elle ne doit jamais mettre de soutif aussi, par exemple.

    • S'il-te-plaîîîîîît ! Trépigna la petite black.

    • Et il y en a d'autres, des règles ? Vas-y dis-nous, dit Omar d'un air avide.

    Maryline regarda le grand gaillard d'un air suppliant.

    • Plus tard, c'est pas important, dit-il en souriant.

    • Ho noooon, j'aurais bien aimé savoir aussi, s'exclama Jérémy.

    • Et si elle ne suit pas une règle, qu'est-ce qui se passe ? Demanda Omar.

    • C'est la punition, répondit Michaël. Comme mercredi, vous avez bien vu.

    Maryline se prit la tête entre les mains, désespérée. Son copain en disait trop à son goût.

    • Tu veux dire qu'à chaque fois tu la fouettes avec des branches et tu la fais... prendre par n'importe qui ? S'enquit Jérémy incrédule, sans trop hausser la voix.

    • Non, c'est pas toujours la même punition, répondit Michaël. Pas souvent, même. J'essaie de varier les plaisirs. Ca peut être juste une fessée, ou lui confisquer un de ses vêtements par exemple... ou lui donner un gage, pourquoi pas ? Il faut faire travailler un peu son imagination pour s'adapter à la situation, et pour qu'elle comprenne son erreur.

    • Bon ça va là, on n'a pas besoin de rentrer dans les détails, s'il-te-plaît, supplia encore la petite black.

    • Ouah c'est trop cool ! Fit Omar excité. On pourrait lui donner des punitions nous aussi, si elle se comporte mal ?

    • Pas question ! Éructa la jeune fille.

    • Elle n'obéit qu'à moi, les gars ! Fit Michaël en rigolant. Vous aurez du mal à lui imposer quoi que ce soit, c'est une forte tête, la petite.

    Le jeune beur et le garçon à lunettes se regardèrent avec des petits sourires entendus. « Je n'en suis pas si sûr », lâcha Omar d'une petite voix couverte par le bruit ambiant de la cour. Jérémy n'osa pas reprendre la main de Maryline devant Michaël, mais il se caressa plusieurs fois l'entrejambe comme ça lui arrivait souvent. La récré se termina avec une discussion plus banale, et lorsque la sonnerie retentit tout le monde retourna dans le bâtiment. Maryline fut rassurée, sa tenue semblait respecter la dernière règle de Michaël puisqu'il ne lui avait rien dit. Elle lui rappela qu'à midi elle devait encore voir Philémon, le prof de maths. Ce à quoi il rétorqua avec amusement : « Est-ce que tu lui montreras ce qu'il y a là-dessous ? » en faisant le geste de soulever sa jupe. La petite black la rabaissa immédiatement, se demandant si quelqu'un avait eu le temps de voir quelque chose. Le temps de jeter un coup d'oeil autour d'elle, son copain s'éloignait déjà.

    L'heure suivante, elle devait de nouveau la passer en étude à cause de l'absence d'un prof. A l'attente à l'entrée de la salle, elle croisa Karim le grand noir en compagnie d'un de ses copains qui s'appelait Vincent. Karim était tout sourire de retrouver Maryline. Il fit mine de lui faire la bise, ce qu'elle accepta à contrecoeur, et au dernier moment c'est sur ses lèvres qu'il posa les siennes.

    • Mais ça va pas ? Fit-elle en le repoussant.

    • Fais pas ta timide ! Dit-il. Je t'ai vu embrasser les autres. Ca te gênait pas, hein ?

    • Ouais, dit celui qui s'appelait Vincent. T'es pas timide, t'es même plutôt très ouverte comme meuf. Et j'adore ton style !

    Il dit cette dernière phrase en touchant le bord du décolleté de sa camarade de classe. Il tira un peu dessus, ce qui l'élargit et lui permit de voir une grande partie des seins libres de la jeune fille.

    • C'est quoi la matière de ce t-shirt ? ajouta-t-il comme s'il voulait parler chiffon.

    • Mais lâche ça ! Fit Maryline en lui faisant lâcher prise.

    • Ca doit être doux sur la peau, t'as raison de pas mettre de soutif, continua-t-il en ricanant.

    Karim en rigola avec lui, et Vincent se tint ostensiblement le paquet entre les jambes pour se moquer de la petite black, alors que celle-ci entrait dans la salle que le surveillant venait d'ouvrir. Ils étaient deux classes à cette heure d'étude. Dans l'immense salle le surveillant demanda à ce qu'il y ait le maximum de places libres entre les élèves. Il n'était pas fou, il savait que pour sa tranquillité il valait mieux les tenir à distance les uns des autres. Ce qu'il fit d'ailleurs en faisant changer de places certains élèves qu'il trouvait trop proches de leurs camarades de chahut. C'est ainsi que Maryline put se trouver éloignée des garçons. Elle put se retrouver à côté de Samira et elle en fut ravie. En apparence les deux lycéennes furent studieuses, mais sous la table c'était une autre histoire. La beurette était d'humeur joueuse, et elle glissa un stylo sous la courte jupe de Maryline. Elle utilisa le bout arrondi pour lui caresser la vulve. La petite black tenta d'abord de lui dire non, puis comme sa voisine insistait, elle la laissa faire. Cette caresse commença alors à lui faire de l'effet, elle sentit monter cette excitation qu'elle connaissait bien entre ses cuisses. Elle finit par remonter le bord de sa jupe, dévoilant son sexe à Samira. De deux doigts elle ouvrit ses grandes lèvres et accompagna le bout du stylo dans son orifice vaginal. Elle était déjà lubrifiée et il entra sans problème, de toute la longueur du bouchon. Samira, excitée elle aussi, se mordillant les lèvres, fit de petits va-et-vients pendant que Maryline se caressait délicatement le clitoris. Soudain le pion éleva la voix. Il se leva et approcha d'un élève trop bruyant à son goût pour le sermonner. Les filles stoppèrent net leur petit jeu sous la table, et Maryline remit sa jupe en place. Mais elle était à présent sous une tension sexuelle certaine.

    A la sortie de la salle, les deux filles restèrent ensemble. Mais dans le couloir, Omar intercepta la petite black.

    • Hé tu sais, Michaël m'a filé son numéro, dit-il en montrant son smartphone. On a échangé plein de messages, je crois qu'on est devenus super potes. Tu veux voir ?

    Maryline ouvrit de grands yeux inquiets. Le jeune beur avait un sourire sarcastique qui ne lui disait rien qui vaille.

    • Vas-y Sam ! Je te rejoins en classe, fit-elle à Samira qui partit en avant avec regret.

    Omar emmena la lycéenne en la tenant par le poignet. Il lui montrait la discussion qu'il avait eue par messages interposés avec Michaël. C'était son numéro, il n'y avait pas de doute.

    • Il m'avait donné son numéro pour que je lui envoie toutes les photos que j'avais prises de toi, dit le jeune beur. Je crois qu'il les kiffe. Ha, et il m'a filé ton numéro aussi, c'est cool, non ?

    • Quel con ! Marmonna la jeune fille. Pourquoi il t'a filé ça ? J'veux pas que tu l'utilises hein, j'veux pas être emmerdée.

    • Nan mais ce qui est le plus cool, continua Omar sans se soucier de ce qu'elle disait, c'est qu'il m'a quand même donné tes règles.

    • Il t'a donné... quoi ?! S'exclama-t-elle ébahie. Fais voir !

    • Ben ouais, regarde, fit le jeune beur en faisant défiler les messages. Alors pas de culotte et pas de soutif non plus, ça ok. Plus de pantalon, que des jupes ou des robes, ça d'accord j'avais remarqué, ajouta-t-il en rigolant. La chatte rasée tous les matins, ça aussi j'avais vu mais je savais pas que ça venait de lui.... Ecarter les cuisses quand tu t'assois, hum, intéressant. Ha oui, et ne pas jouir sans son autorisation même quand il est pas là. Ho ho, je suis pas sûr que tu la respectes tout le temps celle-là. Quand tu t'es fait niquer en salle de science l'autre fois, t'avais pas joui ?

    • Arrête ! Donne-moi ce téléphone, fit la petite black énervée en essayant de prendre l'appareil des mains de son camarade de classe.

    Mais il le mit hors de sa portée et continua sans regarder l'écran.

    • Mais la dernière règle je l'aime bien aussi. En plus tu dois la respecter même si quelqu'un d'autre que Michaël te le dit, c'est ça ?

    Sur ce il regarda ostensiblement autour de lui. Maryline eut un instant de panique, regardant aussi autour d'elle.

    • Nan, t'occupe pas de ça ! Fit-elle en le tirant à son tour par le bras. On va être en retard en cours, grouille-toi !

    • T'as de la chance, je vois pas de jupe, continua Omar en se laissant tirer. Par contre regarde celle-là, elle a un top sans manches, tu vois ?

    • Nan ! Nan je vois pas, répondit la lycéenne qui avait très bien vu.

    • Toi c'est un t-shirt que t'as sous ta veste, non ? Dit-il en tirant sur un bord de la veste pour mieux voir. Ouais c'est ça, je me trompe pas, ajouta-t-il en rigolant.

    • Je m'en fous ! Cracha Maryline en le faisant lâcher le pan de sa veste.

    • Tu t'en foutras moins si je le dis à Michaël, non ?

    La jeune fille s'arrêta et fit face au garçon, en essayant de prendre un air amical.

    • Non s'il-te-plaît ne lui dis rien.

    • OK mais pour ça faut que tu respectes la règle.

    • Je peux rien y faire là, on n'a pas le temps. La salle de classe est là-bas. Regarde, tout le monde entre déjà.

    Effectivement au bout du couloir le professeur faisait entre les élèves en classe. C'était Mr Philémon, le prof de maths, pour le dernier cours de la matinée, après lequel Maryline le verrait en tête à tête pour leur entrevue du midi.

    • OK, je veux pas me retrouver en colle non plus, fit Omar. Mais t'as intérêt à être sans manches dès qu'on se revoit, dit-il en levant le doigt comme pour lui donner une leçon.

    Sur ce il ne lui laissa pas le temps de répondre et se dirigea en classe. La petite black lâcha un soupir d'agacement et lui emboîta le pas. Ils furent les derniers à entrer alors que Mr Philémon fermait déjà la porte.

    • Dépêchez-vous, vous deux, dit-il, ne traînez pas. Puisque vous êtes les derniers vous allez vous mettre devant, là. Toi là, et toi là.

    Il leur désigna des places séparées. Omar grogna mais il n'avait pas le choix. Maryline se retrouva entre Sandra et Hugo, le garçon timide. Et dire que le matin même il avait vu sa chatte alors qu'elle lui adressait à peine la parole ! Elle en était morte de honte, et n'osait pas croiser son regard. Heureusement il était trop réservé pour oser faire quoi que ce soit d'audacieux en classe. En plus c'était une heure de devoir écrit. Le prof distribua les sujets et donna les consignes. Pas un bruit n'était autorisé, et en étant au premier rang Maryline pouvait se sentir tranquille. Enfin presque. Ces derniers jours elle n'avait pas eu assez de temps pour travailler, et le devoir s'annonçait difficile pour elle.

    Effectivement, l'heure lui parut extrêmement longue et à la fin elle rendit un devoir dont elle n'était pas très fière. Et alors que tous ses camarades sortaient pour la pause de midi, Mr Philémon lui dit de rester. Sandra lui adressa un regard interrogateur mais la petite black lui fit signe que tout allait bien. Elle resta debout à côté du bureau lorsque la porte se referma et qu'elle fut seule avec le prof. Celui-ci resta debout également, et mit ses mains dans les poches.

    • J'espérais te voir en pantalon aujourd'hui, Maryline. Je pensais que tu suivrais mes conseils et que tu adopterais une tenue plus sage, mais je vois que tu n'en fais qu'à ta tête.

    • Monsieur Philémon, dit la lycéenne avec l'expression la plus miséreuse qu'elle put, ce n'est pas ma faute. Vous le savez. Ca ne dépend pas que de moi.

    • Au moins un soutien-gorge, ça aurait été pas mal. Là c'est... enfin, c'est tout tendu, fit-il gêné en faisant un geste pour montrer un des tétons de la jeune fille que la veste ne recouvrait pas.

    Elle baissa les yeux pour regarder sa propre poitrine. Effectivement ses tétons étaient tendus et leur forme bien visible sous son t-shirt. Elle tira sur le bord de sa veste pour le couvrir.

    • Oups ! Fit-elle avec un petit rire qu'elle retint aussitôt. Je me rendais pas compte que c'était si évident.

    • Tant qu'on y est vous pouvez me dire si ça va, vous ne voyez rien d'autre ?

    Elle demanda cela en tournant sur elle-même, faisant voler le bas de sa jupe. Elle ne l'avait pas fait suffisamment fort pour que ça ne révèle plus que ses cuisses. Elle n'avait pas osé. Elle avait soudain repensé à la phrase de Michaël : « Est-ce que tu lui montreras ce qu'il y a là-dessous ». Mais elle n'osait pas aller jusqu'au bout. Déjà quand elle se remémorait que la veille elle avait eu le cran de montrer ses seins à Mr Philémon, elle n'en revenait pas elle-même. Le rouge lui monta aux joues. Le prof fut visiblement décontenancé par le mouvement de Maryline, ses yeux rivés sur les cuisses à la peau sombre qui se dévoilèrent largement.

    • Nom de... ! Lâcha-t-il inconsciemment avant de se retenir.

    • Quoi ? On voit tout ? Fit la lycéenne d'une petite voix.

    • On en... voit beaucoup, oui, répondit le professeur en réajustant ses lunettes sur son nez. Il faut que tu fasses attention à tes mouvements avec ce genre de... heu, vêtement.

    • On voit pas ce qu'il y a en-dessous quand même ? Ou ce qu'il n'y a pas ?

    La petite black était presque sûre qu'il n'avait pas vu davantage que ses cuisses, mais dans sa tête elle avait l'image de Michaël qui la poussait à jouer un peu avec lui. Mr Philémon, lui, resta bouche bée un instant, essayant de deviner : venait-elle vraiment d'insinuer qu'elle ne portait pas de culotte sous cette jupette plissée ? Il commençait à avoir une érection, il s'en rendit compte. Il tenta de cacher son état avec les mains qui étaient dans ses poches. Il valait mieux écourter cet entretien.

    • Bon Maryline, je ne vais pas te retenir davantage, dit le professeur à lunettes. Réfléchis bien ce week-end, et j'espère que tu auras les idées plus claires lundi. Reviens me voir à midi, on va essayer de garder cette habitude.

    • D'accord monsieur. Bon week-end !

    • Bon week-end.

    La jeune fille n'insista pas et se dirigea vers la porte, un peu perplexe que cette entrevue ait été si courte, et se demandant pourquoi Mr Philémon tenait à la revoir encore seul à seul. Michaël avait-il raison à son sujet ? Est-ce qu'elle lui faisait de l'effet ? Après tout, cela semblait bien plausible, elle avait déjà constaté qu'elle pouvait provoquer des réactions chez des hommes plus vieux qu'elle.

    Lorsqu'elle fut sortie, Mr Philémon lâcha un soupir de soulagement mêlé d'agacement. Cette fille lui avait fait perdre son sang-froid. Lorsqu'il avait parlé de s'éclaircir les idées, cela s'adressait à lui-même plutôt qu'à la lycéenne. Si lui-même n'était pas capable de gérer cette situation avec raison et logique, comment Maryline le pourrait-elle ? Cet entretien n'avait pas du tout évolué comme il l'espérait et c'est pour cette raison qu'il l'avait stoppé net. Il devrait nécessairement s'y prendre autrement la prochaine fois. Il se sentait le devoir d'empêcher cette jeune fille de prendre une mauvaise pente.

     

    A suivre...


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    • C'est quoi ce film ? Demanda Khedidja alors qu'elles partaient vers le centre-ville par un chemin détourné (Elles voulaient éviter le chemin le plus emprunté où elles risquaient de croiser des garçons de la classe). Un match de foot ? Des rappeurs ?

    • Oui, soupira la petite black. Tu sais, je t'ai parlé des pom pom girls, tout ça. Michaël tient vraiment à ce que je le fasse. Je crois qu'on doit faire l'ouverture du match avec une petite choré. Les rappeurs, c'est des potes d'un pote à lui. Je les connais à peine mais ils sont cools.

    • Ha ouais ? Et ce qu'ils font, c'est cool aussi ? Ils sont connus ?

    • Je crois pas, non. Ils jouent dans des petits bars un peu plus loin en banlieue.

    • Je peux venir au match aussi ? Pour te voir, quoi.

    Maryline eut une sérieuse hésitation, retenant son souffle. Elle préférait que sa copine ne voie pas le « spectacle ».

    • Heeeeu, je suis pas sûre que ce soit une bonne idée, répondit-elle finalement.

    • Ho allez, quoi ! Insista la beurette.

    Elles continuèrent leur conversation en se promenant devant les vitrines des magasins. A un moment, elles tombèrent sur une intervention de pompiers suite à un accident entre un vélo et une voiture. Elles restèrent de longues minutes à regarder ce qui se passait, parmi un attroupement de passants. Puis elles reprirent leur chemin, et Khedidja qui avait de la suite dans les idées insista encore.

    • De toute façon je viendrai quand même voir ton match, fit-elle à sa copine avec un coup d'épaule taquin.

    • T'es insupportable, dit Maryline en rigolant. Tu veux vraiment me rajouter du stress hein ? Comme si c'était pas assez dur comme ça !

    • Allez, viens à la maison, je t'offre un jus de fruit si tu veux. T'as le temps avant ton entraînement ?

    • Oui merci. T'as raison, j'ai soif. Allons-y.

    Les filles se retrouvèrent à l'appartement de la beurette. Il n'y avait personne chez elle à cette heure, et elles purent siroter leurs verres en regardant une émission de télé-réalité.

    • C'est trop ouf ! Elles sont toujours à moitié à poil les meufs dans cette émission, fit Maryline avec un air dégoûté.

    • Ho ! Tu peux parler, s'exclama Khedidja. T'as vu ta tenue ? Depuis quelques temps t'es pas vraiment mieux qu'elles. On dirait que Michaël a libéré la bombasse qui dormait en toi !

    • Arrêêêête !

    • Mais c'est vrai, quoi ! Tu teases les mecs. Maintenant t'as vu ? Ils sont toujours collés à toi comme des mouches.

    Elle mima les garçons à l'air débile, et la petite black éclata d'un fou rire.

    • Mais sérieux, tu peux pas mettre un soutif au moins ? Ajouta la beurette. Comme tes boobs se baladent, c'est trop, quoi ! Et puis laisse pas les garçons te tripoter en classe, c'est dégueulasse.

    Maryline ravala son rire et prit un air plus sérieux.

    • Je sais que c'est difficile à comprendre, dit-elle en réfléchissant, cherchant la meilleure façon d'expliquer la situation à sa copine sans que leur amitié en pâtisse. Michaël est vraiment... enfin il est si... c'est un vrai mec, quoi, pas un gamin, puis trop mignon, et avec du caractère et en même temps il prend soin de moi...

    • Putain, t'es carrément love de lui, on dirait ! Conclut sa copine. C'est pour ça que tu le laisses faire ce qu'il veut avec toi ?

    • Je sais pas. Non, c'est pas ça. Au début il m'a obligée...

    Elle s'interrompit soudain, car elle ne voulait pas parler des photos, des vidéos, de son père, etc. Il y avait trop de choses qu'elle n'était pas prête à avouer à sa copine.

    • Bref, ça a un peu mal démarré, continua-t-elle, mais après c'est vrai que je me suis peut-être un peu prise au jeu. Ils sont chiants les garçons, mais en même temps c'est la première fois qu'on s'intéresse autant à moi.

    • Ils s'intéressent à ton cul, oui ! Éructa Khedidja.

    • Peut-être mais c'est des mecs, quoi. Ils ont une bite à la place du cerveau. En tout cas c'est ce que m'a bien fait comprendre Michaël. Donc si tu veux intéresser les mecs il faut s'adresser à la bite qu'ils ont dans le crâne ! Conclut-elle en rigolant.

    La beurette resta pensive, silencieuse un instant.

    • Tu penses à Fred, c'est ça ? Demanda Maryline.

    • Je crois pas qu'il est comme ça, fit Khedidja. Lui il est gentil, on rigole bien.

    • Tu parles ! Ils sont tous pareils, crois-moi. D'ailleurs c'est pas pour lui que t'as ouvert un bouton de ta chemise cet aprèm ?

    • Ha ? Heu, non ! Fit la beurette gênée. Il a dû se défaire tout seul.

    • C'est ça, prends-moi pour une conne ! Rigola la petite black en tirant sur le décolleté de sa copine.

    Elles chahutèrent un moment en ricanant, puis il fut temps pour Maryline de partir pour le stade. Elle salua sa copine et partit prendre le bus. A cette heure il y avait habituellement pas mal de monde, mais là pour une raison inconnue c'était bondé. La jeune fille se retrouva serrée entre des gens plus grands qu'elle. Et bien sûr quelqu'un en profita. Elle sentit un frottement dans le bas de son dos. Plusieurs fois elle essaya de se tortiller pour y échapper mais rien n'y fit. Elle prit son mal en patience et fut heureuse quand elle arriva enfin à l'arrêt du stade. Elle était à l'heure pour l'entraînement. Sur le terrain certains garçons étaient déjà en tenue de foot et s'échauffaient ballons au pied. Lorsqu'ils la virent ils s'approchèrent et lui firent la bise. Elle les connaissait déjà tous plus ou moins, mais ceux qui semblaient hésitants suivirent l'exemple des autres. Elle sentit même une main se poser sur ses fesses, sans savoir de qui il s'agissait. Elle ne s'attarda pas et s'éclipsa, prétextant que les filles l'attendaient certainement dans le vestiaire. Michaël n'était pas sur le terrain, il devait être en train de se changer. Dans le vestiaire des filles elle retrouva Alice déjà en tenue, laçant ses chaussures. Elles se saluèrent et s'embrassèrent. La petite black se changea elle aussi, un peu gênée de devoir montrer à la sœur de Michaël qu'elle était de nouveau sans sous-vêtements, mais celle-ci ne fit aucune remarque. Tout au plus jeta-t-elle un regard énigmatique avec un petit sourire en coin. La tenue d'aujourd'hui comportait le t-shirt à manches longues et ventre nu et la minijupe droite. Laetitia arriva alors qu'elle quittaient toutes deux le vestiaire. La blonde s'excusa à peine. Elle les rejoignit quelques minutes après sur le terrain. Côté garçons, l'équipe s'était étoffée. Ils étaient à présent une bonne vingtaine à s'entraîner sous la houlette de Jean, l'entraîneur assistant à qui Maryline avait déjà parlé. Elle s'étonna de ne pas voir Pierre, mais Michaël était bien là, lui. Il lui adressa juste un petit signe de la main quand il l'aperçut.

    La petite black commençait à s'habituer à l'entraînement d'Alice. Les trois filles firent les exercices d'échauffement habituels, puis entamèrent les pas de danse qu'elles avaient déjà travaillés. Alice était assez exigeante sur le résultat qu'elle voulait obtenir et fit retravailler la chorégraphie complète, mais surtout la roue plusieurs fois à ses camarades. C'est à ce moment que Laetitia remarqua que Maryline était à nouveau sans culotte.

    • Encore la chatte à l'air ? Fit-elle d'un air pincé. C'est pas vrai, t'as le feu au cul ou quoi ?

    • Laisse-là, c'est pas de sa faute, intervint Alice avant que la petite black puisse répondre. On se concentre sur ce qu'on a à faire, allez !

    L'entraînement se poursuivit en insistant sur la roue. La brunette expliqua que c'est la précision des figures qui donnerait toute sa saveur au spectacle et les distinguerait des amatrices lambda. Une bonne roue nécessitait aussi une condition physique adaptée. La musculature se développerait avec la pratique, mais elle montra tout de même à ses camarades quelques exercices qu'elles devraient pratiquer régulièrement, notamment afin de renforcer les épaules, les dorsaux et la souplesse. Les trois jeunes filles terminèrent leur séance par quelques exercices d'étirement et de souplesse. C'était moins intense et plus relaxant que le reste et Maryline apprécia. Cette fois ce sont elles qui terminèrent l'entraînement avant les garçons. La petite black s'en réjouit. Elle avait redouté de devoir refaire la chorégraphie devant les garçons, et surtout devant leur entraîneur Jean. Elle retourna dans le vestiaire avec ses copines, jetant un coup d'oeil en arrière pour apercevoir Michaël mais celui-ci ne la regardait même pas. Rien ne l'empêchait donc de se rhabiller normalement, ce qui lui semblait presque étrange. Elle prit même le temps de prendre une douche. Heureusement elle avait pensé à prendre une petite serviette dans son sac. Les filles la saluèrent et partirent avant elle. Elle prit quelques minutes de détente sous l'eau chaude, fermant les yeux.

    Lorsque la petite black sortit de la douche, elle fut surprise de ne pas trouver la serviette sur le banc, ni même aucune de ses affaires d'ailleurs.

    • C'est ça que tu cherches ?

    Michaël était à l'entrée du vestiaire, tenant son sac, ses vêtements et la serviette. Maryline, encore dégoulinante d'eau, le regarda avec une moue blasée les mains sur les hanches.

    • C'est malin, fit-elle. Allez, donne-moi ça.

    Michaël fit simplement un signe négatif avec un sourire et disparut vers la sortie. La jeune fille soupira en baissant la tête. « C'est pas vrai... ». Elle resta un instant indécise. Mais elle savait ce qu'il voulait et elle se résigna. Elle remarqua que ses chaussures de ville étaient toujours là. Elle les enfila, ça lui éviterait de se salir les pieds. Puis en frissonnant elle se dirigea avec prudence vers la sortie. Elle n'entendait pas de bruit et espérait que tout le monde était déjà parti du stade. Elle approcha de l'entrée qui menait au terrain de foot apparemment désert. A pas de loup, dans toute sa nudité, elle franchit le seuil de la porte. Des éclats de rire l'accueillirent et elle sursauta, mettant ses bras devant elle pour cacher tant bien que mal ses parties intimes. Sa frayeur se calma lorsqu'elle vit qu'aux côtés de Michaël se trouvaient Mathias et le noir Alban, hilares. Mathias l'avait suffisamment vue à poil pour que ça ne lui fasse rien, et Alban l'avait baisée sous la douche la semaine passée. Elle n'avait rien à leur cacher et relâcha ses bras. Derrière eux elle ne voyait personne d'autre sur tout le terrain.

    • Ben alors t'as chaud ma belle, tu prends même pas la peine de te rhabiller ? S'esclaffa le grand Mathias.

    • C'est pas drôle Michaël, rends-moi mes fringues s't'e-plaît ! Demanda-t-elle sans conviction.

    Mais Michaël prit la direction de la sortie du stade et Alban lui emboîta le pas, rigolant encore.

    • Viens les chercher si tu les veux ! Dit le grand gaillard.

    • Attends ! Fit-elle en s'élançant derrière lui, ses seins s'agitant dans tous les sens.

    Mathias lui collait au train, une main posée sur ses fesses.

    • Michaël, arrête s't'e-plaît, on a bien rigolé mais tu peux pas me laisser comme ça !

    • Tu crois? Fit-il en se retournant à moitié. Hum, t'as peut-être raison.

    Il s'apprêtait à lui rendre ses vêtements mais Alban posa la main sur son bras.

    • Attends ! Lui dit-il. Tu vas pas céder si facilement, mon gars. Si elle veut ses sapes elle doit les mériter. Elle doit au moins me sucer la bite !

    Michaël et Mathias éclatèrent encore de rire, mais pas Maryline. Elle était choquée que son frère black parle comme ça.

    • T'as raison Alban, fit Michaël. Elle doit mériter de s'habiller.

    • Mais vous êtes oufs ! Lâcha la lycéenne.

    Elle essaya de discuter mais les garçons reprenaient déjà leur marche vers la sortie. Mathias ayant compris leur jeu, les suivit. La petite black courut derrière eux pour les rattraper.

    • OK, OK, je vais le faire ! Pas de problème ! Dit-elle.

    Les garçons se retournèrent tout sourires.

    • Ben voilà, c'est pas compliqué, fit Alban tout en ouvrant déjà son pantalon.

    • Heu... Tu veux faire ça là, comme ça ? Demanda Maryline.

    • Ouais c'est bon, on va pas se faire chier. Je veux juste une petite pipe.

    Il avait déjà sorti son sexe. La jeune fille ne chercha pas à discuter et s'agenouilla devant lui. Michaël et Mathias la regardèrent faire en lâchant quelques remarques crues qui la firent rougir. Elle prit la verge dans sa main. Elle était encore molle et elle masturba quelques instants en passant le pouce sur le bout. Lorsque le membre prit un peu de vigueur elle posa ses lèvres dessus et suçota le gland. Puis sans hésiter elle enfonça la queue noire dans sa bouche et commença un va-et-vient vigoureux. Elle ne voulait pas perdre de temps et rester dans cette position sur le bord du terrain de football. Le sexe d'Alban prit du volume jusqu'à devenir extrêmement dur, et il soufflait doucement de plaisir.

    • Ho oui c'est bon, murmura-t-il. Continue.

    Maryline se demanda jusqu'où elle devait aller pour mériter ses vêtements. Est-ce qu'il voulait qu'elle le fasse jouir ? Mais ça ne semblait pas évident. Elle l'astiqua, l'aspira, le pompa pendant de longues minutes mais l'éjaculation ne venait pas. Lui prenait son plaisir et l'encourageait par des mots crus, mais la petite black se fatiguait. Elle y mettait toute son énergie, ses cheveux et ses seins s'agitant en rythme. Les autres garçons s'impatientaient.

    • Bon on va rater le bus là ! Lança Michaël. Vous venez ?

    • Mmmm, attends ça va venir ! Fit le grand noir en haletant.

    Maryline s'activait de tout son cœur, elle faisait une pipe comme elle n'en avait jamais fait mais rien n'y faisait. Mathias et Michaël soupirèrent et reprirent leur marche vers la sortie en rigolant. La petite black tenta encore quelques va-et-vients buccaux dans une tentative désespérée, puis se releva tout à coup. Alban éructa un « putain ! » de surprise et attrapa par le bras la pom pom girl qui voulait rattraper les garçons.

    • Mais qu'est-ce tu fais ? Aboya-t-il.

    • C'est Michaël qui a mes fringues, merde ! Laisse-moi ! Répondit-elle en se débattant. Michaëëël !

    Elle appelait mais son copain fit mine de ne rien entendre. Déjà les deux footballeurs atteignaient la sortie du stade. D'un mouvement brusque Maryline se dégagea de l'étreinte du grand noir et courut vers eux, ses seins s'agitant frénétiquement dans tous les sens. Alban s'élança à sa suite et la rattrapa sans mal un peu plus loin. Il tenta d'attraper de nouveau le bras de la jeune fille, mais celle-ci fit un geste d'évitement qui la fit trébucher et tomber. Dans son élan Alban ne put s'arrêter à temps et se cogna les pieds contre elle, ne reprenant son équilibre qu'in extremis afin de ne pas tomber à son tour. Michaël et Mathias se retournèrent pour voir ce qui se passait, puis revinrent rapidement sur leurs pas. Maryline restait prostrée à terre, pleurant bruyamment, apparemment sous l'effet de la douleur. Alban s'accroupit à côté d'elle et posa la main sur son épaule en lui parlant doucement.

    • Qu'est-ce qu'elle a ? s'enquit Michaël, inquiet.

    • J'ai pas fait exprès ! Se défendit Alban. Elle est tombée toute seule.

    Mathias interrogea directement la jeune fille qui lui montra ses seins.

    • 'Tiiiin Alban ! N'abîme pas ses nichons, quoi, t'abuses ! Fit-il le plus sérieusement du monde.

    Michaël s'accroupit à son tour et palpa délicatement les mamelles de sa copine pour voir si tout allait bien. Maryline se redressa sur les fesses, continuant de sangloter, et rassura le grand gaillard.

    • Ca fait mal mais ça va. C'est douloureux dans les seins, c'est tout.

    • OK ! Mathias a raison, dit Michaël en esquissant un sourire qui fit fondre la petite black. Il ne faudrait pas abîmer ton joli corps. Allez tiens, remets ça.

    Il lui donna ses vêtements. Maryline se remit debout, enfila son débardeur et accrocha la jupe autour de ses hanches. En dix secondes elle était habillée. Le groupe se remit en route pour prendre le bus, Michaël tenant Maryline par la main, et Alban n'arrêtait pas de grommeler.

    • Fait chier ! Elle m'a laissé avec les couilles pleines. J'ai la bite dure comme du béton, merde !

    • T'essaieras de persuader ta copine de faire quelque chose pour toi. Regarde, elle t'attend à l'arrêt de bus, fit Michaël en montrant du doigt la fille qui attendait quelques dizaines de mètres plus loin.

    Alban baissa la tête en soupirant.

    • Elle fait pas tout ça, elle, se plaignit-il avec un geste de la main vers Maryline.

    Il salua ses copains et la petite black d'une bise chaste, puis accéléra le pas. Il rejoignit sa copine qui l'accueillit d'un timide baiser et ils partirent à pied dans la rue main dans la main. Lorsqu'ils arrivèrent à leur tour à l'arrêt de bus, Maryline demanda son sac à son copain.

    • Je dois prendre le bus de l'autre côté pour rentrer chez moi.

    • Ben non, tu viens chez moi, fit le garçon.

    • Ecoute Michaël, je peux vraiment pas ce soir, plaida-t-elle. J'ai un devoir important à rendre rapidement, la prof nous a donné ça tout à l'heure. Et chez toi je crois pas que je serai dans de bonnes conditions pour travailler.

    Le grand gaillard s'apprêtait à la contredire, mais elle ne le laissa pas l'interrompre et poursuivit en posant un doigt sur les lèvres de son copain.

    • Je voudrais pas que tout ce qu'on fait, là, ça m'empêche d'avoir mon bac cette année. C'est important pour moi. Très important. Je suis bien avec toi, même avec tous les trucs que tu me fais faire... Je prends du plaisir. Tu me fais découvrir des choses que j'imaginais même pas... Mais il faut me laisser un peu de temps pour le reste. S'il-te-plaît.

    Elle essayait de lui faire comprendre de ne pas aller trop loin et de ne pas gâcher complètement ses chances de réussir son année scolaire, mais elle craignait en même temps une réaction violente. C'est pour cette raison qu'elle enjolivait un peu les choses en faisant comme si elle aimait vraiment tout ce qu'il lui demandait de faire. Mais à quel point enjolivait-elle ? Elle n'aurait pas su le dire elle-même. Elle tenta le tout pour le tout afin de l'amadouer et se hissa sur la pointe des pieds pour déposer ses lèvres sur les siennes. Elle l'embrassa sensuellement, sa langue se glissa entre les lèvres du garçon. Lui resta sans réaction. Il se laissait faire, immobile. Lorsque la jeune fille éloigna ses lèvres, elle le regarda avec appréhension. Le regard de Michaël était impénétrable.

    • OK, dit-il finalement. Mais à deux conditions...

    • Tout ce que tu voudras, fit la petite black dont le visage s'illumina.

    • La première, c'est qu'on te raccompagne chez toi.

    • Bien sûr ! Ca me fera plaisir, au contraire.

    • La deuxième, c'est que je vais te rajouter une règle.

    Maryline sentit son cœur s'arrêter un court instant. Elle essaya de passer en revue mentalement les règles déjà existantes. Elle ne devait porter que des jupes ou des robes, pas de collants ou de leggings, pas de veste ou autre sur ce qu'elle portait en haut, une seule couche de vêtements, et bien sûr pas de soutif ou de culotte. Elle devait rester nue quand elle était chez Michaël, ne devait pas se masturber sans son autorisation, et garder les cuisses ouvertes quand elle s'asseyait. Ca faisait beaucoup. Est-ce qu'elle en oubliait encore ? Ces quelques règles avaient déjà changé sa vie du tout au tout. Elle ne pouvait décemment pas en avoir une de plus.

    • Heu... Ca sera quoi cette nouvelle règle ? Demanda-t-elle tout de même.

    • Je ne sais pas encore, mais je vais y réfléchir, fit le grand gaillard en haussant les épaules.

    • Haaaaan, t'es dur ! Soupira la petite black. Je peux pas accepter si je connais pas cette règle.

    • C'est toi qui vois, je te laisse dix secondes pour te décider.

    Maryline hésita un instant. Elle ne se voyait pas aller ce soir chez Michaël et subir les assauts de son père, sans parler de ses devoirs ni de la réaction de son cousin François si elle découchait encore. Elle se mordit les lèvres.

    • Daccord, d'accord ! T'as gagné, se résigna-t-elle. Ramenez-moi chez moi.

    Elle se retrouva donc dans un bus à moitié plein en compagnie des deux garçons qui l'emmenèrent s'asseoir dans la rangée de fauteuils qui se trouvait tout au fond du véhicule. Maryline s'assit sur le côté, là où la moitié inférieure de son corps était cachée par les fauteuils de devant. Ainsi elle pouvait écarter les cuisses comme le voulait Michaël. Avec seulement trois boutons restants, sa jupe en jean s'ouvrait largement et laissait peu de doute sur le fait qu'elle ne portait pas de culotte. Soudain son smartphone sonna. Elle le sortit de son sac.

    • Allo ? Fit-elle en acceptant la communication. Pa... Papa ? Ha, tu as bien reçu mon nouveau numéro. Heu, oui je sais, ça fait longtemps. Excuse-moi.

    Elle échangea quelques mots avec son père. Mathias fit semblant de ne pas écouter, mais Michaël qui était juste à côté d'elle, lui, ne se gênait pas.

    • Quoi ? Continuait Maryline. Ce week-end ? Heu, j'sais pas. C'est pas facile. Attend une seconde...

    Elle posa la main sur le micro du téléphone et s'adressa à Michaël en baissant le ton de sa voix.

    • C'est mon père. Il veut que j'aille chez lui ce week-end. Je peux pas lui dire non.

    Elle accompagna ses paroles d'un regard à faire fondre n'importe qui. Son copain roula des yeux et maugréa une injure.

    • Samedi il y a l'entraînement, je veux pas que tu le manques. Tu pourrais partir après, ça va, mais on a le match dimanche et j'ai invité du monde, tu sais bien.

    • Je peux me libérer pour être au match dimanche, répondit la petite black heureuse que Michaël ne rejette pas tout simplement l'idée. T'inquiète, ça ira ! Je pars juste samedi dès qu'on finit l'entraînement et on se retrouve pour le match dimanche.

    Elle ne lui laissa pas le temps de répondre et reprit sa conversation au téléphone. Elle confirma à son père qu'elle irait le voir samedi et repartirait dimanche. Elle trouva comme excuse qu'elle avait prévu une sortie avec sa copine Khedidja, ce qui n'était pas vraiment un mensonge puisque celle-ci avait décidé de s'inviter au match pour voir sa copine jouer la pom pom girl. D'ailleurs elle se demanda si elle devait en parler à Michaël. Lorsqu'elle raccrocha celui-ci la félicita en rigolant :

    • Bravo pour l'excuse ! Elle a bon dos Khedidja.

    • Ben... J'ai pas vraiment menti en fait. Je... Je lui ai parlé des pom pom girls, du match, et elle a dit qu'elle voulait venir.

    • Ha ? Fit le grand gaillard perplexe. Et tu as accepté ? Tu veux qu'elle voie ton show ?

    • Naaaan, surtout pas ! Mais c'est une tête de mule, elle viendra même si je lui dit non.

    • Khedidja... Hé Mathias, fit-il en donnant un coup de coude à son copain qui était de l'autre côté de lui. T'as jamais vu la copine de Maryline ? Je te la présenterai.

    • Hein ? Quoi ?

    Le jeune homme tournait la tête dans tous les sens en redressant ses lunettes sur son nez.

    • Ben quoi, t'avalais les mouches ou quoi ? Lui demanda Michaël.

    • Hein ? J'ai pas suivi votre conversation.

    Michaël jeta un coup d'oeil dans la direction où son copain regardait juste avant. Il y avait là une femme aux longs cheveux noirs, apparemment d'âge mûr mais très attirante. Elle était debout au milieu du bus et portait une minijupe qui dévoilait la moitié de ses cuisses.

    • Ha je vois ! S'exclama Michaël en rigolant. Monsieur voit un peu de cuisse et Maryline est éclipsée.

    • Meuuuu non, arrête ! Fit Mathias.

    • Je suis franchement déçu, Matt ! Je pensais pas que tes yeux pouvaient se balader ailleurs alors que t'as ça à côté de toi.

    D'une main le grand gaillard écarta un pan de la jupe de Maryline pour mettre complètement à jour sa chatte presque rasée. Le regard de Mathias plongea alors sur elle.

    • Tu vois ? Là ton regard vient se poser sur la beauté qu'il faut, ajouta Michaël comme une évidence. Ma chérie, tu préfères que Matt te regarde toi plutôt qu'une autre, non ?

    La petite black soupira en remuant la tête, peu intéressée par cette question.

    • Ha mais ça me donne une idée ça, enchaîna son copain. Je crois que je sais quelle règle il faut t'ajouter !

    A ces mots Maryline vit son attention s'éveiller tout à coup. Elle leva les yeux vers le grand gaillard avec un soupçon d'appréhension. Les quelques personnes assises sur des sièges devant eux ne pouvaient sans doute pas entendre leur conversation avec les bruits de la route, et elle en était soulagée. Ce dont elle avait peur, c'était l'imagination de Michaël quand il s'agissait de la mettre dans l'embarras. Mais en même temps, elle commençait à ressentir une tension dans le bas-ventre à l'idée d'entendre cette nouvelle règle. Que lui arrivait-il ?

    • C'est pas compliqué, poursuivit Michaël. Il faut toujours qu'autour de nous tu sois celle qui sois habillée le plus court. Si on voit une meuf avec un t-shirt il faut que tu portes un top sans manches. Si elle a un décolleté il faut que ton décolleté soit plus plongeant. Si on voit son ventre il faut qu'on voit ton ventre encore plus. Et si elle a une jupe courte il faut que la tienne soit plus courte. Pigé ?

    • Oui je vois, fit Maryline alors que son souffle s'accélérait. Mais je peux pas savoir comment vont être habillées les filles, ou les femmes, qu'on va rencontrer ? Comment je sais ce que je dois mettre le matin ?

    • Ca c'est à toi de voir, fit son copain avec un sourire narquois. Arrange-toi pour montrer suffisamment de peau afin d'être sûre de ne pas te faire battre.

    • D'accord, mais si je suis battue quand même, qu'est-ce qui se passe ?

    • Tu dois arranger ta tenue tout de suite pour être celle qui en montre le plus, ou sinon ce sera une punition.

    La petite black réfléchissait. Ca n'avait pas l'air trop difficile, mais elle se rendait compte que beaucoup de ses vêtements risquaient de ne pas être à la hauteur, même ceux que Michaël lui avait achetés. Au lycée il y avait pas mal de filles qui s'habillaient assez court. Est-ce qu'elle devait les battre toutes ? Et si elle ne les croisait pas ?

    • Heu, c'est juste quand je suis avec toi cette règle ? Demanda-t-elle pour être sûre. C'est seulement si toi tu vois une meuf moins habillée, c'est ça ?

    • Oui, la rassura le grand gaillard. On va faire comme ça sinon ça va être hard. Je peux pas vérifier qui est autour de toi quand je suis pas là.

    • Hé attendez ! Intervint Mathias. Et moi ? Je veux bien aussi que Mary soit la moins habillée quand elle est avec moi ?

    • Ouais t'as raison, fit Michaël. Dans ce cas, Maryline, on va dire que quand tu es avec quelqu'un qui connaît cette règle et qui te le dit, tu es obligée de la suivre. OK ?

    • Ho la vache ! S'exclama-t-elle. C'est chaud !... Bon, en même temps, il n'y a que vous deux ici. Donc normalement cette règle, elle doit pas sortir de là !

    Elle regarda tour à tour les deux garçons qui se firent un sourire entendu.

    • Bien sûr ! Assura Michaël.

    Maryline n'était pas rassurée pour autant. Trop de choses avaient fuité depuis qu'elle avait commencé son aventure avec son footballeur de copain.

    • La règle s'applique tout de suite, évidemment, dit-il en posant la main sur la cuisse de sa copine.

    • Quoi ? Fit la petite black interloquée. Ben ça va ! Je suis déjà assise avec tout le matos à l'air, tu veux quoi de plus ?

    • N'empêche que sa jupe est plus courte que la tienne, répondit Michaël en montrant d'un geste de la main la femme brune.

    • Et merde, souffla Maryline... Je fais comment ? Je peux pas raccourcir ma jupe.

    • Ca peut peut-être s'arranger, attends ! Fit Mathias. Découpe-là avec ça.

    Et il sortit de son sac un couteau dont la lame se dépliait. « Super ! », s'exclama Michaël en prenant le couteau. Puis il entreprit de couper la jupe en jean de sa copine. Il attrapa le tissu épais en haut de la cuisse et tenta de l'entailler.

    • Ne prends pas trop haut quand même ! s'inquiéta Maryline. Faut pas que je me retrouve les fesses à l'air.

    Mais le grand gaillard ne cherchait pas à mesurer la hauteur de son travail. Il s'acharnait juste à essayer d'entamer la matière avec sa lame. Ce n'était pas facile, et il tirait fort sur le tissu. Mais il parvint à faire une entaille. Après il fut plus aisé de déchirer le jean tout autour de la jupe. Il demanda à la petite black de se retourner et de se tortiller afin qu'il termine son ouvrage. Leur manège attirait quelques regards, mais cachés derrière les fauteuils de la rangée de devant il était impossible de deviner ce qu'ils faisaient. Lorsque Michaël eut déchiré toute la partie inférieure de la jupe, il tira un coup sec pour détacher définitivement le tissu en trop. Maryline laissa échapper un petit cri quand un des boutons sauta.

    • Qu'est-ce-que t'as fait ? S'écria-t-elle en évitant de parler trop fort.

    Il ne restait plus que deux boutons pour tenir la jupe fermée. Mais finalement ce n'était rien à côté du travail de destruction qu'avait fait son copain. Le bout de tissu qu'il tenait dans les mains était bien plus grand que ce qu'il avait laissé sur les hanches de la petite black. La jupe avait perdu les deux tiers de sa hauteur. Maryline sentait qu'elle était assise sur ses fesses nues. Et devant, avec un bouton en moins, même si elle serrait les jambes elle ne pourrait cacher son pubis nu. Elle regarda Michaël avec des yeux écarquillés, éberluée.

    • Je peux pas... c'est trop court... essaya-t-elle d'argumenter.

    Bien sûr il était trop tard, et elle se souvint tout à coup qu'il ne valait mieux pas aller à l'encontre des faits et gestes de son copain. Elle se tut. Mathias, lui, souriait en regardant l'entrejambe de la lycéenne.

    • Tu vois, Matt ne regarde plus la cougar, fit Michaël l'air satisfait. C'est gagné !

    Les garçons rigolèrent. La petite black ricana un peu jaune, se demandant si ce qui restait de la jupe la couvrirait assez quand elle se mettrait debout. Ce qu'elle put vérifier rapidement, puisqu'ils arrivèrent à leur arrêt. Elle se leva avec les garçons et regarda comment ce qui restait de la jupe la couvrait. Devant, malgré le bouton en moins, les pans restaient fermés et couvraient le nécessaire, tout juste. Le tissu descendait d'une poignée de centimètres sous son sexe nu. Derrière, son postérieur semblait couvert aussi. Mais elle passa la main et elle n'était pas certaine qu'on n'apercevait pas le bas de ses fesses malgré tout. Elle fit profil bas et suivit les garçons. Les trois jeunes gens descendirent du bus et rejoignirent l'immeuble où habitait la jeune fille. La porte de l'appartement n'était pas fermée à clé. Elle entra suivie des deux gaillards.

    • François ? T'es là ? Appela-t-elle.

    • Oui, dans la chambre, répondit-il. J'ai du travail.

    • Ha ok, moi aussi ! J'ai du boulot pour la soirée.

    Elle fit faire un tour rapide de l'appartement à Matthias qui n'était jamais venu. Michaël, coquin comme à son habitude, passait la main sous la jupe par derrière pour lui caresser les fesses. Il n'avait pas un grand effort à fournir, l'obstacle était quasi-inexistant. Il retira soudainement sa main quand il entendit quelqu'un derrière lui. C'était François, l'air sérieux avec ses lunettes sur le nez.

    • Je pensais bien avoir entendu que tu n'étais pas seule, dit-il. Bonsoir !

    Il serra la main aux deux garçons qui le saluèrent poliment, Michaël présentant Mathias comme un camarade de foot. Maryline se demanda si François avait vu le geste de son copain. En tout cas il ne fit aucune remarque et jeta un regard aux cuisses de sa cousine, découvertes à la limite de l'indécence. La jupe ne couvrait vraiment que le nécessaire. Maryline croisa son regard désapprobateur, mais son cousin ne dit rien et retourna à son travail. La jeune fille souffla de soulagement. Elle demanda aux garçons de ne pas rester là. Elle avait vraiment besoin d'un peu de temps à elle ce soir. Elle les raccompagna à la porte et ils ne firent pas d'histoire, même Michaël. Il embrassa simplement la petite black d'un baiser langoureux, tout en posant la main sous la jupe sur ses fesses nues, glissant un doigt entre les globes charnus. Puis il lui souhaita une bonne soirée. Matthias l'embrassa aussi à son tour sur les lèvres, plus simplement, et Maryline sursauta légèrement en sentant des doigts se poser sur sa chatte, s'insinuant entre le sillon des lèvres. Avec un bouton en moins, le grand gaillard à lunettes avait pu constater que les pans de la jupe s'écartaient très facilement pour donner une accessibilité immédiate.

    • J'adore cette jupe ! Fit-il en rigolant.

    Les deux footballeurs s'éclipsèrent et Maryline referma la porte derrière eux. Elle y appuya le front un instant. Elle avait la soirée pour elle toute seule. Depuis combien de temps ça n'était pas arrivé ? Elle ressentait à la fois un sentiment de liberté, mais en même temps ça faisait comme un vide étrange. Elle mit un certain temps à rester l'esprit dans le vague, se demandant ce qu'elle allait faire. La première chose, ce fut une douche. L'eau la rasséréna. Elle enfila ensuite un simple débardeur et un short, et appela sa copine Carine en s'occupant de choses et d'autres: faire une lessive, un peu de ménage, et prendre un maigre repas. Enfin elle put s'installer à la table du salon, allumer la télé sur une chaîne musicale et se concentrer sur ses devoirs. Elle ne vit quasiment pas son cousin de la soirée.

     

    A suivre...


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  • L'appartement sembla bien vide après leur départ. François ne dit pas un mot et vaqua à ses occupations. Maryline était heureuse qu'il n'évoque pas la soirée de la veille où elle avait découché, et elle préférait ne pas le lancer sur le sujet. Alors elle s'occupa aussi de ses petites affaires avant d'aller au lit, notamment prendre sa pilule journalière. Elle fut prise d'une grosse fatigue, la nuit précédente avait été si courte et la journée si éreintante. Elle prit tout de même encore le temps de chercher les vêtements qu'elle pourrait mettre le lendemain. Ca lui éviterait de se presser pour ça au petit matin. Elle avait peu de choix, il ne lui restait plus grand chose. Elle trouva la minijupe plissée rose et grise mais la rangea immédiatement. Sans culotte elle ne s'imaginait pas aller au lycée avec ça. Parmi ses jupes il ne restait que la jupe beige en tissu stretch et la jupe en jean boutonnée mais sur laquelle il ne restait que trois boutons. Elle opta pour cette dernière. En haut le choix était tout aussi réduit. Elle se décida pour le débardeur ample à motifs que Michaël lui avait acheté lors de leurs derniers achats. Elle se dit que sous un vêtement ample ses seins libres seraient moins mis en évidence. Elle fit la moue, peu convaincue par cette réflexion, mais resta tout de même sur ce choix. Puis elle alla se coucher dans le canapé, toujours vêtue de son maillot de foot.

     

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    Le lendemain matin le temps était au beau fixe, on se serait cru encore en été malgré une petite brise. C'est pourquoi Maryline ne portait rien de plus que les vêtements qu'elle avait préparés la veille : le débardeur ample et la jupe en jean à peine boutonnée. Elle avait hésité à enfiler sa petite veste fashion. Elle aurait un peu couvert sa poitrine bringuebalante. Mais elle se souvenait que Michaël lui avait interdit de porter plus d'une couche de vêtements, et que les vestes et manteaux n'étaient autorisés que si le temps le nécessitait. Manifestement ce n'était pas le cas aujourd'hui, et la jeune fille dut se résigner à ne rester couverte que d'un simple morceau de tissu. Elle regrettait de ne plus avoir ses petits escarpins que Daniel avait gagné aux enchères au foot. Même pour se chausser le choix se resserrait. Il ne lui restait que ses bottes noires et ses escarpins roses à hauts talons, ainsi que des chaussures de ville fermées. Elle opta pour ces dernières, plus pratiques et plus discrètes. Elle n'avait pas oublié de se raser le pubis, ni d'emporter sa tenue de pom pom girl pour l'entraînement du soir, celle avec la jupe droite. L'autre n'était pas encore sèche après avoir été lavée. Tout était parfait, et il n'y avait aucune raison que Michaël la punisse cette fois. Elle eut une moue de douleur en repensant à ce qu'elle avait subi la veille.

    Elle supporta les regards des hommes qu'elle sentait clairement sur elle dans le bus, puis arriva au lycée. De loin elle aperçut la silhouette de Michaël qui l'attendait. Son coeur se mit à battre plus fort. Elle était heureuse de le voir. Elle n'aurait pas à se frayer un chemin parmi les élèves pour le trouver. Ils s'embrassèrent puis entrèrent ensemble dans l'enceinte de l'établissement. Michaël emmena sa copine un peu à l'écart.

    • Inspection ! Lui dit-il.

    • De quoi ? Demanda Maryline.

    • Je veux voir si tu as respecté toutes les règles.

    • Je crois que c'est assez clair, non ? Fit-elle en montrant sa tenue.

    • Pas de soutif ?

    • Ha ! Comme si tu ne le voyais pas ?

    Avec un sourire entendu, elle tira sur le décolleté de son débardeur pour lui montrer ses seins nus. Elle savait que c'était ce qu'il voulait voir.

    • OK. Et le bas ? Demanda le grand gaillard.

    Maryline jeta un coup d'oeil à gauche et à droite. Les élèves emplissaient la cour mais aucun n'était près d'eux. Quand elle fut assurée que le champ était libre, la lycéenne écarta les pans de sa jupe et la souleva pour dévoiler son pubis nu et fraîchement rasé sauf une fine bande de poils.

    • C'est bien, fit Michaël. Tu sais que t'es bandante, ma belle ?

    Maryline rougit si elle avait pu, puis laissa subitement retomber sa jupe. Ses camarades de classe Jérémy et Max approchaient.

    • Salut !

    Les deux garçons saluèrent Michaël, puis sans complexe Jérémy embrassa Maryline sur la bouche, un baiser rapide mais profond. Max sembla hésiter un court instant, puis voyant que Michaël le laissait faire, il prit son élan et en fit autant.

    • T'es super sexy aujourd'hui ! Dit Jérémy. Enfin, les autres jours aussi d'ailleurs, c'est pas ce que je veux dire hein !...

    Tout le monde ricana, même Maryline qui était plutôt détendue. Les garçons échangèrent quelques mots, Michaël faisant connaissance avec Max qu'il ne connaissait pas encore. Puis la sonnerie indiquant le début des cours retentit.

    • Bon les gars, je vous la confie, dit Michaël en poussant sa copine par les fesses entre les deux garçons. Faites bien attention à elle hein ! C'est un trésor !

    Les deux opinèrent du chef comme s'ils acceptaient une mission capitale. Maryline embrassa son copain et partit en cours avec ses deux gardes du corps. Bien entendu, ayant pour excuse les paroles de Michaël, ils ne la lâchèrent pas d'une semelle et elle se retrouva assise entre les deux dans la salle de classe. Par chance il n'y a qu'au premier rang qu'ils trouvèrent trois places libres côte à côte. Maryline se dit qu'elle serait sûrement tranquille. Les garçons ne tenteraient rien sous les yeux de la prof. Effectivement, le cours se passa plutôt calmement. Seul Max osa, de temps en temps, pelotter discrètement les seins de sa voisine. Maryline résista un peu par principe, puis le laissa faire tant que cela n'alla pas plus loin.

    Le cours avait duré deux heures et après c'était l'heure de la pause matinale. La petite black se dépêcha de quitter la salle afin d'essayer de semer tous les garçons qui ne manquaient pas de chercher à la voir. Elle se faufila et se retrouva seule dans un couloir, du moins le croyait-elle. L'un de ses « gardes du corps », Jérémy était parvenu à la suivre et était à quelques pas derrière elle.

    • Attends Mary ! Qu'est-ce que tu fais ?

    • Je veux être un peu tranquille ! Dit-elle en s'arrêtant pour s'expliquer avec lui.

    • Mais quoi ? Fit le garçon à lunettes. On a un peu de temps, on pourrait... faire des choses quoi !

    Il mima un coït en remuant le bassin afin d'illustrer son propos.

    • Ca va pas ? Pas maintenant s'te-plaît ! Supplia la jeune fille.

    Elle savait que s'il insistait elle ne pourrait pas lui dire non. Elle était allée trop loin avec certains de ses camarades de classe comme Jérémy et elle était prise dans un cercle vicieux. Elle espérait juste qu'il comprenne qu'elle voulait souffler un peu.

    • Ho allez quoi ! Insista-t-il en se tenant l'entrejambe. Comme je t'ai prise hier soir, t'étais trop bonne ! Tu m'fais encore bander dur là.

    Maryline soupira en roulant des yeux.

    • Bon écoute, c'est pas l'endroit et j'ai vraiment pas envie de baiser là, tu vois ? Mais je peux faire quelque chose pour te soulager. Et après tu me laisseras tranquille, OK ?

    • Heu, j'sais pas, tu veux faire quoi ?

    • Tu promets ? Après tu me lâches ?

    • Bon d'accord je te promets. Tu vas faire quoi ?

    Elle le prit par la main et l'emmena dans un recoin où ils pourraient entendre de loin si quelqu'un arrivait. Puis la petite black posa son sac et s'agenouilla devant le garçon. Elle lui dégrafa le pantalon et sortit son sexe tendu, puis l'engouffra sans broncher dans la bouche.

    • Wouah ! lâcha le jeune homme aux anges.

    La jeune fille commença de suite à le pomper par des va-et-vient énergiques. Elle savait que le temps leur était compté, et elle essayait d'en finir au plus vite. Le garçon s'appuya au mur derrière lui, les yeux écarquillés. C'était la première fois qu'on lui faisait une fellation. A chaque aller-retour Maryline prenait presque toute la longueur de sa verge dans sa bouche, puis la retirait en la serrant des lèvres et de la langue. Elle la tenait de trois doigts à la base, et la suça à un rythme qui s'accélérait progressivement. Jérémy émettait de petits gémissements en commentant ce qui se passait.

    • Ho putain, c'est trop bon ! Vas-y oui ! Pompe-moi fort ! Ho t'as l'air d'aimer ça !

    Soudain il eut une idée et sortit son smartphone de la poche de sa veste. Il le tint au niveau de sa poitrine et se mit à filmer la scène. Maryline leva les yeux et gémit une protestation, mais continua de le suçer rapidement. Elle sentait que le garçon ne tiendrait plus longtemps. Il se contractait. Afin d'accélérer l'issue de cette rapide fellation, elle lui attrapa les testicules de la main gauche. Elle les malaxa en un mélange de délicatesse et de fermeté, et son camarade de classe gémit de manière différente, en un mélange de plaisir et de légère douleur.

    • Doucement ! Ho oui vas-y ! Caresse-moi les couilles !

    La petite black accéléra encore la cadence afin d'arriver au point final. Jérémy était au bord de la rupture, et elle voulait le faire jouir une bonne fois pour toute. Elle voulait le vider de son jus, l'essorer complètement et le laisser pantelant comme une serpillère. Comme ça il la laisserait tranquille pour le reste de la journée.

    • Continue ! Putain je vais jouir !

    Il continuait de filmer toute la scène. Et soudain il repoussa violemment de la main la tête de la lycéenne. Elle laissa échapper la bite turgescente, et Jérémy l'attrapa dans la main pour se la branler rapidement.

    • Bouge pas ! Ordonna-t-il.

    Maryline resta agenouillée à le regarder, essoufflée et fascinée par le gland gonflé à quelques centimètre de son visage. Puis tout à coup un jet de sperme l'atteignit sur la joue. D'autres suivirent, atterrissant sur ses lèvres et son nez. Le garçon pressa sa bite pour sortir une dernière goutte qu'il déposa sur son autre joue.

    • Ca c'est un beau maquillage ! Fit-il en rigolant et en captant tout avec son smartphone.

    La jeune fille sortit la langue pour se lécher les lèvres.

    • Ouais c'est bien ! Approuva le jeune homme. Vas-y lèche tout. Tu aimes mon sperme hein ?

    La petite black récolta ce qu'elle put avec ses doigts puis les lécha. Elle n'avait même pas un mouchoir pour s'essuyer et essaya de faire au mieux. Mais elle sentait que sa peau resterait collante.

    • Voilà c'est tout ! Dit-elle en se relevant. J'espère que tu te sens plus léger maintenant.

    • Ho ouais ! Fit le garçon avec un sourire béat. Mais crois-moi je te baiserai quand même plus tard. Tu perds rien pour attendre !

    • C'est ça ! Tu peux toujours te branler ! Répondit la lycéenne en ramassant son sac.

    • Arrête ! Tu peux rien me refuser, tu le sais, ajouta Jérémy en la suivant dans le couloir. En plus maintenant j'ai une super vidéo ! Tous les gars vont en baver d'envie !

    • T'es pas sérieux ? Déjà y a des photos qui circulent, tu vas pas en rajouter avec cette vidéo hein ?

    • J'sais pas, réfléchit le garçon. Tu peux me dire pourquoi je la garderais pour moi ?

    Maryline était sérieusement angoissée à l'idée que ces images soient vues par d'autres garçons du lycée. Les photos qu'Omar avait prises et déjà montrées à d'autres mecs étaient soft par rapport à cette vidéo. Si elle était partagée on franchirait un cap dans l'humiliation. La jeune fille ne voulait pas en arriver là. Elle soupira.

    • OK, dit-elle. On baisera quand tu veux, mais s'il-te-plaît ne montre ça à personne. Si j'apprends que tu l'as montrée à quelqu'un tu me toucheras plus. C'est clair ?

    • Chouette ! T'es ma meuf alors ?

    • Mais nan j'suis pas ta meuf ! Je suis avec Michaël, tu le sais bien. C'est juste qu'on sera... heu... copains de sexe quoi !

    • Moi j'aimerais bien sortir avec toi quand même, fit le garçon. Qu'on se tienne par la main quoi ! J'veux que tu sois avec moi quand je te le demande.

    La sonnerie de reprise des cours retentit et ils arrivaient dans le hall principal. Maryline capitula.

    • D'accord, je serai comme ta copine chaque fois que tu me le demanderas. C'est OK ?

    • C'est OK, répondit Jérémy avec un grand sourire.

    Il lui prit la main pour l'emmener en cours et elle le laissa faire. En classe, la lycéenne alla s'asseoir à côté de sa copine Khedidja, délicatement à cause de ses fesses encore douloureuses. Et bien entendu Jérémy ne la quitta pas et s'assit de l'autre côté. Max, qui tenait son rôle de « garde du corps » à coeur fut content de retrouver Maryline. Mais n'ayant plus de place à ses côtés, il dut se résoudre à s'installer dans le rang derrière elle. La jeune fille put suivre le cours tranquillement, ce qui n'était pas arrivé depuis longtemps. Etait-ce la présence de Khedidja ? La pipe qu'elle avait administré à Jérémy ? En tout cas les garçons ne cherchèrent même pas à l'importuner. C'était agréable. En même temps, Maryline ressentit un peu d'ennui. Comme si tout à coup quelque chose lui manquait.

    A midi, juste à sa sortie de classe, elle reçut un appel téléphonique de Michaël.

    • On se retrouve pour manger, dit-il.

    • Heu attend, fit la jeune fille. Je viens de me souvenir que je dois aller voir Mr Philémon. Je t'en ai parlé hier.

    • Ha oui c'est vrai, fit le garçon avec un brin d'agacement dans la voix. Bon OK, vas-y. Et n'oublie pas ce que je t'ai dit. Comporte-toi avec lui comme avec les autres mecs, et tu verras que tout se passera bien. Et tu me rejoins dès que t'as fini. Je t'attendrai.

    La lycéenne se dépêcha de se rendre à la salle de classe de Mr Philémon. Cette fois il était seul. Il l'attendait et lui sourit quand il aperçut Maryline. Elle entra et referma la porte derrière elle. Puis elle s'assit en face du professeur qui était derrière son bureau, ne pouvant réprimer une imperceptible grimace de douleur quand elle posa ses fesses sur la chaise.

    • Bonjour Maryline, dit-il. Je suis content que tu n'aies pas oublié notre rendez-vous.

    • Bonjour monsieur, répondit-elle simplement.

    • Je vois que tu es aussi peu habillée qu'hier. C'est ton copain qui t'y a obligée ?

    • Non... C'est moi qui ai choisi mes vêtements.

    • Tu aurais pu au moins mettre un soutien-gorge.

    • Pourquoi ? On voit mes seins ?

    • Non, ils sont couverts si c'est ce que tu veux dire, fit le prof en souriant. Mais on devine leur forme et on les voit bouger comme s'ils étaient nus. Cela dit, j'ai consulté le règlement intérieur, et je ne suis pas sûr que tu soies tout à fait dans le cadre. Enfin c'est discutable. On parle de « tenue correcte » sans plus de précision. Ca prête à débat. Il faudra peut-être que j'en parle au proviseur.

    • Ho non s'il-vous-plaît, vous ne feriez pas ça ? Supplia la petite black. J'veux pas avoir d'ennuis, et puis ça gêne personne si je m'habille comme ça. Au contraire les garçons ont plutôt l'air de kiffer...

    • Tu m'étonnes, marmonna le jeune professeur dans sa barbe.

    Il resta silencieux l'air pensif. Elle constata que le regard du prof restait souvent fixé sur sa poitrine. Michaël avait-il raison ? Devait-elle utiliser ses charmes pour mettre Mr Philémon de son côté ? Mais comment faire ? Elle ne s'imaginait pas écarter d'un coup son décolleté pour lui montrer ses seins. Il fallait qu'elle l'amène en douceur là où elle le voulait. Elle n'était pas certaine d'être capable de le faire. C'était Michaël le manipulateur, pas elle.

    • Vous kiffez pas, vous ? Lui demanda-t-elle.

    • Heu, ce n'est pas la question... répondit-il visiblement surpris et gêné de l'audace de la jeune fille.

    • Ils vous plaisent pas mes seins ? Ils sont pas beaux c'est ça ?

    Maryline s'étonna elle-même d'oser prononcer ces paroles. C'était son prof, tout de même ! Elle sentit qu'elle avait franchi un cap et qu'elle risquait gros. Et s'il décidait qu'elle était allée trop loin et qu'il l'envoyait chez le proviseur ?

    • Hum, non c'est pas ça, se reprit le professeur. Tu es une fille très belle, ça tu ne dois pas en douter. Et tes seins sont parfaits tels qu'ils sont.

    • Vous êtes sûr ? Monsieur Philémon j'ai confiance en vous et je voudrais que vous me disiez franchement ce que vous en pensez.

    Sur un coup de tête et sans demander son avis au prof, elle élargit soudain son décolleté pour laisser surgir ses seins nus. Les deux poires pointaient fièrement vers Mr Philémon qui redressa les lunettes sur son nez, tentant de contenir sa surprise.

    • Non Maryline, balbutia-t-il, ne fais pas ça !

    • S'il-vous-plaît, dites-moi juste comment vous les trouvez. Je peux pas demander aux garçons de la classe, ils ne pensent qu'à me tripoter et à se servir de moi.

    Le professeur posa le regard sur la poitrine de son élève, essayant visiblement de faire comme si tout était normal afin de ne pas envenimer la situation.

    • Ecoute, dit-il. Tu as vraiment de jolis seins, je te l'assure. Mais tu ne devrais pas les sortir comme ça devant moi. Je suis ton professeur quand même !

    • Ben justement, j'ai confiance en vous. Vous êtes quelqu'un de sérieux, de responsable. A vous au moins, je peux demander ce genre de choses.

    Mr Philémon soupira et réfléchit un instant.

    • OK, fit-il comme s'il avait pris une décision importante. J'accepte que tu me les montres. Et je te dis encore une fois que je les trouve très beaux. C'est vrai, tu peux être rassurée si tu en doutais. Ca va ?

    • Oui ça va ! Oh merci Mr Philémon ! Exulta Maryline.

    Elle se leva de sa chaise et se pencha sur le bureau pour embrasser le professeur sur la joue. Ses seins nus se posèrent sur la table, et le jeune prof sursauta en rougissant malgré la contenance qu'il tentait de conserver.

    • Hum, heu... oui bon, dit-il en se reprenant. Couvre-toi maintenant, et heu... tu reviendras me voir demain, d'accord ?

    • Oui d'accord !

    Avec un grand sourire, elle remit le débardeur en place pour couvrir sa poitrine puis s'éclipsa sans demander son reste. Mr Philémon souffla et resta longuement seul à son bureau, pensif. La jeune fille rejoignit Michaël pour déjeuner au réfectoire. Il l'attendait et ils se retrouvèrent en s'embrassant avec passion. Evidemment le jeune homme voulut savoir comment s'était passé l'entretien avec Mr Philémon. Maryline le lui raconta en détail, et le grand gaillard parut satisfait.

    • Tu vois, je t'avais dit que ça se passerait bien si tu lui faisais un peu de charme.

    Il tirait de temps en temps sur le décolleté de la petite black pour profiter lui aussi de ce qu'avait vu le prof. La lycéenne, elle, lorgnait sur ce qui se passait autour d'elle, espérant sans trop y croire que les gestes de Michaël ne la dévoilaient pas trop aux autres élèves qui prenaient leur repas autour d'eux.

    Après le repas ils essayèrent de trouver un coin tranquille pour avoir un peu d'intimité. Maryline avoua à son copain que ce qui lui était arrivé ce matin l'avait encore excitée et qu'elle voulait qu'il la baise là, quelque part en secret. Michaël était d'accord, mais il avait autre chose en tête. Lui voulait habituer sa copine à la sodomie, et il trouvait un plaisir particulier à essayer de le faire quelque part ici, au lycée. Hélas ils trouvèrent sur leur chemin Omar, qu'ils croisèrent dans le hall de l'établissement. Bien entendu il sauta sur l'occasion pour s'accrocher aux basques du couple.

    • Salut Mika ! Salut Mary !

    Il embrassa la petite black sur la bouche, puis écarta le pan de sa jupe afin d'apercevoir sa chatte nue.

    • J'ai bien envie de prendre la température de ce petit minou là tout de suite, fit-il sans perdre de temps. Hein Mika ?

    Il demandait tout de même l'assentiment de Michaël avant de prendre plus de libertés avec sa camarade de classe.

    • Bah écoute, j'allais justement lui faire une petite visite. On n'a qu'à trouver un coin tranquille, tu viens ?

    • Ouaich, sûr ! Venez du côté du gymnase, y a personne ce midi.

    Emmener Omar n'enchantait guère Maryline, mais au moins il était seul, c'était déjà ça. Le jeune beur les mena jusqu'aux abords du gymnase, dans un recoin partiellement caché des regards par une haie de buissons. Michaël ne perdit pas de temps et déshabilla sa copine en deux secondes. Il ne prit pas la peine de lui ôter ses chaussures. Puis il la coucha brutalement ventre sur le gazon et lui releva le derrière, offrant son cul à leurs regards. Une main lui écarta les fesses, et l'autre lui malaxa la chatte. Omar se lécha les babines.

    • Matte ça ! Dit-il. Elle est mouillée ; mais elle aime ça dis donc ! Hé mais, elle a encore le cul un peu rouge, non ?

    Maryline enfonça son visage dans l'herbe, morte de honte. Son corps la trahissait encore une fois. Michaël ne s'attarda pas en préliminaires, il enfonça deux doigts dans le vagin humide et les agita furieusement quelques instants, arrachant des gémissements étouffés à la petite black. Cela ne fit qu'augmenter l'excitation de la jeune fille, et le grand gaillard ressortit ses deux doigts gluants. Il les appliqua plus haut, sur l'anus serré qu'il badigeonna. Le bout de son majeur força l'entrée du petit trou et s'y introduisit d'une phalange.

    • Non Michaël ! S'il-te-plaît ! Supplia Maryline. Pas ici !

    Mais son copain n'en eut que faire. Il replongea les doigts dans la chatte gluante et les ressortit pour lubrifier davantage l'anus de la petite black. Il l'écarta de ses deux pouces afin de bien l'offrir à la vue d'Omar, qui n'en ratait pas une miette. L'un des pouces s'enfonça dans l'orifice, et il le tourna dans tous les sens afin d'assouplir l'entrée délicate. Puis Maryline entendit son copain défaire sa ceinture. Un instant plus tard ce n'était plus un pouce ni un doigt qui forçait l'entrée de son cul. Le sexe de Michaël était en pleine érection, et le membre s'introduisit lentement dans l'anus de la petite black. Comme la veille, il y alla par étape, centimètre par centimètre, se retirant puis s'introduisant de nouveau un peu plus loin. Maryline se mordait les lèvres et essayait de se détendre afin de rendre l'étreinte moins douloureuse. Au bout de quelques poussées le grand gaillard parvint à enfoncer presque toute la longueur de sa bite dans le fondement de la lycéenne. A côté, Omar était subjugué. C'était la première fois qu'il voyait une sodomie en vrai.

    • Ouah ! Fit-il. Faudra que j'essaie ça un jour.

    Maryline espérait que ce ne serait pas pour aujourd'hui. Elle ne se sentait pas capable de se laisser posséder ainsi par quelqu'un d'autre que Michaël. Celui-ci accélérait le rythme, s'enfonçant avec effort dans le cul de sa copine. Il la pistonnait violemment, lui enfonçant le visage dans le gazon à chaque coup de boutoir. La douleur était lancinante pour la jeune fille, irradiant depuis son bassin dans tout son abdomen. Mais comme la veille, elle sentait son sexe réagir et ruisseler davantage. Le plaisir se mêla à la douleur. Michaël continua de la baiser de longues minutes, puis il s'arrêta le sexe fiché en elle. Il attrapa la jeune fille entre ses bras et ils roulèrent tous deux. Elle lâcha un petit cri de douleur, autant par le mouvement de sa bite en elle que par les frottements contre la peau sensible de ses fesses. Lui s'allongea sur le dos, maintenant la petite black dos sur lui comme une poupée. Elle dût écarter les cuisses et lever les genoux afin d'être dans une position plus confortable. Elle savait qu'ainsi elle offrait une vue imprenable sur son entrejambe à Omar. Le jeune beur admirait la chatte ouverte et dégoulinante, et la bite de Michaël fichée aux trois-quarts dans le cul de sa camarade de classe.

    • Viens, prends-là ! Lui dit Michaël.

    Omar et Maryline furent aussi surpris l'un que l'autre. Et le jeune beur resta immobile, incrédule.

    • Viens, je te dis, tu veux la baiser ou pas ? Insista Michaël.

    Omar se ressaisit alors, ne voulant pas laisser passer cette chance. Il dégrafa son pantalon.

    • Non ! Pas ça ! S'exclama Maryline qui comprit ce que voulait son copain.

    Le jeune beur s'approcha d'elle le sexe tendu en avant comme une baïonnette. Il s'allongea au-dessus de la jeune fille les mains posées sur le gazon des deux côtés de son visage, un sourire indéchiffrable sur les lèvres. Puis sa queue se posta à l'entrée de la chatte de la petite black, et il força pour s'y introduire lentement.

    • Hoooooo ! Noooon c'est troooooop ! Gémit Maryline alors que son deuxième orifice se remplissait.

    Alors qu'elle était déjà envahie par Michaël dans son anus, elle se sentit écartelée au-delà de ce qu'elle croyait pouvoir supporter lorsque la bite d'Omar s'enfonça dans son vagin. Elle ferma les yeux, et des larmes coulèrent le long de ses joues. Les garçons prenaient visiblement leur pied avec cette double pénétration, murmurant des mots crus, se répondant l'un l'autre. Ils bougeaient d'avant en arrière, un peu, mais leurs mouvements restaient limités par manque de place dans le ventre de Maryline et par crainte de se retirer subrepticement.

    • Putain qu'c'est serré ! Fit Omar.

    • Et de mon côté alors ! Renchérit Michaël.

    A chaque mouvement des garçons, à chaque frottement de leurs sexes en elle, Maryline sentait la vague de plaisir se mêler à la douleur. Elle gardait les yeux fermés, les bras ballants, elle ne pouvait plus bouger et il ne restait plus que la sensation de ces deux pieux virils qui la possédaient. L'onde extatique finit par prendre le dessus, la douleur s'était fondue dans l'orgasme qui montait comme un raz de marée. Il explosa et se répandit soudain dans tout le corps de la jeune fille. Elle ouvrit la bouche comme pour crier, mais rien ne sortit d'autre qu'un souffle libérateur.

    Omar gémit à sa place lorsqu'il sentit les parois du vagin se serrer et onduler contre son membre. Il jouit à son tour un instant plus tard, et se retira presque aussitôt pour s'allonger dans l'herbe et reprendre son souffle. Michaël ressentit aussi les soubresauts de sa copine, et continua alors de la pilonner plus rapidement lorsque le jeune beur se fut retiré. Un peu plus tard il se retira lui aussi, la bite dressée le long de la vulve béante et dégoulinante de la petite black, et il éjacula. Un long jet de sperme décrivit une courbe en l'air et retomba sur le ventre de Maryline. Puis deux autres suivirent, maculant son bas-ventre et son pubis. Omar était subjugué par ce qu'il voyait. Il eut la présence d'esprit d'immortaliser cette image en prenant une photo sur son smartphone, à l'insu de Maryline et de son copain qui reprenaient leurs esprits. La jeune fille se retourna pour faire face à Michaël, et celui-ci l'embrassa d'un baiser qui la fit fondre. Puis il la repoussa par les épaules vers son bassin, et lui fit comprendre par gestes ce qu'il voulait. Maryline hésita un instant, puis elle obéit et prit le sexe encore à moitié tendu dans sa bouche. Elle le suça et le lécha abondamment, prenant soin de chaque centimètre carré de la bite au goût amer. Michaël la laissa faire un moment puis lui caressa les cheveux.

    • C'est bien ma belle, tu peux te rhabiller, dit-il avec un sourire.

    La petite black ne se fit pas prier. Se remettre debout fut une épreuve, elle était endolorie, et elle remit ses deux vêtements. Les trois lycéens repartirent vers la cour bondée. Maryline s'excusa pour aller aux toilettes. Elle avait besoin de se nettoyer un peu et de reprendre ses esprits. Elle avait un peu mal dans le bassin, à son vagin, à son anus, et encore à toute la peau de ses fesses. Il y avait beaucoup de premières fois ces derniers temps, et il fallait qu'elle digère tout ça. Lorsqu'elle eut terminé de se refaire une beauté, elle retrouva les deux garçons qui étaient restés à discuter. Est-ce qu'ils étaient en train de devenir copains ? Avoir des relations sexuelles avec la même fille devait les rapprocher, mais elle se demanda s'il y avait plus d'affinités que ça entre eux.

    Lorsque la sonnerie retentit, Michaël confia sa copine à Omar qui l'accompagna en cours. Malheureusement pour lui, dans la cohue du début de cours, il ne parvint pas à s'accaparer une place à côté d'elle. C'est Max, qui prenait encore son rôle de « garde du corps » à cœur, qui obtint ce privilège. Et de l'autre côté Maryline fut toute ravie d'avoir Samira, sa copine lesbienne. Les deux filles discutèrent abondamment pendant le cours, s'attirant parfois les remontrances de la prof. Elles étaient aussi très tactiles entre elles, se caressant autant que possible. La petite black se sentait très à l'aise avec la beurette. Il n'y avait pas cette sensation de danger qu'elle pouvait ressentir avec nombre des garçons. Elle ne ressentait que de la bienveillance. Max, de l'autre côté, ne tenta rien physiquement, mais essaya de persuader sa voisine de faire une virée à deux seul à seul à l'intercours. Mais cela ne se passa pas comme ça. Un échange rapide de sms permit à Michaël et elle de se donner rendez-vous en évitant les importuns. Ils purent se retrouver à la pause ensemble dans un coin tranquille du lycée. Pour la première fois depuis longtemps, le jeune homme n'imposa aucun acte sexuel à sa copine, et ils passèrent un moment en amoureux, se donnant la main et discutant de choses et d'autres. Bien sûr Maryline ne faisait aucun effort pour se dissimuler quand ses vêtements dévoilaient plus qu'ils ne devaient, mais c'était à présent la routine pour elle. Elle apprécia ce moment à part. A la fin de la pause, Michaël la raccompagna jusqu'à la salle de son prochain cours. Cette fois ceux qui purent obtenir une place à ses côtés furent Jérémy et Karim, le grand noir. Celui-ci prit rapidement l'initiative, ravi d'avoir la petite black à sa disposition.

    • Content de t'avoir là, toi ! Fit-il.

    Discrètement sa main se glissa sous le débardeur pour peloter les seins de la jeune fille, puis ensuite elle se logea entre les cuisses pour lui caresser la chatte. Ses mains alternaient, parcourant tout le corps alléchant, ne sachant où s'attarder. Jérémy regardait, excité, se massant le pantalon. Maryline, elle, ne se défendait même pas, cherchant plutôt à discuter tant qu'elle le pouvait avec Khedidja qui se trouvait derrière elle.

    • Karim ! Maryline !

    C'était la prof qui les rappelait à l'ordre. Elle avait remarqué une agitation inhabituelle sans pouvoir dire de quoi il s'agissait. Elle envoya le grand noir faire le corrigé d'un exercice au tableau, ce qui provoqua une vague de rires dans la classe. Puis en fin de cours, elle garda deux minutes les deux élèves pour leur faire la morale.

    • Vous deux, je ne sais pas ce qui se passe entre vous, dit-elle. Mais vos petites amourettes, je ne veux pas de ça en classe. Gardez vos câlins pour la pause, c'est d'accord ?

    • Heu mais non !... C'est pas ce que vous croyez ! Se défendit Maryline.

    • Je ne veux rien savoir, continua la prof. Vous êtes des grandes personnes, vous faites ce que vous voulez de votre vie sentimentale, tant que ça ne perturbe pas les cours.

    Les deux lycéens protestèrent, ni l'un ni l'autre ne voulant laisser leur prof insinuer qu'ils étaient amoureux. Mais rien n'y fit, et ils durent quitter la salle de classe, ce qu'ils firent en s'invectivant mutuellement, chacun rejetant la faute sur l'autre. Dans le couloir deux garçons attendaient visiblement la sortie de Maryline. Il s'agissait de Max et d'Omar. Les deux discutaient déjà pour essayer de se débarrasser de l'autre et rester seul à seul avec la petite black. Ils se jetèrent sur elle et Karim, et les trois garçons commencèrent à s'embrouiller pour savoir qui allait s'accaparer la fille. Elle en profita pour tracer la route jusqu'au prochain cours, les garçons la suivant en s'insultant sans qu'aucun ne puisse obtenir ce qu'il voulait. Karim parvint malgré tout à s'asseoir de nouveau à côté de Maryline au dernier cours. Les autres garçons furent frustrés car de l'autre côté la place était prise par Khedidja. Karim n'osa pas attirer l'attention d'un autre prof et ne fit que caresser la cuisse de sa voisine, ce qui permit à la lycéenne de passer une heure relativement tranquille. Khedidja avait le regard davantage tournée de l'autre côté vers Fred à qui elle essayait visiblement de plaire. D'ailleurs Maryline remarqua que sa copine avait défait un bouton de sa chemise pour ouvrir un peu son décolleté. La petite black en rit en son for intérieur. Khedidja n'avait pas beaucoup de poitrine mais elle essayait peut-être de reprendre du terrain sur elle. Elle espérait sincèrement que ça pourrait coller avec Fred. Sa copine méritait bien ça. Il faudrait peut-être qu'elle en parle sérieusement au garçon pour lui donner un coup de pouce.

    Après ce cours leur journée au lycée était terminée, et Maryline resta avec Khedidja jusqu'à la sortie de l'établissement. La beurette lançait des regards noirs aux garçons qui essayaient de les approcher et qui préférèrent rester en retrait en attendant que les copines se séparent. Ce qui n'arriva pas. Dans la rue devant le lycée il n'y eut que Michaël qui les approcha. Khedidja l'accueillit froidement, ne lui adressant pas la parole, mais cela ne freina pas le jeune homme. Il prit la petite black par les épaules puis descendit la main sur ses fesses.

    • Devine qui m'a appelé tout à l'heure ? Lui demanda-t-il.

    • J'en sais rien. Un de tes potes de foot ? Mathias ?

    • Pas loin ! Figure-toi qu'il a filé mon numéro à des gars que tu connais. Des rappeurs...

    Maryline ouvrit de grands yeux alors que la soirée avec Mathias, son cousin et le groupe de rap lui revenait à l'esprit.

    • … Ils voulaient avoir des nouvelles de toi. Savoir s'ils pouvaient te revoir...

    • Et tu leur as dit quoi ? Demanda-t-elle la gorge sèche.

    • Je leur ai parlé du match de dimanche. Parce qu'avant on aura sûrement pas le temps. J'ai dit qu'ils nous trouveraient là-bas.

    • C'est ton match où on doit faire les cheerleaders ? Demanda la lycéenne avec angoisse.

    • Ouaaaais ! Ca va être trop classe ! Fit le jeune homme en rigolant. T'as intérêt à t'entraîner au top tout à l'heure.

    • Heu, justement, fit Maryline. On n'y va pas tout de suite, hein ? Parce que j'aimerais rester un peu avec ma copine.

    Elle montra Khedidja d'un geste de la main. Le grand costaud parut hésiter un instant, fronça les sourcils, puis se radoucit.

    • OK, on va pas jouer les amoureux inséparables. Ca marche, je te laisse avec elle. Mais ne sois pas en retard à l'entraînement, d'ac ?

    Maryline ne put retenir un petit rire de joie. Même Khedidja se dérida et fit un sourire. Michaël lâcha sa copine et les laissa partir toutes les deux main dans la main.

     

    A suivre...


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  • Maryline savait qu'elle s'apprêtait à vivre de nouveau une séance d'humiliation dans ce parc, avec pour témoins des jeunes de son lycée dont certains qu'elle ne connaissait même pas. Elle baissa la tête et, sans réfléchir, défit les derniers boutons de sa robe et la laissa glisser à terre. Ismaël et Justine eurent une expression d'étonnement, surpris que la jeune fille obtempère si facilement. Omar et Jérémy souriaient, pas surpris du tout mais très heureux. La petite black ne portait plus que ses bottes noires à hauts talons et offrait son corps nu au regard des cinq lycéens. Michaël l'amena sous un arbre.

    • Lève les bras, dit-il.

    Maryline fit ce qu'il demandait. Au-dessus d'elle il y avait une grosse branche presque à l'horizontale et son copain lui dit de l'attraper de ses mains. Elle était un peu haute et, malgré ses hauts talons, la jeune fille nue dut se hisser davantage sur la pointe des pieds afin d'y parvenir. Ensuite Michaël défit sa ceinture et entreprit de la nouer autour des mains de sa copine et de la branche. Il serra fermement, et lorsqu'il eut terminé Maryline fut incapable de bouger les mains. Elle était attachée sans aucun moyen de s'échapper, dans une position inconfortable. Elle sentit que ses jambes ne tiendraient pas longtemps et frissonna de nouveau.

    • Maryline a été vilaine, expliqua Michaël aux lycéens qui l'entouraient. Cet après-midi elle devait se faire baiser par quelqu'un et elle ne l'a pas fait.

    La petite black émit un son de protestation tout de suite éteint par son copain qui lui mit une tape sur les fesses, déclenchant les rires des autres. Elle sentit le rouge lui monter aux joues.

    • Elle va donc se rattraper maintenant avec l'un de vous, continua le jeune homme. Mais comme elle n'a pas fait ce qui lui était demandé, elle doit bien sûr être punie.

    • Yessss ! Fit Omar en jubilant.

    Michaël chercha un instant sur l'arbre et arracha une petite branche. Il l'effeuilla, en testa la souplesse en la pliant, puis la fit fuser dans l'air. Maryline commença à craindre ce qui allait se passer, les yeux exorbités. Elle n'eut pas le temps d'angoisser davantage, et son copain lui asséna un coup cinglant sur les fesses. Ce fut comme un coup de fouet qui provoqua une contraction réflexe de tout son corps, et elle lâcha un petit cri.

    • C'est parfait ! Fit Michaël avec un air satisfait.

    • Non s'il-te-plaît ! Ca fait trop mal, pas avec ça, le supplia Maryline.

    Un autre coup lui fouetta instantanément les fesses en retour, lui arrachant de nouveau un cri strident.

    • Ca c'est parce que tu essaies de discuter, expliqua le jeune homme. Ce coup est en plus de ceux que je comptais te donner.

    • Mais nan, tu p.... ! Aïïïïïe !

    Un autre coup l'interrompit. Elle tressautait à chaque fois, faisant trembler ses seins.

    • Encore un supplémentaire ! Fit Michaël. Tu vas arrêter de râler maintenant ?

    • Mais ça f... ! Aaaaaaïe !

    La branche s'abattit encore une fois sur les fesses brunes de Maryline. Cette fois, des larmes coulèrent au coin de ses yeux. Son copain tenait la branche en l'air, prêt à la fouetter de nouveau. Elle ne parla plus.

    • Tu as compris on dirait, c'est bien, dit-il. Alors maintenant tu vas recevoir sagement la punition que tu mérites. Et mieux que ça, pour que tu comprennes bien la leçon, tu vas même nous demander ta punition.

    Maryline écarquilla les yeux, éberluée, mais n'osa dire un mot.

    • Chacune des personnes présentes te donnera dix coups de fouet avec cette branche. Mais à chaque fois ce sera à toi de lui demander de te fouetter en punition de ta désobéissance.

    Omar et les lycéens de l'assistance n'en croyaient pas leurs oreilles. Leurs expressions variaient de l'incrédulité à l'attente impatiente.

    • Tu as bien compris, ma belle ? Demanda Michaël.

    Son ton était autoritaire, mais il posa la main avec douceur sur les fesses endolories de la petite black. Elle se noya dans les yeux noisette qui exprimaient, lui sembla-t-il, une certaine tendresse eux aussi. Elle opina alors du chef pour indiquer qu'elle avait compris.

    Son copain tendit la branche qui servait de fouet aux lycéens médusés, les interrogeant pour savoir qui voulait commencer. Omar, sourire gourmand aux lèvres, s'avança le premier et attrapa la branche. Il se posta derrière Maryline et lui caressa les fesses.

    • Alors dis-moi, tu as été une vilaine fille comme ça ? Dit-il avec un plaisir évident. C'est pas bien du tout. Qu'est-ce que tu as mérité comme punition, hein ?

    Sa main s'insinua entre les deux globes charnus et descendit entre les cuisses. Il découvrit une fente abondamment humidifiée et son majeur s'infiltra d'une phalange dans le vagin de sa camarade de classe. Celle-ci savait ce qu'elle avait à dire, mais elle avait du mal à faire sortir les mots de sa bouche. De tout ce que Michaël lui avait fait subir jusqu'à maintenant, c'était sans doute une des épreuves les plus difficiles. Jusque-là elle avait fait les choses de manière contrainte et forcée. Or cette fois, son copain lui demandait d'être active et de réclamer son humiliation. Cela lui semblait être au-delà de ses forces. Heureusement, la caresse d'Omar atténuait la barrière psychologique. Toute la frustation sexuelle de la journée fut remise à flot par ce doigt qui la pénétrait. Involontairement elle cambra les reins pour aller à sa rencontre et lui permettre de s'infiltrer plus profondément. Elle aurait fait n'importe quoi pour qu'on la fasse jouir sur l'instant.

    • Alors, quelle punition tu veux?insista le jeune beur.

    • Donne-moi dix coups de fouet, vas-y, lâcha enfin Maryline dans un soupir.

    • Demande-le plus gentiment, dit Michaël. Donne-lui envie de te punir.

    La lycéenne baissa la tête et ferma les yeux. Elle prit un instant pour réunir le courage d'aller plus loin dans l'humiliation.

    • J'ai été vilaine Omar. Je mérite d'être punie. Tu veux bien me donner dix coups de fouet s'il-te-plaît ?

    • Avec plaisir, fit son camarade de classe.

    Au grand dam de la petite black il retira sa main. Une seconde plus tard un coup cinglant s'abattit sur sa fesse gauche. Elle trembla comme une feuille et retint un cri. Le jeune beur n'y était pas allé de main morte.

    • Un ! Compta-t-il tout haut.

    Et il poursuivit : « deux », en joignant le geste à la parole. « Trois », Un autre coup cingla la fesse droite de la petite black. Les coups s'abattirent à la suite sans pause, tantôt sur une fesse, tantôt sur l'autre. Omar semblait prendre plaisir à sa tâche, car la force des coups s'intensifiait. Maryline s'efforçait de ne pas crier, mais parfois un gémissement lui échappait. Ils se trouvaient tout de même dans un lieu public, bien qu'à l'écart et dissimulés aux regards, et Maryline voulait éviter d'attirer l'attention de personnes inconnues.

    • Dix ! Termina enfin le jeune homme.

    La douleur était insoutenable. Maryline avait l'impression que son derrière était à vif. Elle se demandait comment elle allait pouvoir supporter le même traitement de la part des autres lycéens. Ce n'était que le premier. Déjà les larmes coulaient abondamment le long de ses joues.

    • Jérémy, à toi ! Appela Michaël.

    Le garçon à lunettes ne se fit pas prier. Il prit la branche que le grand gaillard lui tendait, puis se posta derrière Maryline. Celle-ci se demanda un instant ce qu'il attendait pour commencer. Elle voulait en finir le plus rapidement possible. Puis elle se souvint qu'elle devait le lui demander.

    • Vas-y Jérémy, fit-elle d'une voix éraillée. Donne-moi dix coups de fouet parce que je n'ai pas obéi à Michaël.

    Son camarade de classe rajusta les lunettes sur son nez avec un sourire, puis abattit une première fois la branche avec un claquement sec.

    • Un ! Compta-t-il à son tour.

    Ce premier coup n'était pas très fort ; mais comme Omar, le lycéen prit rapidement confiance en lui et les suivants furent plus cinglants.

    • Deux !... Trois ! Continua-t-il.

    Ses coups s'abattaient sur tout le périmètre des fesses de Maryline. Contrairement à Omar qui avait fouetté toujours aux mêmes endroits, Jérémy prenait soin de frapper tantôt en haut, tantôt plus bas, et même parfois à la limite entre le postérieur et les cuisses.

    Lorsqu'il eut terminé, tout le cul de la jeune fille arborait une couleur brune nettement rougeoyante. Malgré la douleur lancinante, Maryline avait encore réussi à se retenir de crier. Mais elle ne pouvait s'empêcher de sangloter. Les larmes coulaient jusque dans son cou.

    • Ismaël ! Appela Michaël.

    Le troisième larron s'approcha. C'était un garçon que Maryline ne connaissait même pas. Il paraissait très jeune. Elle ressentit une honte extrême à l'idée que ce garçon avec qui elle n'avait même pas échangé un mot allait la fouetter à cul nu. En même temps elle se rendit compte qu'elle ressentait une chaleur intense non seulement sur tout le derrière, bien sûr, mais aussi que cette chaleur se diffusait jusqu'entre ses cuisses, juqu'à son sexe, et jusque dans son bas-ventre. En fait, elle n'en était pas sûre, elle avait la sensation que son sexe s'humidifiait de plus en plus. Elle avait tellement envie que Michaël la prenne là, tout de suite !

    - Fouette... Fouette-moi pour me punir parce que je n'ai pas été sage, dit la jeune fille.

    Tchaf ! Un premier coup la fouetta sur la fesse droite. Ismaël n'y était pas allé de main morte. Contrairement aux deux autres il avait asséné un coup de toutes ses forces. Maryline se mordit les lèvres. Ismaël continua de la fouetter, silencieusement. Il ne comptait pas les coups. Il s'évertuait à donner des coups de la même force à chaque fois. Les fesses de la petite black tremblaient, et tout le reste de son corps à la suite. Alors qu'elle se disait qu'elle ne pouvait plus en supporter davantage, Michaël vint à son secours.

    • Dix, c'est terminé !

    Il avait compté. Fort heureusement, car Ismaël semblait prêt à continuer, lui. Le garçon se rangea à la décision de Michaël et lui rendit la branche. Le grand gaillard passa la main sur le cul de sa copine. Celle-ci tressaillit. Le moindre contact sur sa peau à vif était douloureux.

    • J'espère que la punition est efficace et que tu as bien réfléchi à ton comportement, dit-il.

    Maryline acquiesça. Son copain s'accroupit derrière elle et lui écarta les cuisses et les fesses. La petite black était encore plus rouge de honte, si ce fut possible.

    • Cambre-toi, montre-nous bien ton cul ! Ordonna le jeune homme.

    La jeune fille s'exécuta malgré sa réticence, appuyant autant que possible sur la pointe des pieds pour cambrer les hanches vers son partenaire. Dans sa position, cuisses écartées, cela ne fit que dévoiler davantage sa chatte aux lycéens qui regardaient. Michaël passa deux doigts le long de la fente turgescente.

    • Et ben ! C'est le fouet qui te fait cet effet ? S'interrogea-t-il. Tu dégoulines comme une fontaine.

    Il lécha ses doigts, se releva et se tourna vers l'auditoire.

    • Là ça y est, elle est prête à se faire baiser, dit-il. Je crois même qu'elle attend que ça. Alors qui va la prendre en premier ?

    « Moi ! Moi ! Moi ! » Evidemment les trois garçons voulaient chacun être le premier à passer sur la petite black. Avec ce à quoi ils venaient déjà d'assister et de participer ils bandaient, à l'étroit dans leurs pantalons. Justine restait en retrait mais ne perdait pas une miette de ce qui se passait. Maryline ne la voyait pas, mais la blonde avait sorti son smartphone et prenait des photos et des vidéos de toute la scène. Afin de départager les garçons, Michaël décida de tirer à la courte paille. Il prépara une main avec des brindilles et les fit tirer chacun à leur tour. Et le gagnant fut... Ismaël, au grand désarroi d'Omar et Jérémy qui se plaignirent à Michaël.

    • C'est pas juste !

    • Il la connaît même pas !

    • J'attends ça depuis hyper longtemps !

    • Fait chier !

    Mais le copain de Maryline ne se laissa pas influencer.

    • C'est le jeu ! Fit-il. Faut pas être mauvais perdant.

    Ismaël approcha de Maryline, hésitant sur ce qu'il devait faire.

    • Mets-toi devant elle, ça sera plus simple, expliqua Michaël pour l'aider. Vu comme elle est pendue, t'arriveras à rien par derrière.

    Le garçon passa donc devant la petite black. Aucun des deux n'osait regarder l'autre dans les yeux. Michaël constata la gêne du jeune homme qui hésitait encore à prendre les choses en main. Soit il était très timide, soit il était encore puceau, songea-t-il.

    • Est-ce qu'il serait possible que...heu... tout le monde se retourne ? Demanda Ismaël en faisant un geste de la main.

    • Pas question ! Fit Michaël. L'intérêt de la chose c'est aussi qu'on assiste au spectacle. Mais si t'es trop pudique tu peux laisser ta place. Il y en a qui n'attendent que ça.

    • Ouais ! Ouais ! Firent Omar et Jérémy.

    • Non non, c'est surtout à cause d'elle, répliqua Ismaël en désignant Justine.

    • T'inquiète ! Fit la blonde. J'ai déjà vu une bite tu sais. J'vais pas avoir peur.

    Tous éclatèrent de rire, et le garçon maugréa. Il se décida à ouvrir son pantalon et le baissa sur ses cuisses, puis rapidement il sortit son sexe. Celui-ci avait déjà commencé de ramollir. Les derniers instants n'avaient pas entretenu le désir du jeune homme. Il se masturba afin de redevenir bien dur. Justine bougea de quelques pas afin de bien l'avoir dans le cadre de son smartphone.

    • C'est juste ça que t'osais pas nous montrer ? Il y a pas de quoi, dit-elle.

    Tout le monde rit de nouveau. Le garçon commençait à s'énerver, et quand sa bite fut bien dressée, il se planta entre les cuisses de Maryline et lui attrapa les hanches. Dans la position où elle se trouvait, suspendue, il eut toutes les difficultés à la pénétrer correctement. Maryline, elle, accueillit avec délice son gland aux portes de son vagin. Même si ce n'était pas Michaël, elle avait trop attendu de se faire baiser aujourd'hui. Prise d'un soudain élan, elle leva les jambes et enroula ses bottes autour de la taille d'Ismaël. Elle tenait fermement la branche au-dessus d'elle avec ses mains, de peur que la ceinture nouée par son copain ne lâche. Dans cette nouvelle position, son propre poids vint en aide au garçon qui s'enfonça en elle jusqu'à la garde. Elle lâcha un soupir de plaisir.

    • Bravo ! Fit Michaël en applaudissant.

    Omar et Jérémy, eux, regardaient avec envie en se tenant le creux du pantalon, pendant que Justine immortalisait la scène sur son smartphone. Ismaël avait du mal à tenir sur ses deux jambes. Il serra fort le corps de la petite black dans ses bras tout en imprimant tant bien que mal des mouvements de haut en bas avec son bassin. Le poids du corps de la lycéenne l'aidait à s'enfoncer au plus profond de son ventre. Et pour se retirer il n'avait qu'à plier les jambes. La jeune fille tenait alors par la branche. Et le garçon se relevait d'un coup pour la pénétrer brutalement. A chacun de ses coups de boutoir Maryline le sentait cogner au fond de son vagin. De fortes ondes de plaisir lui traversaient alors tout le corps. Elle ferma les yeux et se mordit les lèvres. Elle ondulait du bassin pour accompagner le rythme de son partenaire, et le serrait entre ses cuisses. Soudain un coup de fouet lui brûla les fesses et elle lâcha un petit cri. Elle tourna la tête et vit du coin de l'oeil Michaël. Il leva le bras et lui asséna un deuxième coup.

    • Je ne t'ai pas donné ma part de la punition ! Dit-il avec un sourire.

    Ismaël ne s'arrêta pas pour autant de la baiser. Il continua de la pistonner en accélérant le rythme. Et de l'autre côté Michaël continua de lui fouetter les fesses. Il compta les coups : « trois... quatre... ». Le plaisir et la douleur se mêlèrent en un maelström de sensations qui envahirent totalement la petite black. Les yeux fermés, elle sentit que le garçon qui la baisait se contractait et jouissait en elle. Quand il se retira, Michaël fit une courte pause dans son châtiment. Quelqu'un d'autre prit la place d'Ismaël et enroula d'autorité les cuisses de la jeune fille autour de sa taille. Maryline entrouvrit les yeux pour voir qu'il s'agissait d'Omar. Le jeune beur la regardait avec un sourire déterminé. Puis il la pénétra virilement à son tour. Michaël reprit ses coups de fouet pendant qu'Omar la baisait brutalement. La petite black perdit la perception du décompte que faisait son copain. Elle se sentit traversée par un orgasme diffus qui se prolongea. Elle émit un gémissement rauque qu'elle ne put réfréner. La vague de plaisir la retournait et ne faisait que revenir à chaque coup de bite et à chaque coup de fouet qu'elle recevait. Il lui sembla que cela durait une éternité. Michaël devait avoir dépassé les dix coups, et d'ailleurs il ne comptait plus. Il abattait juste sa branche de temps en temps pour entretenir le châtiment de Maryline. Celle-ci sentit Omar se retirer ; il devait avoir joui à son tour. Evidemment Jérémy le remplaça immédiatement et baisa la petite black à son tour. L'orgasme de la lycéenne reprit de plus belle, mais son gémissement se mua en doux ululement. Elle crut qu'elle allait défaillir, mais non, elle resta bien consciente. Elle n'était plus capable de remuer le bassin et Jérémy faisait tout le travail pour arriver à la jouissance lui aussi. Il serrait la petite black et la baisait avec entrain, poupée entre ses mains. Durant plusieurs minutes il s'affaira. Michaël cessa de fouetter la lycéenne. Soudain le garçon à lunettes se figea, profondément fiché dans le bas-ventre de la jeune fille, et il se vida les couilles en plusieurs jets. Lorsqu'il se retira, Maryline reposa les pieds par terre et sentit du sperme couler le long de ses cuisses.

    Un silence lourd se fit. Jérémy referma son pantalon. Michaël défit la ceinture qui tenait Maryline attachée à l'arbre. Les autres regardaient, se demandant encore si ce qu'il venait de se passer était bien réel. La petite black put remettre la robe que son copain lui tendait. Mais lorsqu'elle l'enfila elle fit une grimace. Le contact du tissu sur ses fesse endolories la brûla.

    • Ca va ? Lui demanda Michaël.

    • Oui, mais... ça me fait mal, dit-elle en montrant du doigt son derrière.

    Le grand gaillard souleva la robe jusqu'au ventre de sa copine, et passa la main sur sa peau à vif. Maryline émit un soupir de douleur.

    • Au moins ça te rappellera ce qui arrive quand tu n'obéis pas, fit sans compassion le jeune homme.

    Il la prit par la taille en maintenant la robe levée, la laissant nue sous la ceinture.

    • La fête est finie, les gars ! Dit-il aux autres. Nous on va rentrer.

    Il ramassa le sac de Maryline au passage, et se dirigea vers la sortie du parc. Les quatre lycéens le suivirent. Omar en profita pour caresser les fesses de la petite black, qui sursauta de douleur.

    • Elles sont bouillantes, dis donc ! Fit le jeune beur. T'as le feu au cul !

    Tous rirent de bon coeur. Le parc était quasiment vide. Michaël tenait toujours sa copine par la taille en tenant sa robe levée. Elle se sentit gênée. Il y avait tout de même quelques personnes, même si elles étaient loin. Mais Michaël ne semblait pas décidé à la laisser couvrir son intimité. Ils allèrent ainsi jusque dans la rue, et Maryline osa alors dire quelque chose.

    • S'il-te-plaît Michaël, tu peux me couvrir ? On est dans la rue.

    Le jeune homme ne dit rien et maintint la robe levée. Les autres les quittèrent, chacun se saluant. Justine fit la bise à Maryline, alors que chacun des garçons l'embrassa sur les lèvres. Des passants approchaient et Maryline devint nerveuse. Mais Michaël fut raisonnable et baissa la main sur les fesses de sa copine, laissant le tissu de la robe la couvrir juste ce qu'il fallait. Lorsqu'ils partirent vers leur arrêt de bus, il laissa le vêtement reprendre une place plus décente.

    Michaël accepta d'accompagner la jeune fille chez elle. Elle avait encore découché la veille et elle craignait la réaction de son cousin François. Il l'avait déjà réprimandé pour le même motif, lui avait demandé au moins de le prévenir quand elle prévoyait de ne pas passer la nuit à l'appartement, ce qu'évidemment elle n'avait pas fait.

    Dans le bus les deux lycéens trouvèrent des places assises. Il n'y avait pas trop de monde. Maryline se mit côté fenêtre, et hésita un instant. Du sperme avait coulé à l'intérieur de ses cuisses, et son vagin avait encore des pertes. Elle ne voulait pas tâcher sa robe et l'écarta donc pour s'asseoir peau nue sur le siège. Elle s'assit très délicatement en serrant les dents. La douleur de son postérieur était importante mais supportable. Naturellement elle avait gardé les cuisses serrées alors que les pans de sa robe, à cause des boutons manquants, s'écartaient et tombaient sur les côtés. Michaël le lui fit remarquer, les sourcils froncés, en lui faisant signe d'écarter les cuisses. Elle l'avait oublié, l'une de ses règles était de ne pas serrer les jambes quand elle s'asseyait. Mais avec cette robe qui ne pouvait pas se fermer, et comme elle l'avait écartée de ses fesses pour s'asseoir, elle était déjà quasiment nue depuis la naissance de ses cuisses. Si elle les écartait elle exhiberait sans pudeur sa chatte suintante. Ses fesse brûlantes lui rappelèrent qu'elle ne pouvait pas se permettre de désobéir ni même de discuter les règles, et donc elle ouvrit les cuisses. Elle se rassura en se disant qu'il y avait un panneau devant elle et qu'elle était près de la fenêtre, et qu'il fallait donc être assez près pour avoir une vue sur son entrejambe. Elle n'était pas à la vue de tous. Elle savait cependant que des gens la regardaient, mais elle n'osait pas tourner les yeux pour le vérifier. Elle faisait comme si elle était plongée dans sa rêverie, le regard tourné vers l'extérieur.

    Elle fut heureuse quand ils arrivèrent à destination et qu'elle put descendre du bus en laissant sa robe la couvrir enfin. Michaël l'accompagna jusqu'à la porte de l'appartement et elle sonna. Plusieurs fois. Sans réponse. Heureusement elle disposait d'une clé de secours et put entrer. François était absent.

    • On dirait que mon cousin n'est pas là, dit-elle. Ca me rassure en fait. J'évite une séance d'engueulade.

    • Ca veut dire qu'on a l'appart pour nous ? Demanda Michaël.

    • Oui, mais j'sais pas pour combien de temps. Il peut revenir d'une minute à l'autre. Pourquoi ? Tu as quelque chose en tête ?

    • Mmmm non, pas dans la tête, fit le grand gaillard en déboutonnant ce qu'il restait sur la robe de la petite black. Suce moi !

       

      Ils étaient dans le salon. Maryline se laissa faire, et se retrouva nue face à son copain, ou presque. Elle ôta elle-même ses bottes pour achever son effeuillage et vint lover son petit corps contre celui de Michaël. Elle sentit qu'il bandait dur. Le temps leur étant compté, elle ne perdit pas de temps. Elle guida son copain afin qu'il s'assoie dans le canapé. Elle s'agenouilla devant lui, ouvrit son pantalon et libéra son sexe tendu. Elle commença par le lécher sur toute la longueur, plusieurs fois, puis prit le gland entre ses lèvres. Elle le suçota un moment avant de prendre la verge plus profondément dans sa bouche. Elle accéléra alors le rythme, essayant de faire comme le lui avait appris Michaël. Elle voulait qu'il soit fier d'elle. Mais c'est lui qui l'interrompit.

    • Arrête ! Viens là. Penche-toi sur la table. Comme ça, voilà.

    Elle était face contre la table du salon, le cul offert devant lui. Il donna une petite tape sur les fesses, ce qui la fit sursauter de douleur et le fit ricaner, puis il écarta les deux globes charnus et cracha sur l'anus de la petite black.

    • Non ! S'exclama-t-elle.

    • Et si ! Fit Michaël. C'est aujourd'hui que tu vas prendre.

    • Pas comme ça s'il-te-plaît ! Pas ici !

    Maryline protestait verbalement mais n'osait pas bouger. Lorsqu'elle sentit la bite du grand gaillard se frotter contre son anus, elle s'accrocha des deux mains aux bords de la table. Michaël lui écartait toujours les fesses qui restaient hypersensibles, et força pour introduire son gland dans le petit trou. La petite black se sentit écartelée. Elle se mordit les lèvres en laissant échapper un gémissement. La douleur était insupportable. Elle se sentait envahie intérieurement bien davantage que quand on lui pénétrait le vagin. Sans doute le manque d'habitude car Michaël n'avait introduit que son gland avant de ressortir. Puis il força une nouvelle fois et s'enfonça un peu plus. Maryline poussa cette fois un gémissement plus fort. Le jeune homme continua de progresser par poussées successives, s'enfonçant chaque fois un peu plus dans les entrailles de la petite black. Celle-ci écarta les cuisses autant que possible. Elle sentait que plus elle résistait et plus c'était douloureux, et elle préférait donc essayer de faciliter la tâche. Ce serait plus vite terminé. Le sexe de Michaël s'introduisait progressivement plus facilement et plus rapidement, à la moitié de sa longueur à présent. Le grand gaillard pouvait donner des coups de piston plus longs et plus rythmés. La lycéenne s'accrochait désespérément à la table, tout son corps remué par les coups de boutoir de son amant. Elle se sentait écartelée de l'intérieur. La douleur se diffusait dans tout son bassin, son dos, son ventre, et dans tout son corps. Mais en même temps, la chaleur et la tension sexuelle qu'elle connaissait bien se réveillait dans son bas-ventre. Douleur et plaisir se confondaient de nouveau comme lors de la punition dans le parc. Michaël donna soudain un coup de rein plus violent et s'enfonça plus que jamais dans le fondement de sa copine. Un petit cri aigü lui échappa. Pourtant le jeune homme n'avait pas encore réussi à introduire toute la longueur de sa verge. Il pilonna énergiquement la petite black en lui parlant crûment : « Salope ! Prends ça ! Tu aimes te faire baiser comme une chienne hein ?!... Tu la veux plus profond !... » Maryline ne réagissait pas à cette démonstration de poésie, essayant de gérer la douleur. Mais chacun de ces mots avait un effet inattendu. Le plaisir que la jeune fille ressentait dans son ventre enflait et se répandait dans tout son corps. Elle ne comprenait pas comment c'était possible, comment elle pouvait éprouver ce plaisir alors qu'on la traitait comme une chienne.

    C'est à ce moment que le sang sembla brusquement quitter tout son corps. Elle entendait un cliquetis provenant de la porte d'entrée. Sûrement François qui rentrait du travail !

    • Arrête ! Jeta-t-elle à Michaël dans un demi-chuchotement. François est en train d'entrer !

    Le jeune homme sursauta et se retira immédiatement. Maryline eut l'impression qu'on la vidait de ses entrailles. Mais elle n'eut pas le temps de réagir. Son copain la souleva comme une plume et l'emmena dans le couloir vers le fond de l'appartement. Il ne connaissait pas les lieux et chercha où se réfugier.

    • Là ! La salle de bain ! Fit Maryline en lui montrant une porte.

    Le grand gaillard la jeta à l'intérieur en refermant la porte derrière elle. Il était resté dans le couloir. Pourquoi ? La petite black colla son oreille à la porte pour écouter ce qui se passait. Elle entendit les voix de Michaël et François qui parlaient. Comment son copain allait-il expliquer sa présence ici ? Et François allait à coup sûr demander où se trouvait sa cousine. Elle ne pouvait pas sortir de la salle de bain pour lui faire « coucou je suis là ». Elle était nue et sentait le sexe à plein nez. Cela lui donna soudain une idée. Elle ouvrit le robinet pour se faire couler un bain. Cela lui donnerait une excuse pour ne pas avoir accueilli François elle-même. La lycéenne joignit l'utile à l'agréable, profitant d'un bon bain chaud en prenant le temps de faire une toilette complète. L'eau chaude la détendit et la revigora, soulageant ses muscles et sa peau endolorie. Puis elle s'essuya et enroula une grande serviette autour de son corps avant de sortir de la salle de bain, n'ayant rien d'autre à se mettre.

    Au salon, les hommes discutaient. Maryline eut la surprise de voir que Michaël n'était pas avec François, mais avec Cédric, le collègue de travail de son cousin qu'elle avait déjà rencontré un soir. Celui-ci était en train de servir à boire un apéritif sur la table basse. François était à la cuisine. Il participait à la conversation de loin tout en s'affairant. Cédric leva la tête apparemment ravi de voir la jeune fille. Il la déshabilla du regard et vint lui faire la bise. Maryline lui répondit timidement. Elle cherchait du coin de l'oeil sa robe en jean, mais ne la trouva pas. Michaël avait dû la cacher. Elle profita du moment où Cédric amena un verre à la cuisine à François pour parler tout bas à son copain.

    • Où tu as mis ma robe ?

    • Tu vas pas la remettre, répondit-il. Tu viens de prendre une douche et elle n'est pas très propre.

    • OK je vais mettre autre chose alors, fit-elle en soupirant.

    • T'as qu'à mettre ta tenue pour dormir, dit Michaël. Tu as quoi ? Pyjama, nuisette ? Mais n'oublie pas les règles, surtout.

    Maryline resta silencieuse mais fit un signe positif de la tête. Elle réfléchit rapidement en cherchant dans ses vêtements rangés dans des casiers dans un coin du salon. Suivre les règles, ça signifiait qu'elle ne pouvait pas mettre de pantalon ou même de short, le pyjama était donc proscrit. Elle n'avait pas de nuisette, mais elle dormait souvent en t-shirt et culotte. Cependant, les règles lui interdisaient les sous-vêtements. Et elle n'avait pas de t-shirt assez long pour la couvrir complètement. A moins que... elle sortit le maillot de foot ciel et bleu que Michaël lui avait offert, floqué du numéro 69 et de son prénom. Ce n'était pas du meilleur goût mais elle ne voyait pas ce qu'elle pouvait mettre d'autre tout en obéissant à son copain. Elle lui adressa un regard interrogatif.

    • Ouais, ça c'est bien, dit-il. Donne-moi ta serviette et enfile-le.

    Maryline jeta un coup d'oeil à la cuisine. Elle ne voyait pas Cédric et son cousin mais les entendait discuter. Elle ôta sa serviette, la donna à Michaël, et en un instant enfila le maillot de foot. Il la couvrait jusqu'en haut des cuisses. Le principal était caché. Ses tétons pointaient sous le tissu et ses seins dansaient au moindre mouvement. Mais elle s'était plus ou moins habituée à être ainsi vêtue de manière indécente. La gêne qu'elle pourrait ressentir face à Cédric et son cousin ne serait rien par rapport à ce qu'elle avait ressenti en étant habillée de la sorte en pleine rue.

    Cédric revint au salon et proposa galamment à boire à Maryline. Elle accepta un verre de Martini blanc.

    • Assied-toi ! Lui dit Michaël en indiquant le canapé à côté de lui.

    Elle obtempéra et s'assit à côté de son copain, délicatement en serrant les dents à cause de ses fesses douloureuses. Pendant que Cédric s'affairait au bar, Michaël attrapa le genou de la petite black et l'attira à lui pour lui ouvrir les cuisses. Elle n'avait pas oublié les règles et se laissa faire, mortifiée. Elle savait ce qui allait se passer. Le collègue de son cousin vint poser le verre sur la table basse devant elle, et eut une vue imprenable sur son entrejambe et son sexe dénudé. Cédric fit mine de ne rien voir, mais son regard ne cessait de plonger entre les cuisses charnues, et il s'assit sur un fauteuil en face de la jeune fille afin de pouvoir continuer de se rincer l'oeil. Evidemment Maryline ne referma pas les cuisses, mais tout le monde fit comme si de rien n'était. Michaël se délectait de la situation.

    La petite black fut ravie quand François l'appela pour dresser la table. Elle put se lever et couvrir son intimité de nouveau. Son cousin exprima sa surprise en voyant sa tenue.

    • Ton maillot de foot encore ? Tu ne peux plus t'en passer. Tu t'intéresses au foot maintenant ?

    • Ben heu... non, enfin, oui ! Répondit Maryline en cherchant comment expliquer la chose de manière acceptable. C'est Michaël qui me l'a offert. Il joue au foot, tu sais, et il m'a même emmenée à des matches.

    • Et ben, j'aurai tout vu ! Fit François incrédule.

    Cela lança entre les garçons la conversation sur le football. Celle-ci dura une bonne partie du repas. Maryline était assise à côté de son copain. Elle ne lui avait même pas demandé pourquoi il restait là. François avait dû l'inviter à dîner pendant qu'elle prenait son bain. En tout cas il resta sage, ne cherchant pas à la toucher ou à faire d'autres choses indécentes pendant le repas. Elle en fut étonnée. Il discutait beaucoup avec son cousin, très amicalement, même peut-être un peu trop. La petite black le soupçonna de vouloir se mettre François dans la poche afin de faciliter les relations entre elle et lui. C'était intelligent. Elle était fière de lui. Cédric, lui, lança une invitation à la fin du repas, alors que chacun terminait son dessert.

    • Pourquoi vous ne viendriez pas à la maison vendredi soir ? C'est à moi de vous recevoir cette fois. Vous verrez, c'est un appart' dans un quartier tranquille.

    Tout le monde hésita, puis comme il insistait la chose fut arrangée.

    • OK, vous n'aurez qu'à venir vers dix-neuf heures, dit-il.

    Ils échangèrent leurs numéros de téléphone. Après le repas, Cédric et Michaël s'apprêtèrent à partir. Le copain de Maryline n'eut pas l'occasion de se retrouver seul avec elle. Il ne put que lui glisser un mot à l'oreille.

    • Prépare ton petit cul, bientôt nous continuerons ce qu'on a commencé.

    La petite black ricana, gênée. Puis Cédric lui fit la bise, pendant que Michaël saluait amicalement François tout sourire.

     

    A suivre...


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  • La petite black ne se fit pas prier et quitta le prof de maths et la salle de classe d'un pas rapide. Lorsqu'elle ouvrit la porte, elle tomba nez à nez avec le garçon qu'elle avait croisé en arrivant. Etait-il resté là à l'attendre ? Elle le regarda un instant, surprise, puis hâta le pas. Elle était pressée de retrouver Michaël au réfectoire. Mais le garçon la suivit et vint à côté d'elle.

     

    • Hé ! Où tu vas ? Lui demanda-t-il. On peut rester ensemble ?

     

    Maryline s'arrêta tout à coup. Le garçon la scrutait de la tête aux pieds et il était possible que les mouvements de la robe ne lui en aient dévoilé plus que ce qu'il n'aurait dû voir.

     

    • En quel honneur ? Fit-elle d'un air dédaigneux. Je te connais même pas.

    • Ouais mais... on pourrait faire connaissance ! Je suis sûr qu'il y a plein de choses à découvrir sur toi.

     

    En parlant, il attrapa de deux doigts le bord du décolleté de la lycéenne et l'écarta, dévoilant subreptiscement un téton fièrement dressé. Immédiatement la jeune fille referma sa robe.

     

    • Mais ça va pas ? Pour qui tu te prends ?

    • Ho, faut pas s'énerver ! Je croyais que ça te plaisait de te montrer aux garçons... pour ton copain ! Répondit le lycéen.

    • Quoi ? Mais ?... Tu as écouté derrière la porte ?! S'exclama Maryline, perplexe.

    • Ouais, et j'ai trouvé ça intéressant. Si j'ai bien capté, ton copain veut que les autres mecs te matent et te tripotent. Du coup je serai ravi de lui faire plaisir !

     

    Et joignant le geste à la parole, il glissa une main dans le décolleté de la jeune fille et saisit fermement un sein. Maryline, interloquée, le laissa faire. Elle ressentit tout à coup l'énorme excitation qui l'avait envahie. Elle avait tellement besoin de se faire baiser ! Le garçon sourit, constatant qu'elle avait baissé sa garde. Il la prit par la main.

     

    • Viens, on va dans un endroit moins risqué, lui dit-il.

     

    Et il l'emmena dans l'aile des salles de sciences. Là, il n'y avait a priori aucun risque de voir quelqu'un déambuler le midi. Il poussa la petite black contre un mur, et dégraffa les trois boutons de sa robe avant de l'ouvrir largement.

     

    • Waow ! S'extasia le garçon en se pourléchant les babines.

     

    Il resta face à elle à l'admirer. Maryline ressentit le désir au fond d'elle-même, la chaleur dans son bas-ventre, et elle caressa son corps de ses mains. Sa main gauche se posa sur ses seins et les malaxa l'un après l'autre. Puis elle en tritura les tétons, les roulant entre ses doigts. Pendant ce temps sa main droite glissa vers la fente humide entre ses cuisses. Elle s'y insinua en va-et-vients sensuels. La petite black ferma les yeux et sa respiration devint moins régulière. Elle se masturbait devant le garçon sans penser à lui. Tout ce qu'elle voulait c'était libérer la tension sexuelle accumulée depuis le matin, jouir une bonne fois pour toute. Le garçon, lui, se caressait à travers le pantalon.

    Soudain une petite musique sourde se fit entendre. C'était le smartphone de Maryline qui sonnait au fond de son sac. Elle s'interrompit et le sortit précipitamment de sa main gauche – la droite était humide – et répondit.

     

    • Oui, Michaël ? Bredouilla-t-elle.

    • Qu'est-ce que tu fais ? Demanda-t-il. Je t'attends pour manger.

    • Oui, oui ! Fit-elle désemparée. Oui bien sûr, j'arrive !

     

    Elle coupa la communication et referma sa robe sur le champ. Le garçon semblait prêt à fondre en larmes, son sexe tendu comme un piquet au creux de son pantalon. Maryline attrapa son sac et voulut le réconforter. Elle posa une main sur la bosse de son entrejambe qu'elle caressa un bref instant.

     

    • Comment tu t'appelles ? Demanda-t-elle.

    • Ruben...

    • Je suis désolée Ruben, lui dit-elle avec un sourire compatissant. Garde-là au chaud pour une prochaine fois !

     

    Elle lui fit un clin d'oeil et fila comme le vent. Le pauvre Ruben resta planté là de longues minutes, se demandant si cette fille était bien réelle.

     

    Maryline ralentit le pas en arrivant dans le hall, à l'approche du réfectoire. Elle ne voulait pas se dévoiler encore une fois à n'importe qui en marchant trop vite. Michaël l'attendait, visiblement impatient. Il tapait du pied.

     

    • Qu'est-ce tu fous ? Ca fait une plombe que je t'attends ! Éructa-t-il.

    • J'étais convoquée par le prof de maths, je suis désolée mon chéri, répondit la lycéenne toute minaudeuse en se hissant sur la pointe des pieds pour l'embrasser.

     

    Le grand gaillard répondit rapidement à son baiser puis l'emmena par la main pour aller déjeûner. Il attendit d'être à table pour l'interroger.

     

    • C'est qui ton prof de maths ? Demanda-t-il.

    • Monsieur Philémon, répondit Maryline.

    • C'est le barbu à lunettes, c'est ça ? Qu'est-ce qu'il te voulait ?

    • Ben... Il a vu du changement chez moi ces derniers temps, et il pensait que j'avais des problèmes.

    • Ha... Il t'a questionnée alors ?

    • Oui, mais je l'ai rassuré, mentit la jeune fille. Je crois qu'il a compris que c'était juste que je grandissais, que je prenais de la mâturité, tu vois ?

    • Ouais... Il te voit moins comme une petite fille, plus comme une femme, quoi !

    • Heu, oui. Quelque chose comme ça. Il m'a dit de faire attention aux garçons, tout ça.

    • Il t'a matée ? Je suis sûr qu'il a vu quelque chose. Tu lui as montré ?

    • T'es fou !

    • Rhooo quoi ? C'est un mec, quoi ! Je suis sûr qu'il t'a convoquée parce qu'il voulait te voir mieux. Il espérait voir un bout de nichon, peut-être ta minette...

     

    En disant cela il tendit la main pour ouvrir le décolleté de sa copine. Il dévoila un sein et se délecta de la vision du téton fièrement dressé. La petite black jeta un regard inquiet autour d'elle afin de s'assurer que personne n'y prêtait attention.

     

    • Regarde, c'est si facile de voir tes charmes. Tu es le rêve de n'importe quel gars ! Ajouta le jeune homme.

     

    Maryline sourit, gênée. Elle devait reconnaître que les paroles de Michaël faisaient mouche. Elle était flattée et se sentait valorisée, même s'il l'encourageait à se comporter comme une salope.

     

    • Arrête ! Fit-elle tout de même sans conviction. C'est mon prof ! Tu crois quand même pas qu'il me regarde avec ces pensées-là ?!

    • Bien sûr que si ! Continua son copain en relâchant la robe qui retomba à peine pour dissimuler le téton de la lycéenne. Tu vas voir qu'il va tout faire pour pouvoir te mater plus souvent. Tu le revois quand ?

    • Il m'a dit de repasser le voir demain midi.

    • Ha ! Tu vois ? Déjà il demande à te revoir en dehors des cours. Comporte-toi avec lui comme avec n'importe quel gars. Si ta robe s'ouvre un peu, ne te cache pas. Tu verras qu'il ne dira rien. Et s'il cherche à te toucher, laisse-le faire. En plus il y a des chances que ça t'aide à avoir de meilleures notes, termina-t-il en lâchant un petit rire.

    • T'es con ! Fit Maryline en riant de bon coeur elle aussi.

     

    Après déjeûner, ils restèrent à l'intérieur des bâtiments. N'ayant ni manteau ni veste, Maryline craignait le froid. Ils profitèrent du peu de temps libre qui leur restait en regardant des élèves jouer au tennis de table. La petite black n'osa pas faire comprendre à Michaël qu'elle avait très envie de lui. Les deux jeunes gens s'assirent à terre comme de nombreux autres adolescents qui étaient rassemblés là. La lycéenne eut toutes les peines du monde à s'asseoir décemment. Les deux pans du bas de sa robe s'écartaient immanquablement quand elle s'asseyait, et les garçons assis autour d'elle restaient attentifs, n'en ratant pas une miette. Elle dut donc trouver une position, jambes repliées sous elle, où son pubis était à peu près hors de vue. Mais elle attirait malgré tout les regards, et Michaël, aux premières loges, était ravi. Maryline lui susurra quelque chose dans l'oreille.

     

    • C'est vrai ? T'en as envie à ce point-là ? Lui demanda à son tour Michaël tout bas.

    • S'il-te-plaît oui, baise-moi ! Fit la petite black dans un souffle. Sinon je suis sûre que c'est le premier qui me touchera cet après-midi qui le fera à ta place.

    • OK !

     

    Le grand gaillard se leva en emmenant sa copine par la main, créant une vague de déception parmi l'assistance. Ils furent suivis du regard alors qu'ils s'éloignèrent dans les couloirs. Lorsqu'ils trouvèrent un endroit calme, Maryline se mit face au mur et y posa les mains. Elle cambra les reins, jambes écartées, puis releva sa robe qui tint sur ses hanches. Le cul en offrande, elle minauda en regardant Michaël afin qu'il la prenne sur le champ. Le jeune homme approcha et ouvrit son pantalon. Le sexe de la petite black était humide et turgescent, lèvres entrouvertes, prêt à happer le membre de son partenaire. Le garçon sortit sa verge tendue et posa le gland contre la vulve affamée.

     

    • C'est ça que tu veux ? Demanda-t-il en faisant glisser son gland le long de la fente humide.

    • Ho oui je la veux ! Fit Maryline la voix tremblante. Je veux ta bite !

     

    Elle recula les fesses pour s'empaler elle-même sur le sexe de son copain, mais lui recula au même moment pour l'en empêcher.

     

    • Si tu la veux il faut me promettre une chose, dit-il

    • Arrête ! Prends-moi! Supplia-t-elle

    • Tss tss ! Répondit-il en continuant de la harceler du bout du gland. Il faudra que tu fasses ce que je te dis.

    • Tout ce que tu veux mais vas-y, baise-moi !

    • Comme tu me l'as dit d'ta l'heure, je veux que le premier gars qui te touche cet après-midi, tu lui offres la même chose qu'à moi.

    • Quoi ?!

    • Tu as bien compris. Le premier qui pose la main sur toi, de quelle manière que ce soit, il faut qu'il te baise. Quand on se reverra ce soir tu me raconteras comment ça s'est passé.

    • Nan ! Mais comment ?...

    • Pas d'objections, l'interrompit-il. Tu sais ce qui se passe quand tu discutes mes ordres. Et rappelle-toi que j'ai toujours des tas de photos et de vidéos à montrer à plein de monde.

    • OK, ok... se résigna la lycéenne. Je le ferai.

     

    Michaël ne répondit pas. Il enfonça sa bite en elle d'un seul coup, arrachant à la petite black un gémissement sourd. Le jeune homme en avait terriblement envie lui aussi et il ne perdit pas de temps à essayer de rendre la chose plus délicate. Il donna de grands coups de reins à un rythme effréné, comme s'il cherchait à transpercer sa partenaire. Celle-ci ferma les yeux, accompagnant les coups de boutoir de gémissements retenus, profitant des ondes de plaisir que lui procurait ce coït brutal. Le bruit des chairs qui s'entrechoquaient retentissait dans une ambiance humide. Maryline prenait toujours appui contre le mur, et Michaël la tenait fermement par les hanches, l'attirant à lui en même temps qu'il s'enfonçait en elle. Quelques minutes d'acharnement suffirent à faire jouir la petite black. La tension sexuelle accumulée depuis le matin explosa d'un seul coup en un feu d'artifice. La lycéenne ne put retenir un gémissement plus aigü et plus fort, qui dura de longues secondes. Le plaisir de sa copine attisa celui de Michaël, qui sentit à son tour l'explosion arriver. Il accéléra la cadence, ce qui prolongea l'orgasme de Maryline qui ne cessa de gémir jusqu'à ce que lui-même s'immobilise soudain, fiché au plus profond de son ventre. Il déversa sa semence en plusieurs jets, fesses contractées. Tous deux étaient essouflés. Ils restèrent dans cette position, l'un dans l'autre, un long moment. Puis, sans parler, ils remirent de l'ordre dans leurs tenues et repartirent en se donnant la main, tout sourires, comme un petit couple heureux. Maryline voulut passer par les toilettes histoire de se nettoyer un petit peu avant d'aller en cours. Elle sentait qu'elle avait des pertes et se rafraîchit un peu. Puis la sonnerie retentit et Michaël la raccompagna jusqu'à sa salle de cours. Au dernier moment, il lui glissa un mot dans l'oreille.

     

    • Rappelle-toi ce que je t'ai demandé. Tu me raconteras.

     

    La lycéenne entra en cours, paniquée. Elle avait failli oublier !

     

    Dans la salle cela devenait un peu la cohue afin de savoir où Maryline allait s'asseoir et qui serait à côté d'elle. Ils étaient nombreux à vouloir ces bonnes places. Finalement la prof arbitra et la jeune fille se retrouva entre Fred et Samira. Le jeune homme était tout content d'avoir la petite black à côté de lui et il échangea quelques mots avec elle. Il était de bonne humeur et il la faisait rire. Et Maryline l'appréciait d'autant plus qu'il ne cherchait pas à la tripoter en classe comme tous les autres. Cela lui permit de se laisser aller à une certaine torpeur. Le manque de sommeil se rappela à elle et elle dodelina de la tête. Elle dut même fermer les yeux quelques minutes sans s'en rendre compte.

    Puis soudain ce qui devait arriver arriva. Une main se posa sur sa cuisse ; mais ce n'était pas celle de Fred. C'était Samira qui lui caressait la jambe. Maryline en fut perturbée. Elle était attentive depuis le début du cours au premier contact qu'elle aurait avec un de ses camarades, et craignait que Fred ne fût celui-là. Ca l'aurait terriblement gênée de devoir lui demander de la baiser, même avec ce qui s'était passé peu de temps avant. Mais là, elle ne sut comment réagir. Samira lui caressait l'intérieur de la cuisse. Elle était la première à la toucher, mais c'était une fille ! Michaël avait-il imaginé ça ? Est-ce qu'une fille, ça pouvait compter pour le challenge ? La petite black essaya de se remémorer les mots exacts de son copain. Est-ce qu'il avait spécifié que ça devait être un garçon ? Elle n'arrivait pas à s'en souvenir. Elle pensa à lui envoyer un sms pour le lui demander mais n'osa pas sortir son smartphone en plein cours. Les profs étaient stricts là-dessus. Beaucoup d'élèves s'en moquaient et se servaient de leurs téléphones en douce, mais Maryline n'osait pas braver les profs. Elle réfléchissait, pendant que la main de sa voisine explorait la peau douce de sa cuisse charnue, du genou jusqu'à la limite du pubis. Michaël avait bien dit qu'elle devait se faire baiser par la première personne qui la toucherait. Si elle acceptait que cette personne pouvait être une fille, elle se trouvait quand même devant un problème. Comment on se fait baiser par une fille ? Baiser c'est la pénétration, se disait-elle. Qu'est-ce que je peux faire avec une fille qui se rapproche de ça ? Et surtout qui satisfasse Michaël ! Il ne faudrait pas qu'il la punisse parce qu'elle n'aurait pas respecté son ordre à la lettre. La lycéenne se trouvait face à un problème dont elle ne parvenait pas à trouver la solution, pendant que Samira continuait de la caresser tendrement. Ses doigts vinrent effleurer la vulve de la petite black qui avait légèrement ouvert les cuisses sans s'en rendre compte. Celle-ci eut soudain une idée. Samira devait être une lesbienne assumée. C'est elle qui avait commencé à la caresser tout naturellement. Si elle était lesbienne, elle avait peut-être déjà fait l'amour avec des filles. Elle, elle devait savoir comment s'y prendre. Il suffisait de le lui demander.

    Les caresses de Samira n'allèrent pas plus loin pendant le cours. A un moment Fred posa la main sur le bras de de la petite black pour lui parler d'un exercice. Il la touchait. Mais il était trop tard, Maryline avait décidé que c'était avec Samira qu'elle devait relever le défi de Michaël. Il fallait que ce soit avec elle. Elle se refusait à le faire avec le gentil Fred et à trahir davantage Khedidja. Peu avant la sonnerie, Maryline osa dire à Samira qu'elle voulait lui parler pendant la récré, mais qu'elles devraient vite s'éclipser pour éviter les garçons importuns. La beurette comprit, un sourire complice aux lèvres, et acquiesça. Dès que la sonnerie retentit, les deux filles fuirent la classe. Elles jouèrent à cache-cache dans les couloirs, quand Samira eut une idée.

     

    • Viens ! Je connais un endroit où aucun des mecs ne viendra.

     

    Elle emmena Maryline par la main jusqu'au CDI, la bibliothèque du lycée. Elles y entrèrent à pas feutrés en disant un « bonjour » timide à la documentaliste. Ici le silence était de rigueur.

     

    • Je viens souvent ici, dit Samira en chuchotant. Au moins c'est calme. Tiens, prends un livre.

     

    Elles prirent chacune un livre et s'assirent côte à côte à une table excentrée, derrière la rangée de romans classiques, là où il n'y avait personne. De toute façon à cette heure le CDI était peu fréquenté. Il n'y avait qu'une poignée d'élèves dans la bibliothèque. Maryline voulait commencer de parler, mais elle ne savait comment aborder le sujet brûlant. C'est Samira qui brisa la glace.

     

    • Je suis contente que tu sois venue ici avec moi, fit-elle tout bas.

     

    Sa main se glissa directement entre les cuisses de la petite black pour atteindre son sexe.

     

    • Quand je t'ai vue avec Tom je n'ai pas pu résister, continua-t-elle. Tu es courageuse de ne pas mettre de culotte avec cette robe. Mais lui, il est si brutal, j'avais peur qu'il te fasse mal. Je voulais te montrer comment ça pouvait être doux, les caresses d'une fille.

     

    Ses doigts caressèrent les grandes lèvres et s'insinuèrent entre elles. Elle était extrêmement douce. Maryline savait qu'elle disposait de peu de temps pour faire ce que Michaël attendait d'elle. Samira lui facilitait les choses en la caressant ainsi. Elle pouvait lui parler directement.

     

    • Justement il faut que je te demande quelque chose, dit-elle aussi bas que sa camarade.

    • Quoi ? Dis-moi, n'aie pas peur.

    • Tu vas me prendre pour une folle, commença Maryline. Et mon copain aussi, il est un peu spécial. Des fois il me donne des gages, des défis, enfin appelle ça comme tu veux... Et il n'est pas du tout jaloux, au contraire. Alors souvent c'est des trucs un peu chauds, tu vois ?

    • OK ! C'est à cause de lui alors que t'es toute nue sous ta robe ?

    • Oui mais y a pas que ça, continua-t-elle avec hésitation. Ce midi il m'a donné un autre défi. Il a dit que je devais me faire baiser par le premier qui me touche. Et ça avant qu'on se revoie. Il veut que je lui raconte.

    • Ho ? Fit Samira qui n'eut pas l'air de comprendre.

    • C'est toi qui m'a touché en premier, expliqua la petite black.

    • Ha ok ! S'exclama la beurette un peu trop fort.

     

    Elles entendirent un « chut ! » venant de l'autre côté du CDI où se trouvait le bureau de la documentaliste. Samira retira sa main de l'entrejambe de sa voisine.

     

    • Mais est-ce que tu veux dire qu'on doit, heu... ? Poursuivit plus bas Samira.

    • Ben oui, confirma Maryline dans un murmure. Mais je sais pas comment faire. Toi tu sais peut-être non ? Si t'es lesbienne, moi j'sais pas. Ca baise comment, les meufs entre elles ?

    • Ha ouais ! Fit la beurette. Alors en fait t'as jamais rien fait avec une fille ? J'pensais pas, vue que tu m'avais laissé te caresser. 'Tain, il est carrément space ton keum, de te jeter comme ça dans les bras des autres. Et toi tu te laisses faire ?

     

    La conversation prenait un tournant que Maryline ne voulait pas emprunter. Elle préférait éviter d'expliquer pourquoi elle faisait ça, et elle n'avait pas envie de trouver une excuse bidon pour Samira. Elle éluda donc la question.

     

    • Ouais... Bon alors dis-moi, comment on peut faire ça ?

    • Bon c'est pas comme les mecs c'est sûr, mais on a aussi des moyens de se faire plaisir, expliqua la beurette. Il y a les mains, la langue, y a aussi des sex toys... On... On peut se voir ce soir pour que je te montre si tu veux ?

    • Nan pas ce soir ! Répliqua Maryline. Faut qu'on fasse ça avant que je le revoie après les cours.

    • Heu... Tu veux dire que tu veux faire ça ici, au lycée ?! Fit Samira interloquée. Nan parce que se tripoter la minette c'est une chose, mais faire l'amour au bahut c'est quand même chaud là !

    • Je sais ! Trépigna la petite black. Mais c'est possible, j't'assure ! Je l'ai déjà fait avec les garçons.

    • Quoi ?! Arrête, tu me tues, là !

    • Ecoute, on n'a pas le temps de se prendre la tête, continua Mayline. On doit le faire maintenant, pendant la récré, sinon après en cours ce sera plus possible. Et si je le revois sans avoir fait ce qu'il a demandé...

    • Eh ben quoi ? Il va te priver de dessert ? Demanda la beurette en ricanant.

     

    La documentaliste en eut soudainement assez de leur conversation trop bruyante et leur demanda de se taire ou de quitter le CDI. Samira se tut, mais Maryline se leva en l'emmenant par la main.

     

    • Viens on s'en va ! De toute façon on peut rien faire ici.

     

    Après avoir quitté la bibliothèque, la petite black reprit la conversation dans le couloir.

     

    • Tu ne connais pas Michaël. Il est capable de choses... heu... S'il-te-plaît Samira, on doit le faire.

     

    Elle attira la beurette au fond du couloir, et s'adossa au mur en ouvrant sa robe. Elle offrait son corps nu à sa camarade de classe.

     

    • S'il-te-plaît, implora-t-elle.

    • C'est pas vrai, fit la beurette en parcourant du bout des doigts la peau noire du corps qui lui était donné en offrande. T'es une vraie malade, et ton copain aussi !

    • Dépêche-toi ! La supplia Maryline.

    • Bon d'accord, dit finalement Samira en s'agenouillant devant elle. Mais je te préviens je ne prends pas de risque. On arrête à la moindre alerte, et dès que ça sonne je retourne en cours. Je veux pas de problème !

     

    La petite black opina du chef, et la beurette enfouit d'office le visage dans son entrejambe. Maryline écarta les cuisses et Samira l'aidait de ses deux mains. Ses pouces se posèrent sur les bords de la chatte entrouverte et en écartèrent largement les grandes lèvres. Puis la langue de la beurette se mit en action. Elle lécha délicatement la fente sur toute sa longueur pour en goûter la saveur épicée. Elle se promena sur les petites lèvres, puis vint se loger contre le clirotis. Elle s'aida de ses pouces qui écartèrent les chairs afin de mettre davantage en évidence le petit bouton. Elle en fit plusieurs fois le tour avec sa langue avant de le prendre entre ses lèvres et de le suçoter avec délicatesse. Maryline sentit le plaisir l'envahir tel l'orage qui montait. Elle respirait fortement, la bouche ouverte. Le temps étant compté, Samira ne s'attarda pas. Sa langue redescendit vers l'orifice vaginal et s'y introduisit. Elle explora les contours de la petite ouverture puis s'y enfonça aussi loin que possible. La petite black attrapa les cheveux de sa camarade et appuya la tête contre son bas-ventre. La langue de la beurette la baisait comme un petit sexe agile, sortant, entrant et s'agitant en elle. C'était extraordinaire ! L'orgasme qui montait faisait trembler tous ses muscles. Ses jambes flageolaient et elle craignit de perdre pied. C'est la beurette qui l'aidait à se maintenir debout.

     

    Soudain la sonnerie qui annonçait la fin de la pause retentit. « Noooon ! » gémit Maryline. Mais Samira n'eut aucune pitié pour sa camarade. Elle stoppa net ses attouchements et se releva avec un petit sourire désolé. Les contours de sa bouche luisaient du jus de la petite black. Elle prit un mouchoir en papier dans sa poche et s'essuya. Puis elle prit la peine de refermer les boutons de la robe de sa copine avant qu'elles ne partent toutes les deux. Maryline ressentait des bouffées de chaleur. Le tissu en jean de sa robe semblait l'étouffer. Même avec sa peau noire, on voyait la rougeur qui avait envahi ses joues. Elle arriva en classe dans un état second, le regard dans le vague. Samira la tirait par la main. La petite black se retrouva assise entre elle et sa meilleure copine Khedidja. Elle en fut soulagée et poussa un soupir apaisé. Samira lui évitait ainsi d'être harcelée par les garçons. Elle allait enfin pouvoir passer un cours tranquille. Khedidja aussi était heureuse d'avoir sa copine à côté d'elle. Les filles papotèrent allègrement tout le long du cours, et la prof d'espagnol dût les réprimander à plusieurs reprises. Cela ne les empêcha pas de continuer. Maryline était contente de se retrouver entre filles, mais son esprit vagabondait parfois ailleurs. Le désir inassouvi que Samira avait fait monter en elle la perturbait. Elle pensait à Michaël, à leur baise dans le couloir le midi, et l'image du sexe de son copain commençait à prendre toute la place dans son esprit. Pour une fois qu'elle était à l'abri des attouchements des garçons de la classe, c'était elle-même qui se mettait dans un état d'excitation intense. Elle s'en voulut un peu.

     

    A la fin du cours quand la sonnerie retentit, elle et Khedidja s'enfuirent toutes les deux. Sa copine avait compris qu'elle voulait éviter les garçons de la classe à la sortie des cours, et elle l'accompagna en rigolant dans son opération « semer les mecs ». Elles perdirent Samira dans leur course. Maryline essayait de garder un peu de décence dans sa tenue mais c'était inconciliable avec la précipitation. Elle remit sa robe en place avant de passer devant les pions à la sortie de l'établissement. Les filles s'éloignèrent de l'attroupement devant les grilles du lycée, et dans une rue adjacente Maryline envoya un sms à Michaël pour lui dire où elle l'attendait. Le garçon les retrouva quelques minutes plus tard. Il fit à peine attention à Khedidja et prit la petite black dans ses bras.

     

    • Ca va, ma belle ?

     

    Sans attendre la réponse, il ouvrit le pan de la robe qui couvrait son bas-ventre et glissa une main entre ses cuisses. C'était la première fois qu'elle était exhibée ainsi devant sa copine Khedidja et elle en fut gênée, mais la beurette eut le réflexe de se tourner en toussotant. Il n'y avait personne d'autre dans la petite rue.

     

    • Hum ! Vous pourriez faire ça ailleurs, non ? s'exclama-t-elle.

    • Pourquoi ? Demanda Michaël. T'es sa meilleure copine, vous n'avez rien à vous cacher, non ?

     

    Il n'arrêta même pas sa caresse, glissant deux doigts dans le vagin de Maryline.

     

    • OK, ben je vous laisse alors. Ciao ! Fit-elle en s'éloignant.

    • Ciao ! Répondit Michaël.

    • A demain, Khed ! Ajouta la petite black déçue. Tu vois, tu l'as fait fuir, reprocha-t-elle à son copain. Tu pouvais pas te retenir au moins un petit peu ?

    • Me retenir ? Fit le jeune homme. Mais regarde-toi ! T'es éblouissante, comment veux-tu que je me retienne ?

     

    Maryline ne sut que répondre et se blottit dans ses bras. Puis les deux lycéens repartirent main dans la main.

     

    • Bon alors raconte-moi, demanda Michaël. Tu as fait ce que je t'ai demandé ?

    • Oui, répondit la jeune fille. Mais ça ne s'est pas passé exactement comme tu le prévoyais, je crois.

     

    Elle lui raconta l'épisode avec Samira, en revenant également sur leurs premiers attouchements du matin afin qu'il comprenne mieux le contexte.

     

    • Ha ouais ! S'exclama-t-il. C'est vrai que je m'attendais pas à ça. Tu t'es fait tripoter par une meuf !

    • Nan elle m'a pas tripoté ! Rectifia Maryline. C'était plus doux que ça, plus tendre. Elle m'a vraiment fait l'amour.

    • Moi j'appelle pas ça faire l'amour. Elle t'a juste brouté le minou.

    • Quoi elle m'a « juste » brouté le minou !? Je lui ai demandé comment on baise entre filles et elle m'a fait ça.

    • Ben moi j'appelle pas ça baiser. C'est pas ce que je t'avais demandé.

    • Nan, tu peux pas me faire ça ! Vas-y ! gémit Maryline.

     

    Michaël fit non de la tête.

    • C'est très clair, tu n'as pas obéi à mon ordre. Et tu sais ce qui se passe quand tu n'obéis pas.

    • Nan, pitié, c'est pas juste ! Supplia la jeune fille.

    • La pitié n'a rien à voir là-dedans, la règle c'est la règle. Tu vas venir chez moi, je vais trouver une punition à la hauteur de ta faute.

    • Michaël nan ! En plus je suis pas rentrée chez moi déjà depuis hier ! François va me tuer.

     

    Des sanglots montaient déjà dans sa gorge et elle avait les larmes aux yeux. Michaël s'arrêta et la regarda avec une expression dure. Il lui tenait les mains.

     

    • Bon d'accord, dit-il enfin. Je veux pas te mettre dans des embrouilles avec ton cousin. Je te ramènerai chez lui.

    • Ho merci ! Fit la petite black.

     

    Elle voulut l'embrasser mais il la repoussa doucement.

     

    • Mais... tu vas quand même avoir ta punition, et tout de suite, ajouta le grand gaillard. Est-ce que tes potes de classe sont déjà partis, tu crois ?

    • Certains oui, mais... fit Maryline hésitante.

    • Mais quoi ?

    • Il y en a quelques-uns qui ont l'habitude de se retrouver au parc pour fumer.

    • Super ! On va les rejoindre.

     

    La lycéenne ne fut pas enchantée par cette idée. Son copain avait sans doute l'intention de faire participer d'autres personnes à la punition et ça ne lui plaisait pas du tout. Mais elle préféra ne rien dire, de peur que Michaël ne change d'avis et ne la ramène pas chez elle.

     

    Au parc, ils retrouvèrent l'habituel petit groupe de jeunes. Certains étaient toujours là, qu'il neige où qu'il vente : Jérémy et Omar. Il y avait aussi ceux qui venaient de temps en temps, pas toujours les mêmes. Pour la plupart Maryline ne les connaissait que de vue. Michaël alla voir Omar et lui glissa un mot à l'oreille. Puis il reprit sa copine par la main et l'emmena plus loin dans le parc. La lycéenne vit Omar discuter avec ses copains, puis venir à leur suite. D'autres lui emboîtèrent le pas. Michaël mena la petite black jusqu'à un recoin du parc qui ressemblait à un petit bois. Quelques arbres formaient une couverture qui isolait un petit espace du reste du parc. Omar les y rejoignit, suivi de Jérémy, d'un garçon brun et d'une fille blonde dont Maryline ne connaissait pas les prénoms.

     

    • Omar, et Jérémy c'est ça ? Commença Michaël. Et vous autres, comment vous vous appelez ?

    « Ismaël », « Justine », répondirent les deux nouveaux.

    • OK, poursuivit le jeune homme. Omar et Jérémy sont au courant, mais pour vous je précise les choses. Maryline est MA salope. Tant que vous gardez ça à l'esprit et que vous écoutez ce que je dis tout se passera bien. Et croyez-moi on passera tous un bon moment. Justine, est-ce que tu veux participer, juste regarder ? Ou si tu veux tu peux partir.

    • Non, heu... hésita la blonde. Je veux juste voir ce qui se passe.

    • Je savais que t'étais une cochonne ! Répliqua Omar en rigolant.

    • Arrête ! Et toi alors, qu'est-ce tu fous là ? Répondit Justine.

    • C'est bon, les interrompit Michaël en posant la main sur le postérieur de Maryline. On est tous là pour la même chose. Maryline va se faire baiser comme il faut et on veut tous la voir se faire défoncer comme une chienne.

     

    La petite black frissonna en entendant son copain parler d'elle de cette manière. Elle essaya de prendre ça avec détachement, comme s'il ne s'agissait pas d'elle. La honte était trop grande.

     

    • Déshabille-toi, ma belle ! Lui ordonna le grand gaillard.

     

    A suivre...


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    Comme elle le craignait, Maryline s'éveilla avec des courbatures, en n'ayant dormi que par intermittence, et avec une migraine atroce. Autour d'elle les garçons s'agitaient. Romain était déjà habillé et s'occupait à la cuisine, tandis que Mathias sortait de la salle de bain en parlant au téléphone.

     

     

    • Ouais... Ouais... Ben nan, j'ai rien d'autre à lui passer, disait-il. Mmmmm... Toi t'as quelque chose ?... Ben ouais, trouve, sinon ça le fait pas, quoi !... Mouais ok, je vois avec Romain pour qu'il nous emmène. On se retrouve d't'à l'heure, ciao !

     

     

    Le grand et mince jeune homme était en caleçon, et commença d'enfiler le reste de ses vêtements.

     

     

    • T'es réveillée, petite ? Demanda-t-il en lorgnant Maryline du coin de l'oeil. Tu ferais mieux de faire ta toilette vite fait, on est déjà à la bourre. J'ai eu Mike au téléphone, il te dit de pas oublier de te raser la chatte.

     

     

    La jeune fille maugréa, mais n'osa pas contredire Mathias. Effectivement elle constata que son copain lui avait laissé un message pour qu'elle n'oublie pas ses consignes. Elle partit donc dans la salle de bain, en prenant soin de prendre son paquet de pilules dans son sac. Après la soirée qu'elle avait passée, elle avait oublié d'en avaler une avant de se coucher. Elle demanda une aspirine en plus.

     

     

    Lorsqu'elle ressortit de la salle de bain, Mathias et Romain l'attendaient, prêts à partir. Mathias lui tendit son blouson, et les craintes de Maryline se confirmèrent. Elle resterait nue. Le jeune homme lui fit comprendre qu'elle n'avait rien à dire et que tout était sous contrôle. Pas très convaincue, elle enfila son seul vêtement, le ferma complètement et suivit malgré tout les garçons. Le problème était que l'on n'était plus en pleine nuit, même si le ciel était encore sombre à cette heure matinale. Il y avait du monde dans la rue, marchant rapidement pour partir au travail. Maryline, pieds nus, fut saisie par le froid glacial du sol, mais encore davantage par la honte de se retrouver presque nue au milieu de ces gens pressés. Heureusement personne ne sembla la remarquer. Romain était garé tout près, et elle monta prestement dans sa voiture, à l'arrière. Mathias s'installa à l'avant avec son cousin. La jeune fille songea avec soulagement qu'elle aurait un peu de répit. Elle allait certainement pouvoir dormir encore un peu dans la voiture.

     

     

    • ll y a la clim dans la caisse, lui dit Romain en démarrant. Tu peux te mettre à l'aise, où tu auras trop chaud.

     

    • Non merci ! Fit Maryline d'un air pincé, répondant à sa mauvaise blague.

     

     

    Sauf que ce n'était pas une blague. Le grand Mathias ajusta les lunettes sur son nez et insista.

     

     

    • Si on te dit de te mettre à l'aise, tu te mets à l'aise. Ouvre ce blouson !... Voilà... Ecarte un peu les cuisses, maintenant... C'est bien !

     

     

    La petite black obtempéra de mauvaise grâce et se retrouva exposée, nue, dans les rues de la ville. Et le fait d'être à l'abri à l'intérieur de la voiture ne la rassurait que très peu. Forcément quelqu'un allait la voir ! Mathias tournait la tête pour la regarder avec délectation, et ajouta encore à l'humiliation de la jeune fille.

     

     

    • On en a pour un bout de trajet. Si tu ne veux pas t'ennuyer tu peux te caresser un peu, ça fera passer le temps.

     

     

    Maryline répondit en râlant qu'elle avait envie de dormir, mais Mathias ne l'entendait pas de cette oreille et insista. C'était raté pour le petit somme. Elle se mordit la lèvre et posa les doigts sur sa vulve. La situation l'excitait plus qu'elle ne voulait se l'admettre, et cette caresse lui fit du bien. L'aspirine avait diminué son mal de tête. Elle sentit rapidement la chaleur inonder son bas-ventre et sa chatte s'humidifier. Elle cambra les reins afin que ses doigts puissent la pénétrer plus facilement.

     

    Soudain elle entendit son smartphone sonner. Elle le sortit de son sac, à côté d'elle. C'était Michaël.

     

     

    • Ca va, ma belle ?

    • Oui oui, ça va, répondit-elle sur un ton neutre.

       

      Mathias lui fit signe de ne pas cesser de se caresser, et elle reprit donc tout en parlant au téléphone.

       

    • Mathias m'a prévenu de te ramener des fringues, lui dit son copain. Je m'en occupe, ne te soucie pas de ça. Qu'est-ce que tu fais, là ?

    • Rien, ça va je te dis, fit-elle dans un halètement.

    • T'es sûre ? T'as l'air bizarre. Mat est en train de te baiser, peut-être ?

    • Non ! Répondit la jeune fille, sentant qu'elle devait lui dire la vérité. On est dans la voiture, et il m'a demandé de me caresser.

    • Ha ha ! OK. Mais je ne veux pas que tu jouisses, d'ac ? Tu m'as bien compris ? Tu continues à te masturber, mais tu t'arrêtes avant de jouir. C'est clair ?

    • Mmmm... ouiiiiiii !

       

       

    Elle sentit que ce serait difficile, mais savait ce qu'elle risquait si elle n'obéissait pas. Et Mathias était là pour surveiller. La conversation était finie, elle rangea le téléphone. Mathias lui demanda ce que Michaël avait dit, et elle le lui répéta. Souriant, il lui dit alors de continuer à se caresser. La suite du voyage fut éprouvante. Plusieurs fois Maryline fut au bord de l'explosion orgasmique, et avec l'aide de Mathias elle s'arrêta à temps. Puis elle reprenait sous l'impulsion du jeune homme. Elle avait quasiment oublié qu'elle se trouvait dans une voiture, sur la route, et ne savait pas si quelqu'un la voyait par hasard. Elle se trouvait dans un état d'excitation intense quand ils arrivèrent aux abords du lycée. Romain se gara à un pâté de maison de l'établissement, dans un endroit désert, ne souhaitant pas créer une émeute.

    La grande silhouette de Michaël arriva peu de temps après, son sac sur l'épaule. Maryline fut heureuse de le voir. Il salua d'abord Mathias et Romain qui étaient sortis à sa rencontre. Puis quand il demanda à la jeune fille de sortir à son tour de la voiture, elle hésita un instant. Un homme passait au loin avec son chien. Mais Michaël insista, et elle se décida. Les trois garçons lui faisaient un écran, et elle espérait qu'ainsi elle serait masquée. Son copain la serra dans ses bras et l'embrassa, et elle fondit, oubliant toute pudeur. Michaël et les deux autres échangèrent sur ce qui s'était passé la veille au soir, et le jeune homme semblait ravi de la façon dont s'était comportée la petite black. Puis il récupéra le petit sac d'affaires sales de sa copine et les fourra dans son propre sac.

     

     

     

    • Tiens ! Fit-il en sortant les bottes noires que Maryline avait portées en boîte le samedi soir.

     

     

    La lycéenne enfila les bottes à talons, heureuse d'être enfin chaussée.

     

     

    • Donne son blouson à Mat ! Ordonna Michaël.

     

     

    Un bref coup d'oeil indiqua à Maryline qu'il n'y avait personne dans la rue, et elle s'exécuta, se retrouvant seulement vêtue de ses bottes.

     

     

    • Ca c'est de la meuf ! Hein les gars ? S'exclama le jeune homme avec un sourire carnassier.

     

     

    Les deux autres acquiescèrent, et Maryline ne sut où regarder, gênée mais en même temps tellement fière d'être complimentée. Michaël sortit alors de son sac la robe en jean qu'elle avait portée la semaine précédente, la première qu'elle avait achetée pour lui. Ca lui paraissait déjà si loin. Elle enfila la robe serrée qui était sage dans sa coupe. Puis elle se souvint que quelques-uns des boutons qui la fermaient avaient été coupés. Cependant elle ne put en reboutonner que trois. Il lui semblait qu'il en restait plus la dernière fois. Elle pesta mais Michaël intervint.

     

     

    • Oui, j'ai fait de nouvelles retouches. Je trouve que c'est mieux comme ça, expliqua-t-il en rigolant.

     

     

    Maryline ne riait pas, elle. Tant qu'elle se tenait droite comme un piquet, les deux pans de la robe étaient en place, sagement. Mais dès qu'elle essaya de bouger un peu, son décolleté s'ouvrait jusque sous ses seins. Et en bas, le moindre pas ouvrait sa robe jusqu'à son bas-ventre. Elle devrait marcher tout doucement pour ne pas dévoiler son pubis à chaque pas.

     

     

    • Tu crois vraiment que je peux aller comme ça au lycée ? Se plaignit-elle. Je vais me faire repérer par les pions, et par les profs. Je vais me faire virer !

     

     

    Un sanglot étouffa ses derniers mots. Michaël la prit dans ses larges bras et la rassura.

     

     

    • Mais non ! Il faut juste faire un peu attention. Je suis sûr que tout se passera bien, tu vas voir. Tu es une fille intelligente.

     

     

    Mathias et Romain, qui n'allaient pas au lycée, dirent au revoir au couple, non sans caresser un peu l'entrecuisse de la jeune fille par l'entrebaillement de la robe. Elle prit son sac, et Michaël l'emmena alors avec lui bras dessus bras dessous. Ils arrivèrent tardivement au lycée, la sonnerie de début des cours retentissait déjà. Les deux jeunes gens se séparèrent sur un rapide baiser, et Maryline dut se presser afin de ne pas arriver en retard en classe. Autant pour sa volonté de marcher doucement ! Heureusement les couloirs étaient peu fréquentés car tout le monde entrait en cours. Elle entra en classe juste au moment où le prof de maths, monsieur Philémon, fermait la porte. Elle s'excusa en balbutiant, et l'homme la scruta en ajustant ses lunettes. Maryline se tenait le plus droit possible, bougeant doucement, mais les bottes à talon ne lui permettaient pas de glisser sur le sol de la classe. Elle se rendit aussi prudemment que possible à une place libre, mais craignit fortement que le prof n'ait remarqué l'indécence de sa tenue. Fort heureusement, sa copine Khedidja lui fit signe qu'elle avait gardé une place à côté d'elle. Et de l'autre côté se trouvait Sandra. La petite black était contente d'éviter les garçons, au moins pour cette première heure de cours. Mais c'était sans compter sur Jérémy qui était devant elle. Il n'arrêtait pas de se retourner pour bavarder avec elle. Et en fait de bavardages, il essayait plutôt de persuader Maryline de l'accompagner au parc après les cours, comme la semaine passée. Il lui faisait des compliments, la flattait, lui disant combien il aimerait avoir une fille sexy comme elle pour traîner avec ses potes. Il était clair qu'il bouillait d'envie de la toucher, mais dans sa position ce n'était pas simple. Le prof le réprimanda plusieurs fois, et finit par lui prendre son carnet de liaison pour lui mettre une remarque de conduite.

     

    Pourtant, à la fin du cours, il appela aussi Maryline. Il remit son carnet à Jérémy et le congédia, puis quand tous les élèves furent sortis, il ferma la porte et s'adressa à la lycéenne qui attendait debout à côté de son bureau, craignant le pire. Elle restait droite comme un piquet, ne voulant pas donner au prof la moindre occasion d'apercevoir ce qu'il ne devait pas voir.

     

     

    • Tout va bien, Maryline ? Demanda-t-il d'un ton paternaliste.

       

     

    Monsieur Philémon était un professeur d'apparence plutôt jeune, à qui l'on donnait facilement moins de quarante ans. Une courte barbe et des lunettes rondes lui donnaient un air de scientifique un peu dans la lune.

     

     

    • Oui ça va, répondit la jeune fille.

    • Tu es sûre ? Tu n'as pas de problème dans la classe ou bien en dehors ?

    • Non non, je vous jure ! Dit-elle avec la plus grande assurance possible.

    • D'accord ! Fit le professeur apparemment peu convaincu. J'ai un cours après et toi aussi sûrement, on n'a pas le temps d'en parler maintenant. Je veux que tu viennes me voir à midi, après ton dernier cours de la matinée. Je t'attendrai ici.

    • Mais pourquoi ? Je vous dis que tout va bien.

     

     

    Maryline n'avait pas envie de venir voir le prof à midi, à l'heure où elle espérait surtout voir Michaël pour déjeûner avec lui.

     

     

    • Viens me voir ! C'est pour ton bien, et je ne te retiendrai pas longtemps. Tu as compris ?

    • Okayyyy ! Fit Maryline avec un soupir.

     

     

    Elle prit son sac sur l'épaule dans un mouvement qu'elle regretta immédiatement car il fit bouger sa robe, et sortit rapidement, agacée d'avoir dû céder. Du coup elle se trouva encore à se dépêcher pour aller au cours suivant, et encore une fois elle se trouva à entrer en classe la dernière. Mais cette fois, pas de chance, l'unique place libre se trouvait entre Etienne et Boubakar. Elle s'assit le visage serré, en tenant son décolleté fermé. Mais Etienne ne l'entendait pas de cette oreille.

     

     

    • Dis donc ! Lui souffla-t-il. T'as vraiment envie qu'on te matte aujourd'hui. Ces bottes... Et cette robe ! Fais voir ce que t'as là-dessous !

     

     

    Il tenta d'ouvrir le décolleté de la petite black, mais celle-ci résista. Il glissa alors ses mains sous la table pour ouvrir la robe par le bas. Là encore Maryline s'y opposa. Ce discret combat dura plusieurs minutes, et la jeune fille eut beaucoup de mal à dissimuler au garçon l'état de sa robe.

     

     

    • Elle n'a pas beaucoup de boutons, ta robe, putain ! Tu l'as eue où ? Fit le jeune homme hilare.

       

    Boubakar assistait à la scène sans broncher, attentif. Devant, Max tournait la tête de temps en temps pour observer avec amusement ce qui se passait. Maryline finit par être lasse de lutter et laissa le garçon obtenir ce qu'il voulait. Après tout il l'avait déjà baisée alors qu'est-ce que ça pouvait bien faire s'il voyait ses tétons ? Etienne put donc ouvrir sans résistance son décolleté, et afficha un large sourire. Bien entendu les copains profitèrent de la vue aussi, Boubakar en premier lieu, qui pour une fois eut du mal à se concentrer sur le cours. Les seins de la petite black étaient largement découverts, les aréoles à peines dissimulées sous la robe en jean. Heureusement Etienne ne fut pas très téméraire, et le timide Boubakar encore moins. Ils n'osèrent pas en faire davantage, et à la fin du cours Maryline put s'échapper en refermant son décolleté. C'était l'heure de la récré, et elle dut jouer au chat et à la souris pour tenter d'éviter les garçons qui voulaient la retrouver. Elle osa même presser le pas malgré ce qu'elle dévoilait involontairement de cette façon. Etrangement, elle était devenue très populaire parmi la gent masculine depuis la semaine passée. Auparavant, elle pouvait passer la pause tranquillement avec ses copines sans être dérangée. Aujourd'hui ce n'était plus possible. A la sortie du cours, les garçons la cherchaient et entraient en compétition pour savoir qui se l'approprierait le temps de la récré.

    Pour cette fois elle semblait tranquille. Elle se trouva dans un coin à l'intérieur du bâtiment principal où il n'y avait personne. Elle en profita pour sortir son smartphone et appeler Michaël. C'est avec lui qu'elle serait le plus en sécurité.

     

     

     

    • Oui ma chérie ? Fit le jeune homme en décrochant.

    • Où tu es ? Demanda Maryline.

    • Dans la cour avec mes potes, et toi ?

    • A l'intérieur. J'ai envie de te voir.

    • Attends, reste où tu es. Tu es seule ? Demanda le jeune homme.

     

     

    C'est à ce moment que la petite black vit passer Fred, le garçon que Khedidja aimait bien. Celui-ci la vit aussi, et la rejoignit en souriant. Maryline ne bougea pas. Fred était plutôt gentil, et elle ne le voyait pas comme un danger ni une menace.

     

     

    • Heuuu, je l'étais mais là il y a Fred qui est là, répondit-elle à son copain.

    • Fred ? L'interrogea celui-ci.

    • Oui, un copain de classe.

    • Copain... copain ? Demanda Michaël avec plein de sous-entendus.

     

     

    Fred était à côté d'elle et attendait tranquillement qu'elle ait terminé sa conversation. La lycéenne restait bien droite, une main sur son décolleté pour le maintenir fermé.

     

     

    • Oui, copain, quoi ! Fit-elle en secouant la tête, agacée.

    • Passe-le moi.

    • Quoi ? Rétorqua-t-elle, surprise.

    • Il faut que je le répète ? Passe-le moi.

     

     

    Le ton de son copain ne prêtait à aucune équivoque. Il ne valait mieux pas le contredire. Elle passa donc le smartphone à Fred. Elle n'entendait pas ce que lui disait Michaël ; et le garçon répondait simplement par des « oui... », « bien sûr... », « ok... » alors que son visage s'éclairait d'une expression de surprise amusée. Lorsqu'il rendit l'appareil à sa camarade de classe, Michaël lui parla de nouveau.

     

     

    • Je lui ai expliqué la situation, que tu es avec moi mais que j'accepte que d'autres s'amusent avec ma p'tite soumise sexuelle. Il a l'air d'être quelqu'un de correct. Donc tu peux l'écouter. Fais ce qu'il te dit, je lui ai dit que je te prête s'il veille sur toi.

    • Quoi !? Ne put s'empêcher de s'exclamer Maryline.

    • Ca fait deux fois que tu fais « quoi ! » comme une débile. Tu ne comprends pas ce que je dis ? Fit son copain agacé. Pour la peine tu vas y aller franchement et montrer la marchandise à ce Fred. Il n'avait pas l'air de tellement y croire. Je veux que tu lui montres ta chatte dès qu'on aura coupé. Allez, à toute à l'heure !

     

     

    La petite black faillit laisser échapper un « quoi ! » encore une fois, mais se retint. Elle rangea le smartphone dans son sac, bouche bée, puis se tint droite devant Fred.

     

     

    • Alors ? C'est vrai ce qu'il a dit ? Demanda celui-ci.

    • Oui c'est vrai, répondit Maryline dans un soupir. Et tiens, si tu veux une preuve, il m'a dit de te montrer ça.

     

     

    Sans regarder le garçon, elle écarta les pans du bas de sa robe pour lui dévoiler son bas-ventre nu et son pubis où ne subsistait qu'une langue de poils. Elle se sentit terriblement excitée de faire ça devant le « gentil » Fred. Mais en même temps, elle se sentait mal à l'aise par rapport à sa copine.

     

     

    • Tu sais, Khedidja t'aime beaucoup et je voudrais pas lui faire de tort, dit-elle à Fred en le regardant dans les yeux cette fois. Si tu as un peu de sentiments pour elle aussi, il ne faudrait pas que cette histoire se mette entre vous.

    • Bah écoute, je ne sais pas encore où j'en suis avec Khedidja, répondit-il. Mais de toute façon, je sais faire la différence entre un jeu sexuel et de l'amour.

     

     

    En disant cela, il approcha de la petite black et glissa la main entre ses cuisses. Elle était humide, ils le constatèrent tous les deux. Le jeune homme lui caressa les lèvres du bout des doigts, puis glissa le majeur à l'intérieur de son vagin. Il remua le doigt pour explorer toute la cavité, et arracha un petit gémissement à la lycéenne. Afin d'éviter que ce bruit n'attire quelqu'un, Fred colla sa bouche à celle de sa camarade. Maryline recula d'un pas et s'adossa au mur, et le garçon se plaqua contre elle. Puis il en profita pour insérer aussi son index dans l'antre humide, et continua de pénétrer la chatte de la jeune fille de ses deux doigts. La petite black sentait le plaisir l'envahir, son sexe et sa bouche remplis par les doigts et la langue de Fred. Elle souleva sa jambe gauche et l'enroula autour du jeune homme afin de faciliter sa pénétration. Celui-ci faisait des va-et-vient de ses doigts, de plus en plus rapidement, dans un bruit de succion. L'étreinte dura de longues minutes, jusqu'à ce que le garçon se fatigue et ralentisse la cadence. Maryline sentait son jus couler le long de ses cuisses. Fred sortit ses doigts gluants, et, ne sachant où les essuyer, les porta à la bouche de la petite black. Elle fut un peu surprise, puis accepta l'offrande et suça les doigts du lycéen.

     

    Elle n'eut même pas à se rhabiller, la robe reprenant naturellement sa place. Les deux jeunes gens ne dirent rien, souriant timidement, et se dirigèrent lentement ensemble vers leur prochaine salle de cours quand la sonnerie retentit. Ils s'arrangèrent pour ne pas arriver tout à fait ensemble en cours. Ils voulaient éviter d'alimenter des rumeurs qui auraient pu arriver aux oreilles de Khedidja. Justement, Maryline rejoignit sa copine beurette qui se trouvait avec Sandra. La petite black fut ravie et soulagée de pouvoir s'asseoir avec les filles, même si elle éprouva un sentiment de culpabilité par rapport à sa meilleure copine. Elle était encore toute excitée des caresses de Fred, prise d'une tension sexuelle qui n'était pas retombée, et voulait éviter de se retrouver aux mains des garçons. Malheureusement elle se rendit compte que Jérémy s'était assis aussi à côté d'elle. La jeune fille essaya de l'ignorer et de rester plus proche de ses copines. Même s'ils étaient en cours, elles parvenaient à échanger quelques mots et à passer un bon moment ensemble. Bien entendu, Jérémy ne resta pas inactif. Mais il cherchait au moins à faire preuve de discrétion. Il glissa sa main sous la table pour l'insérer entre les cuisses de la petite black. Ouverte comme l'était sa robe, quand elle s'était assise les pans n'étaient même pas restés sur ses cuisses, tombant directement sur les côtés. Comme personne ne semblait se rendre compte de rien, Maryline continua de faire mine d'ignorer le jeune homme, mais ouvrit légèrement les jambes pour faciliter ses mouvements. Ainsi elle le laissait agir à sa guise sans provoquer d'esclandre, et elle pouvait continuer de bavarder en douce avec ses copines. Jérémy lui tripota la chatte pendant tout le cours, et elle en ressortit toujours aussi excitée. Elle rêvait que Michaël la prenne là, maintenant, et la fasse jouir une bonne fois pour toute.

     

    Maryline quitta le cours rapidement, évitant ecore une fois les garçons pour se rendre au cours suivant. Au détour d'un couloir elle se dit que la chance lui sourit. Elle aperçut Michaël en discussion avec une surveillante. Ca n'avait pas l'air d'être une discussion sur le règlement du lycée. La pionne, plutôt jeune, ricanait aux blagues du garçon qui semblait à peine plus jeune qu'elle. Maryline en ressentit un pincement au coeur et s'approcha des deux jeunes gens, puis fit savoir à Michaël qu'elle était là en lui attrapant la main. Le jeune homme fut surpris. Il sembla hésiter un instant, puis écourta la conversation avec la surveillante. Il emmena sa copine par la main à l'écart.

     

     

    • Qu'est-ce que tu fais là ? Demanda-t-il. Evite les pions, avec ta tenue tu vas te faire repérer.

    • Je vais en cours... et toi ? Demanda en retour la petite black. Tu dragues ?

    • Arrête ! Fit Michaël avec un petit rire moqueur. T'es jalouse ?

    • Pourquoi ? Je devrais pas ? Fit-elle en attrapant son copain par les fesses.

     

     

    Les deux lycéens se collèrent l'un à l'autre, Maryline dos au mur. Des élèves pressés passaient parfois derrière eux.

     

     

    • Non, y a pas de quoi être jalouse, lui répondit le grand gaillard tout doucement. Tu es ma petite salope et personne ne t'arrive à la cheville.

     

     

    Il glissa la main entre les pans de la robe et malaxa la chatte de la petite black, avec peu de discrétion.

     

     

    • On n'arrête pas de me caresser le minou depuis ce matin, lui susurra la jeune fille. J'ai envie que tu me baises !

    • T'es en chaleur dis donc ! Attends un peu, je m'occuperai de toi dès que possible. Mais là dépêche-toi sinon tu vas être en retard en cours.

    • Monsieur Philémon a dit qu'il veut me voir à midi. Je ne pourrai pas te rejoindre tout de suite, prévint Maryline.

    • Qu'est-ce qu'il veut ?

    • Je ne sais pas, il a peut-être vu des trucs. Il croit que j'ai des problèmes.

    • OK. Sois prudente. Je t'attendrai après. Mais juste une chose. S'il essaie de faire des trucs pervers avec toi, ne résiste pas. Laisse-le faire. Tu éviteras les ennuis.

    • N'importe quoi ! Pouffa la petite black. Lui ? Des trucs pervers ?

    • T'es encore naïve, on dirait que tu connais pas les mecs. Allez, file ! Fit Michaël en la retournant et lui pinçant les fesses sous sa robe pour qu'elle se dépêche.

     

     

    La robe retomba en place, et Maryline jeta un coup d'oeil pour s'assurer qu'il n'y avait personne tout près à ce moment-là qui aurait pu voir quelque chose.

     

    Elle arriva juste à temps à son cours, mais trop tard pour choisir sa place. Elle se retrouva malgré elle à côté de Tom, et soupira alors que le garçon l'accueillait avec un sourire plein de sous-entendus. De l'autre côté de la jeune fille était assise Samira, une maghrébine maigre et plutôt timide avec qui Maryline avait peu de relations.

     

     

    • Je suis content que tu t'assoies à côté de moi, susurra Tom à l'oreille de la petite black. Je t'ai manqué ?

     

     

    Maryline ne prit même pas la peine de répondre.

     

     

    • T'es de plus en plus bandante, dis donc ! Continua le jeune homme tout bas.

     

     

    Sa main se glissa directement dans le décolleté de sa camarade et attrapa un sein fermement. Il passa de longs moments à le malaxer et à le pincer. Ce n'était pas un tendre, et Maryline devait parfois se retenir de crier et lui faire comprendre d'un regard ou d'un souffle qu'il lui faisait mal. Mais le jeune homme n'en avait cure et recommençait aussitôt. Puis il s'intéressa à l'entrecuisse de la jeune fille et y glissa la main. Maryline tenta bien de résister un peu en serrant les jambes, mais le garçon était plus fort qu'elle et en insistant un peu il arriva à ses fins. Il faut dire aussi que la petite black brûlait malgré elle de sentir les doigts de Tom sur son sexe, et quand il en introduisit trois d'un seul coup dans son vagin elle écarta finalement les cuisses afin de lui faciliter la tâche. Le jeune homme lui fouilla le sexe sans vergogne et sans délicatesse, et Maryline dût de nouveau se retenir d'émettre le moindre bruit. Cependant elle ne se rendit pas compte que sa voisine, Samira, ne pouvait ignorer ce qui se passait à côté d'elle. La beurette observait du coin de l'oeil sans en perdre une miette. Son visage impassible ne trahissait aucune émotion.

     

    Soudain, Tom ôta ses doigts du ventre de la petite black et glissa de nouveau la main dans son décolleté. Les doigts étaient gluants et le garçon s'appliqua à badigeonner le fluide sur toute la poitrine de sa partenaire. Il le fit sans ménagement, brutalement, prenant plaisir à serrer les globes mammaires et à pincer et tirer les tétons. Maryline ne put retenir un cri de douleur qui résonna dans toute la classe. Un rire général éclata, sans que les élèves ne sachent ce qui s'était réellement passé. La main de Tom s'était retirée aussitôt. La prof jeta un regard noir à l'assemblée, ignorant qui avait perturbé le cours. Elle reprit son travail sans mot dire, et un léger brouhaha parcourut la classe. Quelques minutes plus tard Tom se remit à son affaire, attrapant la cuisse de la petite black et la tirant vers lui. Il souleva même la jambe afin de la poser sur sa propre cuisse. Maryline tenta encore une fois de résister en lui faisant un « non »muet avec ses lèvres, mais le garçon ne voulut rien entendre. La cuisse largement écartée ainsi, la lycéenne craignait que d'autres camarades de classe ne s'aperçoivent de quelque chose. Et ce fut le cas, mais ce qui se passa la surprit. Une main se posa sur sa cuisse droite, et c'était celle de Samira. La beurette regardait la chatte de sa voisine avec une envie non dissimulée. Puis sa main glissa vers la fente humide et la caressa délicatement du bout des doigts. De l'autre côté, Tom ricana tout bas en observant ce qui se passait. Il maintenait juste la jambe de Maryline sur sa cuisse, et laissa Samira explorer la vulve de la petite black de ses doigts fins. Parfois elle titillait le clitoris ou les petites lèvres du bout des ongles. Maryline regardait le visage de sa voisine avec des yeux ronds comme des soucoupes. Elle n'en revenait pas. Elle se faisait toucher par une fille, et qui plus est par la timide Samira à qui elle aurait donné le bon dieu sans confession. Ses gestes étaient doux, sans comparaison avec la brutalité de Tom. La petite black se sentait fondre au-delà de l'état d'excitation dans lequel elle était déjà. Elle s'abandonna avec plaisir aux caresses de la beurette, et se rendit compte que celle-ci se caressait aussi le sexe à travers son pantalon. Après quelques minutes, elle se laissa faire quand sa voisine lui prit la main pour la poser à la place de la sienne. Pour la première fois de sa vie elle touchait le sexe d'une autre fille, même si c'était à travers ses vêtements. Curieuse et désireuse de rendre à Samira ses douces caresses, elle s'appliqua à masser sa chatte avec tendresse. La beurette sembla apprécier, mais ne montra pas de signe de plaisir excessif. Elle resta discrète mais son regard en disait long. De l'autre côté, Tom reprit ses affaires en malaxant les seins de la petite black ou en lui fouillant l'entrejambe. La dernière heure de cours matinal alla jusqu'à son terme avec ces attouchements entre les trois lycéens.

     

     

    Quand la sonnerie retentit, Maryline aurait voulu rester avec Samira pour parler avec elle. Mais elle avait rendez-vous avec Mr Philémon et ne voulait pas être en retard. Ce n'était pas la peine d'attirer davantage l'attention du prof sur elle. Les caresses furent donc stoppées net, et chacun rangea ses affaires à la vitesse de l'éclair. La petite black remit sa robe en place et fila en esquivant Tom qui voulait la garder pour lui. Elle dut presser le pas dans la foule des élèves qui se croisaient pour aller au réfectoire ou sortir de l'établissement, et dévoilait plus de sa poitrine et de ses cuisses qu'elle ne le voulait. Elle entendit des sifflets et des commentaires et ne douta pas qu'ils étaient pour elle. Elle sentit ses joues s'échauffer sous l'effet de la honte. Mais au moins Tom fut hors de vue et elle se rendit l'esprit tranquille à son rendez-vous.

     

     

    Mr Philémon était dans sa salle de cours, en discussion à son bureau avec deux élèves plus jeunes que Maryline, un garçon et une fille. L'échange dura quelques instants, puis les deux élèves quittèrent la salle. Ils aperçurent la jeune fille qui attendait son tour à l'entrée et le regard du garçon s'éclaira en la scrutant de la tête aux pieds. Il s'arrêta à côté d'elle avec un sourire retenu. Sa copine l'attendit quelques pas plus loin.

     

     

    • Toi aussi tu dois le voir ? Demanda-t-il.

    • Oui, répondit Maryline le visage fermé, se demandant pourquoi le jeune garçon lui adressait la parole.

     

     

    Il n'y avait pourtant aucun doute sur ce qui l'intéressait. Son regard n'arrêtait pas de naviguer du décolleté de la petite black à ses jambes et ses bottes.

     

     

    • Fais gaffe, il est un peu vénère, ajouta le garçon. On l'a chauffé pendant le cours.

    • OK merci.

     

     

    La jeune fille coupa court à la conversation et entra dans la salle.

     

     

    • Ferme la porte s'il-te-plaît, Maryline ! Lui demanda le professeur en voyant que le garçon restait là à observer de manière indiscrète.

     

     

    La lycéenne fut trop contente de refermer la porte sur le nez de l'importun, puis elle rejoignit le prof à son bureau, les talons de ses bottes claquant sur le sol.

     

     

    • Assied-toi ! Fit celui-ci.

     

     

    Maryline s'assit à une table juste devant le bureau en prenant garde de ne pas laisser sa robe s'ouvrir. Ses cuisses dénudées étaient dissimulées par la table au regard du prof. Celui-ci la regarda un instant avant de parler. Son regard profond plongea dans le sien et perturba la jeune fille. Immédiatement, elle sentit une réaction dans son bas-ventre. Elle était restée sous tension sexuelle toute la matinée, et son sexe s'humidifia. Elle s'attendit à ce que Mr Philémon lui demande de se déshabiller, là devant lui. Elle le souhaita presque.

     

     

    • Alors dis-moi, il y a quelque chose qui te perturbe en ce moment ? Demanda le jeune prof. Ce n'est peut-être pas lié au lycée... Tu as des soucis en dehors ? Des problèmes familiaux, peut-être ? Tu peux me parler, n'aie pas peur.

    • Non, tout va bien, je vous assure ! Répondit sans hésiter la lycéenne.

     

     

    Elle se sentait tiraillée entre d'un côté la volonté de ne rien dévoiler, veillant à rester très pudique face au prof, et de l'autre côté le désir de se faire prendre sauvagement, là tout de suite, sur le bureau.

     

     

    • Tu es sûre ? Insista Mr Philémon. Je vois bien que tu n'es pas comme d'habitude. Tu n'es pas attentive en cours, tu joues et tu papotes avec tes camarades, et puis... je vois aussi que tu changes de tenues vestimentaires.

     

     

    Cette dernière remarque fit presque sursauter la jeune fille. Il avait remarqué quelque chose ! Peut-être qu'il allait lui dire que sa manière de s'habiller n'était pas correcte pour le lycée ? Et s'il lui demandait de changer ? Comment allait-elle faire avec Michaël ? Elle décida de donner un peu de grain à moudre au prof afin qu'il lui fiche la paix sur ce sujet.

     

     

    • Heu... Ben... J'ai un p'tit copain, dit-elle enfin. C'est pour ça que je m'habille un peu plus... heu... en fille, quoi !

    • Haaaa, je vois, fit le prof avec un sourire entendu. Les premiers émois. C'est la première fois que tu as un petit ami ?

    • Non, non ! S'offusqua Maryline. C'est pas la première fois !

    • D'accord, mais peut-être que tu n'étais jamais allée aussi loin avec un garçon, alors ? Poursuivit-il. Vu ton changement de comportement, je suis sûr qu'il y a quelque chose de nouveau dans ta vie. Est-ce que vous avez... il hésita un instant... enfin, tu vois ?

    • Quoi ? Qu'est-ce que vous voulez dire ? Demanda la petite black, incrédule sur le fait que cette question sorte de la bouche de Mr Philémon.

    • Tu me comprends, ne joue pas à la petite ingénue. Tu es majeure, tout de même ! Est-ce que vous avez couché ensemble ?

    • Mais heu... Mais vous n'avez pas à me demander ça !!

    • C'est quoi alors ? Tu essaies de lui plaire en t'habillant plus sexy ?

    • Mais naaaaaan ! C'est pas du tout ce que vous croyez !

    • Ha... Ou alors c'est lui qui te demande de porter ça.

    • Ha... Je... En fait...

     

     

    Maryline perdit sa répartie, et Mr Philémon prit cette réaction pour une réponse positive.

     

     

    • D'accord, reprit-il avec un petit sourire victorieux. Donc ton petit copain te demande de t'habiller de manière aguicheuse.

     

     

    La lycéenne resta coite, n'osant pas nier mais n'acquiesçant pas davantage.

     

    • Ca ne l'embête pas que ce soient tes camarades de classe qui en profitent ? Tu as dû remarquer que les garçons essaient d'être plus proches de toi, non ? Tu pourrais refuser tout ça et t'habiller de manière plus classique, tu sais ?

    • Non j'peux pas, répondit machinalement Maryline, puis elle le regretta aussitôt.

    • Tu ne peux pas... Le prof joignit ses mains, réfléchissant un court instant. Tu te sens obligée de faire ça pour ce garçon. Il te domine d'une manière ou d'une autre. Et tu obéis à tout ce qu'il te demande ?

     

     

    La jeune fille opina du chef, incapable d'en dire plus.

     

     

    • Donc c'est lui qui veut que tu t'habilles de manière provocante pour tes camarades. Il aime te montrer. Et je suppose qu'il aime aussi que tu lui racontes que les garçons te regardent.

     

     

    Maryline acquiesça encore d'un hochement de tête. Ce prof était diaboliquement perspicace.

     

     

    • Et toi, est-ce que tu aimes faire ça pour lui ? Demanda-t-il en plongeant son regard dans celui de son élève. Ou est-ce qu'il t'y oblige malgré toi ?

     

     

    Toute la perspicacité du professeur ne lui permettait pas de répondre lui-même à cette question. Maryline réfléchit un instant. Est-ce qu'elle aimait faire ça pour Michaël ? Elle était elle-même incapable d'apporter une réponse. Ce qui était certain, c'est que tout ça avait commencé par un chantage avec les photos que le garçon avait prises. Puis il y avait eu d'autres photos, et même des vidéos. La lycéenne avait clairement été obligée d'obéir au jeune homme. Mais elle se refusait à raconter cet épisode à Mr Philémon. Ca mènerait à coup sûr à des ennuis, et elle ne voulait pas mettre Michaël dans des problèmes.

     

     

    • Je le fais pour lui, répondit-elle donc d'une petite voix, le regard baissé. Je suis amoureuse. Il me dit que je suis belle. Il veut que je me montre aux autres garçons ; il veut qu'ils me touchent.

    • Et donc tu le fais : tu montres tes charmes... Et est-ce que tu laisses les autres garçons te toucher, aussi ?

     

     

    Gênée, Maryline n'osa pas répondre verbalement. Elle ne put que hocher la tête positivement. Mr Philémon avança son visage, prenant un instant avant de faire une demande qui surprit la jeune fille.

     

     

    • Et si je te demande de me montrer tes seins, là, maintenant ?

     

     

    Elle regarda à droite et à gauche machinalement, comme pour vérifier qu'il n'y avait personne, mais ils étaient bien seuls dans la pièce. Elle n'avait pas le choix. Si elle voulait prouver au prof qu'elle faisait ça volontairement, elle devait faire ce qu'il demandait. Elle prit les deux bords du décolleté de sa robe et les écarta. Mais un geste de la main de Mr Philémon la retint et elle la referma aussitôt.

     

     

    • OK, OK ! Ce n'est pas la peine de le faire, je te crois, dit-il avec un sourire amusé.

     

     

    Bien sûr il avait eu le temps de voir tout de même la poitrine nue de son élève.

     

     

    • Bon !... fit-il en réfléchissant. Je pensais qu'il pouvait y avoir une affaire de harcèlement derrière tout ça. Visiblement ce n'est pas le cas si ton changement de comportement vient de ta propre volonté. Et j'espère bien que si on t'obligeait à faire des choses que tu n'as pas envie de faire, tu me le dirais, n'est-ce pas ? Les adultes peuvent t'aider si tu as des problèmes. Et il ne faut surtout pas hésiter à en parler. Tu me comprends ?

     

     

    La lycéenne acquiesça, et le prof poursuivit.

     

     

    • Bien. Et puis, fais très attention à ce que tu fais dans l'enceinte de l'établissement. Tu es dans un lycée, et il y a des choses qui ne se font pas. Garde une tenue décente... Je me demande si le règlement intérieur stipule quelque chose à ce sujet, mais je vérifierai. En attendant, je veux que tu revienne me voir demain à midi. Je vais réfléchir à tout ça et je te dirai ce qu'il convient de faire.

    • Mais vous n'en parlerez à personne ? S'il-vous-plaît ! Plaida Maryline.

    • Non, pour le moment, je garde ça pour moi. Tant que je suis sûr que tu n'es pas victime de la situation. Mais comme je te l'ai dit je vais y réfléchir, et je t'en reparlerai demain. Allez, va déjeûner maintenant.

    • Merci !

     

     

     

    A suivre...

     


    1 commentaire
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    • Ho la la ! J'ai ton sperme qui commence à me couler sur la cuisse ! Fit Maryline en pouffant.

    • Espèce de salope ! Répondit Mathias sur un ton moqueur. Tu ne vas quand même pas te présenter comme ça chez mes parents ?

     

     

    Heureusement il avait un mouchoir en papier et il l'essuya lui-même, passant même copieusement sur la chatte gluante.

     

     

    • Et pour ma tenue, qu'est-ce qu'on va leur dire ? S'inquiéta la petite black.

    • T'inquiète ! La rassura le garçon. Je vais juste enjoliver la vérité.

     

     

    Ca ne la rassura pas vraiment, et elle était nerveuse quand Mathias ouvrit la porte de l'appartement. Elle lissa encore sa jupe sur ses cuisses. Les parents et le grand frère du jeune homme étaient là. Ils firent les présentations au salon, Mathias désignant simplement Maryline comme une « copine ». La mère, cheveux teints en blond et lunettes, la salua chaleureusement. Le père, bel homme portant lui aussi des lunettes, la salua à son tour en la regardant de haut en bas, perplexe.

     

     

    • Ha ! Elle est pom pom girl pour notre équipe de foot, expliqua Mathias à la rescousse. On revient de l'entraînement, là et... Maryline avait sali sa tenue de ville et donc elle a préféré garder son uniforme de pom pom.

    • Cheerleader ! Ajouta timidement la jeune fille. Alice dit qu'on doit plutôt appeler ça cheerleader.

     

     

    Cette explication sembla suffisante sur le moment. Le frère de Mathias se présenta à son tour en lui serrant la main. Il s'appelait Yohan. Il était aussi grand que son frère et portait une barbe de trois jours bien taillée. Il posa les yeux plus longuement que nécessaire sur la poitrine de Maryline, puis sur ses jambes. Cela lui fit froid dans le dos. Pouvait-il avoir remarqué qu'elle ne portait pas de sous-vêtements ? Le haut qu'elle portait était fin et serré et sa poitrine se dessinait nettement en-dessous. Il était assez clair qu'elle n'avait pas de soutien-gorge, mais pour une tenue de sport ça ne paraissait pas anormal. Par contre pour la culotte il était impossible qu'il se soit rendu compte de quelque chose.

     

    En attendant que le repas soit servi tout le monde s'assit au salon. Chacun avait une place dans le canapé ou un fauteuil. Maryline se retrouva à s'asseoir dans un fauteuil. Elle dut prendre ses précautions et tenir sa jupe derrière elle en serrant les cuisses. Malgré cela le tissu était trop court pour tout couvrir et elle sentit le cuir sur ses fesses nues et sa vulve encore humide de l'étreinte avec Mathias. Elle était sûre qu'elle laisserait une trace sur le fauteuil et s'en voulut. Stéphane, le père de Mathias, servit un apéritif doux à tout le monde en engageant la conversation sur le foot et les pom pom girls. Maryline participa et répondit aux questions, un peu distraitement. En fait, elle réfléchissait et se souvenait que Michaël lui avait ordonné de ne jamais serrer les cuisses quand elle s'asseyait. Mais cela devait sans doute valoir pour les moments où il était présent. Cependant, elle était certaine que si Mathias lui racontait en détail ce qui s'était passé, le jeune homme ne serait pas content, même si ça s'était produit en son absence. Et elle voyait bien que Mathias observait ses cuisses avec gourmandise, comme s'il attendait quelque chose. Elle était certaine que Michaël lui demanderait comment s'était passé la soirée, et comment s'était comportée sa copine. Mais la jeune fille ne pouvait décemment pas s'exposer comme ça devant ces gens. En fait c'était surtout la présence de la mère, Mélanie, qui la gênait. Maryline dut s'avouer qu'elle avait plus ou moins pris l'habitude de dévoiler ses charmes à des hommes, mais c'était autre chose de le faire devant une femme mûre. En tout cas c'était impossible à cet instant.

     

    Or Mélanie s'excusa peu après pour s'éclipser à la cuisine. La petite pom pom girl se retrouva seule au salon avec les trois hommes. Un silence s'installa un instant. Elle n'avait plus l'excuse de la mère pour garder sa pudeur. Si elle voulait éviter la colère de Michaël plus tard, elle devait donner à Mathias une anecdote à raconter. Elle se pencha vers la petite table pour attraper son verre comme elle l'avait fait plusieurs fois jusque-là, mais cette fois lorsqu'elle se rassit au fond de son fauteuil elle laissa ses genoux espacés de la largeur de deux mains. Elle vit immédiatement dans une coordination parfaite les yeux des trois hommes plonger dans son entrejambe. Elle sirota son verre fébrilement, trop gênée pour dire quoi que ce soit. Ce fut Stéphane, le père, qui brisa la glace en allumant la télévision. C'était une chaîne d'informations et cela lança une nouvelle conversation en commentant les actualités. Cependant les regards des trois n'arrêtaient pas de revenir vers les cuisses de la jeune fille. Stéphane faisait comme si de rien n'était, Yohan avait un air très sérieux, et Mathias arborait un sourire narquois, visiblement aux anges.

     

    Plusieurs fois Mélanie revint au salon passer quelques minutes avec eux, et Maryline serrait alors les cuisses. Mais dès que la mère repartait aux fourneaux elle les desserrait innocemment. Les hommes avaient-ils deviné qu'elle le faisait exprès ? Elle espérait naïvement que ce n'était pas le cas.

     

    Quand il fut temps de se mettre à table Stéphane et Yohan se précipitèrent pour la guider vers sa chaise, prévenants, et elle sentit leurs mains se poser sur ses hanches et le bas de son dos, plus bas qu'il n'était nécessaire. Malheureusement dès qu'elle fut assise le spectacle fut moins alléchant, la table cachant ses cuisses charnues. Le repas se passa tranquillement, jusqu'à ce que Mathias informe ses parents qu'il dormait chez son cousin Romain ce soir. Ils acquiescèrent, mais Yohan demanda alors:

     

     

    • Et Maryline dort chez lui aussi ?

    • Ben... Oui, bien sûr ! Répondit son frère.

    • Et Bianca est au courant ?

     

     

    Mathias répondit de manière confuse, s'énervant quelque peu que son frère ait parlé de ça. Maryline comprit que Bianca devait être la copine officielle de Mathias. Il aurait pu simplement dire que la pom pom girl n'était pas sa copine. Mais ses explications s'embrouillèrent. Yohan avait fait exprès de mettre les pieds dans le plat. La jeune fille se fit toute petite alors que les deux frères réglaient leurs comptes. Leurs parents intervinrent afin que la fin du repas ne se transforme pas en pugilat. Les jeunes gens se calmèrent de mauvaise grâce, et le dîner se termina avec une certaine tension.

     

    Mathias fut alors pressé de partir. Il prépara un sac avec ses affaires. Sa famille fut déçue de le voir partir si vite avec Maryline, surtout son père et son frère qui dégustèrent abondamment des yeux les cuisses de la petite black.

     

     

     

    Pour aller chez Romain, les deux jeunes gens devaient prendre le RER. D'habitude Maryline aurait évité de fréquenter ces trains le soir. En plus, habillée comme elle l'était c'était un appel au viol. Elle se sentait quelque peu rassurée d'avoir Mathias à ses côtés et s'accrochait à lui, emmitouflée dans son blouson trop grand. Malgré tout, le voyage ne fut pas de tout repos. Ils se retrouvèrent dans une voiture seuls avec deux autres passagers, un noir mal rasé à qui l'on n'aurait su donner un âge, et un jeune blanc au crâne mieux rasé que le menton de son acolyte. Ils étaient montés dans la rame en même temps que Mathias et Maryline, les suivant à l'étage de la voiture. La jeune fille se demanda si sa jupe l'avait suffisamment protégée de leurs regards. Les deux inconnus s'assirent dans la rangée opposée à eux, leur faisant face. La petite black se demanda encore si elle devait garder les genoux serrés, puis se dit que de là où ils étaient ils ne verraient rien de toute façon. Elle ouvrit donc les cuisses comme elle commençait à en avoir l'habitude.

     

     

    • Hé ! Salut toi !

     

     

    C'était le jeune rasé qui la regardait en lui faisant signe. Maryline décida de l'ignorer en se faisant toute petite. Le jeune la héla encore plusieurs fois sous le regard impassible du noir, sans effet. La jeune fille espérait qu'il se fatiguerait et laisserait tomber. Elle détourna la tête, regardant à l'extérieur par la fenêtre. Hélas, elle eut la surprise de voir le jeune homme s'asseoir directement face à elle. Elle le regarda à peine du coin de l'oeil, ne bougeant pas. Elle craignait que si elle serrait les cuisses d'un coup elle attirerait son regard vers cette partie de son corps. Elle espérait qu'il ne remarquerait rien et que le blouson trop large cachait suffisamment son entrecuisse.

     

     

    • C'est ta meuf ? Demanda-t-il à l'attention de Mathias.

     

     

    Le jeune homme à lunettes parut se réveiller. Il n'avait eu aucune réaction jusque-là.

     

     

    • Heu non c'est celle d'un pote, répondit-il sans réfléchir.

     

     

    Puis il se rendit compte qu'il aurait dû dire « oui » pour décourager ce type. Il ajouta alors pour se rattraper:

     

     

    • Mais elle est avec moi ce soir, on sort ensemble.

     

     

    Le crâne rasé détailla la petite black des pieds à la tête, et arbora un grand sourire.

     

     

    • C'est chouette de sortir sans ton mec. Et pis tu t'es sapé pour pécho. Tu cherches à le larguer sûrement ? T'as de la chance, t'es tombé sur un super coup, là ! Lui dit-t-il en se tapotant le torse.

     

     

    Il continua à parler pour ne rien dire puis finit par poser une main sur la cuisse de la jeune fille. Elle eut un frisson mais garda la même position, toujours tournée vers la fenêtre. Mathias allait faire quelque chose, sans doute. Le noir arriva alors et s'assit à côté de son camarade. Il ouvrit grand les yeux en regardant les cuisses de Maryline.

     

     

    • Laisse-la tranquille, dit-il, on descend bientôt de toute façon.

    • Et quoi ? Justement j'ai peu de temps pour lui montrer que je suis le lover qu'elle attend, alors, répondit le jeune homme. Regarde ça, elle montre son cul, elle attend que ça que je la fasse grimper au rideau !

     

     

    Sur ce sa main s'insinua entre les cuisses de la petite black. Elle les resserra sur le champ, l'empêchant d'aller trop loin.

     

     

    • Arrête de faire ta mijorée ! Tu te promènes pas le cul à l'air pour attirer les mouches, non ?

     

     

    Maryline jeta un regard implorant à Mathias pour qu'il intervienne, mais celui-ci lui rendit juste un mouvement de sourcils. Elle comprit qu'il ne ferait pas grand chose pour l'aider.

     

     

    • Allez, laisse-toi faire, je te veux que du bien ! Fit le jeune blanc en s'y mettant à deux mains pour lui écarter les jambes.

     

     

    La jeune fille n'offrit qu'une résistance de principe, et finit par céder. Cette fois, ses cuisses s'ouvrirent largement. Le noir ouvrit la bouche pour la première fois.

     

     

    • Ho putain ! Furent les seuls mots qu'il émit.

     

     

    Le jeune blanc enfouit sa main entre les jambes de Maryline, et elle sentit les doigts la caresser le long de sa fente. Un silence lourd s'installa, alors que Mathias et le noir regardaient avec lubricité la jeune fille se faire tripoter la chatte. Après quelques instants, le jeune homme souleva lui-même la jambe droite de la petite black, et lui posa le pied sur le siège en appuyant son genou contre la fenêtre. Ainsi elle était plus ouverte et il put reprendre ses attouchements de manière plus confortable. Jusque-là ses caresses n'avaient pas eu grand effet, mais cette fois il put enfoncer deux doigts profondément dans le vagin de la jeune fille, ce qui la fit pousser un petit gémissement. Le jeune blanc, satisfait, continua alors en la baisant de ses deux doigts. Il le fit pendant plusieurs minutes, et Maryline sentit le plaisir monter doucement. Puis le garçon s'arrêta subitement pour dégrafer son pantalon.

     

     

    • Vas-y Rolando ! On va se la faire ! Dit-il à l'attention de son camarade.

     

     

    Le noir ouvrit alors lui aussi son pantalon, et les deux baissèrent leurs vêtements sur leurs cuisses et sortirent leurs sexes en érection. Maryline, apeurée, reposa son pied à terre et serra les genoux.

     

     

    • N'aie pas peur, laisse-toi faire ! Lui dit de nouveau le jeune homme en cherchant à l'attraper.

    • Nan nan, je veux pas ! Répliqua-t-elle.

     

     

    Elle se leva brusquement pour échapper à son agresseur.

     

     

    • C'est tout les mecs ! Fit enfin Mathias en défense de sa partenaire. On s'arrête là ! De toute façon nous on descend.

     

     

    Il se leva et quitta son siège en emmenant la petite black. Les deux autres tentèrent de les retenir en vain. Et le temps de remonter leurs pantalons il était trop tard. Mathias et Maryline étaient déjà loin. Le train s'arrêta en gare à ce moment et ils descendirent sans s'arrêter de courir, au cas où les deux autres décideraient de les suivre. Heureusement ce n'était pas le cas, et ils purent ralentir en sortant de la gare.

     

     

    • Hé Mathias ! Fit un homme en levant la main.

    • Romain ! Répondit le jeune homme, content de voir son cousin.

    • Qu'est-ce qui vous arrive ? Demanda Romain, les ayant vu sortir précipitamment de la gare.

     

     

    Les deux jeunes gens étaient un peu essoufflés de leur course, et remarquèrent que Romain n'était pas seul. Un autre homme l'accompagnait.

     

     

    • On vient d'échapper à des casse-couilles dans le RER, lui expliqua Mathias. Ils commençaient à emmerder Maryline.

    • Maryline ? Ha... Désolé pour ce problème, ça arrive. J'espère qu'ils ne t'ont pas fait peur. Bienvenue quand même dans notre quartier, dit Romain en faisant la bise à la jeune fille, puis à son cousin.

     

     

    Il présenta celui qui l'accompagnait, Frédéric, que Mathias connaissait déjà. Il leur fit la bise à son tour.

     

     

    • Venez ! J'ai ma voiture, fit Romain en montrant le chemin.

     

     

    Puis il continua en jetant un regard interrogateur à Maryline.

     

     

    • Tu reviens du sport, ou quelque chose comme ça...? Tu as une tenue qu'on porte pas tous les jours, je veux dire.

     

     

    Il avait aperçu la tenue bleu ciel et marine de la petite black, même sous le blouson de Mathias trop large pour elle.

     

     

    • Heu, oui oui, c'est ça ! Répondit-elle en tirant machinalement sur le bas de sa jupe, un peu gênée. Je suis cheerleader pour l'équipe de foot de Mathias, et j'ai pas eu le temps de me changer.

    • Mathias a bien eu le temps lui, apparemment, répondit le jeune homme en rigolant. C'est bien les filles, ça, toujours une plombe pour se changer !

     

     

    Les jeunes gens montèrent en voiture, et Maryline se retrouva entre Frédéric et Mathias. Chacun discuta un peu, faisant connaissance avec ceux qu'il ne connaissait pas. La jeune fille ne se sentait tout de même pas très à l'aise avec Romain et Frédéric, si peu habillée comme elle l'était. Elle resta fermement accrochée au bras de Mathias. Elle songea au smartphone que Michaël lui avait offert et le sortit du fond de son sac. Elle avait reçu un texto et n'avait pas entendu la sonnerie de l'appareil. C'était Michaël bien sûr, il était le seul à avoir le numéro. « Comment ca se passe ? », demandait-il. Maryline soupira. Après l'avoir mise dans cette situation il semblait s'inquiéter quand même. Elle ne voulut pas lui faire le plaisir de lui montrer qu'il lui manquait et répondit : « Ca va Mat soccupe bien de moi ». Puis elle se dit qu'elle devrait garder le smartphone sur elle au cas où Michaël la rappelle. Mais elle se rendit à l'évidence. Habillée comme elle l'était elle n'avait aucun endroit où le ranger, pas une seule poche. Elle se résigna donc à le laisser dans son sac.

     

    Mathias s'étonna soudain de ne pas reconnaître la route que prenait son cousin. Romain expliqua qu'ils allaient dans un bar associatif où des amis rappeurs répétaient leur prochain concert. Il avait promis d'aller les saluer, et assura qu'ils ne resteraient pas longtemps. Maryline ne fut pas rassurée pour autant et ne put réprimer un frisson: entrer dans un bar à rappeurs avec sa tenue était plus qu'imprudent. Elle argua être fatiguée afin d'essayer de faire changer d'avis Romain. Mais celui-ci insista, et Mathias ne fut d'aucun secours malgré les regards implorants de la jeune fille.

     

     

     

    C'est ainsi que les quatre jeunes gens arrivèrent dans ce bar où la pulsation des basses s'entendait déjà de l'extérieur où des jeunes étaient attroupés. Avant même d'entrer et même si elle était accompagnée, des sifflets et remarques vulgaires à l'encontre de la petite black se firent entendre. Le petit groupe les ignora. A l'intérieur, la lumière était tamisée et l'alcool coulait à flot. Mathias voulut débarrasser Maryline de son blouson surdimensionné. Elle voulut refuser mais il insista, et elle dut capituler. Les sifflets redoublèrent, et elle lissa sa jupe comme si elle pouvait l'allonger, gênée. Romain et Frédéric saluèrent quelques personnes et échangèrent quelques mots assourdis par la musique. Puis ils se postèrent debout à un coin du comptoir d'où ils avaient une vue sur la scène. Un groupe de quatre rappeurs y déversait sa prose féroce sur un rythme lancinant, s'arrêtant parfois pour mettre au point tel ou tel aspect puis recommencer. Les garçons décidèrent de prendre des tequilas et la jeune fille se retrouva elle aussi avec un verre. Mathias avait commandé pour elle. Ils burent cul sec à l'unisson, et Maryline toussa lorsque le liquide de feu descendit dans sa gorge. Les garçons rirent de bon coeur, et elle en rigola à son tour. De joyeuses discussions animèrent alors le début de soirée, et la pom pom girl se détendit, oubliant un moment la légèreté de sa tenue.

     

    Lorsqu'une table se libéra, le petit groupe put aller s'asseoir. Romain aida Maryline à prendre place dans l'un des fauteuils bas, et sa main se posa sur les fesses de la jeune fille comme si de rien n'était. Les garçons commandèrent une nouvelle tournée de tequilas, et elle se retrouva avec un nouveau verre pour trinquer en coeur avec les autres. Après ça, la tête lui tournait déjà un peu. Elle était encore lucide, cependant, et tenait ses cuisses entrouvertes comme le lui édictaient les règles de Michaël. Elle espérait juste que la pénombre était suffisante pour que les garçons ne voient rien sous le tissu de la jupe.

     

    Cela semblait être le cas car la suite de la soirée fut tranquille, même si les yeux des garçons traînaient souvent sur les cuisses ou le ventre de la petite black. Romain et Frédéric la faisaient rire, et elle sympathisa franchement avec eux. Ils reprirent une tournée de tequilas.

     

    Puis lorsque le groupe de rap eût fini sa répétition, Romain invita tout le monde à aller les voir dans la loge.

     

     

    • Je les connais bien, je vais vous présenter ! Fit-il.

     

     

    Effectivement Romain fut accueilli à bras ouverts par les quatre rappeurs qui sirotaient des bières dans leur loge. Il leur présenta Frédéric puis Mathias, et ce fut le tour de Maryline qu'il fit avancer d'un pas en posant une main sur sa fesse. Mathias avait la main sur l'autre fesse. Le premier rappeur avait l'air d'être le leader du groupe et se faisait appeler Ty. Il était grand et large et cachait son regard derrière des lunettes noires. Il fit la bise à la jeune fille en l'attrapant par les hanches fermement.

     

     

    • Trop cool de nous ramener le dessert, Romain ! Fit-il en ricanant. Je déconne, bien sûr...

     

     

    Le deuxième avait les cheveux longs attachés en une tresse sur la nuque. Il se présenta sous le nom de Gengis, et passa la main dans le dos de Maryline pour lui faire la bise. Son bassin se colla au ventre de la petite black et elle sentit nettement la forme de son sexe, pendant que la main lui caressait le bas du dos, là où il était dénudé.

     

    Le troisième se dénommait Achdé et portait une casquette à l'effigie d'une équipe de basket américaine. Il lui fit la bise plus chastement en lui caressant la hanche et en la détaillant des pieds à la tête.

     

     

    • En plus elle est déjà fan, prête à nous encourager comme aux states ! Fit-il. Elle a juste les sapes qu'il faut.

     

     

    Le quatrième était le plus petit, il se présenta sous le pseudonyme de MasterAz. Il embrassa Maryline en lui pelottant la cuisse très haut, sa main passant jusque sous la jupe.

     

     

    • C'est clair ! Ajouta-t-il. Il faut qu'elle nous fasse un show.

    • Tu pourrais leur montrer un peu ce que tu fais avec les pom pom girls ! Proposa Mathias.

    • Ho ouais ! Montre-nous ! Enchérirent les autres.

     

     

    La jeune fille sentit qu'elle ne pouvait laisser les choses tourner ainsi. Elle essaya de faire oublier cette idée.

     

     

    • Arrêtez les mecs ! Dit-elle. Il y a même pas de musique ici, et puis il n'y a pas la place non plus.

    • Elle a raison, fit Romain. C'est pas trop l'endroit.

     

     

    Puis il commença à prendre des nouvelles de ses potes rappeurs. Maryline fut soulagée, imaginant ce à quoi elle avait échappé. Elle laissa les garçons discuter, ne s'immisçant pas entre eux et préférant se faire oublier un moment. La fatigue la gagna, la faute aux trois tequilas qu'elle avait ingurgitées. Ty sortit des bières d'un minibar et les distribua, mais la jeune fille refusa.

     

     

    • Ha non ! S'offusqua le rappeur aux lunettes noires. Chez nous il y a une règle incontournable: on ne refuse pas une tournée, ou alors on a un gage donné par tous les autres.

    • OK OK ! Je prends la bière ! Dit-elle immédiatement en tendant la main.

    • Tss tss ! Trop tard, tu as refusé, fit le jeune homme avec un air narquois.

     

     

    Maryline tenta de le faire changer d'avis, mais les autres discutaient déjà du gage et le sujet des pom pom girls revint rapidement sur le tapis.

     

     

    • Bon, fit Ty en prenant la tête des opérations. Je crois que c'est unanime. Tu ne vas pas y échapper, il va falloir nous montrer ce que tu sais faire comme pom pom girl.

     

     

    La petite black protesta, en vain. Elle prenait cela en riant, l'alcool aidant, mais c'était un rire un peu jaune tout de même. Elle avait honte et peur de faire quelque chose de mauvais, mais surtout de s'exhiber plus qu'elle ne devrait alors qu'elle était nue sous sa jupette.

     

     

    • Allez Mary ! Montre-nous de quoi tu es capable ! L'encouragea Mathias avec un clin d'oeil.

     

     

    Elle fut surprise que Mathias la pousse à faire ça. Il savait qu'elle était peu habillée et que ça risquait de déraper. Mais elle était sous sa responsabilité ce soir. Michaël la lui avait confiée. L'esprit embrumé par la tequila, Maryline décida que le jeune homme à lunettes prenait ses responsabilités. Après tout, ce n'était pas sa faute à elle. Elle se laissa porter par Ty et Achdé qui l'attrapèrent par la taille et la soulevèrent pour la poser sur la table basse qu'ils avaient débarrassée de ce qui l'encombrait.

     

     

    • Voilà ! Tu as même une estrade de star rien que pour toi ! Fit Achdé en faisant une révérence avec sa casquette de basket.

     

     

    Encore mieux, songea-t-elle. Sa jupe n'était sans doute pas assez courte, elle se retrouvait maintenant surélevée par rapport aux garçons. Ceux-ci s'installèrent en spectateur autour de la table, assis sur des chaises. L'un d'eux envoya de la musique RnB sur son smartphone, pendant qu'un autre éteignit la lampe plafonnier pour ne laisser que les spots muraux, simulant une ambiance de night-club.

     

    Maryline commença à bouger légèrement en rythme sur la musique, et les sept gars qui la dévoraient des yeux l'encouragèrent en l'applaudissant et en sifflant. La jeune fille sourit, pas mécontente d'être autant appréciée, finalement. Cela l'encouragea et elle se laissa un peu aller en ondulant en rythme. Elle commença à se déhancher, faisant voleter le tissu de sa minijupe. Elle s'amusa à l'aplatir parfois de ses mains avec un air exagérément mutin. Mais elle savait que les garçons avaient sans aucun doute des aperçus de ce qui se cachait sous son léger vêtement, et elle commença à en ressentir une certaine excitation. D'ailleurs certains des gars tordaient leur cou pour avoir une meilleure vue.

     

     

    • Montre-nous des mouvements de pom pom girls ! Fit Romain en levant les mains. Lève les jambes, fais le grand écart !

     

     

    Les autres applaudirent et encouragèrent Maryline. Elle se sentit donc obligée d'en faire davantage qu'une simple danse, et se mit à sautiller et lever les genoux. Inutile de dire que sa jupe ne restait pas en place ! Tous les gars avaient des visions fugaces de son sexe et de ses fesses nues. La jeune fille vit Mathias parler en secret à l'oreille des autres, et elle fut quasiment sûre qu'il parlait d'elle. Est-ce qu'il était en train de raconter leurs aventures ? Ou de leur avouer qu'elle était toute à lui pour la soirée ? Elle en frémit.

     

    Soudain Romain se mit debout derrière elle et entreprit de l'aider à lever la jambe. Sous les sifflets des garçons, il lui attrapa la cheville droite et la leva aussi haut qu'il le put, obligant la pom pom girl à faire un grand écart vertical. Maryline sentit ses muscles se tendre à l'extrême et cria sous la sensation, mais elle fit bien le grand écart. Evidemment, sa chatte s'offrit à la vue de son public dans toute sa splendeur, la fente rose entrouverte et luisante d'humidité. Les garçons applaudirent à tout rompre et elle rit nerveusement.

     

    Mathias se leva alors en sortant son sexe en érection. Romain laissa la jeune fille reposer son pied sur la table, et elle ouvrit de grands yeux face à la verge qui se tendait vers elle.

     

     

    • Allez suce-moi, ma salope ! Dit le jeune homme en se cambrant en avant.

     

     

    Maryline eut un instant d'hésitation. Derrière les vapeurs d'alcool, elle se rendit compte qu'elle était seule avec six hommes excités, et que la situation allait complètement dégénérer si elle faisait ce que Mathias demandait. Mais en même temps elle songea à Michaël, et ce fut comme si elle voyait son visage devant elle, avec son regard pénétrant. « Fais-le ! », lui disait-il.

     

    Alors comme si son corps agissait à sa place, elle s'agenouilla sur la table basse et allongea le cou pour prendre le gland turgescent entre ses lèvres. Dans cette position son équilibre était précaire, et elle dut finalement poser les mains au bord de la table, se retrouvant à quatre pattes. Ainsi elle put prendre davantage en bouche la bite de Mathias. Celui-ci d'ailleurs lui attrapa la tête à deux mains pendant qu'elle le suçotait et l'aspirait. Elle reculait puis avançait en rythme, et lui l'accompagnait d'un léger mouvement de hanches. Les rappeurs et Frédéric sortirent tous leurs sexes pour se masturber tranquillement en regardant le spectacle.

     

    Soudain Maryline fut brusquement poussée vers l'avant et la bite qu'elle suçait s'enfonça dans sa gorge. Elle eut un hoquet. Son vagin venait d'être brutalement pénétré par un membre dur et chaud. Romain s'était glissé derrière elle et commençait à la baiser nerveusement. Dans la position où elle était, sa jupe était remontée et son cul nul était offert en pâture au jeune homme. Il n'avait pas résisté à la tentation. De l'autre côté, Mathias n'avait pas lâché le crâne de la petite black et il continuait de lui baiser la bouche. La surprise lui avait permis de s'enfoncer davantage et il sentit son gland dans la gorge de la pom pom girl. La poitrine de Maryline s'agitait sous son t-shirt, et le jeune homme décida de la libérer. Il tira sur le bord du vêtement, vers lui, et dénuda les deux seins qui cédèrent à la gravité et tressautèrent immédiatement au rythme du coït de son cousin. Celui-ci pistonnait la petite black en lui agrippant fermement les fesses des deux mains. Il les écartait et l'anus noir se dévoilait à lui. Il cracha dessus et le massa de ses deux pouces, cherchant à l'assouplir et à l'ouvrir. Maryline gémit, craignant que le jeune homme ne la sodomise. Mais prise des deux côtés comme elle l'était, elle ne pouvait s'y opposer. Romain parvint à enfoncer la première phalange de son pouce droit dans le cul de la belle, et c'est à ce moment qu'il jouit et éjacula au fond de la pom pom girl.

     

     

    • Meeerde! lâcha-t-il dépité en se retirant aussi brusquement qu'il était entré. Ha putain ! Je voulais t'enculer comme il faut!

     

     

    Il tenta tout de même sa chance, tant que sa bite était encore tendue. Il en plaça l'extrémité contre l'anus humide et força en poussant. Mais son sexe perdait déjà de sa vigueur et se tordait plutôt que de s'enfoncer entre les fesses charnues.

     

     

    • Ha salope ! Cria-t-il en donnant une gifle cinglante sur les fesses. Attends un peu, d'ta l'heure je te défoncerai !

     

     

    Maryline lâcha de nouveau un gémissement aigü alors qu'elle continuait de sucer avidement le sexe de Mathias. Celui-ci ne parvenait pas à jouir, mais il faut dire qu'il avait déjà baisé la petite black dans les escaliers de son immeuble en début de soirée.

     

    C'est à ce moment qu'un homme entra subitement dans la pièce, sans frapper.

     

     

    • Mais qu'est-ce qui se passe ici ? Faites un peu moins de bruit, merde ! C'est fini le concert.

     

     

    C'était un homme âgé mais costaud, au crâne chauve et à la barbe grise. Il se retrouva interloqué quand il se rendit compte de la scène qu'il avait devant lui: une jeune fille noire en tenue de pom pom girl à quatre pattes sur la table basse, en train de sucer un jeune homme avec les seins qui ballotent alors qu'un autre était derrière elle pantalon baissé face à son cul nul sous sa jupe relevée.

     

     

    • Ho put... ! Fit-il en se prenant la tête entre les mains. Qu'est-ce que c'est que ça ? Pas de ça chez moi bande de pervers ! Allez faire vos saloperies ailleurs !

     

     

    Il pensa à refermer la porte derrière lui, puis commença à invectiver le groupe. Les rappeurs essayèrent de lui parler pour le calmer. Certains n'avaient pas pris la peine de ranger leur sexe. Maryline cessa ce qu'elle était en train de faire, et Mathias et Romain se rhabilllèrent. La jeune fille s'assit sur la table et remit de l'ordre dans sa tenue aussi. Dans les paroles des uns et des autres, elle comprit que l'homme qui avait interrompu leurs ébats était le patron du bar, Tariq. Les rappeurs tentaient de lui faire comprendre qu'ils prenaient juste un peu de bon temps, et que la fille était consentante. Ils faisaient passer Maryline pour une salope qui aimait se faire prendre par un groupe de mecs en chaleur.

     

     

    • Hé ! Si tu veux tu peux même te la faire aussi, mec ! Intervint Mathias dans l'espoir que le tenancier de bar se calme et que ça n'évite des problèmes. Il y en a assez pour tout le monde, et elle elle n'a jamais assez de bites. Regarde ! Elle te plaît pas, la petite là ?

     

     

    Il désigna Maryline comme s'il s'agissait d'un objet à vendre et à mettre en valeur.

     

     

    • Déshabille-toi ! Dit Romain à l'oreille de la jeune fille. Désape-toi je te dis ! Ca va le mettre de notre côté.

     

     

    La petite black était hésitante à obéir au cousin de Mathias, et il dut commencer lui-même à lui enlever son haut.

     

     

    • Il a raison, fous-toi à poil ! Lui dit tout bas Mathias.

     

     

    A l'ordre de Mathias elle obtempéra immédiatement comme s'il venait de Michaël lui-même, et se déshabilla en un instant. C'était rapide, elle n'eut qu'à retirer son haut et sa jupe et se retrouva nue devant les yeux éberlués de Tariq. Les rappeurs et Frédéric la contemplèrent aussi, et elle décida d'enlever aussi ses chaussures de sport pour se retrouver dans son habit de naissance. Toujours assise sur la table basse, Romain lui fit cambrer les reins pour faire ressortir sa poitrine, tétons dressés, et Mathias lui écarta les cuisses pour qu'elle dévoile sa fente rose et humide.

     

     

    • Regarde-là Tariq ! Fit Ty en prenant l'homme par les épaules et en montrant la jeune fille offerte. Tu ne peux pas passer à côté de ça. Tu le regretterais. Viens prendre ton pied avec nous.

     

     

    Il argumenta encore un moment, en menant Tariq par les épaules jusque devant la petite black. Mathias et Romain allongèrent Maryline sur le dos. Elle avait toujours les cuisses écartées, les pieds posés au sol. Elle n'osait pas regarder le tenancier de bar, et plongea son regard dans celui de Mathias. Elle y trouva un peu de réconfort. Il lui souriait, comme pour lui dire que tout allait bien se passer.

     

    Les choses se précipitèrent alors. Tariq se décida. Il s'agenouilla et dégraffa son pantalon nerveusement, puis sortit son sexe circoncis, déjà tendu. Il pénétra la petite black d'un coup, et entreprit de la pilonner de coups rudes et rythmés. Tout le corps de la jeune fille bougeait en cadence sur la petite table, et elle se mordit les lèvres de honte tout en ressentant une onde de plaisir à chaque pénétration. Les autres applaudirent, et se mirent en cercle autour d'eux. La plupart se masturbèrent en regardant la scène. Maryline tressautait sous les assauts du vieil homme, et se voyait entourée de bites. Sous l'effet du plaisir qui l'envahit malgré elle, mais aussi de l'alcool, la scène commença à devenir irréelle. Un pénis dur comme un roc vint se poser sur sa joue, et elle tourna le visage pour le prendre dans sa bouche. Une frénésie sexuelle s'empara d'elle. Des mains la caressèrent partout. Ses seins étaient malaxés, ses tétons pincés, étirés. Des petits cris de douleur se mélêrent aux gémissements de plaisir. Des jets de sperme s'abattirent sur sa poitrine, son ventre, son visage. L'odeur du sperme, de la sueur et de l'alcool lui envahit les narines. Elle remarqua à peine quand Tariq se retira de son ventre et qu'un autre prit sa place, la pénétrant jusqu'au fond de son vagin. La bite qu'elle suçait maladroitement déversa elle aussi son jus sur ses lèvres, et une autre la remplaça immédiatement. Maryline ferma à demi les yeux alors qu'une jouissance intense l'envahissait. Ce n'était pas un orgasme soudain mais plutôt un plaisir diffus et constant. Elle se sentait envahie de sexes, dans son ventre, dans sa bouche. On lui en mit un aussi dans la main pour qu'elle le masturbe comme elle le pouvait. Les bites se succédaient pour lui baiser la chatte, la bouche, entre ses mains. Le sperme coulait sur son ventre et son visage. Elle n'aurait su dire si tous les hommes présents l'avaient baisée ou si elle les avait tous sucés, et peut-être même que certains passaient deux fois. Il lui semblait être abusée pendant des heures, elle n'avait jamais ressenti une sensation orgamisque aussi longue dans la durée. Des vagues de plaisir se succédaient dans un brouillard lubrique. Elle ne voyait plus rien, les yeux mi-clos, du sperme sur ses paupières. Elle se rendit compte que le tourbillon sexuel avait cessé quand elle eut une sensation de vide. Elle n'avait plus de bites ni dans son vagin, ni dans sa bouche, ni dans ses mains. En jetant un coup d'oeil vers son ventre entre ses paupières mi-closes, elle vit que Romain était encore entre ses cuisses. Elle le sentit appuyer contre son anus, essayant vainement de la sodomiser. Mais sa queue était flasque, il n'avait plus aucune énergie sexuelle. Il abandonna. Maryline reposa la tête en arrière et ferma complètement les yeux. Elle sentit qu'on la portait, puis qu'on la posait sur un endroit souple qui crissa sous son poids; sans doute le petit canapé de cuir qu'elle avait vu dans un coin. Elle y somnola avec bonheur.

     

     

    Elle rouvrit les yeux un peu plus tard, quand on lui apposa un linge humide sur le corps. C'était Achdé, le rappeur à la casquette. Il était en train de la nettoyer comme une poupée. Il lui sourit quand il vit qu'elle avait les yeux ouverts.

     

     

    • S'cuse si je t'ai réveillée, lui dit-il assez bas. C'est qu'on va bientôt partir, et je voudrais pas que tu sortes dans cet état. Tu sens un peu mauvais, si je peux me permettre.

     

     

    C'était une attention plutôt délicate, et Maryline lui sourit en retour. Effectivement, tout le monde était debout, sur le départ. Elle s'assit et se laissa toiletter par Achdé, ce qui prit quelques minutes.

     

     

    • Merci ! Fit-elle quand il eût terminé. Où sont mes vêtements ?

    • Heu... hésita le jeune homme. Là j'ai la jupe... Il montra le linge bleu avec lequel il venait de la toiletter, puis montra un autre bout de tissu sur la table basse... et avec le haut j'ai nettoyé la table.

    • Quoi ? S'exclama la jeune fille. Mais t'es complètement ouf ? C'est mes fringues ! Mais c'est tout ce que j'ai, qu'est-ce que je vais mettre, moi ?

     

     

    Elle s'était levée d'un bond, affolée. Mathias et deux ou trois autres s'approchèrent pour la calmer.

     

     

    • Bon, traînez pas, je dois fermer le bar moi, allez ! Fit Tariq en ouvrant la porte. C'est pas que je vous mets dehors, mais il est tard et je me lève tôt demain.

    • T'inquiète pas petite ! On s'occupe de toi, dit Romain en accompagnant Maryline.

     

     

    Tous quittèrent la loge. Mathias récupéra les vêtements de la pom pom girl, y compris ses chaussures, et put les mettre dans un sac en plastique qu'il ferma d'un noeud à cause de l'odeur.

     

     

    • Tiens, mets ça ! dit-il en lui offrant de nouveau son blouson. Ca te protègera un peu du froid. Il caille à c't'heure-ci.

     

     

    Maryline enfila le blouson trop grand pour elle et le ferma jusqu'en haut. Au moins il la couvrait complètement, c'était un moindre mal. Mais elle était encore sous le choc de ne plus avoir aucun vêtement à se mettre. Comment allait-elle faire le lendemain ? Elle n'allait tout de même pas porter une tenue couverte de sperme ?

     

     

    • T'occupe pas de ça, on va gérer ! Tenta de la rassurer Mathias.

     

     

    En sortant du bar, la jeune fille fut saisie par le froid malgré le blouson, surtout le froid du sol alors qu'elle était pieds nus. Les garçons ne voulaient pas s'attarder dehors et se saluèrent au moment de se séparer. Tous prirent bien entendu le temps de faire leurs adieux à la petite black, en l'embrassant et en la caressant. Achdé lui fit ouvrir son blouson pour admirer une dernière fois son petit corps nu, et Ty et Tariq explorèrent son vagin de leurs doigts pour en garder l'odeur.

     

    Enfin la séparation eut lieu, et Maryline se retrouva en voiture avec Mathias, son cousin Romain, et Frédéric. Elle vit l'heure sur le tableau de bord. Il était plus de deux heures du matin. Ils déposèrent Frédéric chez lui, il n'habitait pas loin. Puis ils se rendirent chez Romain. Il habitait un petit appartement dans un petit immeuble vieillot. Les trois jeunes gens étaient fatigués après cette soirée agitée, et personne ne demanda son reste pour aller se coucher. Mathias eut droit à une couverture pour dormir sur le canapé. Une autre couverture fut donnée à Maryline, et elle chercha où s'allonger.

     

     

    • Toi tu dors par terre, ma chère ! Lui dit Mathias. C'est comme ça que tu fais chez Michaël, non ? Alors on ne change pas les bonnes habitudes.

    • Non, s'il-te-plaît ! Plaida la jeune fille. J'ai fait tout ce que tu voulais ce soir, tu peux bien me laisser dormir sur le canapé, non ? J'ai des courbatures quand je dors par terre.

    • Hein ? Fit le jeune homme en fronçant les sourcils. Tu discutes pas les ordres comme ça quand c'est Michaël. Je crois qu'il serait pas très content s'il savait que tu te rebelles.

    • Non arrête ! Fit-elle suppliante. Ne lui dis rien, s'te plaît ! Je fais comme tu veux, ok !

     

     

    Elle s'allongea à terre, enveloppant son corps nu dans la couverture.

     

     

    • En plus ne te plains pas, je te laisse la couverture, ajouta Mathias en s'installant confortablement dans le canapé.

     

     

     

    A suivre...

     


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    Les deux tourtereaux passèrent ensemble le temps restant avant la reprise des cours, puis retrouvèrent chacun leur classe. Ils s'étaient donné rendez-vous, s'ils ne se croisaient pas avant, à la sortie pour aller ensemble à l'entraînement de foot. Maryline avait caché son smartphone au fond de son sac. Il était interdit de les sortir dans l'enceinte du lycée et elle voulait éviter de se faire remarquer.

     

    En entrant en classe, Maryline évita les ennuis en s'asseyant avec Khedidja et Fred. Sa copine remarqua tout de suite que sa tenue avait changé, et lui en fit part sans détour en lui parlant tout bas.

     

     

    • Ben? T'avais pas un chemisier tout à l'heure? On voit tes nichons là! Et en plus t'as pas de soutif? C'est quoi ce délire? Qu'est-ce que tu me fais, là?

     

     

    Elle haussa les épaules avec une moue exagérément interrogatrice. Maryline tenta de rapprocher les pans de sa veste afin de minimiser son décolleté.

     

     

    • Ecoute, je sais que ça te paraît bizarre, répondit-elle dans un souffle à sa copine. Plus ce que tu as pu voir et entendre les autres jours. Mais c'est pas de ma faute! C'est pour Michaël.

     

     

    Omar, placé derrière elle, et qui avait remarqué son décolleté lorsqu'elle était entrée, tenta bien d'en voir un peu plus, mais dans sa position c'était loin d'être évident.

     

     

    • Hé! Tu me montres tes tétés? Fit-il en tirant sans délicatesse sur la veste.

     

     

    La petite black eut toutes les difficultés à tenir son vêtement et éviter qu'il ne s'ouvre complètement. Fred, à côté d'elle, ouvrit de grands yeux en voyant la poitrine quasiment à nu sous son nez. Khedidja vint à la rescousse immédiatement. Elle rabroua vertement Omar de quelques mots en arabe, et celui-ci lâcha alors la veste en maugréant et se tint dès lors à carreaux. Khedidja fut bonne pour une remontrance de la part du professeur, mais au moins il semblait n'avoir pas remarqué ce qui s'était passé.

     

    Un peu plus tard, à l'interclasse, alors qu'il se retrouvait seul avec les filles, Fred leur proposa timidement de sortir avec lui en ville après les cours.

     

     

    • C'est à cause des nichons de Mary? Demanda sèchement Khedidja. Ca te donne des idées d'un seul coup?

    • Heu... non, non! Se défendit le jeune homme en évitant sciemment de regarder le décolleté de la petite black.

    • De toute façon, moi je peux pas, répondit Maryline tout de suite afin de calmer la réaction de jalousie de sa copine. Tu peux y aller si tu veux, Khed!

     

     

    La jeune beurette se calma alors.

     

     

    • Et pourquoi tu peux pas? Demanda-t-elle. Je t'empêche pas de venir si tu veux, hein!

    • Non non, je sais! C'est juste que je dois déjà aller voir Michaël au foot. Mais une autre fois, pourquoi pas? Ajouta-t-elle avec un sourire pour Fred.

     

     

    Celui-ci leva les yeux qui s'étaient attardés une demi-seconde sur les seins de la jeune fille. Khedidja accepta alors de bon coeur son invitation. Maryline fut soulagée qu'ils ne l'interrogent pas plus, préférant éviter de parler des pom pom girls, au cas où ses camarades auraient décidé de venir la voir. Il valait mieux qu'elle ait le moins de public possible.

     

    La dernière heure de cours fut très calme, et la petite black retrouva donc Michaël à la sortie, qui l'attendait déjà. Un air frais s'insinuait sous sa veste et elle frissonna. Elle dit au revoir à Khedidja et Fred qui partirent ensemble. Le garçon jeta un regard en arrière à Maryline, qui crut y déceler quelques regrets.

     

    Dans le bus qui les menait au stade, Michaël fit asseoir sa copine sur ses genoux. Cela lui permit de glisser sa main sous la jupe ou sous la veste relativement discrètement et de lui pétrir allègrement les fesses et les seins.

     

    Au stade, une poignée de footballeurs étaient déjà là à taper dans le ballon, en shorts et t-shirts malgré la fraîcheur ambiante. Michaël emmena Maryline directement au côté de Pierre qui était en train de discuter avec Laetitia, la pom pom girl blonde. Michaël salua son père et fit la bise à Laetitia. Maryline fit la bise à Pierre, mais quand elle s'approcha de Laetitia, celle-ci ne lui dit qu'un froid « bonjour » avec un regard dédaigneux.

     

     

    • Je suis content que vous soyez là ! Dit Pierre. Je disais justement à Laetitia qu'une autre fille allait peut-être bientôt vous rejoindre. Et Alice ne va pas tarder. Attendez-là quelques minutes.

     

     

    Il regarda la petite black de la tête aux pieds, mais ne dit ni ne fit rien. Etait-ce dû à la présence de Laetitia? En tout cas Michaël voulut emmener sa copine au vestiaire.

     

     

    • Viens, on va se changer ! Dit-il

    • Heu, non merci ! J'attends Alice, on se changera ensemble.

     

     

    Maryline retint son souffle, consciente que le fait de contredire Michaël pouvait avoir des conséquences fâcheuses. Mais elle refusait de se déshabiller encore une fois dans le vestiaire des garçons, et il était légitime qu'elle reste avec ses camarades pom pom girls.

     

     

    • Bon... OK ! Fit simplement Michaël après un instant de réflexion. A tout à l'heure!

     

     

    La lycéenne respira un grand coup. Cela semblait être passé sans encombre, à moins que Michaël ne lui en garde rancune et ne le lui fasse payer plus tard. La poignée de garçons qui s'entraînaient déjà lui firent signe de loin, et elle répondit avec un sourire. Elle ne reconnut aucun de ceux qu'elle connaissait déjà... intimement. Alice arriva juste après, et emmena les deux filles dans leur vestiaire après leur avoir fait la bise.

     

     

    • Il ne fait pas très chaud aujourd'hui, on va remettre les manches longues, dit-elle en se déshabillant. Par contre en bas on va mettre l'autre mini, la moins serrée.

     

     

    Maryline avait pensé le matin même à prendre une culotte dans ses affaires. Elle ne le regretta pas, car il était impensable qu'elle reste cul nu avec ce genre de minijupe. Elle enleva sa veste et sa jupe de tailleur, et enfila rapidement son petit slip rose. Au moins elle se sentait moins nue, même si les autres portaient en plus un soutien-gorge. Alice avait remarqué son manège.

     

     

    • Tiens? Tu préfères mettre une culotte aujourd'hui? Demanda-t-elle sur un ton moqueur? Tu ne veux plus montrer ton cul?

    • Arrête! Répondit Maryline. Avec cette jupe-là, t'imagines? Nan, c'est pas possible. Michaël comprendra, je crois.

    • Moi je crois qu'il va être déçu, dit Alice. Et il n'y a pas que lui, d'ailleurs!

     

     

    Elle en rit et Laetitia rit avec elle, mais d'un rire jaune. Les trois filles habillées de leurs tenues bleu marine et ciel, elles prirent leurs poms poms, et Alice son lecteur cd. Elle furent accueillies sur le terrain par quelques sifflets des garçons qui étaient cette fois plus nombreux. Quelques-uns vinrent leur dire bonjour en leur faisant la bise, ce qui attira les autres qui les embrassèrent à tour de rôle. Maryline craignit un peu les réactions d'Alban, Mathias et Laurent, ceux avec qui elle avait eu des relations charnelles depuis la semaine passée. Mais ceux-ci se tinrent correctement, lui faisant la bise simplement, heureux de la revoir. Seul Mathias osa lui poser discrètement la main sur le bas-ventre avec un sourire taquin. Les garçons voulurent s'attarder à discuter mais leur entraîneur les rappela à l'ordre et ils durent retourner taper dans le ballon. De leur côté, les filles se mirent au travail à leur tour à l'autre bout du terrain, sous la houlette d'Alice. Elle mit la musique en route et organisa l'échauffement.

     

     

    • Allez les filles ! On y met du punch ! Un, deux, trois, et quatre !

     

     

    Maryline se rendit rapidement compte qu'avec cette jupette, plus évasée que celle qu'elles portaient la semaine d'avant, il était impossible de ne pas laisser entrevoir sa culotte. Presque à chaque fois que les filles couraient ou sautillaient, le vêtement voletait et fugacement la petite black apercevait les sous-vêtements de ses camarades. Alice portait un shorty noir très couvrant, et Laetitia une simple culotte blanche déjà plus féminine. Maryline ne se rendait évidemment pas bien compte de ce que cela donnait sur elle-même, mais elle se félicita encore une fois d'avoir mis une culotte. Du coup, elle se sentit plus libérée qu'à son premier entraînement, et mit plus d'entrain dès le début. L'échauffement terminé, les filles révisèrent leurs mouvements et leurs enchaînements, et Maryline y prit un certain plaisir. L'ambiance était détendue, même avec Laetitia, et elles riaient en travaillant. De loin, les garçons qui s'entraînaient de leur côté avaient souvent les yeux tournés vers elles. Et dès que leur propre entraînement fut terminé, quelques-uns s'approchèrent pour voir le dernier petit show des filles. Elles furent un peu stressées de performer devant les garçons, notamment quand il fallut faire les roues. Lors de cette figure les minijupes se soumettaient à l'attraction terrestre, tombant complètement et ne cachant plus rien du bas du corps des trois pom pom girls. Cela se conclut en applaudissements et sifflets, et les filles étaient fières d'elles. Maryline chercha du regard Michaël, très contente de sa prestation. Mais lorsqu'elle vit ses yeux, elle comprit que lui était beaucoup moins satisfait. Il avait un regard noir.

     

     

    • C'est super, les filles ! Dit Pierre d'une voix forte en levant le pouce. Avec peu d'entraînement vous faites déjà une belle prestation.

     

     

    Les filles sautèrent et se prirent dans les bras, heureuses que le grand chef apprécie leur travail.

     

     

    • Je crois qu'on va pouvoir avancer aussi rapidement qu'on l'espérait, ajouta le père de Michaël. Dimanche nous avons un match à domicile. Ce sera l'occasion de faire votre premier show en public.

     

     

    Il leur expliqua la manière dont se passerait leur prestation le dimanche, avec une performance avant le match et une autre à la mi-temps. Et à la fin du match elles devraient faire acte de présence pour la promotion du club, principalement pour des photos. Les trois pom pom girls se prirent le visage dans les mains en se congratulant. Elles allaient faire leur première prestation en public! Elles en discutèrent de manière effrénée jusque dans le vestiaire où elles se changèrent. Maryline participait sans conviction à la discussion, pour deux raisons. Elle avait été enrôlée malgré elle dans ce projet de pom pom girls et n'éprouvait pas vraiment l'envie de se produire en public. Et puis elle pensait à Michaël qui avait paru fâché en la voyant. Elle se demandait bien pourquoi. Etait-ce à cause de la culotte? Il pouvait quand même bien comprendre qu'elle ne pouvait pas faire la roue sans culotte avec une telle jupe. En tout cas elle se changea en enlevant la petite culotte rose. Elle préférait mettre tous les atouts de son côté afin d'essayer de calmer la colère de son copain. Elle remit sa jupe, sa veste qu'elle boutonna sur sa poitrine nue, et ses escarpins plats. Puis elle prit son sac et sortit du vestiaire en saluant ses camarades. Elle prenait moins de temps qu'elles pour s'habiller, ayant moins de vêtements à mettre.

     

     

    Elle attendit Michaël à la sortie du couloir du vestiaire des garçons. Elle en croisa deux qui sortirent en lui faisant la bise et la félicitant encore une fois. Puis Michaël apparut, et Maryline comprit qu'il était toujours fâché.

     

     

    • Viens là ! Lâcha-t-il les lèvres pincées en tirant sa copine par le bras.

     

     

    Il l'emmena vers le vestiaire des garçons.

     

     

    • C'est quoi cette culotte que j'ai vue tout à l'heure? Demanda-t-il en soulevant sa jupe. Tiens?! Tu l'as enlevée maintenant?

    • Ecoute ! Tenta de se justifier la petite black. Je ne pouvais pas rester sans, la jupe bougeait trop !

    • C'est pas à toi d'en décider! Dit le garçon en pointant un doigt sur sa poitrine. Je croyais que tu avais compris ce genre de choses. Mais a priori non! Alors il va falloir reprendre les punitions.

    • Non! Qu'est-ce que tu vas faire?

    • Je sais pas... Je peux trouver un moyen de te pendre par les pieds dans le vestiaire pour que tout le monde puisse te foutre une bonne fessée pendant qu'il y en a qui te baisent la bouche.

     

     

    Maryline resta estomaquée, bouche ouverte, en imaginant la scène.

     

     

    • Tu ne vas pas...? osa-t-elle. Non, pitié!

     

     

    Le garçon l'emmena par le bras et la fit entrer dans le vestiaire. L'un des entraîneurs parlait encore aux footballeurs qui terminaient de se changer. Michaël attendit à côté de la porte qu'il ait terminé. Le coach sortit, suivi de quelques garçons qui saluèrent Michaël et firent la bise à sa copine en passant. Dans le vestiaire, il en restait quatre: Mathias, Thanh, et deux autres, un blanc au crâne presque rasé et un dernier au physique méditerranéen. Ils étaient habillés et s'apprêtaient à partir eux aussi.

     

     

    • Alors les gars ! Vous avez vu comme elles sont belles nos pom pom girls ?

     

     

    Les garçons rigolèrent et acquiescèrent de vive voix. Michaël mena Maryline au centre de la pièce.

     

     

    • Ce qu'il y a, ajouta le jeune homme, c'est que Maryline a été un peu timide aujourd'hui. D'habitude elle n'hésite pas à se lâcher un peu pour faire plaisir aux types qui la regardent. Mais là je sais pas ce qui s'est passé. Vous avez dû l'intimider les gars !

     

     

    Les garçons riaient un peu confusément, regardant la petite black et se demandant où il voulait en venir. Mathias, lui, semblait jubiler.

     

     

    • Bon alors comme vous êtes bon public, elle tient absolument à vous remercier ! Ajouta-t-il en jetant à la jeune fille un regard qui signifiait qu'elle n'avait pas intérêt à protester.

     

     

    Les quatre garçons ne bougeaient plus, curieux de savoir ce que Michaël allait leur annoncer.

     

     

    • Maryline va vous vendre ses fringues aux enchères, continua-t-il. Mais ce qui est intéressant, c'est que celui qui remporte la mise aura le droit de lui enlever lui-même le vêtement qu'il aura gagné. Alors, vous êtes partants ?

    • Ouaiiiiiiiis ! Firent les garçons en gloussant et se tapant dans les mains.

    • Putain ! J'ai pas une tune, ça craint ! Fit l'un.

    • On va pouvoir acheter toutes ces fringues ? C'est vrai ? Fit un autre incrédule.

     

     

    La petite black soupira en tremblant. Dans quoi son copain était-il encore en train de l'embarquer ?

     

     

    • Allez, on commence de suite ! Ordonna Michaël. On ne va pas y passer la soirée.

     

     

    Il se plaça à côté de Maryline et la présenta tel un commerçant sur un marché.

     

     

    • Vous voyez ce beau brin de fille ? Une belle bête, n'est-ce-pas ? Alors nous allons commencer par vous proposer ses chaussures. C'est une belle paire de jolies petites shoes, mais les petits pieds qu'il y a à l'intérieur sont encore plus mignons. Alors, un amateur ?

    • Je mets dix centimes ! Fit Mathias en rigolant.

    • C'est tout ? Dit Michaël toujours dans son rôle. Allez les gars, vous pouvez faire mieux ! Si ça ne monte pas plus haut, on va remballer la marchandise.

    • OK, OK ! Dit le garçon au crâne presque rasé après un moment d'hésitation. Je mets cinquante centimes. Je peux pas faire mieux, je me mets sur la paille là !

     

     

    Michaël insista encore une fois, mais l'enchère ne monta pas plus haut. Maryline faisait la moue, embarrassée par la situation mais aussi un peu déçue que la perspective de la déshabiller ne semble pas emballer davantage les footballeurs.

     

     

    • Les chaussures sont adjugées pour cinquante centimes alors ! Clama son copain résigné. Daniel, file-moi la thune et prends ton prix.

     

     

    Le dénommé Daniel s'approcha, donna une pièce à Michaël, puis s'accroupit aux pieds de la jeune fille. Il lui ôta délicatement ses escarpins, en profitant pour lui caresser les chevilles, et elle l'aida en levant les pieds. Le garçon revint au côté des autres en tenant fièrement les deux chaussures comme trophée.

     

     

    • Allez, on continue ! Reprit Michaël. Ne vous inquiétez pas pour votre porte-monnaie, je vous assure qu'il n'y aura pas beaucoup d'enchères. La demoiselle est plutôt peu vêtue. Alors maintenant qui va proposer une première mise pour sa veste ? Une belle veste, très classe, avec plein de belles choses en-dessous. Alors ?

     

     

    Le petit Thanh fut le premier à réagir.

     

     

    • Un euro !

    • Allez soyons fous ! Deux euros ! Renchérit Mathias en rigolant.

    • Ha non, tu m'auras pas, continua l'asiatique. Trois euros !

    • Tu veux jouer à ça ? Moi je sais ce qu'il y a sous cette veste et ce sera à moi. Quatre euros !

    • Quoi ? T'es un malade toi, qu'est-ce que tu racontes ? T'en sais rien de ce qu'il y a là-dessous. Et c'est moi qui vais gagner. Je mets six euros !

    • Bah OK ! Admit Mathias toujours souriant. Je veux pas monter plus haut. Je te laisse.

     

     

    Thanh jubila et serra les poings, puis approcha de la petite black sans demander son reste. Michaël fit un signe de la main et Thanh alla chercher la monnaie pour la lui remettre.

     

     

    • Vas-y ! fit Michaël avec un signe de la main. Prends ton dû.

     

     

    Le jeune homme hésita un instant en regardant Maryline, mais voyant que celle-ci tournait les yeux et écartait les bras pour lui faciliter la tâche, il se lança. Il déboutonna la veste, fébrile, et l'ouvrit largement. Il eut une expression de surprise qui fit éclater de rire les autres footballeurs. Même Maryline ne put retenir un sourire, amusée.

     

     

    • Ho putain ! Lâcha Thanh en posant les mains sur les deux globes de chair qui pointaient vers lui.

     

     

    Il les caressa vigoureusement, les pétrit et les écrasa l'un contre l'autre.

     

     

    • Hé, doucement ! Se défendit Maryline.

     

     

    Elle n'osa en dire plus de peur de déplaire à Michaël. Et Thanh continua de lui torturer les seins dans tous les sens, allant jusqu'à saisir les deux tétons et tirer dessus aussi fortement qu'il le put. La petite black lâcha un cri de douleur et son copain se décida alors à intervenir.

     

     

    • Allez ça suffit ! Fit-il en interposant sa main autoritairement entre la jeune fille et son tortionnaire. On va continuer les enchères. Prends la veste et pousse-toi.

     

     

    De mauvaise grâce, le jeune homme termina d'ôter la veste et laissa Maryline nue jusqu'à la ceinture en reprenant sa place. Les autres garçons exprimaient un mélange de surprise et de jubilation face à ce qui se passait.

     

     

    • Alors reprenons ! Fit Michaël tel un meneur de revue. Nous arrivons à un moment crucial des enchères, puisqu'il ne reste que cette jupe, juste cette toute petite jupe, à vous proposer. Qui sera le premier à enchérir ?

    • Ha bon ? On s'arrête après la jupe ? Demanda le garçon au type méditerranéen.

    • Ha ben oui Ronald! Lui répondit Mathias en rigolant. La petite n'a sûrement plus rien d'autre sur elle.

    • Ho la p... ! fit Ronald sans finir sa phrase.

    • Allez, je mets deux euros ! Ajouta Mathias. Il faut bien que j'aie quelque chose à la fin, quand même !

    • Trois euros ! Enchérit Thanh.

    • Hooooo ! Trois euros ici ! Dit Michaël de manière théâtrale. Qui dit mieux ? Est-ce que Thanh va rafler toute la mise ?

     

     

    Un instant de silence se fit. Chacun des garçons fouillait ses poches, cherchant quelle somme ils pouvaient miser.

     

     

    • Dix euros ! Fit soudain Ronald en brandissant fièrement un billet.

     

     

    Cette annonce jeta un froid parmi les autres qui jurèrent, incapables de surenchérir cette offre incroyable. Maryline, elle, était dépitée, déçue que le dernier rempart à sa nudité ait si peu de valeur.

     

     

    • Un, deux, trois, adjugé ! Fit Michaël en tapant sur les fesses de Maryline en place du traditionnel coup de maillet. Allez Ronald, viens chercher ton prix.

     

     

    Le garçon avança en roulant des épaules. Il était presque aussi grand et large que Michaël. Il lui remit le billet. La jeune fille était toute menue face à lui, et il l'attrapa par les hanches. Il les caressa un instant, puis déboutonna ce qui retenait la jupe et la baissa en s'agenouillant. Restant un genou à terre, il laissa le vêtement roulé aux chevilles de la petite black, et remonta une main à l'intérieur de ses cuisses. Il atteignit sa fente et la caressa d'arrière en avant. Celle-ci ne tarda pas à devenir humide et à s'entrouvrir, facilitant le geste du garçon. Les autres regardaient silencieusement en se tenant l'entrejambe. Ronald, à bonne hauteur, approcha le visage du pubis de la jeune fille et y déposa un baiser. Il sortit sa langue, et du bout se glissa à l'orée de la fente pour y déloger le clitoris. Dans le même temps son majeur s'enfonça dans le vagin lubrifié. Maryline se mordit la lèvre, cela commençait à lui faire de l'effet. Elle jeta un regard à Michaël, interrogative, et celui-ci lui sourit en retour. Elle lâcha un petit cri alors que Ronald venait de trouver son clitoris, et son copain se décida à intervenir.

     

     

    • Ho ! Ho ! Hoooo! On a dit juste de prendre la jupe, il ne faut pas abuser de la marchandise. C'est tout, Ronnie ! Allez, retourne à ta place. Puisque vous êtes chauds là, j'ai une nouvelle enchère à vous proposer.

     

     

    Ronald abandonna Maryline, qui serra les cuisses, un peu honteuse que son corps réagisse si vite à quelques caresses. Les garçons se demandaient ce que préparait Michaël puisqu'il n'y avait plus de vêtements à vendre.

     

     

    • Les gars, ceci sera la dernière enchère quoi qu'il arrive. Celui qui l'emportera... Le jeune homme laissa planer un court silence afin de ménager le suspense... aura le droit d'emmener la belle avec lui pour ce soir ! Elle sera à lui pour toute la nuit !

    • Quoi ? Ne put s'empêcher de s'exclamer la principale concernée. Tu ne peux pas faire ça !... Me... Me vendre à un de tes potes comme ça ?

    • Tais-toi ! Lui dit fermement Michaël avec un regard noir qui appuya son autorité. Tu sais ce que tu mérites si tu discutes ce que je dis.

     

     

    La petite black resta bouche ouverte, n'osant pas répondre davantage.

     

     

    • Allez les gars ! Qui fait une première enchère ? Lança le jeune homme.

    • T'aurais pu nous dire avant qu'on allait jusque-là ! Là j'ai plus rien ! Se plaignit Daniel.

    • La prochaine fois amenez de la tune ! Répondit Michaël.

    • La prochaine fois ? Demanda Maryline inquiète. Quelle prochaine fois ?

     

     

    Son copain ne répondit pas, arborant juste un sourire énigmatique. Ronald fouilla dans sa poche et en sortit quelques pièces.

     

     

    • Alors je mets... il compta... trois euros ! Moi c'est pareil, j'ai dépensé ce que j'avais pour la jupe. T'es chiant Micka !

    • Quatre euros ! Enchérit Mathias.

    • Arrête ! Tu les as pas ! Se moqua Thanh.

    • Si si je les ai, assura Mathias en rigolant.

    • Mytho ! Je suis sûr que tu les as pas, continua l'asiatique. Moi je mets cinq euros !

     

     

    Michaël hocha la tête. Maryline trépignait sur place, mal à l'aise de se retrouver dans une telle situation. Et puis, l'attouchement de Ronald l'avait excitée. Elle serrait les cuisses pour ça ne se voie pas.

     

     

    • Et bien ! Vous avez gardé des munitions, je vois. Cinq euros ici ! Qui dit mieux ?

    • Six euros ! fit Mathias.

     

     

    Personne ne put dépasser cette offre, et Michaël adjugea l'enchère.

     

     

    • Il ne les as pas, c'est un menteur ! Protesta Thanh.

     

     

    Mathias dut prouver sa bonne foi, et fouilla dans ses poches. Il en sortit bien les six euros en petite monnaie.

     

     

    • Alors, qui est mytho ? Fit-il à l'intention de Thanh avec un sourire arrogant.

     

     

    Il remit la monnaie à Michaël, qui scella les conditions de l'arrangement.

     

     

    • Alors je te confie notre pom pom girl. Fais bien attention à elle, hein ? Je te donne aussi son sac avec ses affaires. Elle est à toi jusqu'à demain matin. Je la retrouverai au lycée, ok ? Et n'oublie pas qu'elle est sous ta responsabilité. T'as compris ?

    • Ca roule mec ! S'empressa de conclure Mathias.

    • Super ! Fit Michaël. Bon les gars, c'était cool. On se dit à jeudi à l'entraînement !

     

     

    Les garçons se saluèrent mutuellement, et Daniel, Thanh et Ronald firent la bise à Maryline, en profitant un peu pour la caresser encore une fois, tantôt les fesses, tantôt la poitrine. Puis ils se dirigèrent vers la sortie. La jeune fille les retint, inquiète.

     

     

    • Hé ! Mais attendez ! Et mes vêtements ?

     

     

    C'est Michaël qui lui répondit.

     

     

    • Ils les ont gagnés de manière tout à fait réglo. Ils les gardent. Débrouille-toi avec Mathias, c'est lui qui te gère jusqu'à demain.

     

     

    Il l'embrassa sur la bouche alors qu'elle restait là, perplexe. Puis il quitta le vestiaire avec ses camarades.

     

     

    • Ouais ! Fit Mathias en se grattant la nuque. C'est bien cool d'avoir une fille à poil juste pour moi, mais il va quand même falloir trouver quelque chose à te mettre. Je vais pas te balader comme ça dans le métro, et puis je crois que mes vieux n'apprécieraient pas non plus.

     

     

    Le grand jeune homme fouilla dans la sac de la lycéenne, et en sortit la tenue de pom pom girl qu'elle portait juste avant.

     

     

    • Tiens, mets ça ! Lui dit-il.

    • Super, fit la jeune fille cynique. Il y a pas mieux pour se promener dans la rue.

     

     

    Elle commença d'enfiler le haut à manches longues qui laissait son ventre nu, puis la minijupe légère.

     

     

    • Il y a une culotte dans le sac, tu peux me la donner s'il-te-plaît ? Demanda-t-elle en enfilant ses chaussures de sport.

    • Attends... Le garçon fouilla un instant. Il n'y a pas de culotte.

    • Mais si ! Je l'ai rangée tout à l'heure. Laisse-moi voir !

     

     

    Mathias recula le sac hors de sa portée.

     

     

    • Je te dis qu'il y en a pas ! Si t'es sûre de l'avoir mise dedans, c'est sûrement Michaël qui l'a enlevée alors.

    • Bande d'enculés ! Cracha la petite black avec les lèvres pincées.

    • Calme-toi ma petite ! Fit Mathias l'air cool. Tout va bien se passer, no problem. Viens avec moi, je veille sur toi. Et dt'à l'heure tu me feras une petite pipe, j'en ai trop envie. Mais pas maintenant, il faut qu'on rentre.

     

     

    Il lui donna tout de même son propre blouson pour qu'elle se couvre à cause du froid extérieur. Sa jupe dépassait à peine du blouson trop grand pour elle. En sortant du stade, Mathias prit son téléphone.

     

     

    • Qu'est-ce que tu fais ? Lui demanda Maryline.

    • Je vais essayer de trouver un endroit où crécher ce soir. On aura plus de liberté que si on est chez mes parents.

     

     

    Il fallut plusieurs coups de fil, mais le jeune homme finit par trouver une solution.

     

     

    • Cool ! Fit-il visiblement content. Mon cousin Romain accepte de nous héberger ce soir. Mais on va d'abord passer chez mes parents sinon ma mère va piquer une crise.

     

     

    La jeune fille resta toujours très près de Mathias lorsqu'ils prirent le métro. Elle ne se sentait franchement pas rassurée d'être nue sous cette minijupe qui ne demandait qu'à voleter dans tous les sens. Elle n'arrêtait pas de la lisser sur ses cuisses, et se pelotonna contre le grand corps du jeune homme. Il la serra contre elle, attirant quelques regards envieux parmi les voyageurs mâles de la voiture. Maryline sentit son érection contre son ventre. Elle se surprit à avoir envie de se faire pénétrer, et sentit son propre sexe s'humidifier à cette idée. Elle serra les cuisses, un peu paniquée. Sans culotte sous son léger vêtement, elle craignait que son jus ne se mette à couler.

     

    Le couple sortit du métro et la jeune fille tenait toujours sa jupe, se demandant combien de personnes avaient eu un aperçu de ses fesses avec les mouvements du tissu. Mathias l'emmena dans une petite rue calme, dans un petit immeuble avec une porte à code.

     

     

    • J'habite au deuxième étage, dit-il. Il vaut mieux monter à pied, l'ascenseur reste assez souvent coincé.

     

     

    Evidemment il fit passer la petite black devant lui et se délecta d'apercevoir ses fesses nues se trémousser sous le bord de la jupe. Il passa une main entre les cuisses et fit sursauter Maryline.

     

     

    • Ho mais dis donc ! T'es toute mouillée ! S'exclama-t-il.

    • Arrête !

    • Qu'est-ce qui se passe ? Ca t'excite d'être avec moi ? Répliqua le jeune homme avec un sourire narquois.

    • Tu peux parler ! Se défendit la jeune fille. C'est quoi ça ?

     

     

    Joignant le geste à la parole, elle saisit l'entrejambe du garçon. Son sexe était toujours en érection.

     

     

    • Ben oui, j'ai envie de toi, je te l'ai dit, répondit-il. Mais que toi tu soies excitée aussi, ça me surprends. Je croyais que Michaël te forçait à faire ça ?

    • Bon arrête, j'ai pas envie de parler de ça !

     

     

    La pom pom girl s'était retournée vers Mathias pour appuyer ses paroles d'un regard qui se voulait ferme. Le jeune homme, pas intimidé, glissa simplement de nouveau une main sous la jupe, atteignant directement la fente humide.

     

     

    • Si t'en as envie, on peut arranger ça, tu sais, dit-il. Bon, je voulais une pipe mais... je serais pas contre un petit coup, là. Par contre, mes vieux sont chez moi et ça le ferait pas de faire ça dans l'appart. Peut-être qu'ici... après tout il n'y a personne.

     

     

    Maryline ne bougeait pas. Elle sentait les doigts du garçon lui caresser la vulve et elle ne voulait pas que ça s'arrête. Mathias monta à sa hauteur et la prit dans ses bras.

     

     

    • Assis-toi et écarte les cuisses, lui susurra-t-il à l'oreille. Je vais te baiser comme il faut, tu verras qu'après tu te sentiras mieux.

     

     

    Il l'accompagna dans son geste, l'aidant à s'asseoir sur les marches. Puis il lui écarta les cuisses lui-même. La petite black se laissait faire. Sa fente rose était ouverte au milieu de sa peau noire. Le jeune homme ouvrit sa braguette, écarta son caleçon et sortit son sexe dressé. Puis il posa les mains sur les marches pour ne pas écraser la jeune fille et la pénétra dans un ahanement. Il était pressé, il craignait qu'un habitant de l'immeuble n'arrive à tout moment. Il s'activa alors à petits coups rapides. Pour Maryline, c'était comme si Mathias la prenait pour la première fois, puisqu'elle ne se souvenait pas vraiment qu'il l'avait baisée en boîte et encore moins sur le capot de la voiture après. Elle était trop saoûle alors. Les coups de bite du jeune homme la faisaient tressauter sur les marches, et elle avait mal au dos. Ajouté au fait qu'elle craignait aussi de voir arriver n'importe qui à tout moment, elle ne parvenait pas vraiment à se concentrer sur son plaisir. Pourtant les va-et-vients de son amant la stimulaient et étaient agréables, mais elle préférait que cela se termine vite afin d'éviter toute situation embarrassante. Rapidement elle sentit Mathias se contracter et éjaculer en elle. Cependant il continua de la pilonner tant qu'il le pouvait encore, constatant que sa partenaire n'avait pas encore joui.

     

    Malheureusement des bruits de pas se firent alors entendre. Quelqu'un montait les escaliers ! Le jeune homme se retira précipitamment et remonta son pantalon, alors que Maryline se releva et n'eut rien d'autre à faire que de laisser retomber sa jupe naturellement. Une dame d'un certain âge les croisa en leur lançant un « bonsoir » apathique. Les deux jeunes gens répondirent poliment, raides comme des piquets dans cet escalier, n'osant pas bouger jusqu'à ce que la dame ait atteint l'étage supérieur et qu'ils aient entendu le bruit de la porte se refermant derrière elle. Ils éclatèrent alors de rire, relâchant la pression.

     

     

     

    A suivre...

     


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    Michaël guida sa copine et le jeune beur jusqu'au sous-sol où se trouvait le parking.

     

     

    • Mais où tu vas? On n'est pas en voiture? Demanda la petite black.

    • Je sais, répondit son copain. Mais ici au moins ce n'est pas aussi fréquenté que les toilettes.

     

     

    Il les emmena jusqu'au fond du parking, où il trouva un petit espace vide entre un mur et une voiture.

     

     

    • Allez Omar, sors ta bite! Fit le jeune homme. Maryline va te faire une pipe comme t'en as jamais eue!

     

     

    La jeune fille lui jeta un regard de reproche, mais ne protesta pas, se souvenant de ce qui pouvait lui arriver dans ce cas-là. Omar, lui, hésita un instant, regarda autour de lui, puis constatant que l'endroit était désert il ouvrit son pantalon, puis le baissa avec son slip. Son sexe se dressa, déjà raide. Maryline approcha et prit la verge dans sa main. Elle jeta encore un regard à son copain, qui l'encouragea d'un hochement de tête. Puis elle s'accroupit, mais n'eut pas le temps de finir son geste.

     

     

    • Non, attends! Lui ordonna Michaël. Reste debout. Penche-toi juste en avant comme ça, oui. Ne plie pas les genoux. Parfait!

     

     

    Dans cette position, la minijupe couvrait encore à peine le postérieur de la lycéenne. Omar avança le bassin, et son gland appuya sur la joue de la petite black. Derrière elle, Michaël releva complètement la jupe sur son dos, dévoilant son cul rebondi. Maryline ouvrit la bouche et le sexe du jeune beur s'y engagea. Le tenant d'une main, elle s'accrocha de l'autre à la hanche de son camarade, et commença de lui sucer la bite. Elle suçota d'abord le gland violacé, et Omar soupira d'aise en sentant la langue de la petite black s'affairer. Puis, enserrant bien la base de la verge de son pouce et de son index, elle commença des va-et-vients en prenant le sexe plus loin dans sa bouche. Derrière, Michaël avait ouvert son pantalon et sorti lui aussi sa queue tendue. Il posa une main sur chaque fesse et les écarta largement, forçant la chatte de sa copine à s'ouvrir. Il y introduisit alors son sexe, arrachant un gémissement à la lycéenne qui avait la queue d'Omar au fond de la bouche. Michaël commença de bouger son bassin en rythme d'arrière en avant, s'enfonçant jusqu'à la garde. Omar, qui fermait à demi les yeux, aux anges, bougeait lui aussi doucement, baisant nonchalamment la bouche de la petite black. Une lumière qui passait les fit réagir brusquement. Une voiture passa une allée plus loin, mais le conducteur ne sembla pas les avoir vus. Le trio continua son activité. Michaël s'activa de plus belle, se mordant la lèvre en pilonnant plus énergiquement le cul de sa copine. Il la tenait fermement par les hanches, et la faisait trembler de tout son corps, ce qui plaisait à Omar de l'autre côté, qui pouvait s'enfoncer plus loin dans la gorge de sa camarade. Celle-ci ne faisait plus grand chose, se laissait faire, et essayait simplement de respirer un peu quand la bite du jeune beur ne l'en empêchait pas. En peu de temps elle sentit son copain se tendre subitement en elle et éjaculer au fond de son vagin. Il resta un moment en place, pendant que la petite black reprenait les choses en main avec Omar. Elle lui prit les testicules dans la paume, les malaxant doucement tout en pompant sa queue. Elle aspirait, la trayait comme un pis de vache pour essayer d'en finir rapidement. Mais il fallut de longues minutes de labeur pour qu'enfin, dans un râle, Omar jouisse au fond de sa bouche. Elle reçut les jets de foutre directement dans la gorge, et les avala. Omar, les yeux fermés, lui attrapa la tête et la jeune fille comprit qu'il voulait profiter encore un instant du moment. Elle garda son gland en bouche, le suçotant doucement pendant qu'il perdait de la vigueur. Derrière, elle sentait que michaël se retirait. Il lui écartait les fesses des deux mains et passait ses pouces sur la vulve trempée. Puis il les passa sur son anus pour le lubrifier. Maryline poussa un petit gémissement de protestation, et quand elle sentit le bout d'un pouce s'introduire dans son petit trou, elle sursauta carrément. Elle se redressa subitement pour se dégager, laissa Omar la bite pendante entre ses cuisses et sa jupe retomba sur ses fesses.

     

     

    • Non, s'il-te-plaît, Michaël, pas ça! Fit-elle suppliante.

     

     

    Son copain haussa les épaules.

     

     

     

    • OK! On ne va pas faire d'histoire ici, répondit-il calmement. Mais on y viendra, crois-moi! Et de toute façon, tu sais ce qu'un refus signifie.

     

     

    La jeune fille soupira avec une moue de dépit. Michaël ne lui épargnerait donc rien?

     

     

    Les garçons se rhabillèrent, soulagés, et le trio quitta le sous-sol du centre commercial pour aller prendre le bus.

     

     

    • Je te raccompagne chez toi, fit Michaël à sa copine.

    • Tant qu'à faire, je vais avec vous, ajouta Omar. De toute façon, maintenant je suis à la bourre, mes parents vont déjà me tuer, alors...

     

     

    Maryline n'eut pas son mot à dire et les deux garçons l'accompagnèrent dans le bus. Au milieu de la foule ils en profitèrent, Michaël derrière elle soulevant la jupe pour lui caresser les fesses, et Omar devant, la main sous le tissu qui lui tripotait la chatte. La minijupe plissée ne cachait plus grand chose du postérieur de la jeune fille, et certains voyageurs le remarquèrent, affichant tantôt une mine dégoûtée tantôt une mine plutôt intéressée. Lorsque le bus arriva à l'arrêt où Maryline devait descendre, son copain lui donna le sac contenant les achats, et les garçons la laissèrent partir à regret. Ils lui déposèrent tous deux un baiser passionné, et la jeune fille les abandonna.

     

     

    • Je vais m'occuper de ton téléphone et je te le filerai demain si tu es sage, lui glissa Michaël avant qu'elle ne le quitte.

     

     

    Son cousin François n'était pas à son appartement lorsque la petite black y entra. Elle n'en fut pas mécontente, heureuse d'avoir enfin un moment de solitude pour s'occuper d'elle. Elle se rendit avant toute chose dans la salle de bain afin de prendre une douche. Elle s'y nettoya complètement et se relaxa longuement sous l'eau chaude.

     

    Avant de sortir de la douche, elle entendit François rentrer. Il parlait fort et n'était pas seul, mais elle ne reconnut pas les autres voix. Elle pesta. Toutes les affaires de la jeune fille étaient dans le salon où elle dormait, et elle ne voulait pas sortir de la salle de bain enroulée dans sa serviette pour saluer François et ses amis. Tout ce qu'elle avait à portée de main, c'était le chemisier et la minijupe qu'elle portait en entrant. Elle se résigna à se rhabiller ainsi, fermant cette fois le chemisier jusqu'en haut. Au salon, François était accompagné de ses deux amis africains Moussa et Papus, que Maryline connaissait déjà. Ils étaient installés dans le canapé, parlant fort devant la télé. Lorsque la jeune fille sortit de la salle de bain, tous la dévorèrent du regard. De ses pieds nus ils remontèrent le long de ses jambes jusqu'à la lisière de la petite jupe plissée qui ondulait au rythme de ses pas, puis le regard était immanquablement attiré par la poitrine qui s'animait, visiblement libre de tout soutien-gorge sous le tissu léger du chemisier bouffant. Moussa et Papus prirent plaisir à faire la bise à Maryline en posant une main appuyée sur son épaule, sur sa taille ou sur sa hanche, et la poussèrent à s'asseoir sur le canapé, entre eux deux. Elle se sentait toute petite entre leurs deux grandes silhouettes, et fit attention que sa minijupe couvre encore l'essentiel en s'asseyant. Elle garda les cuisses bien serrées, mais sentit que le bas de ses fesses était en contact direct avec le canapé. Elle se sentait si nue, mais ne voyait pas comment elle pourrait sortir une culotte de ses affaires assez discrètement, et encore moins l'enfiler. La présence de la jeune fille anima encore plus les conversations, comme si les garçons voulaient se montrer chacun le plus bavard. François servit un apéritif et Maryline se retrouva à avaler un whisky coca qu'elle n'avait pas vraiment demandé. Elle remarqua que son cousin n'avait pas l'air aussi joyeux que ses camarades, et cela l'intrigua. L'attention que lui portaient Moussa et Papus semblait agacer François. Maryline repensa alors à ce que lui avait dit Michaël sur son éventuelle homosexualité. Elle observa donc plus attentivement son cousin, et il lui sembla qu'il cherchait à détourner l'attention de ses camarades de la jeune fille. Ceux-ci parlaient avec elle, lui proposaient des petits gâteaux que Moussa lui glissait lui-même dans la bouche, alors que Papus avait posé, comme si de rien n'était, une main sur la cuisse de sa voisine. François essayait de rester impliqué dans la conversation et touchait plus qu'il n'était nécessaire les bras de ses invités. Maryline n'aurait su dire si cela prouvait qu'il était gay, mais le doute s'installa sérieusement dans son esprit.

     

    En tout cas elle appréciait les attentions des deux noirs, et se détendit un peu lorsque le verre de whisky fit son effet. Les garçons se demandèrent soudain ce qu'ils allaient dîner ce soir, et l'un d'eux proposa de descendre au restaurant africain qu'ils avaient l'habitude de fréquenter. François ne sembla apprécier que moyennement la suggestion, mais céda aux désirs de ses camarades. Maryline, elle, chercha toutes sortes d'excuses afin de ne pas sortir dans cette tenue. Elle voulut d'abord refuser l'invitation, mais ce ne fut bien entendu pas accepté. Elle prétexta ensuite qu'elle devait se changer, mais les garçons n'entendirent pas cet argument non plus. Ils ne lui laissèrent pas un instant de répit pour qu'elle puisse au moins mettre une culotte discrètement. Elle put juste enfiler ses escarpins plats – elle évita les roses à hauts talons – et sa veste stylée afin de se protéger de la fraîcheur du soir. De toute façon les garçons la collèrent suffisamment pour qu'elle n'ait pas froid, et elle devait se démener pour éviter les mains baladeuses. Malgré cela, quand ils arrivèrent au resto, Moussa comme Papus avaient pu apprécier la fermeté des fesses de la petite black. L'établissement n'était pas grand. Il y faisait très chaud et c'était très bruyant. Les clients étaient nombreux et la promiscuité inévitable. Quelques regards lubriques se posèrent sur Maryline à l'arrivée du petit groupe. C'était un restaurant avec des rangées de tables où les clients s'asseyaient comme ils le voulaient. On se retrouvait souvent à côté de gens que l'on ne connaissait pas, mais la proximité facilitait les échanges et les rencontres. C'est ainsi que Maryline se retrouva à côté d'un noir moustachu à l'accent antillais qui ne tarda pas à lui parler. A sa droite était Papus, et en face François avait l'air très content de se trouver à côté de Moussa. L'on servit des bières en apéritif, et la lycéenne qui observa son cousin voyait bien qu'il essayait de créer une intimité avec son camarade, discutant tout près de son oreille. Michaël avait peut-être raison, après tout. En tout cas, l'antillais, qui s'appelait Eloi, fit ostensiblement la cour à la jeune fille. Et Papus faisait de même, une main posée sur sa cuisse nue.

     

    Le repas fut servi, odorant et épicé. Moussa, à son grand regret, n'arrivait pas à parler avec Maryline, accaparé par François. Eloi ne s'occupait plus vraiment du groupe avec qui il était initialement, draguant la jeune fille en lui touchant l'épaule ou la cuisse. Il était sympathique et la faisait rire, mais elle ne voulait pas l'encourager et repoussait sa main quand elle le pouvait. Mais elle avait déjà fort à faire avec Papus qui ne lui lâchait pas la cuisse et remontait sa main de plus en plus haut, cherchant à se glisser sous la jupe. L'alcool aidant, elle ne se sentait plus aussi gênée par sa tenue minimaliste, cependant elle gardait encore suffisamment de jugement pour ne pas laisser la situation déraper. Mais cela ne dura pas. Le vin servi à table acheva de la désinhiber, et avant la fin du repas Papus obtint ce qu'il voulait. Il avait la main entre les cuisses de sa voisine et lui fouillait la chatte avec une discrétion toute relative. D'ailleurs Eloi n'en ratait pas une miette, tout sourire, et profitait du spectacle. Maryline ne put résister aux caresses de son voisin, et se laissa envahir par le plaisir. Elle écarta les cuisses malgré elle, et Eloi regardait Papus la baiser par va-et-vient rapides avec deux doigts. François semblait ignorer ce qui se passait, toute son attention tournée vers Moussa. Il n'entendit même pas sa cousine jouir dans le brouhaha du restaurant. Elle resta le jouet des hommes qui l'entouraient jusqu'à la fin du repas, et leurs mains ne quittèrent pas son corps. Eloi voulait profiter d'elle et lui proposa de l'accompagner chez lui. Mais Papus coupa court immédiatement, et décréta qu'il était l'heure de rentrer. François acquiesça, et les quatre quittèrent l'établissement.

     

    Papus tenait Maryline par la main et pensait déjà à la manière dont il allait la baiser à l'appartement, mais ses espoirs furent vite brisés. Une dispute éclata entre François et Moussa. L'esprit embrumé, Maryline ne comprenait pas ce qui l'avait provoquée, mais Moussa semblait reprocher à son ami d'être trop entreprenant, et le traita de pédé. Les insultes fusèrent alors de part et d'autre, et François décida de ne plus rester avec ses deux camarades. Il emmena Maryline de force, obligeant Papus à lui lâcher la main. Celui-ci n'essaya pas de la retenir, et laissa son cousin l'emmener.

     

     

    François déversa sa colère sur la jeune fille, lui reprochant sa tenue et son attitude, allant jusqu'à la traiter de salope. Il lui hurlait encore dessus quand ils rentrèrent chez lui. Maryline gardait la tête basse, et ne lui répondait que très mollement, consciente qu'il n'y avait pas grand chose à dire pour le calmer. Elle était qui plus est fatiguée et ne voulait que se coucher.

     

    C'est ainsi qu'après avoir pris sa douche, François la trouva allongée sur le canapé, sur le ventre, sa couette ne couvrant que la partie supérieure de son corps nu. Ses fesses étaient offertes au regard de son cousin, ainsi que son sexe entre les cuisses entrouvertes.

     

    Maryline ne dormait pas encore. Elle était plutôt dans un demi-sommeil. Et en entrouvrant les yeux, elle aperçut dans la pénombre derrière elle son cousin en train de se masturber en la regardant. Et elle s'endormit sur cette pensée: « Il n'est pas si pédé que ça, finalement... ». Elle ne se souviendrait pas de cette image à son réveil.

     

     

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    C'est une vigoureuse claque sur les fesses qui força Maryline à se réveiller.

     

     

    • Aïe ! Fit-elle en s'asseyant brusquement.

    • Il est presque huit heures, lui dit François debout devant elle. Dépêche-toi si tu ne veux pas être en retard!

     

     

    La jeune fille remonta immédiatement la couverture sur elle afin de cacher sa nudité.

     

     

    • Peuh! Tu te caches pour quoi? Cracha son cousin visiblement fâché. Ca t'inquiète qu'on voie ton cul aujourd'hui?

     

     

    Sans attendre de réponse, il abandonna Maryline, pressé d'aller au travail. Il la laissa seule dans l'appartement. Celle-ci soupira, penaude, et essayant de rassembler ses esprits afin de se remémorer sa soirée. Elle se souvenait de tout même si elle avait été éméchée, et eut alors honte de sa conduite. Elle secoua la tête, voulant évacuer ainsi ces pensées néfastes, et se leva prestement. Son cousin avait raison, elle allait être en retard si elle ne se dépêchait pas. Elle devait être au lycée une demi-heure plus tard. Tout en faisant un brin de toilette rapide elle essaya de récapituler les règles auxquelles elle devait se soumettre le matin, mais ne parvint pas à faire le point. Elle n'oublia cependant pas de passer un rapide coup de rasoir sur son pubis. Elle fouilla rapidement dans ses affaires pour voir quels vêtements elle pouvait porter. Elle savait qu'elle devait mettre une jupe ou une robe, mais cela lui laissait peu de choix. Quelques vêtements étaient restés chez Michaël. Elle ne voulait pas remettre maintenant la robe serrée gris-violet qu'elle avait déjà bien portée la semaine précédente, et les jupes qui lui restaient se valaient. Après une courte réflexion elle se décida pour mettre la tenue tailleur. C'était vraiment la dernière chose qu'elle aurait portée habituellement pour aller en cours, mais là elle ne se voyait pas mettre une autre tenue. Cela lui permit d'enfiler le fin chemisier bouffant, celui qu'elle portait la veille au soir, et la veste de tailleur noir par-dessus. La veste était large elle aussi et ne dénotait pas sur le chemisier. En bas elle enfila la jupe évasée qui s'arrêtait au-dessus des genoux. Elle mit ses escarpins plats qui heureusement étaient noirs et s'accordaient parfaitement avec sa tenue. La lycéenne se regarda dans un miroir. Elle pouffa, se moquant d'elle-même. Elle ressemblait à une hôtesse d'accueil ou une secrétaire. Elle se sentait comme déguisée. Mais ça ferait l'affaire pour la journée.

     

    Au dernier moment, avant de partir, elle pensa à la pilule qu'elle avait oublié de prendre la veille au soir. Elle espérait que cela n'aurait pas de conséquences si elle la prenait avec quelques heures de retard. Elle n'oublia pas non plus ses tenues de pom pom girl et les fourra dans son sac. Michaël l'aurait tuée si elle allait à l'entraînement sans ça! En même temps elle eut une hésitation. Elle se souvenait de son premier entraînement de cheerleader la semaine passée avec Alice, la soeur de Michaël. Elle avait eu la honte de sa vie en faisant ses enchaînements sans culotte. Elle ne s'imaginait pas refaire la même exhibition ce soir. Mais Michaël avait instauré cette nouvelle règle lui interdisant la culotte. La jeune fille se mordit les lèvres. Elle savait ce qu'elle risquait si elle désobéissait aux règles. Elle prit quand même un petit slip rose et le mit dans le sac avec le reste. Elle déciderait plus tard de ce qu'elle ferait. Elle espéra que le temps n'était pas trop froid car elle n'avait aucun manteau à se mettre.

     

     

    Hélas la fraîcheur était bien là. Maryline ne traîna pas en route, trop pressée de retrouver la chaleur du lycée. En arrivant elle entendit quelques moqueries sur sa tenue, mais elle s'y attendait et les ignora. Elle fut contente de se retrouver à l'abri de la fraîcheur dans le hall de l'établissement.

     

     

    • Salut Maryline !

     

     

    C'était Boubakar, le black à lunettes, qui l'avait aperçue et venait à sa rencontre, tout sourire, comme si de rien n'était. Mais la jeune fille n'oubliait pas qu'il l'avait maltraitée avec ses copains Omar et Etienne.

     

     

    • Dégage! Lui lança-t-elle avec froideur.

     

     

    Elle s'éclipsa au milieu de la foule des élèves et lui échappa. A l'approche de sa salle de cours, elle fut plus qu'heureuse de trouver Khedidja, sa copine. Maryline eut cependant un instant d'hésitation, car les évènements de ces derniers jours avaient semble-t-il jeté un froid dans leur relation. Mais quand la petite black vint dire « bonjour » à sa copine, celle-ci lui répondit de bon coeur en lui faisant la bise.

     

     

    • C'est quoi cette tenue? T'es en mode secrétaire aujourd'hui?

    • Nan! Mais j'avais vraiment rien à me mettre! Répondit Maryline en riant.

    • Ca va vraiment pas mieux, toi! Fit sa copine sur le même ton humoristique.

     

     

    Ce bref échange avait réchauffé l'atmosphère, et les deux copines papotèrent alors de tout et de rien comme c'était leur habitude il n'y a pas si longtemps. Maryline fut contente que la beurette ne lui pose pas de questions sur son attitude des derniers jours. Elle avait simplement besoin de passer des moments sympas avec elle. Elles furent interrompues par Karim, le grand black qui avait fait des attouchements à Maryline en classe la veille. Il était bien copain avec Khedidja et fit la bise aux deux copines, avec un sourire en coin à l'attention de la petite black en lui caressant le bas du dos. Heureusement il fallut entrer en cours et cela n'alla pas plus loin. Maryline s'assit aux côtés de Khedidja et de Fred. Ils échangèrent quelques mots et Fred semblait vouloir dire quelque chose, mais le moment était mal choisi et il se retint.

     

    Au cours suivant les deux copines restèrent encore ensemble. Elles profitaient enfin d'une complicité qui se retrouvait. Placées dans un coin de la salle, Maryline était à l'abri des garçons.

     

     

    A la récréation matinale, les filles furent rejointes par Fred, qui participa à leurs conversations, mais ne parvint pas à mettre sur le tapis le sujet qui lui occupait l'esprit. La petite black le surprit plusieurs fois à détourner le regard quand elle posait les yeux sur lui. Mais elle préféra ne pas l'interroger, de peur que ce qu'il aie à dire ne lui plaise pas.

     

    Lorsque la sonnerie retentit, Maryline entendit une voix appeler: « Hé! Petite black! ». Elle se retourna. C'était bien elle qu'on hélait ainsi. Il s'agissait du garçon aux cheveux très blond qui faisait partie du groupe dont elle avait fait connaissance à la sortie du lycée la veille. Elle laissa Khedidja et Fred partir devant.

     

     

    • C'est moi que tu appelles? Demanda-t-elle en pointant un doigt vers sa poitrine.

    • Ouais, je me rappelle plus ton nom! Répondit le garçon en passant une main dans ses cheveux.

    • Maryline, fit la jeune fille. Et toi? Je me souviens pas non plus.

    • Albéric. C'est un prénom qu'on n'oublie pas, pourtant, d'habitude!

     

     

    Il marcha aux côtés de la petite black pour entrer dans le bâtiment. Il papota afin de faire un peu connaissance, mais Maryline n'oubliait pas qu'il avait cherché à la tripoter la veille. Et d'ailleurs il reprit sa mauvaise attitude en la prenant par la hanche, bien serrée contre lui. Il n'était pas méchant et plutôt mignon. La jeune fille usa donc de diplomatie pour s'en débarrasser gentiment, prétextant qu'elle était pressée d'aller en cours.

     

    Malheureusement les autres élèves étaient déjà tous rentrés et elle n'eut pas le loisir de s'asseoir de nouveau à côté de sa copine. La seule place libre se trouvait à côté de Karim, qui afficha un immense sourire quand la petite black s'assit à côté de lui.

     

     

    • C'est mignon, ton look businesswoman! Lui glissa-t-il à l'oreille en posant immédiatement une main sur sa cuisse.

    • Pas touche! Fit Maryline en écartant la main baladeuse.

    • Arrête! Tu faisais pas ta mijorée comme ça, hier!

    • Hier c'est autre chose. Ca n'aurait jamais du arriver.

    • En fait t'as pas pu t'en empêcher parce que t'adores ma bite! Ajouta Karim à voix basse en attrapant avec force le genou de sa voisine.

     

     

    La jeune fille essaya de l'arrêter, mais le garçon avait une poigne de fer et elle ne voulait pas créer de scandale en classe. Elle tenta de serrer les cuisses, en vain, et il put glisser sa main entre elles en remontant la jupe.

     

     

    • Arrête! répéta-t-elle tout doucement sans conviction.

    • Ho, mais tu as une petite minette accueillante! Fit le grand black en atteignant le sexe rasé du bout des doigts.

     

     

    Il caressa les lèvres sur toute leur longueur, lentement, en insinuant son majeur entre elles. Ce massage de la vulve fit rapidement son effet, et la chatte de Maryline s'humidifia. La jeune fille essaya de rester stoïque, mais elle devait admettre intérieurement qu'elle aimait ça. Le garçon la caressa longuement, par intermittence car il devait parfois s'arrêter quand le regard de la prof passait sur eux. Cela ne faisait que prolonger le plaisir de Maryline. Celle-ci, excitée, aurait voulu atteindre un orgasme. Le lieu était franchement mal choisi, mais le grand black connaissait son affaire et ses caresses faisaient mouche. Cependant les interruptions empêchaient à chaque fois la jeune fille d'atteindre l'extase.

     

    Soudain Tom se retrouva à côté d'elle. Il avait profité d'un moment d'inattention de la prof pour changer de place en un éclair. La petite black se trouva morte de honte alors qu'il la regarda se faire pénétrer la chatte par les doigts de son voisin.

     

     

    • Ben vous perdez pas votre temps, ici! Fit-il tout bas avec un sourire en coin.

     

     

    Il avança la main et Karim se retira de l'entrejambe de sa voisine pour lui laisser la place. Tom ne faisait pas dans la dentelle et il lui fourra directement deux doigts en faisant quelques rapides va-et-vients. Maryline ne put s'empêcher de lâcher un bruit mi-soupir mi-gémissement qui attira le regard de quelques camarades. Elle n'aurait su dire ce qu'ils s'imaginaient qu'il se passait, Tom penché vers elle ainsi. Puis le garçon retira ses doigts et les lécha sous le regard médusé de la petite black. Il prit dans ses affaires un gros bâton de colle et l'insinua entre les cuisses de sa voisine.

     

     

    • Non, s'il-te-plaît ! Supplia-t-elle tout bas en serrant les cuisses.

     

     

    Mais Tom n'avait que faire de son refus. Il la força à ouvrir les cuisses en tirant une jambe vers lui. De l'autre côté, Karim lui donna un coup de main en tenant l'autre jambe ouverte. Ecartelée ainsi, la jeune fille ne put empêcher Tom d'insérer le bâton de colle dans son vagin. L'objet entra presque entièrement, le garçon ne laissant dépasser que le bouchon par lequel il le tenait. Puis il le fit glisser comme un piston d'avant en arrière. Lubrifiée comme l'était la chatte de Maryline, cela glissait comme un gant. La jeune fille ferma à demi les yeux, essayant de se retenir de réagir trop bruyamment à cette pénétration en pleine classe, au milieu de ses camarades, en plein lycée. Au bout d'un moment, les garçons n'eurent plus besoin de la maintenir fermement, car elle était trop excitée pour refuser cette pénétration. Il pouvait lui apporter un orgasme qu'elle attendait avec impatience. Ce qui ne tarda pas à arriver. Tom accélérait le rythme de ses va-et-vients. Le bâton de colle était tout mouillé de jus du sexe de la petite black. Celle-ci cabra subitement le bassin en se mordant les lèvres, tendue comme un arc, et lâcha un bruit aigü, fruit de ses gémissements refoulés.

     

     

    • Mademoiselle Koné, vous avez un problème?

     

     

    C'était la prof, qui cette fois avait entendu quelque chose. Les garçons lâchèrent la jeune fille, faisant comme si de rien n'était. Maryline balbutia une réponse incompréhensible. Il y eut un brouhaha de rires dans toute la classe.

     

     

    • Puisque vous avez envie de vous faire remarquer, vous allez venir au tableau pour montrer comment vous résolvez ce problème.

     

     

    Ce professeur, Mme Soizic, était plutôt sèche et autoritaire, et Maryline n'avait pas envie de la contrarier. Elle se leva d'un pas mal assuré et rendit son bâton de colle à Tom. Ses jambes flageolaient à cause de l'orgasme qu'elle venait d'avoir. Alors qu'elle commençait à écrire au tableau, doucement, en essayant de comprendre ce que la prof lui demandait, elle sentit tous les regards tournés vers elle et eut l'impression que tout le monde savait ce qui venait de se passer. Quand elle jeta un coup d'oeil vers la classe, elle remarqua tout de suite que Thomas, tout au fond, jouait avec le bâton de colle en le humant et le léchouillant. Elle se retourna vers son exercice, toute honteuse. Evidemment elle ne parvint pas à le résoudre, n'ayant pas réussi à se concentrer sur le cours précédemment. La prof la laissa réfléchir longuement, gênée et humiliée, puis elle mit fin à sa torture alors que l'heure de cours touchait à sa fin. Mais elle la retint, laissant partir d'abord les autres éléves. Elle lui fit la morale, l'incitant à ne pas décrocher dans le travail et à ne pas se laisser influencer par les éléments perturbateurs de la classe. Maryline écouta sagement, tête baissée, acquiesça poliment, puis ne demanda pas son reste et sortit en récupérant son sac.

     

     

    L'heure suivante fut plus tranquille car la petite black parvint enfin à s'asseoir aux côtés de Khedidja, avec Fred de l'autre côté.

     

    A midi et demi, ils partirent ensemble vers le réfectoire, et Maryline espérait passer une pause méridienne tranquille. Mais c'était sans compter sur les garçons. Rapidement le petit Jérémy papillonna autour de la jeune fille, puis ce furent Albéric et Christophe qui l'aperçurent et s'approchèrent pour se l'accaparer également. Khedidja essaya de les faire déguerpir.

     

     

    • Mais foutez-lui la paix, putain ! Cria-t-elle en poussant brutalement Jérémy.

     

     

    Le garçon répondit vertement et les esprits commencèrent à s'échauffer, quand Maryline aperçut la grande silhouette de Michaël un peu plus loin. Il lui faisait signe de la main.

     

     

    • Calme-toi Khedidja, dit-elle à sa copine. De toute façon je vous laisse, allez manger tranquilles.

     

     

    Et elle laissa sur place pantois tout le petit groupe en courant se réfugier dans les bras de son copain.

     

     

    • Tu es très féminine aujourd'hui, ma belle, c'est bien ! Dit-il souriant en l'emmenant par les épaules.

     

     

    Il tira d'un doigt sur son décolleté pour jeter un oeil à sa poitrine.

     

     

    • Pas de soutif, c'est bien !

     

     

    Puis il la retourna face à lui et glissa une main sous sa jupe.

     

     

    • Le minou est rasé, c'est très très bien ! Ajouta-t-il avec un sourire qui fit fondre la jeune fille. Mais t'es déjà toute mouillée, dis donc. C'est moi qui te fait ça?

    • Oui... répondit-elle avec hésitation, ne voulant pas entrer dans les détails de ce qui lui était arrivé le matin.

    • Bon, il y a quand même quelque chose qui ne me convient pas, malgré tout, ajouta le jeune homme en faisant disparaître le sourire de son visage.

    • Quoi? Demanda Maryline avec un froncement de sourcils inquiet.

    • Le chemisier !... Hier quand tu as essayé cette tenue le chemisier n'était pas avec. Il va falloir l'enlever.

    • Hein? Mais pourquoi? Ca ne gêne pas. C'est pas dans tes règles?

     

     

    La jeune fille regarda autour d'elle. Ils étaient au milieu du hall, parmi les élèves qui se rendaient au réfectoire, et certains entendaient leur conversation. Maryline tira Michaël par la main afin qu'ils s'éloignent un peu.

     

     

    • C'était pas dans les règles, tu as raison, dit le jeune homme. Mais si je te dis que ça ne me convient pas, c'est comme ça. Hier tu as essayé le tailleur seul, et tu dois le porter comme ça. Je n'aime pas que tu prennes des initiatives sur ta tenue. Et d'ailleurs puisque c'est de règles dont tu as besoin, je vais en rajouter une autre alors: tu ne dois porter qu'une couche de vêtements: un top, une chemise, une veste, ce que tu veux mais un seul à la fois. C'est tout!

    • Un seul?... fit la petite black en roulant des yeux. Mais s'il fait froid? Si je dois mettre un manteau? Continua-t-elle en baissant la voix afin de ne pas se faire remarquer.

    • D'accord pour le manteau, ça ne compte pas, convint Michaël. Mais tu n'en mets un que si c'est nécessaire à cause du temps. Pas d'abus de ce côté-là, ok?

    • Je te jure! S'empressa-t-elle de répondre.

    • OK! Donc la règle s'applique tout de suite. Tu dois enlever ce chemisier.

     

     

    Maryline hésita un instant, se souvenant ce que les essais de la veille avaient donné, et à quel point le décolleté de la veste était révélateur lorsqu'elle était portée sans rien dessous.

     

     

    • Heu... tu es sur? Se risqua-t-elle à demander.

    • Quoi? Tu veux discuter mes ordres? Fit le jeune homme tranquillement. Tu te rappelles ce qu'il en coûte, non?

    • Non non, je ne discute pas! S'empressa de répondre sa copine. Attends-moi là, je vais l'enlever.

    • Où tu vas? Fais-le ici.

    • Ici? S'exclama-t-elle en jetant un regard circulaire. Mais on est dans le hall!

    • Personne ne regarde, c'est la bousculade pour aller au réfectoire. On est à l'écart de la foule, et en plus il y a un pilier qui nous cache à moitié.

     

     

    Maryline soupira lourdement. Elle savait qu'il ne valait mieux pas continuer de discuter, ou elle pourrait le regretter plus tard. Alors elle se tourna vers le mur, dos au grand espace du hall, avec la silhouette imposante de Michaël qui faisait écran. Elle se tortilla afin de parvenir à ôter le chemisier sans enlever complètement sa veste. Elle dut s'occuper d'un bras, puis de l'autre, obligée de dénuder une épaule et une partie du dos à chaque fois avant de remettre sa veste. Son copain se délecta de la voir en dévoiler autant dans un lieu si fréquenté, d'autant qu'il aperçut deux fois la forme d'un sein par derrière. Heureusement pour la petite black, ses contorsions semblèrent passer inaperçues, et elle put refermer les boutons de sa veste et remettre le chemisier roulé en boule à son copain. Celui-ci souriait et fourra le vêtement dans son sac. Puis il écarta d'un doigt un pan de la veste, révélant instantanément un mamelon sombre.

     

     

    • Super! Fit-il satisfait. Tes copains de classe vont se rincer l'oeil si tu ne fais pas attention.

     

     

    Maryline voulut ajouter qu'ils n'avaient pas besoin de ça en ce moment pour s'intéresser à elle, mais elle se retint. Michaël l'emmena déjeûner en la tenant par la main. La jeune fille fit extrêmement attention à l'ouverture de son décolleté, surtout dans la cohue qu'il y avait à l'entrée du réfectoire. Elle crut bien apercevoir des regards furtifs vers sa poitrine, mais elle n'en était pas sure. Le repas se passa tranquillement, Michaël discutant avec elle naturellement. Et dès qu'ils furent sortis du réfectoire, le garçon l'emmena dans les couloirs du lycée, vers l'étage le plus haut où il ne devait se trouver personne à cette heure.

     

     

    • Où on va? Demanda Maryline. Qu'est-ce que tu fais?

    • D'après toi? J'ai quelque chose pour toi.

     

     

    Au fond d'un couloir, le jeune homme plaqua sa copine contre le mur et l'embrassa fougueusement. Sans ménagement, il souleva sa jupe et fouilla son sexe. La petite black gémit, excitée par ces brusques caresses de son copain. Leurs lèvres collées et leurs langues emmêlées, Mickaël la masturbait violemment avec plusieurs doigts. La chatte gonfla et mouillait abondamment. Soudain le garçon s'arrêta et prit quelque chose dans sa poche. Il recula d'un pas, et brandit le téléphone acheté la veille.

     

     

    • Ca y est, il est opérationnel ! Dit-il avec un sourire satisfait.

    • Super ! Merci beaucoup mon chéri ! Explosa la jeune fille.

     

     

    Elle voulut embrasser son copain mais il la retint.

     

     

    • Je veux plus qu'un baiser, dit-il. Si tu veux ce téléphone, déshabille-toi.

    • Ici? Demanda Maryline, le regard implorant.

    • Ici. Je vais te baiser et je veux que tu sois nue.

     

     

    La petite black soupira. Elle n'hésita qu'un instant, sachant que la situation pouvait devenir pire encore si elle s'opposait à Michaël. Elle déboutonna donc sa jupe et la fit tomber à ses pieds. Puis elle ouvrit sa veste, l'ôta de ses épaules, et la laissa tomber à terre. Le jeune homme écarta les vêtements du bout du pied et posa le téléphone dessus. Puis il ouvrit son pantalon, sortit son sexe, et prit sa copine par les fesses à pleines mains pour la baiser nue contre le mur. Leur coït fut brutal et rapide. Michaël jouit très vite dans le vagin de la lycéenne, et la pilonna encore tant qu'il le put, mais ne parvint pas à lui rendre la pareille. Maryline resta sur sa faim alors que la bite de son copain perdait de son volume. Il resta malgré tout en elle un moment, où ils se caressèrent et s'embrassèrent amoureusement.

     

    Les deux tourtereaux entendirent soudain quelqu'un approcher, et ils n'eurent que le temps de ramasser les affaires de Maryline, sac et vêtements, avant de partir en courant main dans la main en pouffant de rire.

     

    Ils s'arrêtèrent quelques couloirs plus loin, hilares. La petite black était essoufflée, son copain un peu moins. Il lui tendit ses affaires, et elle voulut se rhabiller.

     

     

    • Attends ! Fit-elle sur un ton inquiet. Où est ma veste?

     

     

    Elle tenait sa jupe devant elle, seul vêtement que venait de lui remettre Michaël.

     

     

    • Oups! Elle a du rester là-bas, répondit celui-ci. Attends-moi là, je vais la chercher.

     

     

    Et sans attendre il courut en arrière chercher le vêtement de Maryline. Celle-ci enfila sa jupe, et glissa le téléphone dans son sac. Elle se retrouva donc en bien mauvaise posture, torse nu dans les couloirs de son lycée. Elle couvrit sa poitrine de ses bras, et regarda à droite et à gauche. Il n'y avait personne dans ce couloir à cette heure de la journée. Cependant elle ne se sentit pas rassurée.

     

    Elle attendit de longues minutes avant de voir revenir enfin Michaël. Mais il n'était pas seul. Un garçon au teint mat, presque aussi grand que Michaël, l'accompagnait.

     

     

    • Tu vois, je te l'avais dit! Dit Michaël tout sourire en montrant fièrement sa copine.

    • Michaël! Fit celle-ci, outrée. Qui c'est celui-là? Je suis à moitié nue !

     

     

    Le jeune inconnu ne disait rien, les yeux fixés sur ce que cachaient les mains de la lycéenne.

     

     

    • Tu devrais être plus respectueuse, ma chérie, dit Michaël. Il a trouvé ta veste et il vient te la rendre, c'est plutôt sympa, non? Mais tu as raison, on devrait faire les présentations. Comment tu t'appelles? Demanda-t-il au jeune homme.

    • Heu... Nassim.

    • Enchanté ! Moi c'est Michaël, et elle c'est Maryline.

    • Heu... enchanté! Fit à son tour Nassim avec un petit rire. Ha? Et tiens ! Ajouta-t-il en tendant la veste à la jeune fille.

     

     

    Celle-ci fut apaisée par l'apparente gentillesse du garçon, et se décida à baisser sa garde. Elle enleva les mains de sa poitrine pour prendre la veste. Nassim eut une expression de surprise en voyant les seins nus se dévoiler pour lui. Cela ne dura qu'un instant, car Maryline enfila rapidement son vêtement et le ferma. Le jeune homme, apparemment gêné, s'excusa en bredouillant et s'éclipsa sans demander son reste.

     

     

    • Et ben ! En rigola Michaël. Soit c'est un grand timide, soit tu l'as effrayé, ma belle!

    • Tu prends ton pied à me montrer comme ça, hein? Mais moi je l'ai pas pris, mon pied. J'ai pas joui quand on a baisé, se plaignit la petite black. J'ai encore très envie, là !

     

     

    Et pour affirmer ses dires, elle s'adossa au mur et leva sa jupe pour montrer sa chatte gluante.

     

     

    • Baise-moi encore, s'il-te-plaît ! Minauda-t-elle.

     

     

    Michaël s'approcha et la prit dans ses bras.

     

     

    • Si c'est demandé comme ça, ça ne se refuse pas, murmura-t-il.

     

     

    Malheureusement lui venait de jouir et il eut besoin de longues caresses et mots crus de sa copine pour se remettre au garde à vous. Lui-même triturait la chatte de la jeune fille, la malaxant et la pénétrant de ses doigts, qui se couvrirent de leurs sécrétions mélangées. Maryline priait afin que personne ne vienne les déranger. Quand il fut prêt, Michaël la pénétra de nouveau, le pantalon baissé sur les cuisses. La jeune fille tenait sur une jambe, l'autre enroulée autour de son amant. Elle poussa des soupirs gémissants sous les mouvements de va-et-vient du membre qui l'envahissait. Le jeune homme glissa une main mouillée entre ses fesses puis, sans prévenir, força l'entrée de l'anus de son majeur lubrifié. Maryline en fut contrariée un instant, puis elle sentit l'orgasme arriver et ne résista pas. Elle jouit en retenant un cri, ses deux orifices pénétrés par son copain.

     

    Celui-ci ne jouit pas de nouveau, mais il était satisfait d'avoir contenté sa partenaire. Il se retira, doigt et sexe.

     

     

    • Nettoie-moi la bite ! Ordonna-t-il.

     

     

    Sans rechigner, la petite black s'agenouilla et lui lécha la verge consciencieusement. Michaël lui caressa les cheveux et la remercia. La jeune fille était aux anges, malgré encore un vague sentiment d'humiliation. Puis elle remit de l'ordre dans sa tenue, ramassa son sac et admira son smartphone tout neuf, et ils repartirent main dans la main.

     

     

     

    A suivre...

     


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    Les garçons se disputèrent un peu pour savoir où Maryline allait s'asseoir, et finalement quand le professeur se fit entendre et demanda à tout le monde le silence, c'est entre Omar et Boubakar que la lycéenne se retrouva. Ils étaient au fond de la classe, et le professeur semblait ne rien avoir remarqué de la tenue osée de Maryline. Les autres élèves, par contre, tournaient régulièrement les yeux vers elle, ricanant, haussant les épaules, ou bien faisant des gestes obscènes. Les deux garçons qui l'entouraient la serraient de près, ce qui avait au moins le mérite de la protéger relativement du regard des autres. Le cours était long, car la classe devait passer deux heures avec le même professeur. Omar, à force d'insister, parvint à obliger sa voisine à enlever sa veste. Ensuite il s'amusa par moments en tirant sur les bords de son débardeur, mettant à nu une bonne partie de ses seins. La jeune fille résistait mollement, essayant tant bien que mal d'ignorer ses voisins et de suivre le cours. Mais quand un téton s'échappait, elle enlevait la main intruse et remettait en place son vêtement. Omar et Boubakar n'arrêtaient pas de ricaner, ce qui attirait évidemment l'attention des autres élèves. Et nombreux furent ceux qui aperçurent un bout de sein couleur chocolat. Boubakar se déhanchait souvent sur sa chaise, une bosse au creux du pantalon. Il avait l'air terriblement gêné. Le manège dura une éternité, mais Maryline fut finalement soulagée que ça n'aille pas plus loin.

     

    Le cours terminé, Boubakar s'éclipsa mais Omar ne lâcha pas la petite black. Elle n'eut que le temps de ramasser ses affaires et de remettre sa veste, et il l'emmena par la main, suivi de près par Etienne et Max qui trottinaient pour les rattraper. C'était l'heure de la pause. Le jeune beur aurait voulu avoir un moment seul avec la jeune fille, mais se rendit compte que ça ne serait pas possible.

     

     

    • Hé! Attendez!

     

     

    Etienne et Max rattrapèrent le couple près des salles de science. Omar entra dans une salle dont la porte était entrouverte et qui était vide, Maryline suivant docilement. Elle ne se sentait pas la force de lutter. Les deux autres garçons les suivirent dans la pièce.

     

     

    • Omar! Je t'ai dit de la laisser, putain! Lança Etienne, agitant ses longs cheveux comme pour l'intimider.

    • Quoi?! Répondit le jeune beur pas du tout effrayé. La laisser pour quoi? Elle est avec moi, je t'ai dit!

     

     

    Et comme pour bien illustrer ce qu'il affirmait, il embrassa sans ménagement la petite black. Celle-ci, sous la poussée, dut reculer et appuyer ses fesses contre le rebord d'une table. Omar lui fouilla la bouche de sa langue, et ce pendant de longues secondes. Lorsqu'il se retourna vers Etienne, celui-ci était devenu tout rouge. Sur le point d'éclater, Max posa une main sur son épaule.

     

     

    • Vous êtes complètement barrés les mecs! Dit-il. Vous pouvez pas dire que cette fille est à l'un ou à l'autre. Vous avez qu'à l'avoir tous les deux. Ben ouais, quoi! Tout le monde peut l'avoir. Tiens, moi...

     

     

    Il fit une pause théâtrale en montrant sa poitrine.

     

     

    • ... ben moi je l'ai baisée ce matin! Et j'étais pas le seul.

    • Quoi!? Firent en choeur les deux autres.

    • Bé oui! Confirma Max en haussant les épaules. Alors sautez-la tous les deux et faites pas chier!

     

     

    Le rouge se retirait des joues d'Etienne. Lui et Omar se regardèrent dubitatifs, puis leurs yeux se tournèrent vers Maryline. La jeune fille était aussi surprise qu'eux que Max ait pu leur dire ça. Puis elle comprit que la situation n'était pas en sa faveur. Elle n'avait aucune échappatoire. Et elle commençait à ressentir une drôle de sensation au creux de son ventre. Elle soupira en baissant la tête, puis se pencha en arrière jusqu'à poser le dos sur la table. Max s'approcha.

     

     

    • Ecarte les cuisses! Tu sais ce qui t'attend, dit-il calmement.

     

     

    Maryline écarta les pieds fermement campés à terre, et Max sourit du pouvoir qu'il avait sur elle. Etienne approcha à son tour, et les trois garçons admirèrent un instant la chatte rasée qui s'offrait à eux, la fente rose entrouverte et luisante. Omar écarta les pans de la veste et souleva le débardeur pour dévoiler les seins aplatis sur le torse de la jeune fille. Il se positionna à côté d'elle et commença de jouer avec les pointes, les tirant et les faisant rouler sous ses doigts. Etienne, qui avait le champ libre, s'avança vers l'entrejambe de la petite black et ouvrit son pantalon. Il poussa la jupe qui se froissa sur le ventre de la lycéenne et sortit son sexe à demi raide, puis en frotta le bout le long de la fente rosée. En même temps il se masturbait afin de donner à sa verge la raideur nécessaire. Lorsque son but fut atteint, il trouva l'orifice du vagin et s'y enfonça d'une traite. Maryline et lui poussèrent en choeur un soupir, puis il s'employa à la pistonner avec entrain. Max regardait en souriant, commençant à être tout excité lui aussi. Afin de se faciliter la tâche, Etienne prit la jambe droite de sa partenaire et la souleva à la verticale. Ainsi il parvint à pénétrer plus profondément dans les entrailles de la petite black et lui arracha des petits gémissements. Max jeta un oeil derrière lui et eut la présence d'esprit d'aller fermer complètement la porte qui était restée entrouverte. Il ne s'agissait pas de se faire prendre dans une situation pareille! Omar continuait de triturer les tétons de Maryline alors qu'Etienne accélérait le rythme et la faisait trembler de partout. Max vint se poster à côté de lui, la queue déjà sortie et droite, et tint la jambe levée pour l'aider. Leurs deux sexes n'étaient qu'à quelques centimètres de distance et Max avança le bassin jusqu'à presque toucher son camarade. Etienne, quelques gouttes de sueur perlant sur son front, lâcha alors un gémissement rauque et ralentit la cadence. Le gland de Max appuya alors à l'entrée de la chatte, contre le sexe d'Etienne. Il tentait de forcer le passage. Maryline sentait ce qui se passait et releva la tête.

     

     

    • Non! S'il-te-plaît! Pas les deux en même temps! Supplia-t-elle.

     

     

    Mais Max ne l'écoutait pas. Il continua de forcer alors qu'Etienne donnait encore de lents coups de piston. La jeune fille poussa un douloureux gémissement. Soudain le sexe d'Etienne fut éjecté de son vagin. Il s'était ramolli, et Max prit toute la place. Etienne s'écarta et se rhabilla. Son camarade commença de baiser énergiquement à son tour la petite black. Omar lui triturait toujours les seins, prenant même parfois un mamelon entre ses lèvres pour le sucer et le mordiller. Maryline ferma les yeux alors qu'un plaisir intense commençait à l'envahir. Max donnait des coups de boutoir qui faisaient claquer ses fesses. Il souffla en rythme comme s'il courait un sprint, s'accrochant fermement aux cuisses de sa partenaire. Omar remarqua que la jeune fille était proche de l'orgasme, et voulut la stimuler encore plus. Il tira vers le haut sur les pointes de ses seins. Maryline poussa un cri de douleur, qui se transforma une seconde plus tard en ululement orgasmique. Son corps s'arc-bouta raidement sur la table, puis elle retomba mollement. A son tour, Max sentit qu'il arrivait au point de non-retour. Il serra les dents et s'immobilisa, enfoncé jusqu'à la garde, et jouit en plusieurs jets continus. Il se retira avec précaution afin de ne pas se tâcher, et Omar se dépêcha de prendre sa place. C'est à ce moment que la sonnerie annonçant la fin de pause retentit.

     

     

    • Meeeeerde! Lâcha le jeune beur.

    • T'auras pas le temps, mec! Lui dit Etienne.

    • Toi, tu ne perds rien pour attendre! Fit Omar à l'intention de Maryline. Je te défoncerai la prochaine fois.

     

     

    La jeune fille ne répondit rien, le regard ailleurs. Elle se remit simplement debout, serra les fesses craignant que du sperme ne s'échappe de son sexe, et rajusta sa jupe découpée. Son débardeur retomba de lui-même sur sa poitrine. Les quatre lycéens partirent en courant afin de ne pas arriver en retard à leur cours, mais il était déjà trop tard. Ils entrèrent en classe alors que la prof, Mme Rodriguez, avait déjà commencé de rendre des copies.

     

     

    • Tiens! Omar, Maxime, Etienne... j'ai de mauvaises nouvelles pour vous, dit-elle à l'intention des garçons. Prenez ça et allez vous asseoir!

     

     

    Elle leur remit leurs copies.

     

     

    • Maryline, vous ne devriez pas vous laisser entraîner par ces garnements, dit-elle à la jeune fille en lui remettant sa copie. Asseyez-vous!

     

     

    Elle lui indiqua une place libre, et la petite black n'eut d'autre choix que de s'y installer. Elle se retrouva entre Karim, un black qui lui adressa à peine un regard, et Jérémy qui frétilla tout sourire d'avoir enfin la jeune fille près de lui. Celle-ci serra les pans de sa veste ainsi que les cuisses, sa crainte étant de tâcher sa jupe ou la chaise. Mais pendant le cours elle eut d'autres soucis, car les garçons qui l'entouraient ne la laissèrent pas tranquille. Jérémy commença à lui caresser la cuisse, à jouer avec le bas de sa jupe, ou à glisser sa main sous la veste pour atteindre un sein. Et alors qu'elle tentait de le repousser discrètement, une main se posa sur son autre cuisse. Karim, sans même la regarder, caressa la douce peau noire. Maryline eut des difficultés à repousser les assauts des deux garçons en même temps, mais elle parvint à conserver sa dignité. C'est alors qu'elle sentit une tape dans le dos. Khedidja était là derrière elle. Elle chercha à engager la conversation à voix basse.

     

     

    • Maryline, ça va? T'as des soucis?

     

     

    La petite black lui répondit vaguement en tournant la tête à demi. Et son amie insista. Maryline voulait la rassurer, mais lui répondre en s'occupant en même temps de garder les garçons à distance était mission impossible. Khedidja ne comprenait rien à ce que lui disait sa copine et continuait à discuter. La petite black essayait de lui faire comprendre que tout allait bien, alors que Jérémy était parvenu à lever suffisamment la jupe pour dévoiler son pubis. Karim lâcha un juron étouffé, et attrapa l'intérieur de la cuisse pour la tirer vers lui. Les jambes ainsi écartées, Jérémy put atteindre l'entrejambe de sa voisine et se mit à lui caresser directement la vulve de son majeur. Maryline continuait à répondre tout bas à Khedidja en tournant légèrement la tête, essayant de ne pas se faire remarquer par le prof. En même temps les caresses de Jérémy l'empêchaient de rester constante et cohérente dans sa conversation, d'autant plus que le garçon allait par moments jusqu'à enfoncer son majeur dans la grotte déjà humide.

     

     

    •  Ouah, c'est tout gluant! Fit-il dans un chuchotement.

     

     

    Karim en profitait pour insinuer sa main sous la veste et lui pelotter les seins, et parfois sans que la jeune fille ne s'en rende compte son doigt prenait la place de celui de Jérémy dans sa chatte. Khedidja se rendit bien compte que les garçons n'arrêtaient pas d'importuner sa copine, mais comme celle-ci lui soutenait que tout allait bien, elle finit par laisser tomber. Pouvant à présent reporter toute son attention sur les garçons, Maryline se rendit compte qu'ils avaient arrêté de la caresser. Elle poussa un petit cri de surprise en voyant qu'ils venaient tous deux de sortir leurs sexes en érection. Mme Rodriguez l'entendit.

     

     

    • Il y a un problème, mademoiselle Koné?

    • Non... non rien, madame!

     

     

    Alors qu'elle répondait et que la prof lui jetait un regard accusateur avant de se retourner vers le tableau, Karim et Jérémy prirent ses mains et les posèrent sur leurs verges dressées. Heureusement où ils étaient la prof ne pouvait rien voir sous les tables, car même Maryline avait encore la jupe relevée sur son ventre.

     

     

    • Laisse ta main où elle est où j'appelle la prof! Menaça Jérémy tout bas alors que la petite black voulut bouger.

     

     

    Elle regarda Karim qui avait les yeux fixés droits devant lui mais posa une main sur la sienne. Elle comprit qu'elle devait aussi garder la main sur son sexe. Les deux bites étaient bien en érection et elle ne pouvait les cacher d'une seule main.

     

     

    • Branle-moi doucement! Ordonna Jérémy toujours à voix basse.

     

     

    Prenant cet ordre pour les deux garçons, Maryline empoigna chacun des pénis. Ils étaient chauds et elle sentit leurs pulsations au creux de ses paumes. Elle commença de bouger les mains du bout vers la base des verges, en un ryhtme lent et sensuel. La jeune fille essayait de faire comme si de rien n'était, suivant le cours en regardant devant elle, les mains entre les jambes de ses voisins. Mais parfois, elle ne pouvait s'empêcher de baisser les yeux vers les bites raides qu'elle branlait doucement, imaginant qu'elle les prenait dans sa bouche ou dans son sexe. Immédiatement alors, elle redressait le regard, choquée de ses propres pensées.

     

    Entièrement concentrée sur ses efforts, la lycéenne ne remarqua pas que juste de l'autre côté de Jérémy était assis Fred, le garçon sur lequel lorgnait Khedidja, et qu'il voyait tout ce qui se passait. Il tentait de rester discret lui aussi, faisant comme si de rien n'était, mais son regard ne quittait que très peu la double masturbation qui avait lieu à côté de lui. Il avait les yeux écarquillés, il n'y croyait pas. Maryline branla longuement les deux garçons, qui se dandinaient parfois, visiblement excités. Mais au rythme forcément très lent que la jeune fille adoptait, l'éjaculation était difficile à venir. C'est Karim qui la surprit en lâchant subitement plusieurs jets de sperme. Une partie tomba au sol devant lui, mais la petite black en reçut une bonne giclée sur la main. Le garçon rangea son sexe et Maryline ne sut que faire de sa main souillée. Elle continua de masturber Jérémy, mais celui-ci ne parvint pas à jouir avant que la sonnerie n'annonce la fin du cours. Il se rhabilla alors en une seconde. Maryline, elle, hésita un instant, gênée par les gouttes de sperme sur sa main. Elle vérifia d'un coup d'oeil que personne ne la regardait, et lécha rapidement ce qu'elle pouvait. Elle n'avait pas d'autre choix, ne voulant pas s'essuyer sur ses vêtements.

     

     

    Le cours suivant plusieurs garçons se disputèrent le droit de s'asseoir à côté d'elle, et ce fut un peu la pagaille jusqu'à ce que le professeur parvienne à obtenir le calme. Jérémy, frustré de ne pouvoir terminer ce qui avait été commencé précédemment, dut s'asseoir plus loin, et Maryline se retrouva avec Etienne et Omar à ses côtés. Ceux-ci furent moins entreprenants que ceux qui les avaient précédés, notamment à cause du prof qui regardait souvent de leur côté. Seul Omar profitait parfois d'un moment propice pour tirer sur le décolleté de sa voisine et apercevoir ainsi ses seins nus. Mais la fin du cours sonna sans plus d'outrages pour la jeune fille.

     

    Elle se dépêcha de quitter la salle de classe et ses camarades trop collants, et dans la cohue de fin de journée qu'il y avait dans les couloirs, elle parvint à les devancer. Malheureusement elle se retrouva coincée dans l'attroupement qui se formait à la porte alors que tout le monde se bousculait pour sortir.

     

     

    • Hé! T'es la copine de Fred, non? Fit une voix à côté d'elle. On s'est vus ce matin.

     

     

    Elle reconnut effectivement un garçon qu'elle avait croisé le matin même.

     

     

    • Heu, oui... Mais excuse-moi, je ne me souviens plus de ton prénom? Demanda-t-elle.

    • Christophe, répondit-il avec un sourire alors que les mouvements de foule le collaient à la lycéenne. Mais tu peux m'appeler Chris. Et toi c'est Maryline, c'est ça?

    • Oui.

    • Je suis avec mes potes Albéric, Steven, David et Paolo.

     

     

    Il les lui montra, et la jeune fille se rendit compte qu'elle était complètement entourée des amis de Christophe. Elle eut une brève inquiétude, puis se dit que jamais elle ne se souviendrait de ces nouveaux prénoms qu'elle n'avait écouté que distraitement. Elle sourit niaisement. Serrés comme ils l'étaient tous, certains des garçons avaient les mains baladeuses alors qu'ils essayaient d'entamer la conversation. Ils parlaient tous en même temps, et Maryline ne comprenait rien. Elle sentit une main se poser sur ses fesses mais ne put maneuvrer pour s'en détacher.

     

     

    • Aïe!

     

     

    Quelqu'un venait de lui pincer un téton! Heureusement elle arrivait à la sortie et put se glisser à l'extérieur. Elle échappa au petit groupe et s'éloigna de quelques pas du portail d'entrée. Mais deux des garçons la rattrapèrent, celui qui avait un prénom étrange en « ic » et qui était très blond, et Steven.

     

     

    • Attends! Fit le blond en la prenant par la taille. Tu prends le bus? On peut te raccompagner?

    • Heu non! Répondit-elle. Je reste un peu...

     

     

    Elle sentit que la main du blond descendit de sa taille vers ses fesses, et elle se dandina pour tenter de lui échapper.

     

     

    • J'attends quelqu'un! Fit-elle.

    • C'est moi qu'elle attend! Rétorqua une voix derrière elle.

     

     

    C'était la haute silhouette de Michaël. A sa vue, Maryline fut soulagée alors que le blond retira subitement la main de son postérieur. Michaël eut un sourire taquin et posa lui-même la main fermement sur les fesses de sa copine en s'adressant au garçon.

     

     

    • Maryline a un cul à mourir, non?

     

     

    Et il palpa vigoureusement le derrière de la petite black, ce qui remonta même la jupe jusqu'à dévoiler le bas de ses fesses. Steven et le blond ouvrirent des yeux comme des soucoupes.

     

     

    • Ho oui! Répondit enfin le blond.

    • Dis donc! On dirait que ta jupe s'est raccourcie, dit Michaël interloqué. Qu'est-ce qui s'est passé?

    • Rien! C'est... c'est Omar qui a fait ça, répondit Maryline. Il ne la trouvait pas assez courte.

     

     

    Elle ne voulait pas raconter tous ses déboires devant des garçons qu'elle ne connaissait pas et n'en dit pas plus.

     

     

    • Omar, fit Michaël. C'est un de ceux avec qui on était allés au centre commercial, non?

    • Oui, oui, c'est lui.

    • Il aime prendre soin de toi, on dirait!

    • Mouais... Si on veut! Rétorqua la petite black.

     

     

    Elle eut envie de dire à son copain qu'Omar avait failli la baiser et que deux autres étaient même passés avant lui, mais elle se retint encore une fois.

     

     

    • En fait il a pas tort, c'est clair que c'est mieux comme ça! Ajouta Michaël en jouant avec le bord de la jupe à la limite des fesses rebondies. Il faudrait que tu mettes des jupes plus courtes, c'est sur.

    • Mais j'ai rien d'autre! Se justifia Maryline. Les jupes que j'ai, c'est celles que tu m'as achetées.

    • OK! Bon les gars, dit-il en s'adressant aux garçons. On vous laisse, il faut que je m'occupe de ma petite bombe sexuelle.

     

     

    Sur ce il emmena sa copine par la main en rigolant. Steven et le garçon blond restèrent un moment cloués sur place en les regardant s'éloigner.

     

     

    • Je t'emmène aux magasins, dit Michaël en souriant à la petite black. C'est clair qu'il te faut des fringues sexy, mais un peu plus classes que cette jupe coupée à l'arrache.

     

     

    Soudain des bruits de pas rapides firent se retourner les deux tourtereaux. C'était Omar qui les rattrapait en courant.

     

     

    • Attendez-moi! Cria le jeune beur. Vous allez où? Leur demanda-t-il essoufflé lorsqu'il arriva à côté d'eux.

    • Ca te regarde pas! S'exclama Maryline qui préférait rester seule avec son copain.

     

     

    Michaël lui envoya un regard noir, visiblement mécontent de l'intervention de la petite black. Puis il répondit en souriant à Omar.

     

     

    • On va faire les boutiques! Je dois rhabiller la miss. Bravo pour ton travail! On va essayer de trouver des choses dans le même genre. T'étais déjà venu avec nous la semaine dernière, non?

    • Ouais, ouais! C'était génial!

    • Ben viens, on remet ça! Continua Michaël.

    • Ha, je sais pas! Fit Omar l'air embêté. Normalement je dois rentrer tôt aujourd'hui.

    • Tant pis, alors!

     

     

    Le jeune beur réfléchit un instant en se mordant les lèvres, alors que Michaël et Maryline reprenaient leur chemin.

     

     

    • Et pis merde! Fit Omar.

     

     

    Et il emboita le pas au couple de lycéens. Les trois se retrouvèrent donc dans le bus en direction du centre commercial. Le trajet n'était pas long, mais les garçons en profitèrent. Serrés dans la foule, Michaël, derrière Maryline, avait une main sous sa jupe et lui caressa l'entrejambe, de sa chatte jusqu'à l'anus. Il constata qu'elle était poisseuse, et le lui fit remarquer avec un bruit de dégoût dans le creux de son oreille. La lycéenne sentit le rouge lui monter aux joues, honteuse. Elle se sentait sale. Devant elle, Omar n'était pas en reste, une main sous la veste il lui pelottait allègrement les seins. Ces caresses appuyées firent leur effet et la jeune fille sentait son sexe s'humidifier, ce qui aida Michaël à enfoncer parfois un doigt dans son vagin. La lycéenne se retrouva dans un état second lorsque le trio arriva au centre commercial. Mais au lieu d'aller vers les boutiques de vêtements, Michaël décida d'aller ailleurs.

     

     

    • J'ai une surprise pour toi! Dit-il à sa copine.

     

     

    Ils arrivèrent à une boutique de téléphonie.

     

     

    • Tu te rappelles qu'on avait parlé d'un portable, et que tu m'as dit que t'en avais plus?

    • Oui... répondit la jeune fille en se demandant s'il voulait en venir à ce qu'elle pensait.

    • Et ben voilà! Je t'en offre un.

    • C'est pas vrai?!

     

     

    Maryline exulta et se jeta dans les bras du grand gaillard, faisant se retourner les quelques clients de la boutique.

     

     

    • Mais je n'oublie pas que tu as mal parlé à Omar tout à l'heure, dit le garçon à son oreille en la serrant dans ses bras. Ca ne m'a pas plu, et ça mérite une punition.

     

     

    La jeune fille le regarda dans les yeux, implorante.

     

     

    • Après... ajouta Michaël avec un sourire ambigü. On va d'abord te choisir un phone.

     

     

    Maryline ravala alors son angoisse de la punition, toute excitée qu'elle fut de se choisir un nouveau téléphone portable. Evidemment elle s'intéressa aux modèles les plus récents, les smartphones dernière génération. Omar, en féru de gadgets technologiques, la conseillait de manière très tactile, ses mains quittant rarement le corps de la petite black, la pelottant plus ou moins discrètement. Michaël, lui, calmait ses ardeurs. Il ne pourrait pas lui offrir le dernier cri, mais un téléphone très correct malgré tout, avec un rechargement à carte. Lorsque le choix fut fait, ce qui prit un temps certain, la jeune fille ayant pris beaucoup de plaisir à regarder et comparer, elle se jeta dans les bras de Michaël pour l'embrasser chaudement.

     

     

    • Merci! Merci! Merci!

    • Pas de quoi! Fit le jeune homme. On verra plus tard pour le charger et l'essayer. D'abord on va maintenant voir pour des fringues.

     

     

    La jeune fille glissa la boîte neuve du téléphone dans son sac d'école. Contrairement à la semaine passée, cette fois ce fut Michaël qui choisit la boutique de vêtements. Ils entrèrent donc dans un magasin populaire qui proposait des modes très variées. Michaël les guida dans les travées, regardant et faisant des commentaires sur des petites jupes, des robes, et même d'autres choses, tailleurs, bottines, etc...

     

     

    • Mais je croyais que tu voulais juste des jupes, dit Maryline innocemment.

     

    • Il te faut des jupes plus courtes, c'est clair, mais tant qu'à faire, autant rendre plus sexy le reste aussi, répondit son copain. Ta poitrine mérite aussi le détour, non?

     

     

    Omar rit de la plaisanterie. Michaël choisit donc divers vêtements, haut et bas sexy de divers styles et couleurs, et le trio se rendit aux cabines d'essayage. La boutique était populaire et plutôt fréquentée, et ils durent patienter quelques minutes pour en avoir une de libre. Maryline et son copain entrèrent dans le réduit fermé par un rideau, Omar patientant juste derrière.

     

     

    • Déshabille-toi! Ordonna Michaël en accrochant les cintres aux porte-manteaux.

     

     

    La jeune fille obtempéra et commença par ôter sa veste, puis ses chaussures et ses chaussettes. Elle enleva ensuite son débardeur, puis sa jupe, et se retrouva nue comme au premier jour. Puis son copain lui montra ses vêtements.

     

     

    • Ceux-là tu ne les remettras pas, dit-il. Déchire-les.

    • Quoi? Fit Maryline.

    • Tu m'as bien compris! Prends ce reste de t-shirt et cette jupe et déchire-les. Considère que ça fait partie de ta punition.

    • Bon... d'accord, acquiesça la lycéenne un peu perplexe.

     

     

    Elle prit d'abord le débardeur et hésita. Michaël opina du chef pour l'encourager. La jeune fille tendit alors les bras, et profita des coups de ciseaux d'Omar pour déchirer en deux le vêtement sans difficulté.

     

     

    • Bien! La jupe maintenant, lui dit Michaël.

     

     

    Maryline soupira, prit la jupe, et d'un coup sec la déchira de la même façon. Ses vêtements en lambeaux gisèrent à terre. Il était à présent impossible qu'elle les remette et elle était nue comme un ver dans une boutique fréquentée. Elle frissonna de manière incontrôlée.

     

     

    • Très bien! Fit le jeune homme satisfait. Maintenant tu peux essayer ça.

     

     

    Et il lui tendit une tenue de couleur noire. Il s'agissait d'un tailleur. Maryline n'avait jamais porté ce genre d'ensemble et elle ne s'y sentit pas à l'aise. La veste était plutôt large et courte, et portée à même la peau elle faisait à la jeune fille un décolleté plongeant. La jupe était plutôt sage, évasée et arrivant au-dessus des genoux. L'ensemble donnait à Maryline un air très sérieux, et c'est ce que lui dit Omar lorsque Michaël ouvrit le rideau afin qu'il donne son avis.

     

     

    • Pas si sérieux que ça, regarde! Fit le jeune homme en écartant un pan de la veste afin d'élargir le décolleté.

     

     

    Un mamelon apparut, et Omar sourit.

     

     

    • Ha oui, la secrétaire est une salope, on dirait! Crut-il bon d'ajouter.

     

     

    Maryline espéra que personne n'avait entendu cette remarque, et essaya ensuite une autre tenue, constituée d'un large débardeur à motifs fleuris et d'une jupe en jean qui arrivait aux genous. Omar sembla encore une fois dubitatif quand Michaël ouvrit le rideau. Mais celui-ci lui fit un signe d'attente de la main. La jupe était boutonnée de haut en bas sur le devant. Le jeune homme défit tous les boutons, sauf le premier qui tenait la jupe en place.

     

     

    • Maintenant regarde quand elle bouge! Fit-il satisfait.

     

     

    Sur un signe de lui, la petite black commença de faire des allers-retours de quelques pas. Dès qu'elle bougea, une lueur d'intérêt apparut dans les yeux d'Omar. Les seins s'agitaient sous le débardeur qui ne les maintenait aucunement, et la jupe s'ouvrait à chaque pas, dévoilant une cuisse jusqu'à l'ombre de l'entrejambe.

     

     

    • Ouais c'est mieux, pas de doute! Fit le jeune beur en glissant sa main dans la fente de la jupe pour caresser la chatte nue.

     

     

    La tenue suivante comportait un léger chemisier bouffant et une minijupe plissée à carreaux gris et roses. Michaël défit bien entendu quelques boutons du chemisier pour ouvrir un large décolleté. Quand le rideau s'ouvrit, Omar sembla apprécier particulièrement la vision qu'offrait la jeune fille. Il poussa un sifflet d'admiration. Maryline sentit le rouge lui monter aux joues, d'abord de honte de se sentir si nue sous cette tenue qui n'était qu'un maigre rempart, puis de gêne de se sentir admirée par les garçons. Quelques clientes arpentaient le magasin. Il y avait heureusement peu d'hommes, mais elle remarqua tout de même certains regards dans sa direction.

     

     

    • Waow! Là tu déchires, ma petite! Fit Omar avec une moue expressive. Tu me donnes envie de te défoncer là tout de suite.

    • Omar! Arrête! Lui dit la petite black avec un regard inquiet vers les alentours.

     

     

    Le trio commençait à attirer l'attention, ce que Maryline préférait évidemment éviter.

     

     

    • Vas-y! Dit Michaël au jeune beur en haussant les épaules. Si tu veux la prendre ici, fais-le. Il paraît que vous en avez déjà bien profité aujourd'hui, toi et tes potes.

    • Hein? Heu, non, justement, pas moi! Répondit Omar. Mais ici? Heuuu, c'est chaud, non?

     

     

    Il regardait autour de lui, apparemment peu enclin à se donner en spectacle en public. Il glissa tout de même une main dans le décolleté du chemisier, prenant un sein dans la paume en le malaxant doucement.

     

     

    • Nan, sérieux, pas ici, c'est pas possible! Conclut finalement le garçon.

     

     

    Maryline poussa un soupir de soulagement. Elle préférait aussi éviter de faire quoi que ce soit de honteux en public.

     

     

    • C'est comme tu veux, fit Michaël. Pourtant la petite te doit bien ça, vue la manière dont elle t'a causé tout à l'heure. Mais c'est pas grave, elle aura le temps de se rattraper. Tiens, ma belle, remets tes chaussures, on va passer à la caisse.

    • Quoi? Fit la jeune fille. Je garde ces fringues? Mais comment?...

    • Ne discute pas où tu sais ce qui arrivera, rétorqua le jeune homme sans agressivité.

     

     

    Son regard était tout de même ferme et Maryline comprit qu'il valait mieux ne pas en rajouter. Elle remit ses chaussures, sans les chaussettes que Michaël avait gardées avec les autres vêtements. Le trio passa à la caisse, et Michaël remit à l'hôtesse les vêtements qu'il avait en main.

     

     

    • On prend aussi ceux que ma copine a gardé sur elle, précisa-t-il en montrant la petite black du doigt... le chemisier et la jupe.

     

     

    L'hôtesse acquiesça et demanda à Maryline de s'approcher afin qu'elle puisse scanner les codes-barres. Elle tira largement sur le col du chemisier pour sortir l'étiquette et passer son pistolet devant, élargissant ainsi le décolleté et mettant par mégarde au jour un téton.

     

     

    • Ho! Excusez-moi! Fit-elle. Je ne savais pas que vous n'aviez pas de... soutien!

     

     

    La lycéenne se rajusta immédiatement, et baissa les yeux, honteuse. L'hôtesse, avec précaution, glissa une main dans la taille de la jupe, chercha l'étiquette et constata forcément qu'il n'y avait aucune trace de sous-vêtement. Elle jeta un regard noir à Maryline, et celle-ci n'osa pas le soutenir. Les garçons retenaient leurs sourires. Quand l'hôtesse eut terminé sa tâche, Michaël paya, puis tous les trois sortirent sans demander leur reste.

     

     

    • Maintenant on va te chercher une paire de chaussures, dit Michaël. Tu ne peux pas garder tes chaussures de garçon avec ça, c'est pas possible!

    • Quoi? Des chaussures? S'exclama Maryline. Non, s'il-te-plaît! Pas habillée comme ça!

     

     

    Omar s'exclaffa.

     

     

    • Ho si! Lâcha-t-il. C'est ça qui est drôle!

    • Non! Pourquoi vous me faites ça? Tenta de discuter la jeune fille. Je ferai ce que vous voudrez!

    • Bien sur que tu feras ce qu'on veut! Confirma Michaël. Tu dois déjà un petit quelque chose à Omar pour l'avoir traité comme une merde.

     

     

    Les yeux du jeune beur s'allumèrent, et Maryline n'osa pas répliquer. Michaël les emmena dans une boutique de chaussures. Il jeta un oeil alentour et sembla déçu.

     

     

    • Il n'y a pas de vendeur, c'est dommage! Tu aurais pu égayer sa fin de journée, fit-il avec un clin d'oeil à sa copine.

    • Très drôle! Répondit-elle avec cynisme.

    • Pas grave! On va te trouver de belles chaussures bien sexy, continua-t-il. Tiens! Assis-toi là!

     

     

    La petite black s'assit sur le petit tabouret qu'il désignait. Il était petit même pour elle. Un regard appuyé de Michaël lui rappela qu'elle devait garder les cuisses ouvertes. Or la boutique était fréquentée par quelques clients. Elle rechigna, une moue suppliante sur le visage. Mais le jeune homme était inflexible. Avec un soupir, Elle écarta alors un peu les genoux. Le tissu de la minijupe tombait entre ses cuisses, masquant le principal, mais pas de beaucoup. Michaël souleva un instant le vêtement, et sourit en admirant la petite fente rose qui s'offrait à son regard. Puis il alla chercher les chaussures qu'il avait en tête. Omar resta avec Maryline, tout sourire. Il vérifia qu'aucun client, des femmes principalement, ne regardait dans leur direction, puis il s'agenouilla devant sa camarade de classe et enfouit la main entre ses cuisses.

     

     

    • Arrête ! Chuchota celle-ci sans conviction.

     

     

    Le garçon fouilla directement sa chatte, malaxant la vulve, puis introduisant son majeur loin dans son vagin. Ils étaient masqués de la caisse et de la vendeuse qui s'y trouvait, mais une cliente remarqua qu'il se passait quelque chose d'incongru et préféra s'éloigner. Michaël revint avec une paire d'escarpins roses à hauts talons. Omar, surprit, retira sa main de la chatte redevenue humide, provoquant un petit bruit de succion.

     

     

    • Tu ne vas pas choisir celles-là? S'exclama Maryline. On dirait des chaussures de Barbie!

    • Ben pourquoi? Elles me plaisent, à moi! Répondit son copain.

    • T'as vraiment des goûts de chiotte! Fit-elle dépitée.

    • Peut-être, mais c'est comme ça. Allez, mets-les !

     

     

    Il fut difficile pour la jeune fille d'enfiler les chaussures en gardant les cuisses ouvertes sans s'exposer indécemment. Elle croyait que seuls ses deux camarades la regardaient, mais lorsqu'elle leva les yeux elle constata que deux hommes d'âge mur, à quelques pas d'eux, se rinçaient l'oeil également. Elle sursauta et les voyeurs s'éloignèrent apparemment gênés d'avoir été pris la main dans le sac. Elle se leva immédiatement et sa jupe la couvrit enfin. Les hauts talons des chaussures roses donnaient un galbe magnifique à ses jambes charnues. Michaël le lui fit d'ailleurs remarquer.

     

     

    • C'est superbe ! Ca te donne de la classe !

     

     

    Maryline fit quelques pas maladroits, encore peu habituée à marcher avec ce genre de chaussures.

     

     

    • J'ai l'air d'une bimbo, oui ! Fit-elle dépitée.

    • Ben justement ! Crut bon d'ajouter Omar. C'est classe, non ? T'as rien à envier aux pin-up de la télé ! Regarde ça, tu ferais bander un pédé !

    • Bon alors c'est cool, on prend celles-là, confirma Michaël. Garde-les aux pieds.

     

     

    Il prit les autres chaussures et les mit dans le sac de vêtements neufs. Puis ils passèrent à la caisse.

     

     

    • Bon, tu n'as pas perdu ton temps ma belle, hein? Fit le jeune homme alors que le trio quittait la boutique. Un phone, des sapes, des chaussures.... Tu as été gâtée! Maintenant, il va falloir nous rendre la pareille, surtout à Omar, t'as pas été sympa avec lui!

    • Qu'est-ce que je vais encore devoir faire? Demanda Maryline avec un regard apitoyant, alors qu'Omar souriait dans l'expectative.

    • Tu vas voir. On va trouver un coin tranquille, dit Michaël.

     

     

     

     

    A suivre...

     


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